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00:00Bonsoir Pierre-Yves Rougeron, tu es le fondateur du Cercle Aristote,
00:04on te connaît très bien sur la chaîne et je suis ravi de te recevoir à nouveau
00:10parce que l'actualité, le moins qu'on puisse dire, est dense, extrêmement riche et intéressante,
00:15parfois un peu angoissante, vu tout ce qui nous réserve.
00:20Mais je voulais avoir ton analyse de tout cela, on va parler de différents sujets.
00:24On va commencer par le grand sujet qui nous occupe tous, c'est évidemment l'Ukraine.
00:30On a le sentiment de deux mondes, il y a vraiment deux mondes maintenant,
00:34il y a un monde qui veut la paix depuis l'élection de Trump,
00:39et puis un monde qui veut à tout prix la guerre, qui est en gros l'Union Européenne et quelques pays.
00:47Comment alors même avec des plans de 800 milliards dévoilés par Rousseau,
00:52la ThunderLion, d'aller piocher grâce à l'Union Européenne de l'épargne dans l'épargne des gens,
00:58comment tu juges l'hystérie européiste qui semble avoir redoublé l'ardeur sur la guerre d'Ukraine
01:05depuis l'élection de Trump et de son arrivée au pouvoir en janvier,
01:09et sa volonté manifeste de faire la paix ?
01:11Alors, en réalité, les Européens veulent cette guerre pour une raison qui est très simple,
01:19c'est que pour eux c'est un fait existentiel.
01:22Si tu veux, dans le temps, tu avais des tas d'écoles militaristes,
01:26nous on se rappelle en 1914, tu avais un auteur très célèbre,
01:28un mec qui a demandé à être en première ligne pendant 4 ans pendant les tranchées,
01:32qui était René Quinton, qui avait écrit « Maxime de la guerre » sur l'homme construit par la guerre.
01:37Les Européens ne sont pas du tout là-dedans.
01:39Les Européens ne veulent pas la guerre pour la démocratie, pour prouver qu'ils existent, pour une puissance.
01:47Ce qui à la rigueur serait belliciste, serait moralement condamnable,
01:52mais serait audible, compréhensible.
01:55Non, écoute bien le discours, Florian, on ne veut pas aller faire la guerre à Poutine,
02:02on veut que Trump et que les Français et un ou deux autres envoient leur fils se faire tuer chez Poutine.
02:10L'eurocratie elle-même voit son arrière-monde s'effondrer,
02:18parce que pour elle, elle est irresponsable, parce qu'en dernière analyse,
02:24les G.I. viendront éponger les conneries.
02:26Ils vivent dans ce mythe-là depuis 1945.
02:29C'est-à-dire, finalement, on a le droit de…
02:31Nous, on peut se rincer au champagne.
02:34Si jamais ça déconne, l'Amérique viendra nous sauver, les G.I. viendront nous sauver.
02:41Et là, Trump leur dit ce que Nixon leur avait déjà dit.
02:46Parce qu'en réalité, chaque jour qui passe, Donald Trump est dans les pas de Richard Nixon, très clairement.
02:51J'ai encore le démontré sur l'affaire d'Ukraine,
02:53qui est en réalité, Jacques Sapir l'a magnifiquement écrit, un scénario à la suite vietnamienne, je m'explique.
02:58Je m'expliquerai.
03:00Mais pour les eurocrates, tu te rends compte que là, l'hypothèse adulte,
03:06ce que j'appelle « adulte in the room »,
03:09c'est-à-dire les Européens dehors, ce qu'on avait prévu, Florian, rappelle-toi.
03:14C'est-à-dire que premier effet de l'élection de Trump,
03:16les Européens allaient pourrir la situation ukrainienne.
03:20Bon, on s'appelle de ça. C'est fait.
03:23Et donc, la seule chose, c'est que ça reste quand même du fantasme de nuque.
03:28Parce que, qu'ils le veuillent ou pas, cette guerre se terminera.
03:34Donc, n'oublie pas que dans l'esprit de l'eurocratie, chaque catastrophe,
03:39chaque désastre, chaque tragédie est un point pour faire avancer le pire.
03:47C'est Monet qui avait théorisé ça.
03:49C'est-à-dire que l'Union européenne doit provoquer des crises dans les États qui sont sous sa domination
03:56pour les démentibuler.
03:57Justement, là-dessus, on a une espèce de parallèle incroyable avec le Covid.
04:01On a aggravé le Covid pour choper la compétence de la santé,
04:08passer des contrats directement avec Pfizer, dans les conditions qu'on connaît par ailleurs,
04:11et tout le reste.
04:12Et là, on aggrave, on veut perpétuer la guerre d'Ukraine,
04:16au prix de milliers de morts chaque semaine et de la ruine chez nous,
04:21pour prendre la compétence militaire, manifestement.
04:24Oui, c'est évident.
04:25C'est-à-dire que...
04:26Ils ne s'en cachent plus.
04:28Pour Bruxelles, à toute chose, tes malheurs sont bons.
04:33Il faut bien comprendre que leur pensée profonde,
04:39c'est quand les États et les nations seront totalement abrasés,
04:46la mentalité des peuples changera à l'âche-lague.
04:52D'où d'ailleurs la fascination que Bruxelles a pour l'immigration.
04:57Vu que les peuples d'Europe de l'Ouest n'ont pas été dignes du rêve européen,
05:02autant faire venir des populations qui, elles, le seront.
05:05Toi et moi, on a été dans ces institutions,
05:10donc ces discours-là ne nous chottent plus tellement on les a entendus.
05:13Mais les gens doivent entendre ça.
05:14C'est-à-dire que pour eux, plus il y a de sang en Ukraine, mieux c'est.
05:19Il faut quand même se rendre compte que la guerre d'Ukraine est une guerre de haute intensité.
05:22J'en parlais avec Régis Le Semier hier.
05:26Aujourd'hui, c'est une guerre qui se fait par règlement interposé de drones.
05:30C'est une guerre d'un sale hors normes.
05:35Parce qu'il faut voir ce que c'est quand un drone kamikaze se jette sur des soldats isolés
05:39et se fait sauter au milieu.
05:40C'est l'équivalent d'une mine bêtise, d'une mine bondissante.
05:43Il y a de la viande dans tous les coins, c'est absolument ignoble.
05:46C'est une guerre ignoble.
05:48Et ça reste une guerre de haute intensité, Florian.
05:51C'est-à-dire qu'il y a des centaines de morts, tous niveaux confondus,
05:55tous les jours, donc tu le disais très bien, des milliers par semaine.
05:58Donc si la paix n'est pas faite dans six mois, il peut y avoir 50 000 mecs au tapis.
06:05En plus, sur déjà les centaines de milliers déjà morts.
06:11Pourquoi ? Pour rien.
06:13Mais pour l'eurocratie, ça va servir à deux choses.
06:16Un, on va enfin piquer la défense.
06:19Et la défense, ça va servir à quoi ? Je te le dis tout de suite.
06:22Ça ne va pas servir à créer une grande armée au service des Allemands en Bruxelles.
06:27Il n'y aura plus de soldats.
06:28Donc ça va faire du mercenariat.
06:30Et ce que déjà l'Allemagne fait, je te rappelle pour la Bundeswehr.
06:35Et donc si tu veux, ça tombe bien vu que l'Union européenne se méfie
06:40des armées nationales depuis toujours.
06:42Et deuxièmement, ça va surtout permettre un truc simple,
06:46qui est enfin la barrière de l'endettement commun.
06:50C'est d'ailleurs le problème de Merz.
06:52Merz, il n'oublie pas qu'il y a une limite constitutionnelle à l'endettement légal en Allemagne.
06:57Oui, ce sera le nouveau chancelier Friedrich Merz, le nouveau chancelier allemand.
07:01Le nouveau chancelier allemand.
07:02Or, ce qu'il cherche, c'est contourner ça.
07:06Quoi de mieux que de dire que Poutine, dans six mois, à Berlin ?
07:13Tu vois, là, si tu veux, regarde, écoute ce qu'on entend, Florian.
07:21Genre qu'en deux ans, la Russie a pris en ligne 200 kilomètres en Ukraine.
07:29Et évidemment, Poutine ne rêverait que d'annexer Drancy sur Ivette.
07:37C'est évident.
07:38Non mais, tu vois, là où tout ce discours qui est délirant ne sert qu'à une chose,
07:45pour Bruxelles, c'est affaiblir les États et renforcer la compétence budgétaire.
07:52Alors justement, il y a plusieurs choses dans ce que tu dis.
07:55D'abord, parce que tu parlais un peu de l'Allemagne.
07:57Est-ce que la première victime de cette affaire, ce ne serait pas d'abord la France ?
08:01La volonté de dépouiller la France, parce que la France a la première armée du continent,
08:05parce que la France, c'est la seule puissance dans l'Union européenne qui a la dissuasion nucléaire,
08:09membre permanente du Conseil de sécurité de l'ONU et la plus grosse industrie de défense.
08:15Parce qu'il y a ça aussi dans le plan de la Thunder Lion, il y a la mutualisation de l'industrie de défense.
08:19Bon, quand tu mutualises et que toi, tu es la plus grosse à la base, c'est toi le perdant, forcément.
08:23Non mais, c'est évident.
