Jonathan Siksou, journaliste : «Les chars russes ne sont pas aux portes de Paris comme le laissait entrevoir le discours d'Emmanuel Macron».
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00:00Le message est brouillé depuis fort longtemps. Il ne date pas de la semaine dernière, malheureusement.
00:05Et on voit d'ailleurs à quel point Ursula von der Leyen est portée par le cœur de la majorité de nos concitoyens.
00:12Il y a effectivement, il faut le rappeler, il y a régulièrement des cyberattaques menées par des...
00:18C'est très flou en plus, comme entité. On nous dit des hackers russes. C'est quoi un hacker russe ?
00:23Est-ce qu'il est payé par le gouvernement, le hacker russe ? Enfin bref.
00:26Toujours est-il qu'il y a des attaques. C'est une réalité. Notamment, c'est archi dégueulasse contre des hôpitaux.
00:30Notamment, ça arrive fréquemment que des hôpitaux, les systèmes numériques des hôpitaux soient visés.
00:36Ça, c'est une chose. Mais le quotidien des Français est marqué par quoi ?
00:42Est marqué par les agressions, est marqué par les assassinats. On peut faire une liste épouvantable.
00:48Les décapitations, les égorgements, les coups de couteau dans le ventre, à l'épaule, etc.
00:52On peut faire la liste. Et bien souvent, ce sont des islamistes qui tiennent le manche du couteau.
00:58On est le seul pays d'Europe occidentale, je pense, d'Occident tout court, à avoir des fidèles ou des prêtres égorgés dans leurs églises en plein office.
01:08C'est ça la réalité aussi. Et c'est normal, me semble-t-il, que ce soit ça qui prenne le pas sur des enjeux qui peuvent dépasser.
01:17C'est comme ça. On est humain. Le quotidien de la majorité de nos concitoyens.
01:22Oui, il y a une guerre en Ukraine. Oui, l'Ukraine, c'est aux confins du territoire européen.
01:28Mais ce n'est pas encore la France. Les chars russes ne sont pas aux portes de Paris, comme le laissait entrevoir quasiment le discours d'Emmanuel Macron l'autre soir.