08:24Et le gagnant, tu l'as très bien dit, ce serait l'Allemagne en premier,
08:28parce que la nouvelle règle budgétaire où on enlève jusqu'à 1,5 point de PIB,
08:32c'est ce qu'elle a annoncé des règles de Maastricht,
08:35enfin des fameux critères, ce qu'on appelait les critères de Maastricht, les critères de déficit.
08:40En réalité, quand on regarde pour la situation française, ça ne change rien,
08:42parce que nous, on dépasse de plus de 1,5 les trois points.
08:45Donc en fait, nous, même si on retranche 1,5 point, on est quand même...
08:49Nous, ça ne change rien.
08:50Alors que c'est très intéressant pour les Allemands.
08:53Et ça, le calcul a vite été fait.
08:55Eux, ça leur permet effectivement de booster sans problème leurs dépenses militaires, etc.,
09:01de choper au passage un bout de notre dissuasion nucléaire,
09:05parce que c'est la première demande qu'a fait Merckx dès qu'il a été élu.
09:09Je rappelle que Schäuble avait proposé, contre un chèque allemand,
09:12d'avoir le co-contrôle avec la France.
09:14Schäuble, il est mort maintenant, mais c'était en 2018, quand il était ministre de l'économie.
09:20Et Scholz, quand il était vice-censurier de Merkel, avait proposé ça,
09:24plus partager le siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
09:30Donc, il y a vraiment une obsession allemande là-dessus.
09:32Et on a l'impression que pour Sulla von der Leyen, l'air de rien,
09:35elle-même allemande, leur sert ça sur un plateau.
09:38De toute façon, là, l'élection de Merckx, c'est l'alignement.
09:43C'est le comment dire...
09:45Tu vois, tu as eu, pendant un moment de Scholz,
09:52tu as eu des divergences entre les Allemands de Bruxelles et les Allemands de Berlin.
09:57Mais à chaque fois que ces divergences ont lieu,
10:00elles se calment sur quoi ?
10:02Sur la haine commune de l'ennemi héréditaire.
10:06Donc, si tu veux, j'ai eu des cadres,
10:10j'ai interrogé des cadres de notre industrie de défense.
10:14Il y a cinq jours, ils m'ont dit qu'ils veulent nous détruire.
10:21Maintenant, ils ne se le cachent plus.
10:23Leur cible, c'est Ariane.
10:25Ils revendiquent de nous avoir déjà volé Airbus
10:28et que c'est une entreprise allemande.
10:32Ils veulent notre industrie de défense.
10:33Ils veulent la bombe.
10:34Ils veulent tout.
10:36C'est aussi simple que ça.
10:38Je veux parler d'Airbus,
10:39parce que je rappelle qu'Airbus, à l'origine,
10:42c'était 80% de savoir-faire et de capitaux français.
10:46Nous sommes d'accord.
10:47Alors, on dit souvent que c'est une fameuse réussite
10:49de ce que pourrait être l'Europe des opérations.
10:52Et puis en plus, un, c'est une…
10:54Ça aurait pu être totalement une réussite française.
10:56Un, c'est une perte pour la France.
10:57Deux, ça aurait pu être 100% français sans qu'on en fût fâché.
11:03Trois, aujourd'hui, une large part de la construction d'un Airbus
11:08requiert des savoir-faire qui sont américains.
11:11Donc, si tu veux, la réussite européenne,
11:14si tu veux, qui parle l'Europe, ment.
11:16Qui parle de réussite européenne, ment doublement.
11:18Donc, le problème, c'est que là,
11:22il y a une réconciliation de toute évidence
11:24entre les Allemands de Bruxelles et les Allemands de Paris.
11:27Enfin, les Allemands de Berlin, pardon, la psuisse révélateur.
11:31Il y en a aussi quelques-uns à Paris.
11:32Tu vois, on a aussi des vols de tcheux à Paris.
11:37Tout comme, d'ailleurs, on en a ailleurs.
11:39Je te rappelle que Donald Tusk, par exemple,
11:41est à peine, si tu veux, un peu plus polonais que toi et moi,
11:46mais pas beaucoup plus.
11:46C'est un…
11:47Il vient de la minorité allemande de Pologne
11:49et il obéit avant tout au sien.
11:52Tu vois, c'est une vieille dynamique allemande.
11:55Tu te rappelles, l'affaire des Sudètes avait débuté comme ça.
11:58C'est l'utilisation de minorités allemandes dans différents pays.
12:03Qui est une vieille politique germanique.
12:05Or, le souci, c'est que là,
12:08les Allemands comptent sur Macron pour achever le pays.
12:11Ça tombe bien, vu que maintenant, il est en roue libre.
12:14Et eux, ils sont…
12:17Comment dire ?
12:18Ils savent que la Bundeswehr, de toute façon…
12:21Enfin, pour ce qu'est la Bundeswehr,
12:23c'est-à-dire une armée turque syndiquée.
12:27Voilà, on va être très clair.
12:30L'armée allemande est syndiquée.
12:32Elle a un temps d'entraînement
12:34qui est presque la moitié de ce que s'entraînent nos hommes.
12:37C'est pour ça, d'ailleurs,
12:38que je dis que dans certaines parts de notre territoire…
12:40Moi, j'y ai assisté quand je vivais à Strasbourg.
12:43Ils s'entraînent non pas avec notre armée régulière,
12:45mais avec nos réservistes.
12:47Pas s'entraîner avec notre armée régulière.
12:49Et surtout, dans ce que je voyais,
12:51avec 80% de Turcs, très clairement.
12:54Leur loyauté à la syndicalisation était pleine et entière.
12:59Leur loyauté à l'Allemagne, beaucoup moins.
13:02Et ils en parlaient assez facilement.
13:04Donc, je veux dire,
13:06l'Allemagne ne fera pas la bêtise d'envoyer qui que ce soit.
13:09De toute façon, il faut être honnête,
13:11personne n'enverra qui que ce soit.
13:15Tu penses qu'il n'y aura pas, à un moment,
13:17des troupes françaises ou britanniques ?
13:18Ah mais, si tu veux, ils le veulent.
13:21Moi, je pense que Macron en est parfaitement capable.
13:23Non, mais ils le veulent.
13:25Le problème, c'est que le temps que ces troupes arrivent,
13:30le temps que ces troupes arrivent sur le sol,
13:32le temps qu'elles soient déployées,
13:33le temps qu'elles soient aptes au combat,
13:34un, ça a le temps d'être fini,
13:36deux, je vais te dire,
13:39à un moment, il y a des quorums dans la guerre.
13:42C'est-à-dire, au-dessous d'un certain nombre,
13:44tu ne joues pas.
13:45C'est ce que Vance a essayé de leur dire.
13:48On a dit qu'il leur a manqué de respect.
13:50Il ne nous a pas manqué de respect.
13:52Il a dit juste que lui, il a fait la guerre d'Irak,
13:54qui est une guerre de haute intensité.
13:56Or, la guerre de haute intensité,
13:58il faut être honnête,
14:00les Français pourraient la tenir.
14:02Et nos hommes sont parmi les meilleurs soldats du monde.
14:04Le problème n'est pas là.
14:06Le problème, c'est qu'il faut bien comprendre
14:08ce que c'est une guerre de haute intensité.
14:10Je te rappelle qu'une guerre de très haute intensité,
14:12la pire journée
14:14de la guerre de 14,
14:16la France perd plus de 20 000 hommes
14:18et Foch ne sort pas de son bureau.
14:20Aujourd'hui,
14:22nos opinions publiques ne la tiendraient pas.
14:24D'un côté, fort heureusement,
14:26peut-être, disent certains,
14:28mais nos opinions publiques ne la tiendraient pas.
14:30Mais nos armées ne la tiendraient pas,
14:32pour une raison qui est simple,
14:34c'est que ce sont les hommes qui ont désarmé la France,
14:36qui aujourd'hui sont atteints,
14:38dans leur sénilité,
14:40d'une maladie intellectuelle
14:42qui leur vient du parti des médecins américains.
14:44Tu sais ce qu'ils me rappellent ?
14:46Ils me rappellent tous les gamins
14:48qui ont entouré Larry Clinton,
14:50qui venaient de l'équipe Albright,
14:52dont un certain Anthony Blinken,
14:54pour terminer autour de Kamala Harris.
14:56Ce sont des gens qui n'ont strictement
14:58aucune expérience militaire.
15:00Ce sont des gens qui ont un mépris profond
15:02pour le gamin du Midwest
15:04qui, lui, va aller
15:06pour y mourir.
15:08Ils ont un mépris profond pour ces gens-là.
15:10Ils ont une détestation profonde
15:12particulièrement pour l'armée
15:14de terre américaine.
15:16Par contre, ils sont pénétrés
15:18d'une foi inébranlable
15:20dans les armes.
15:22C'est-à-dire qu'ils pensent qu'à tout problème,
15:24une guerre est bonne.
15:26Tu retrouves exactement
15:28les mêmes réflexes
15:30de la part des soumis du Parti démocrate
15:32qui sont les deux tiers de l'élite européenne,
15:34de la part de gens qui n'iront pas,
15:36qui n'y sont jamais été,
15:38qui n'iront jamais,
15:40qui vont juste envoyer une armée
15:42qu'ils détestent profondément,
15:44qu'ils craignent,
15:46et en plus dont ils pensent
15:48qu'elle pourrait voter souverainiste
15:50au minimum Rassemblement national.
15:52Donc, d'un côté,
15:54casser du soldat français,
15:56ça ne coûtera rien au gouvernement central.
15:58Le seul problème,
16:00il est technique, Florian,
16:02c'est que, j'en parlais là encore
16:04avec Régis Saussemier,
16:06c'est qu'aujourd'hui tu as cette maladie mentale
16:08qui est un bellicisme des civils.
16:10C'est-à-dire,
16:12si tu veux, ce sont des gens
16:14qui ne sauraient pas charger une arme
16:16mais qui pensent que les armes peuvent tout.
16:18Les armes ne peuvent pas tout.
16:20Ici, en Ukraine,
16:22là, en Ukraine,
16:24la seule chose qui peut quelque chose,
16:26c'est la diplomatie classique.
16:28On dit Donald Trump fait une révolution.
16:30Non, Donald Trump ne fait pas de révolution.
16:32Donald Trump retourne à une pratique
16:34qu'on fait depuis 25 siècles
16:36et qui a fait ses preuves,
16:38qui est la diplomatie,
16:40c'est-à-dire le fait de parler
16:42avec un mec qui est contre toi.
16:44Ce qui est justement,
16:46par rapport à ce que les Américains font
16:48d'habitude,
16:50c'est une révolution.
16:52D'ailleurs, tu remarqueras que
16:54on dénonce maintenant en France,
16:56dans les éditorialistes, la soumission aux États-Unis.
16:58Ils sont bien placés.
17:00Ce qui est amusant,
17:02c'est que depuis des décennies,
17:04ils ne la voyaient pas,
17:06y compris quand des présidents français
17:08étaient écoutés par les grandes oreilles américaines.
17:10Ça n'existait pas, c'était pas problématique.
17:12Les ingérences d'Obama,
17:14c'était problématique.
17:16Et maintenant qu'à la Maison Blanche,
17:18ils n'ont pas un camp impérialiste,
17:20mais un camp national, souverainiste.
17:22C'est ça qui les dérange.
17:24D'un coup,
17:26ils découvrent l'ingérence américaine
17:28qui a toujours existé.
17:30Ce qui prouve,
17:32en réalité, que leur boussole
17:34n'est pas l'intérêt de la France.
17:36C'est leur intérêt idéologique,
17:38voire derrière, de caste et financier
17:40qui parle, en réalité.
17:42J'entends aujourd'hui cracher sur
17:44Trump,
17:46quand on entend Nicolas Tenzer,
17:48qu'on voit tout le temps à la télé en ce moment,
17:50ou quelques autres,
17:52c'est d'une violence, c'est hallucinant.
17:54Alors que ce que tu dis est effectivement
17:56vrai, il ne fait que de la diplomatie
17:58et parler avec qui ? C'est-à-dire parler
18:00avec l'autre, la diplomatie parle
18:02avec l'autre.
18:04On serait bien inspirés de faire la même chose.
18:06On serait bien inspirés de faire la même chose.
18:08Surtout que là, tu les entends
18:10tu entends japper,
18:12mais tu entends des jappements de roquets.
18:14C'est-à-dire que
18:16vous l'acceptiez ou pas, la guerre
18:18d'Ukraine est perdue, elle est perdue depuis le début.
18:20Là, vous tirez
18:22des chèques sur la
18:24jeunesse ukrainienne, vous avez
18:26ce sang sur les mains.
18:28Vous avez ce sang sur les mains, vous voulez en
18:30rajouter deux couches.
18:32Alors que cette guerre est perdue,
18:34aujourd'hui,
18:36je veux dire, replaçons-nous en
18:382022, au lieu de suivre le gouvernement
18:40ukrainien dans sa volonté de Kraïna
18:42qui a motivé l'armée russe à attaquer.
18:44Au lieu de faire ça.
18:48Dans le respect des
18:50accords de Minsk, ce qu'il aurait fallu faire
18:52depuis le début, c'est dire, écoutez,
18:54ce sont des conflits gelés.
18:56C'est-à-dire qu'un hasard de
18:58l'histoire a fait qu'une partie de la Russie
19:00est arrivée dans un état qui
19:02n'est pas la Russie.
19:04Parce que la Crimée a toujours eu 80% de
19:06Russes en peuplement. Il faut arrêter
19:08de voir la réalité
19:10telle qu'on veut. De toute façon, les frontières
19:12de l'Ukraine,
19:14donc il y avait un truc
19:16très artificiel. Il y avait un truc tout bête
19:18pour s'en sortir, Florent,
19:20qui était, on va vous poser la question
19:22par référendum, qui êtes-vous, avec qui
19:24voulez-vous vivre ? C'est ce qu'on dit depuis le début.
19:26Ça n'aurait
19:28tué personne. Les
19:30Européens auraient avalé leur chapeau,
19:32mais de manière beaucoup moins mondiale,
19:34parce que là, ils vont avaler leur chapeau en mondiaux-vision.
19:36Tout le monde a vu.
19:38Et personne n'en, crois-moi,
19:40que de
19:42Pékin à Brasilia,
19:46de Nairobi
19:48à Kuala Lumpur, personne n'en perd une
19:50miette. Or,
19:52de voir les anciens
19:54coloniaux dans cet état-là,
19:56je peux t'assurer qu'il y a du retour.
19:58Or,
20:00au lieu de faire ça,
20:02vous êtes entêtés à un conflit que vous ne pouviez
20:04pas gagner. Toutes
20:06les forces armées, je ne parle pas
20:08des généraux de plateau qui sont consultants
20:10pour les boîtes ukrainiennes, ou qui sont
20:12des âmes esselées
20:14qui sont tombées amoureuses
20:16de leur propre voix sur LCI, parce que c'est
20:18les deux profils que tu as, Florent.
20:20C'est-à-dire que tu as ceux qui sont guidés par le pognon,
20:22et tu as ceux qui sont guidés
20:24parce que, si on les arrête plus dans la rue
20:26pour leur dire bonjour monsieur machin,
20:28si tu veux, le retour à l'anonymat est un retour
20:30à l'insignifiance.
20:32Oui, ils n'insincient pas
20:34ce discours belliqueux.
20:36De toute façon, ils sont rayés des cadres.
20:38C'est aussi simple que ça.
20:40Ils ne sont plus invités, ils ne sont plus consultants.
20:42Mais les véritables
20:44décideurs militaires,
20:46dès le début, et là,
20:48quand tu vois l'évolution du Patagone
20:50sur la guerre d'Ukraine, je ne parle
20:52pas de la CIA, je ne parle pas
20:54du département d'état,
20:56je parle du Patagone.
20:58Le Patagone a toujours été réaliste
21:00sur la guerre d'Ukraine, c'est-à-dire
21:02foutu, foutu,
21:04foutu. Donc, à un moment,
21:06tu vois là, Donald Trump
21:08a pris la seule option qu'il avait, qui est
21:10l'option nixonienne. N'oublie pas qu'à la fin
21:12de la guerre du Vietnam, lors des négociations de Paris,
21:14l'armée du Sud-Vietnam,
21:16qui est pourtant infiniment
21:18plus redoutable militairement,
21:20parce que là, elle est
21:22en face d'une armée qui lui est équivalente,
21:24qui est certes armée par l'Union soviétique,
21:26mais qui est une très bonne armée,
21:28qui est l'armée du Nord-Vietnam, qui est le fameux
21:30Vietcong, et
21:32qui sont en plus des hommes
21:34remarquables, c'est pas
21:36les bataillons de représailles, tu vois, c'est pas
21:38des tueurs de femmes et de gosses.
21:40Là, c'est quand même
21:42des guerriers, le Vietcong.
21:44Mais l'armée du Sud-Vietnam
21:46est une armée assez redoutable,
21:48et les forces sont équilibrées.
21:50La seule chose, c'est que l'armée du Sud-Vietnam se fait
21:52tirer l'oreille, et Nixon à un moment
21:54leur dit stop. Je veux bien
21:56négocier en votre nom pour que vous
21:58sauviez les meubles,
22:00mais qu'il n'y ait
22:02pas une tête qui dépasse. C'est ce
22:04que Trump est en train de faire.
22:06Je vous sauve les miches,
22:08puis
22:10prière de ne pas me
22:12tirer dans le dos.
22:14C'est ce qu'il a tenté de dire à Zelensky en disant
22:16vous n'avez aucune carte dans votre jeu,
22:18acceptez l'accord, parce que de toute façon,
22:20vous n'avez pas le choix, et sinon c'est la catastrophe,
22:22c'est la disparition de votre pays.
22:24Bon, il n'a pas voulu l'entendre, il a été très insolent,
22:26parce qu'il sent derrière en plus qu'il y a
22:28l'Union
22:30urbaine...
22:32Ils lui ont bourré le mou pendant deux semaines.
22:34On savait, crois-moi,
22:36que ça allait mal passer.
22:38Mais ils l'ont envoyé à l'abattoir.
22:40Rappelle-toi la déclaration de Lecornu la veille.
22:42S'il y a des trucs sur les terres rares,
22:44nous aussi on en veut. Ça, ça voulait dire
22:46c'est la veille du départ de Zelensky
22:48pour Washington. Donc on savait
22:50c'était un coup préparé,
22:52que ça allait mal se passer.
22:54Or, il se pointe dans le bureau
22:56ovale, il crache par terre. Trump, lui,
22:58l'a utilisé à mort et à raison
23:00pour parler à l'opinion
23:02publique américaine, Trump faisant un coup de politique
23:04intérieure. La seule
23:06chose, c'est que, en plus, je suis
23:08désolé, il a, si tu veux,
23:10outre le fait de dire à
23:12Trump, l'océan vous protège,
23:14ça veut dire quoi, ça ? Mais
23:16surtout, d'insulter en russe,
23:18qui, je le rappelle, est la langue maternelle de Zelensky,
23:20d'insulter en russe le vice-président
23:22des États-Unis, ce n'est,
23:24si vous voulez, insulter quelqu'un lors d'une
23:26conférence de presse ne fait pas partie des
23:28mœurs traditionnelles de la diplomatie, quoiqu'on
23:30en pense. Or, si tu veux,
23:32alors, qui est ce type ?
23:34Qui sont ces gens ? Il était en plus
23:36dans un pays qui lui avait donné, je ne sais
23:38combien de centaines de milliards de dollars déjà.
23:40Un peu compliqué.
23:42Et là, alors que,
23:44rappelons quand même la situation militaire
23:46en une phrase, Florian,
23:48l'armée ukrainienne, dès le début,
23:50a été sauvée par le matériel
23:52militaire américain.
23:54Tu me diras,
23:56c'est les Ukrainiens qui l'utilisent. Faux !
23:58C'est en partie
24:00vrai, mais ce qui a sauvé, littéralement,
24:02les Ukrainiens,
24:04tu sais, au tout début
24:06de la guerre, tu le vois très vite, l'armée russe
24:08avance très vite, tu te rappelles ?
24:10Avance, pourquoi ? Parce que l'armée ukrainienne ne sait pas
24:12manœuvrer.
24:14Et là,
24:16ils réussissent grâce au système de
24:18numérisation du théâtre d'opération
24:20et qui demande la couverture
24:22satellite américaine.
24:24Ce qui est à dire que, là,
24:26tu vois, c'est quand même une évolution
24:28militaire assez remarquable, terrible
24:30mais remarquable, c'est-à-dire que tu peux
24:32voir les unités bouger quasiment au mètre près
24:34en temps réel. Donc,
24:36évidemment, les contre-attaques,
24:38le réglage
24:40des batteries d'artillerie,
24:42et évidemment, l'utilisation
24:44des drones n'en est
24:46que plus facile.
24:48Les Ukrainiens vont choisir les drones
24:50parce que c'est le meilleur rapport qualité-prix
24:52et
24:54si tu veux, et l'armée ukrainienne
24:56sait bien utiliser les drones.
24:58Le problème, c'est que ces drones sont utilisables
25:00grâce toujours à la couverture
25:02satellite américaine. Il suffit que
25:04Trump dise stop.
25:06Et là, on va
25:08revenir, comment dire,
25:10on va revenir
25:12dans un ring frontal.
25:14Et là, pour le coup, l'armée ukrainienne
25:16va encore plus compter
25:18les coups que dans la première campagne
25:20en 2022. Donc,
25:22si tu veux...
25:24Oui, c'est pour ça que ce n'est pas un simple...
25:26Tu arrives dans son bureau, tu craches par terre.
25:28Bien sûr.
25:30Je ne sais pas ce que les Européens lui ont promis.
25:32C'est pour ça que ce n'est pas un simple
25:34remplacement. Quand les pays européens
25:36disent on va remplacer les sommes qui manqueront
25:38côté États-Unis, c'est une...
25:40Il n'y a plus qu'il faut.
25:42L'argent doit être transformé en armes et en savoir-faire.
25:44Les pays européens les ont, les armes et le savoir-faire ?
25:46Voilà, il y a un remplacement qualitatif. Et d'ailleurs,
25:48les États-Unis viennent d'annoncer qu'ils stoppaient le
25:50partage de renseignements avec l'Ukraine.
25:52Ce qui est aussi un
25:54élément très important.
25:56Ça fait partie du dispositif que je t'exposais.
25:58Voilà, tout à fait. Si on revient sur les impacts
26:00en politique intérieure française, on a...
26:02Alors, l'Union européenne qui veut en profiter,
26:04bien sûr, on l'a dit, pour maximiser ses compétences.
26:06Et puis, on a vu le président du
26:08Medef dire à la télévision
26:10mais on devrait faire comme le Danemark
26:12qui vient d'annoncer qu'il passait à la retraite à 70 ans
26:14pour financer l'Ukraine.
26:16Et donc,
26:18pas folle la bête, la guêpe même,
26:20le président du Medef dit on devrait
26:22faire pareil en France pour
26:24financer l'Ukraine, faire une nouvelle réforme
26:26des retraites.
26:28Donc, on les voit
26:30utiliser à fond
26:32dans le même registre. On voit bien qu'ils
26:34utilisent, comme ils ont utilisé le Covid,
26:36ils utilisent la soi-disant désinformation
26:38ou le complotisme russe, le fait qu'il y ait des agents
26:40russes partout. On en fait partie.
26:42Tout le monde en fait
26:44partie. Mais si tu veux, eux...
26:46Le feu rouge, un corps aux pieds, c'est le KGB.
26:48Voilà, pour dire...
26:50D'ailleurs, j'espère qu'on ne voit pas trop les roubles
26:52dépassés derrière.
26:54Ils en profitent pour dire, donc, il faut
26:56augmenter la censure, tu vois.
26:58Le frôle. Les nouvelles
27:00lois, d'ailleurs, on va
27:02pouvoir rentrer directement
27:04dans les messageries comme
27:06WhatsApp, Signal, etc., qui d'ailleurs menacent de
27:08quitter l'Union européenne à cause de cela.
27:10Donc, en fait, il y a une
27:12instrumentalisation aussi en politique
27:14strictement intérieure, faire passer des
27:16réformes des retraites, faire de la
27:18surveillance de masse, faire de la censure.
27:20À partir de cette guerre,
27:22et on ne voit pas beaucoup d'opposition
27:24dénoncer tout ça.
27:26À part nous, je veux dire, bien sûr, mais on ne l'en voit pas beaucoup.
27:28Au Parlement, on ne l'en voit pas du tout, même.
27:30Non. Parce que, si tu veux, tout le monde,
27:32tu vois, Emmanuel Macron est
27:34devenu, et c'est drôle, plus il s'affaisse,
27:36pire c'est, le trou noir
27:38de la vie politique française. C'est-à-dire,
27:40c'est le principe d'un trou noir, c'est d'attirer à lui
27:42en les détruisant
27:44tous les corps célestes qui sont à sa portée.
27:46Et donc, tout le monde veut être
27:48macronisable.
27:50Tout le monde veut être
27:52macronisable. C'est-à-dire
27:54qu'il peut dire n'importe quelle
27:56sottise, on lui emboîte le pas immédiatement.
27:58Je vais te donner l'exemple avec la fameuse défense
28:00européenne.
28:02Défense européenne,
28:04que d'ailleurs maintenant, Marion Maréchal
28:06soutient, bon, il faut dire,
28:08elle est entourée de gens
28:10qui appartiennent à
28:12l'extrême droite européiste, donc bon,
28:14c'est un moment
28:16« dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ».
28:18Ce qui veut dire,
28:20au passage, que pour n'importe quelle connerie,
28:22d'envoyer tuer des soldats français, vu que,
28:24comme l'armée française
28:26est l'armée la plus apte,
28:28c'est elle qui remplira
28:30les sacs à viande froide.
28:32Si tu veux,
28:34bon, mais bon,
28:36je ne suis pas surpris.
28:38Donc déjà,
28:40on sait déjà qui va être
28:42les perdants. Mais le pire, c'est que même d'un point de vue
28:44strictement militaire, Florian,
28:46tu dis « défense européenne »,
28:48c'est un mot qui ne veut rien dire.
28:50Parce que,
28:52quelle langue de commandement ?
28:54Quelle tradition militaire ?
28:56Quel matériel ?
28:58Quel matériel ? Du matériel
29:00OTAN ? Du matériel EUROTAN ?
29:04Quelle zone d'intervention ?
29:06Quelle géopolitique ? Au service
29:08de quelle politique étrangère ?
29:10Rien, rien, de rien.
29:12Macron l'a dit,
29:14Macron l'a dit, alors si tu veux,
29:16t'en as qui s'excusent, moi je vois
29:20des jeunes qui veulent être autopris députés,
29:22qui reconnaissent
29:24que ce soit sur ça, sur l'immigration,
29:26sur d'autres choses, dire « oui, mais on
29:28dit des conneries, mais au moins je serai député »
29:30et « on dit
29:32des conneries, mais il faut rassurer
29:34les boomers ».
29:36Tout ça va se
29:38dissiper très vite, Florian, tout ça
29:40va se dissiper au deuxième tour de la prochaine
29:42présidentielle. Alors justement,
29:44on a trouvé,
29:46la presse l'a noté, pendant l'épisode
29:48Trump-Zelensky-Vance dans le bureau et la suite,
29:50on a vu un
29:52Hérène et Reconcat, d'ailleurs extrêmement absents,
29:54très gênés.
29:56Alors Reconcat a extrêmement peu parlé
29:58parce qu'il se présentait comme plus
30:00trumpiste que « moi, tu meurs ».
30:02Finalement, quand il a fallu
30:04être un peu courageux pour défendre Trump
30:06face à...
30:08Alors, rappelle-toi...
30:10Face aux grosses caisses médiatiques, ils n'étaient pas là.
30:12Rappelle-toi qu'il faisait des sauts périlleux en l'air
30:14d'avoir réussi
30:16à entrer dans un cocktail qui était ouvert à tous.
30:18Oui, ça, c'était l'arnaque de la
30:20socialisation de présence à l'investiture.
30:22J'en avais parlé. Alors que tout le monde
30:24pouvait y être dans ce meeting-là avec l'étranger.
30:26Les cocktails payants,
30:28en fait.
30:30Et le RN, au début,
30:32Marine Le Pen a eu une déclaration qui
30:34était un peu différente
30:36du concert médiatique
30:38juste après la rencontre
30:40Trump-Zelensky, en accablant pas Trump.
30:42Mais ça a été très vite corrigé
30:44puisque finalement,
30:46elle a déclaré que l'arrêt du soutien américain
30:48à l'Ukraine était
30:50très, très brutal, ça ne se faisait pas, etc.
30:52Donc finalement, ils sont rentrés dans le rang également.
30:54Ce qui ne nous surprend pas, vu leur vote
30:56au Parlement européen. Et je rappelle que
30:58le RN, c'est absolu, n'a pas voté contre
31:00l'accord de sécurité France-Ukraine à l'Assemblée nationale
31:02en mars 2024. Et donc,
31:04avec tout l'argent qui va derrière, les accords de défense,
31:06etc. Donc,
31:08je te disais, l'absence de l'opposition,
31:10elle est extrêmement
31:12impressionnante sur ce sujet-là.
31:14Et donc, toi, tu penses
31:16que les Français vont se rendre compte, quand même, de tout ça ?
31:18Tu parlais du second tour de la Préhension,
31:20ou du reste ?
31:22Ce n'est même pas uniquement ça,
31:24Florian, c'est que
31:26il n'y a qu'une seule stratégie
31:28possible, c'est de faire sortir des abstentionnistes
31:30de l'abstention. A l'instant T,
31:32le système est,
31:34dans l'optique d'un second tour,
31:36est supérieur en voix. Alors certes,
31:38il est très tôt, mais
31:40les gros blocs démographiques
31:42font que
31:44le système est encore majoritaire.
31:46S'il arrive, et c'est d'ailleurs
31:48le scénario, au cas titre personnel, sur lequel
31:50je travaille, s'il arrive
31:52à tuer,
31:54dans le
31:56temps qui lui est imparti,
31:58Jean-Luc Mélenchon,
32:00il est certain de l'emporter, parce que
32:02il pourra rallier toute une part
32:04de l'extrême-gauche qui ne demande que ça.
32:06Donc, de toutes
32:08les manières,
32:10sans le renfort
32:12du peuple français, le Front National
32:14n'arrivera pas à vaincre.
32:16Et je pense
32:18que là, comme objectivement,
32:22sauf la partie des gens
32:24qui votent
32:26uniquement comme un acte
32:28défouloir, qui n'est pas un vote d'adhésion,
32:30qui est
32:32redevenu un vote de stricte
32:34protestation. Je souffre,
32:36je vote sur ce que
32:38les médias n'aiment pas.
32:40Ou font croire de ne pas aimer.
32:42Ou te présentent ces pseudo-votes
32:44utiles, comme le vote qui pourra mettre, soit disant,
32:46la base à Macron. Tout à fait.
32:48Si tu veux, résultat des courses,
32:50c'est exactement
32:52le même effet que la pornographie, c'est-à-dire
32:54t'en as une moitié que ça excite, l'autre moitié que ça calme.
32:56Or, là,
32:58tu arrives à
33:00utiliser l'ERN à double
33:02titre, à titre politique comme
33:04voie de garage, à titre social,
33:06pour éviter toute structuration
33:08d'un mouvement.
33:10Tu vois, il ne faut pas oublier que les
33:12Gilets jaunes sont nés, certes,
33:14de problèmes de
33:16pauvreté, mais la pauvreté,
33:18ce qu'on appelait
33:20dans le temps, la campagne, la chienne qui
33:22miaule, elle est de retour dans nos rues à tous
33:24les étages, hein. C'est du sortir pour l'avoir.
33:26Pourquoi ils ne reviennent pas ?
33:28Parce que, n'oublie pas que
33:30les options politiques avaient été
33:32écrasées par la médiocrité
33:34du résultat
33:36de l'élection présidentielle.
33:38Or, là,
33:40le système a compris,
33:42il fallait faire vivre
33:44le mythe de l'alternance politique
33:46aussi longtemps que possible, pour ne
33:48pas se reprendre un mouvement social sur la figure.
33:50Tu vois, c'est le
33:52don qu'ils vous disent, ce sera
33:54la prochaine fois, puis la pro-prochaine fois,
33:56et la pro-pro-prochaine fois. Tu vois, donc c'est
33:58après, ça va être Jordan,
34:00après ça peut être Marion, après ce sera Olympe,
34:02mais, si tu veux,
34:04alors que là,
34:06objectivement, le système
34:08est encore même démographiquement majoritaire.
34:10Or, les populations
34:12qui l'arrivent à mobiliser sont des populations
34:14qui votent.
34:16Et qui voteront
34:18comme on leur dira, comme à chaque fois.
34:20Tu vois, donc,
34:22nous, le seul moyen de gagner,
34:24c'est d'aller chercher ceux qui ne votent plus.
34:26Mais, aujourd'hui,
34:28tu croiserais des troupes d'abstentionnistes,
34:30Florian, tu serais cadre.
34:34Comment tu les convains de sortir de l'abstention ?
34:36Plus possible !
34:38Plus possible !
34:40Ah oui, mais nous,
34:42vous allez voir ce qu'on va faire avec les immigrés.
34:44Oui, Rotaillot m'a dit la même chose hier.
34:46Oui, mais
34:48si nous, si vous, quoi ?
34:50Bah, nous, nous.
34:52D'ailleurs,
34:54il y avait un sondage qui était sorti
34:56qui montrait que Rotaillot, maintenant, avait plus de crédibilité
34:58en matière d'immigration que les cadres du RN.
35:02Vu la maigreur de son action,
35:04tu vois qu'il n'en faut pas beaucoup.
35:06Oui, mais c'était la première fois
35:08qu'il y avait une mise à l'intérieur en fonction
35:10qui était jugée plus crédible.
35:12Mais, en fait, c'est assez logique, parce que
35:14vu les renoncements du RN à sortir
35:16de l'UE, de la CEDH et de Schengen,
35:18ils en arrivent à avoir le même programme
35:20que Rotaillot.
35:22Sauf que Rotaillot apparaît comme ayant un peu plus d'expérience.
35:24Bien sûr.
35:26Mais à la fin, assez logiquement,
35:28ils se retrouvent dépassés en termes d'opinion.
35:30Ils se sont pris, ils sont tombés.
35:32Voilà, il se passe ce qui devait se passer.
35:34C'est-à-dire qu'à force d'avoir complètement abandonné
35:36leur programme,
35:38ce qui rend possible
35:40une action réelle, c'est-à-dire avoir les outils de souveraineté,
35:42ils en viennent à être
35:44dépassés dans la com par ceux qui jouent mieux la com qu'eux.
35:46Bien sûr.
35:48Et puis, il faut être honnête,
35:50il faut être honnête,
35:52Rotaillot
35:54a été choisi à cause
35:56de son CV.
35:58C'est-à-dire qu'il peut faire illusion.
36:00Tu vois, je ne serais d'ailleurs pas surpris
36:02que l'un des seuls coins de France
36:04où il ne fasse pas du tout illusion, ce soit la Vendée.
36:06Moi, j'y ai travaillé.
36:08Je sais bien quelle est la réalité de Bruno Rotaillot.
36:10Mais l'avantage,
36:12c'est que
36:14pour les deux tiers du territoire,
36:16pour les trois quarts du territoire,
36:18c'est qu'il est Rotaillot.
36:20C'est une sorte de sous-Sarkozy à poigne
36:22à l'amitié de Philippe de Villiers,
36:24ce qui, pour le public de droite politisé
36:26qui se rappelle encore de Philippe de Villiers,
36:28c'est-à-dire un public qui est aujourd'hui
36:30chez Macron et au LR,
36:32et qui pourrait être tenté
36:34par le Front mais qui ne le sera pas,
36:38c'est plutôt un gage de qualité.
36:40Pire que ça, Rotaillot
36:42peut leur faire du mal parce que
36:44une part de l'électorat,
36:46la part droitière de l'électorat du Front,
36:48sait très bien qui il est.
36:50Et aurait tendance
36:52à lui accorder une crédibilité que la plupart
36:54des cadres ORN ont perdues.
36:56Quant à reconquête, c'est très simple.
36:58Reconquête, c'est assurer la gamelle
37:00jusqu'à la prochaine échéance électorale.
37:02C'est tout.
37:04– Quand même, pour les authentiques
37:06souverainistes dont on est, et patriotes,
37:08c'est intéressant comme période,
37:10avec tous ces changements géopolitiques,
37:12ces réalignements,
37:14le retour à une sorte de réal politique,
37:16le retour des souverainetés nationales.
37:18Le dévoilement de l'Union européenne.
37:20– Pierre, nous l'avions...
37:22Rappelle-toi quand on travaillait dessus,
37:28c'est la première fois que j'entends parler de toi,
37:32c'était mon premier colloque à la Sorbonne,
37:36c'était sur ces questions-là,
37:38c'était 2012-2013, c'est la première fois
37:40qu'on me parle de toi.
37:42C'est le camarade Roland, si tu vois lequel c'est,
37:46qui m'a parlé de toi à cette époque-là.
37:48Et je me rappelle, tout le monde se foutait de nous,
37:50le colloque a été...
37:52C'était mon tout premier,
37:54on avait loué un beaucoup trop grand amphi
37:56grâce à Bled,
37:58et ça va se remplir très vite
38:00dans les mois qui vont venir.
38:02À cause de quoi ?
38:04À cause des affaires russes particulièrement,
38:06puis ensuite des affaires syriennes
38:10beaucoup plus tard.
38:12Mais je me rappelle que
38:14nous, on nous traitait de faux,
38:16on nous traitait de faux.
38:18Or, ce monde-là, à moitié de personnel,
38:20je ne l'attendais pas aussi vite, je le confesse.
38:22Là, ça va à une vitesse colossale.
38:24C'est impressionnant, c'est génial.
38:26Et en réalité, il faut que nos amis
38:30attendent ça avec le calme des vieilles troupes,
38:34et qu'ils voient bien une chose.
38:36Quand le mur de Berlin s'effondre,
38:38tous les postcommunistes,
38:40les retourneurs de veste et autres
38:42font le tour de toute l'Europe en piaillant,
38:44en hurlant exactement de la même manière
38:46canard sans tête.
38:48Ça va durer quelques mois.
38:50Et bien là, c'est pareil.
38:52C'est-à-dire que tous les rentiers de l'ordre mourant,
38:54parce que n'oublie pas une chose,
38:56la réunion avec Zelensky
38:58suit la fin du saupoudrage de pognon
39:04sur l'ensemble de l'Europe de l'Ouest
39:06par le programme UNESED.
39:08C'est-à-dire, tu as en première ligne
39:10tous les cleps qui se sont retrouvés
39:12la gamelle vide.
39:14Et la loyauté d'un chien infamé,
39:16c'est un sujet en soi.
39:18Donc, il est évident
39:20que tous ceux qui ont senti
39:22leur portefeuille s'alléger
39:24sont en première ligne là-dedans.
39:26Mais après, il va falloir qu'ils trouvent
39:28un vrai travail pour la première fois
39:30de leur vie pour la plupart.
39:32Et donc, si tu veux,
39:34il y en a beaucoup qui vont couler
39:36dans les mois qui viennent.
39:38Surtout que,
39:40objectivement,
39:42une fois que tout le monde aura compris
39:44que l'éjappement européen ne recouvre rien,
39:46que la doctrine
39:48« adult in the room »
39:50va être claquemurée pour tout le monde,
39:52exemple type,
39:54qu'il a bien compris
39:56c'est Zelensky lui-même,
39:58sa déclaration d'hier soir.
40:00Bon, finalement,
40:02je me suis un peu énervé.
40:04Je vais peut-être faire un effort.
40:06Je regrette.
40:08Mais pourquoi il fait ça ?
40:10Parce que pourquoi Zelensky est encore là ?
40:12Déjà, premièrement, première question,
40:14qu'est-ce qu'il fait encore là ?
40:16Je rappelle qu'il se maintient un coup d'état d'urgence.
40:18Si tu veux, comme dirait l'autre,
40:20c'est pas très droit de le mise.
40:22Tout ça, or...
40:24En interdisant les partis d'opposition.
40:26Il a fait interdire quelque chose
40:28comme 13 partis, quelque chose comme ça.
40:30Il ferme les médias aussi.
40:32Mais il y a aussi une autre chose
40:34qui n'est pas clair.
40:36M. Zelensky, dans l'état mafieux
40:38qu'il dirige,
40:40c'est pas moi qui le dis,
40:42je rappelle que l'Ukraine était en tête
40:44de toutes les études,
40:46tous les classements
40:48sur la corruption
40:50à l'échelle mondiale.
40:52Transparency, tout ce que tu veux.
40:54Bon.
40:56Vous aviez des rapports onusiens
40:58glaçants sur l'Ukraine.
41:00M. Zelensky a eu,
41:02je pense, fait deux grandes bêtises.
41:04Un, il a fait arrêter une part
41:06des oligarques ukrainiens
41:08et qu'il s'apprêtait à le lâcher.
41:10Et il a fait geler les avoirs
41:12de certains autres, ceux de Poroshenko,
41:14par exemple.
41:16Or, le problème, c'est que ces mecs-là,
41:18M. Zelensky pense
41:20que mieux vaut qu'il reste au pouvoir
41:22parce que c'est sa meilleure assurance-vie.
41:24Parce qu'il a peur
41:26d'être victime d'un règlement de compte,
41:28ce que je comprends.
41:30Mais ce n'est pas uniquement pour l'argent.
41:32L'argent, je pense que M. Zelensky
41:34aurait beaucoup de mal à dépenser
41:36tout ce qu'il a, quelle que soit sa durée de vie.
41:38Mais il peut vivre vieux.
41:40Je pense qu'il ne sera pas désargenté pour autant.
41:42Je ne me fais aucun problème pour lui.
41:44Par contre, son problème, ça va être
41:46de quitter l'Ukraine vivant.
41:48Parce qu'il a géré ce pays de manière mafieuse
41:50et qu'il sait aussi une autre chose, Florian.
41:52Vu que la mobilisation a été
41:54très brutale.
41:56On a enlevé des gens,
41:58c'est vraiment une guerre ignoble.
42:02L'armée ukrainienne est pleine
42:04de faits
42:06qui sont peu reluisants.
42:08Des officiers qui cachent
42:10la mort de leurs soldats car c'est eux
42:12qui distribuent les soldes
42:14pour pouvoir garder les soldes de soldats morts.
42:16C'est quand même quelque chose
42:18que nous, on a arrêté sous Louis XIV.
42:20Tu vois le problème.
42:22Or, ce qu'il faut bien comprendre,
42:24c'est que l'Ukraine
42:26de la paix
42:28peut basculer en guerre civile.
42:30Ce n'est pas impossible.
42:32Mais en tout cas, peut avoir des règlements de comptes
42:34absolument atroces.
42:36Parce que Zelensky a peur d'en être victime.
42:38Donc, il préfère envenimer la situation
42:40jusqu'à ce qu'une porte de sortie lui soit offerte.
42:42Ça prouve une chose.
42:44Moi, tu vois,
42:46quand j'entends
42:48Zelensky c'est Churchill
42:50ou pire, Zelensky c'est de Gaulle,
42:52sincèrement, épargnez-nous ça.
42:54Épargnez-nous ça.
42:56Je pense sincèrement
42:58que la postérité maudira cet homme.
43:00Mais maudira encore bien plus
43:02ses mandants.
43:04Je veux dire, l'Ukraine,
43:06quand on se rendra
43:08compte du bilan total à la fin,
43:10là pour le coup,
43:12il y en a certains
43:14qui auront un sacré problème de conscience.
43:16On est d'accord. Beaucoup de sang sur les mains
43:18comme tu disais.
43:20Une autre affaire très révélatrice,
43:22c'est l'affaire de la Roumanie.
43:24Bien sûr.
43:26Après l'annulation de l'élection,
43:28l'arrestation du candidat
43:30qui est à 50% d'intention de vote
43:32au premier tour. Je le rappelle.
43:34Jean-Jesuco, actuellement, dans les sondages,
43:36il est à 50% au premier tour.
43:38Donc, il est sûr de gagner.
43:40Le second est à 16%.
43:42Il est arrêté. Pas du tout certain
43:44qu'il puisse être candidat juridiquement.
43:46Interdiction de parler dans les médias
43:48et sur les réseaux sociaux
43:50pendant 60 jours, c'est le temps de la campagne,
43:52s'il vote le 4 mai.
43:54Et puis des chefs d'accusation qui peuvent le mener
43:56à 20 ans de prison.
43:58Là-bas, personne s'y trompe.
44:00Ici, quand on s'y intéresse un peu aussi,
44:02tout le monde sait que derrière les tribunaux
44:04roumains, c'est Bruxelles.
44:06Bien sûr.
44:08Ça y est, ils sont obligés
44:10d'avancer démasqué, maintenant.
44:12De toute façon, maintenant,
44:14c'est simple. N'oublie pas, Florian.
44:16Là,
44:18par exemple, ils refont le coup
44:20sur les avoirs russes.
44:22D'ailleurs, il faut le reconnaître,
44:24les hommes de Mélenchon, pour une fois,
44:26ont fait le boulot.
44:28Pour une fois.
44:30Ce qui, au niveau du droit international,
44:32est l'équivalent d'une attaque de diligence.
44:36Ce qui, au passage, implique
44:38que plus personne ne nous fera
44:40jamais confiance
44:42pour stocker de l'épargne
44:44ou des avoirs étrangers.
44:46Bravo, beau bilan.
44:48Bien joué.
44:50Épargne, au passage, qu'ils ont très envie de nous piquer.
44:54Ils en parlent beaucoup.
44:56La caste se dit
45:00la fin d'un monde
45:02ne doit pas nous priver d'un bon pas.
45:06C'est ça le problème.
45:08En réalité, ce qui est en train d'arriver
45:10au peuple d'Europe de l'Ouest,
45:12c'est un truc très simple, c'est take the money and run.
45:14Or,
45:16toute personne
45:18qui se mettra en travers,
45:20maintenant, si tu veux,
45:22grâce au sein de Covid
45:24et à la fin de guerre,
45:26tous les mythes,
45:28l'état de droit, tout ça, tout ça,
45:30maintenant, si tu veux,
45:32on ne fait même plus semblant.
45:36Si on revient à Georges Escou, ils ne font même plus semblant.
45:38Non, ils ne font même plus semblant.
45:40C'est-à-dire que nous savions déjà
45:42que l'Union Européenne fichait ses ennemis.
45:44On avait des données là-dessus dès 2014.
45:46Donc, si tu veux,
45:48j'aimerais bien savoir
45:50la tête qu'a ton dossier
45:52ou le mien.
45:54Mais le problème, c'est que
45:56l'Union Européenne fiche ses ennemis
45:58depuis déjà très longtemps.
46:00Maintenant, nous passerons à l'étape supérieure.
46:02Nos amis Brexiteurs l'avaient prévu.
46:04Farage l'avait prévu.
46:06Je me rappelle de Daniel Hanan,
46:08qui est un des plus grands spécialistes britanniques
46:10et à Magna Carta,
46:12qui est l'un des proches de Farage,
46:14qui nous le disait.
46:16Rien ne les arrêtera.
46:18Quand tu commences
46:20à tirer des chèques
46:22sur les libertés publiques des autres,
46:24rien ne t'arrête.
46:26Si tu veux,
46:30les tables de la loi,
46:32ça se réécrit.
46:34Les textes, ça se raye.
46:36Les droits de l'homme, ça s'oublie.
46:38Quand c'est pas ton peuple,
46:40il faut pas oublier une chose.
46:42Bruxelles est une xénocratie.
46:44L'avantage d'une xénocratie, c'est que c'est jamais les tiens.
46:46C'est jamais les tiens.
46:48Donc,
46:50tu leur retires leurs conditions de vie,
46:52tu en fais du demi-servage
46:54pour les jeunesses.
46:56Tu leur voles leurs libertés publiques
46:58pour les jeunesses.
47:00Tu les tues pour les jeunesses.
47:02Or, tu vois,
47:04cette violence est intrinsèque
47:06à ce système.
47:08Ce n'est pas un accident.
47:10Ce n'est pas
47:12un mauvais alignement de planète.
47:14Ça devait terminer là où c'est là.
47:16Ceci dit, en Roumanie,
47:18l'affaire n'est peut-être pas terminée.
47:20On a vu une très grosse détermination populaire.
47:22Tout à fait.
47:24Mais il n'y a que ça qui les arrêtera.
47:26Si je puis me permettre, Florian...
47:28En Bulgarie aussi, tu as vu...
47:30Et en Grèce ?
47:32Oui, mais ça, ils n'en parlent pas.
47:34Le bâtiment de la Commission européenne
47:36a même été très endommagé.
47:40Si tu veux, l'eurocratie
47:42oublie une chose.
47:44Elle pense qu'elle est une sorte d'élite
47:46choisie. Toutes les élites impériales
47:48pensent ça.
47:50Ils n'ont rien inventé.
47:52Ils sont choisis pour t'apprendre
47:54le bien et pour t'apprendre
47:56tes propres intérêts
47:58parce que tu es trop stupide
48:00pour les discerner.
48:02Alors,
48:04qu'est-ce que t'en as de la chance ?
48:06En plus, tu es ingrat.
48:08C'est le rapport.
48:10On y était, toi, comme moi.
48:12On l'a vu, ça.
48:14Vous êtes des ingrats
48:16parce que nous vous apportons la lumière,
48:18l'Europe, tout ça, contre l'obscurantisme
48:20des nations, blablabla.
48:22Je vous refais pas.
48:24Vous avez déjà entendu ça.
48:26Le problème,
48:28c'est que, si tu veux,
48:30ils sont tellement persuadés
48:32de leur bon droit
48:34qu'ils peuvent tout nous faire.
48:36Ça, si tu veux, aucun problème.
48:38Là où
48:40ça risque
48:42de dégénérer,
48:44c'est qu'ils ont naturalisé
48:46ça dans leur esprit.
48:48C'est-à-dire qu'ils pensent que comme
48:50les gens doivent plier face à eux,
48:52que les gens vont plier face à eux.
48:54Le problème, c'est qu'à un moment,
48:56t'as l'impondérable,
48:58tu vas perdre un référendum.
49:00Après le référendum,
49:02tu les fais annuler.
49:04Très bien, OK.
49:06Vous refusez les procédures
49:08de délibération collective.
49:10Admettons.
49:12Parce que vous venez d'un idéal supérieur.
49:14Pourquoi on a créé
49:16des délibérations collectives, Florent ?
49:18Pour empêcher que ça se passe ailleurs.
49:20On a créé des délibérations collectives
49:22pour éviter les coups de gourdin.
49:24Si vous refusez
49:26que...
49:28Si vous refusez que les processus
49:30de pacification et de civilisation
49:32fassent
49:34ce pour quoi ils ont été créés,
49:36eh bien les processus barbares
49:38prendront la relève.
49:40Les gens ne vont pas se laisser tous
49:42mener à l'abattoir.
49:44C'est la leçon de la Roumanie.
49:46Ce sera la leçon...
49:48Ça a été la leçon d'une partie des Grecs,
49:50car une partie n'a pas plié.
49:52C'est la leçon des Gilets jaunes.
49:54À un moment,
49:56il y a toujours quelqu'un
49:58qui
50:00te dira non.
50:02Or, la politique, c'est de comprendre
50:04pourquoi. Or, eux,
50:06ils ne sont pas capables.
50:08Comme ils ne sont pas capables,
50:10ils vont
50:12continuer
50:14dans la violence, dans les coups, etc.
50:16Et à un moment, je te le dis très nettement,
50:18il se pourrait
50:20aussi que certaines grandes puissances
50:22qui ne veulent
50:24pas la paix
50:26comme idéal irénique, mais qui ne veulent
50:28pas de guerres inutiles,
50:30décident, non pas uniquement
50:32de mettre de côté les Européens,
50:34ce qui est déjà le cas, ça y est, c'est fait,
50:36mais décident que, non,
50:38sincèrement, vous pourrissez trop la situation.
50:40On peut aussi
50:42prendre des trucs contre vous.
50:44Parce qu'à un moment, l'UE doit quand même regarder le monde
50:46tel qu'il est.
50:48La Chine ne peut pas le sentir.
50:50Les Américains ne peuvent plus les sentir.
50:52Les Russes ne peuvent plus
50:54les sentir. Les deux tiers des puissances
50:56liées aux BRICS ne peuvent plus les sentir.
50:58Il n'y a plus grand monde pour sentir les Européens.
51:00– Mais d'ailleurs, ça pourrait être un peu le calcul
51:02que fait déjà l'administration Trump,
51:04parce qu'on voit bien,
51:06il a été dit que cette administration
51:08ne reconnaissait même pas l'UE,
51:10comment elle s'appelle,
51:12la haut-représentante
51:14pour la diplomatie,
51:16l'ancienne d'Estonie, Kaya Kallas,
51:18le lendemain où Macron est allé à Washington,
51:20elle avait normalement rendez-vous
51:22avec, dit-elle, son homologue
51:24Rubio,
51:26Marco Rubio,
51:28le secrétaire d'État américain,
51:30ministre des Affaires étrangères.
51:32Et finalement, il a refusé le rendez-vous
51:34parce qu'il ne la reconnaît pas comme homologue.
51:36– Bien sûr.
51:38– Pour cela, elle a essayé 150 fois déjà
51:40de se faire recevoir à la Maison Blanche par Trump
51:42et elle n'a jamais réussi,
51:44parce qu'il ne la reconnaît pas.
51:46– Les Américains ont quand même
51:48beaucoup d'intérêts économiques
51:50sur le continent européen,
51:52ils n'ont peut-être pas intérêt à ce qu'il y a un truc
51:54à Bruxelles qui casse tout et qui crée la guerre.
51:56– Bien sûr.
51:58– Ne serait-ce que pour leur propre intérêt,
52:00ils ont peut-être intérêt à détruire l'Union Européenne.
52:02– Et puis, un, premièrement, deux,
52:04n'oublie pas le plan à moyen terme de Trump, Florian.
52:06L'obsession de l'administration Trump,
52:08c'est très net,
52:10il suffit de voir les CV,
52:12c'est la Chine, très nettement.
52:14Trump a compris une chose,
52:16et ça on le voit,
52:18on le voit dans le dialogue qu'il a eu
52:20avec Berkow avant son premier mandat,
52:22Berkow qui est l'un des seuls journalistes français
52:24à avoir pu l'interviewer,
52:26c'est d'ailleurs ce qu'il dit à Macron
52:28quand il lui dit pourquoi tu ne sors pas de lieu,
52:30moi je te fais un accord aux petits oignons,
52:32c'est que Donald Trump a compris
52:34que l'européisme
52:36allait emporter dans la tombe
52:38la plupart des pays européens.
52:40Or, moins l'Amérique aura d'alliés,
52:42parce que Donald Trump, comme Nixon,
52:44est l'un des seuls présidents américains
52:46qui ait jamais pensé en termes d'alliés.
52:48La plupart des autres ne pensaient pas en termes d'alliés
52:50pour des raisons
52:52qui seraient trop longues à développer.
52:54Or,
52:56il se dit,
52:58si je ne les sors pas de là,
53:00ils vont crever,
53:02il ne fait pas ça pour nos beaux yeux,
53:04il fait ça parce que
53:06moins l'Amérique aura d'alliés,
53:08plus l'affrontement avec Pékin sera compliqué,
53:10ça c'est très très net,
53:12ça c'est le point.
53:14Et tu as un autre point,
53:16vis-à-vis de l'Union Européenne,
53:18c'est que Donald Trump sait
53:20que la plupart des opinions publiques du continent
53:22ne peuvent plus supporter ce truc.
53:24Donc, il laisse des voix,
53:28il laisse, en refusant de la voir,
53:30il laisse voir
53:32quel pays
53:34veut suffisamment s'autonomiser.
53:36Alors tu as des pays qui voudraient réellement s'autonomiser,
53:38et tu as des pays qui cherchent un maître.
53:40Là par exemple,
53:42la place de premier lieutenant,
53:44celle qui la veut, ça se voit,
53:46c'est Mélanie.
53:48Ce qui veut dire au passage
53:50que tout vote à l'unanimité
53:52sur la guerre d'Ukraine,
53:56je ne dis pas
53:58et sûr de ne pas passer,
54:00je n'irai pas jusque-là parce que je ne fais aucune confiance à Mélanie,
54:02le problème
54:04c'est que chacun, que ce soit elle,
54:06que ce soit Orban, que ce soit d'autres,
54:08un, ils vont tirer la couverture à eux pour avoir des subsides,
54:10souvent pris à la France,
54:12il faut être honnête,
54:14mais de l'autre côté,
54:16ils vont aller demander
54:18l'état de leur position de président des Etats-Unis.
54:20Donc,
54:22de toutes les manières, ça va se bloquer,
54:24de soi-même.
54:26La seule chose, c'est que l'Europe a tellement parié
54:28sur cette guerre, Florian,
54:30qu'après, qu'est-ce qu'elle va nous vendre ?
54:32Après, tu as beaucoup de pays
54:34qui vont vouloir reprendre leurs billes,
54:36d'une manière ou d'une autre.
54:38C'est d'ailleurs, pas pour rien,
54:40c'est ce que veut faire Giorgesco.
54:42Giorgesco, il dit bon,
54:44Trump est là,
54:46la Russie est là,
54:48je peux me permettre de me retirer
54:50sur la pointe des pieds.
54:54Oui, en tout cas, on souhaite
54:56courage à tous ceux qui se battent
54:58là-bas en Roumanie
55:00pour gagner cette présidentielle
55:02Ils le feront,
55:04ils le feront ça ailleurs, Florian.
55:06Là, ils n'ont pas eu à le faire en Allemagne,
55:08comme prévu.
55:10Et Breton a dit que c'était faisable.
55:12Mais Breton a dit que c'était faisable, et ils le feront.
55:14Parce qu'il faut bien comprendre
55:16que dans leur esprit, et là pour le coup,
55:18ils n'ont pas tout à fait tort,
55:20c'est que soit ils vont au bout d'une logique,
55:22soit ils seront victimes du retour
55:24de battants de la logique.
55:26Je pense qu'ils ne sont pas,
55:28là-dessus, ils n'ont pas tort.
55:302025 est une année qui fait tomber
55:32tous ces masques, où les choses sont claires,
55:34les choses sont sous nos yeux,
55:36tout est sur la table,
55:38on n'a plus qu'à voir, à comprendre,
55:40à regarder, et à se battre.
55:42Je crois que c'est le cas
55:44dans beaucoup de pays,
55:46mais je trouve que c'est plus intéressant ça
55:48que les faux-semblants qu'on a pu connaître
55:50certaines années.
55:52Heureusement qu'il a été élu,
55:54parce que sinon, qu'est-ce qu'on avait ?
55:56On avait Norlande, démocrate,
55:58c'est-à-dire,
56:00on avait le troisième mandat Barack Obama,
56:02le quatrième mandat Obama, pardon.
56:04Là, les choses sont claires,
56:06et c'est très bien ainsi
56:08que chacun retrouve le courage en lui-même
56:10pour se battre intelligemment.
56:12On va s'arrêter là, mon cher Pierre-Yves,
56:14c'était passionnant comme toujours.
56:16Très vite,
56:18et courage à tous nos camarades.
56:20Et courage aux...
56:22On travaille au cercle d'Aristote,
56:24qui continue son œuvre très utile,
56:26et bravo à toi et à tes équipes,
56:28et puis à très bientôt.
56:30Merci beaucoup Pierre-Yves, à bientôt.
56:32Merci à Pierre-Yves Rougeron, au cercle d'Aristote,
56:34oui, nous vivons des moments
56:36authentiquement historiques,
56:38où tout se dévoile, le système se dévoile,
56:40où Macron se dévoile,
56:42pour ceux qui ne l'avaient pas encore vu,
56:44mais là c'est plus clair que jamais,
56:46où l'Union européenne se dévoile plus que jamais,
56:48parce que le sol se dérobe
56:50sous les pieds de ce vieux système
56:52oligarchique
56:54qui est en train d'être
56:56balayé par le vent de l'histoire de la liberté,
56:58de la paix, de la souveraineté des peuples et des nations.
57:00Ça ne veut pas dire qu'il faut
57:02se tourner les pouces, au contraire, ça veut dire qu'il faut agir
57:04deux fois plus, parce que nous avons des vents
57:06porteurs, mais c'est à nous de bien piloter,
57:08de bien naviguer.
57:10Nous le faisons, aux patriotes.
57:12Merci de partager cet entretien, cette vidéo,
57:14que je juge extrêmement enrichissant.
57:16Merci de le partager partout, d'aider à un meilleur partage
57:18par un abonnement à cette chaîne en cliquant sur le bouton
57:20s'abonner en dessous. Hop, un petit clic gratuit
57:22pour vous, c'est tout, et vous êtes abonné
57:24à la chaîne ou réabonné parce qu'il y a eu beaucoup de désabonnements
57:26forcés, vérifiés, il y a eu beaucoup de censures.
57:28L'abonnement à la chaîne fera beaucoup de bien.
57:30C'est un clic gratuit pour vous, c'est tout, et plus vous êtes
57:32abonné, plus les vidéos sont recommandées par l'algorithme
57:34et touchent des personnes qui nous découvrent. Donc merci
57:36à vous pour ce petit effort.
57:38Évidemment, le jeudi 26 mars, je suis en
57:40grande réunion publique en Saône-et-Loire.
57:42Entrée graphique, c'est ouvert à tous, adhérents ou non adhérents.
57:44Mais il faut s'inscrire par un lien sous la vidéo
57:46en description. Vous trouverez également
57:48notre pétition nationale contre l'européanisation
57:50et la dissuasion nucléaire française. Sujet plus
57:52important et d'actualité que jamais. Vous pouvez
57:54la signer, la relayer, elle est là.
57:56Dès maintenant, n'hésitez pas.
57:58Bien évidemment. Et
58:00je vous attends. Je vous attends parce qu'on se bat
58:02aux patriotes. Manifestations
58:04gigantesques pour la paix,
58:06les combats que nous menons devant les tribunaux,
58:08les actions militantes, on a recouvert
58:10Paris d'affiches, Macron ne mourra pas pour l'Ukraine,
58:12bravo aux militants, bravo aux bénévoles, bravo à tous
58:14ceux qui bougent, les tracts, les élections,
58:16les opérations coupent point tout,
58:18mais je ne peux pas le faire sans vous. Le plus grand mouvement
58:20souverainiste de paix, de défense
58:22de la paix, de la liberté de France, de résistance,
58:24les patriotes
58:26ont besoin de vous. Et je crois que c'est le
58:28moment de venir, l'heure est grave, mais en même temps
58:30l'heure et l'année est prometteuse.
58:32Parce que tout bouge très vite. C'est le moment
58:34de s'engager. Vous choisissez votre degré d'engagement,
58:36mais vous venez, vous êtes là dans une grande famille
58:38et vous trouverez un cadre collectif.
58:40Et on vous présentera des gens qui pensent comme vous,
58:42près de chez vous, en étant adhérents si vous le souhaitez.
58:44Alors vous pouvez adhérer, adhérez dès maintenant
58:46aux patriotes par le premier lien sous la vidéo en description.
58:48Ce lien est également en commentaire et pendant une petite fiche
58:50sur l'écran maintenant et dans quelques secondes, un lien
58:52sur l'écran. Vous pouvez également faire un don
58:54au mouvement par le deuxième lien sous la vidéo
58:56en description. Je rappelle que notre mouvement,
58:58Les Patriotes, est totalement indépendant, qu'il n'a pas un euro
59:00de subvention publique, ni d'aide des banques,
59:02anti-oligarchique, anti-système, libre et indépendant,
59:04mais que sans vous il ne peut rien faire.
59:06Sans vos adhésions, adhésions et dons.
59:08Et que tout ça en plus est défiscalisé au 2 tiers
59:10de vos impôts. Vous mettez 100 euros sans les
59:1267 euros de vos impôts. Vous mettez 20,
59:14ça enlève 13. Vous mettez 1000, ça enlève
59:16660. Vous avez tout compris. Voilà.
59:18Les liens sont également sur les-patriotes.fr
59:20notre site. Énorme bienvenue à nouveau
59:22aux adhérents patriotes. Bravo aux donateurs
59:24et aux réadhérents. Et vive la France !