• avant-hier
Benoît Payan était l'invité exceptionnel, ce jeudi 6 mars, de Sophie Hébrard et d'Olivier Biscaye, directeur des rédactions de La Provence dans "Marseille Politiques" sur BFM Marseille Provence. Au programme des thématiques abordées, le plan "Marseille en grand"  après le déplacement ce jeudi du ministre de l'Aménagement du territoire, François Rebsamen. "C'est une visite très positive. C'est un projet immense et d'envergure utile pour les Marseillais, notamment sur les écoles", s'est félicité le maire, balayant les critiques des élus marseillais de la majorité régionale qui, dans une tribune, estiment que "la ville de Marseille n'est pas prête, 15 écoles rénovées en 6 ans, ça fait trois écoles par an. C'est la même moyenne depuis 25 ans !".

Une opération tranquillité prévue Porte d'Aix

Benoît Payan a décliné ses ambitions pour la sécurité, l'augmentation du nombre de policiers municipaux et de caméras de surveillance, confirmant qu'après Noailles, la Porte d'Aix fera l'objet d'une opération tranquillité. À la veille de la Journée internationale des Droits des Femmes, le premier magistrat a annoncé que le stade nautique sera rebaptisé Florence Arthaud, disparue le 9 mars 2015. "Elle était une grande navigatrice, la plus grande, elle était marseillaise de cette ville et de cette rade. Cette décision a du sens, pour elle, pour sa mémoire. C'est un message à toutes les petites filles, rien ne leur est interdit, elles peuvent devenir navigatrices, journalistes, footballeuses."

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Générique
00:17Bonsoir à tous, soyez les bienvenus dans Marseille Politique en partenariat avec le journal La Provence.
00:22Notre invité cette semaine, c'est Benoît Payan, le maire de Marseille. Bonsoir M. le maire.
00:26Bonsoir.
00:26Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation en partenariat avec le journal La Provence sur ce plateau.
00:32Olivier Biscay, bonsoir Olivier.
00:33Bonsoir Sophie.
00:34Directeur des rédactions de La Provence, on va parler sécurité, on va parler plan Marseille en grand,
00:40lutte contre le trafic de stupéfiants, sécurité dans le centre-ville.
00:43Est-ce que Benoît Payan a peur de se promener du côté du Vieux-Port ?
00:47Et puis, vous lui avez posé vos questions, Benoît Payan y répondra sur ce plateau Marseille Politique.
00:52C'est parti.
00:53François Refsamen, le ministre chargé de l'aménagement du territoire et de la décentralisation,
01:09était à Marseille aujourd'hui avec un planning très chargé à l'issue de sa visite.
01:13Il était plutôt content, il était plutôt ravi. On rappelle qu'il est chargé de piloter ce plan Marseille en grand.
01:19Il a dit que 31% des crédits avaient été utilisés, 90% des projets engagés.
01:25Qu'est-ce que vous, vous retenez de la visite ?
01:27Elle était évidemment très positive.
01:28Le ministre est venu pour faire une revue de projet, pour regarder où on en était,
01:33pour faire le compte de tout ce qui a été engagé.
01:36Et on peut être à date extrêmement satisfait du travail qui a été fourni par la ville de Marseille,
01:41par les collectivités et par l'État.
01:43C'est un sujet qui est très important pour moi.
01:45Vous le savez, Marseille en grand, la réussite de Marseille en grand,
01:48c'est un projet qui est aussi important pour les Marseillaises et pour les Marseillais,
01:51et notamment en ce qui me concerne sur la question des écoles.
01:55Et donc bien loin des polémiques et bien loin de ce qu'on a pu entendre ces derniers jours,
01:59on a une réalité des chiffres qui est posée par le ministre qui est en charge,
02:03par le préfet et par les collectivités qui étaient autour de la table.
02:07C'est-à-dire que c'est un projet immense, d'envergure, qui avance pour les Marseillaises et les Marseillais.
02:13Donc ça veut dire, Benoît Payan, que ça balaie les critiques de vos opposants
02:17qui considèrent que les sujets ne sont pas traités, les dossiers ne sont pas pris en charge,
02:21et notamment sur les écoles, puisque les élus marseillais de la région
02:25estiment qu'on en est très très loin des réalisations.
02:29Moi, j'essaie de ne pas écouter ni les fake news, ni les exagérations.
02:34Vous savez, tout ce qui est excessif est dérisoire.
02:36Ils incarnent quelque chose quand même.
02:38Ils incarnent une forme de fébrilité, mais qu'on peut comprendre.
02:41Moi, ce qui m'intéresse, c'est de travailler pour les Marseillaises et pour les Marseillais.
02:44Vous avez un ministre du gouvernement qui n'est pas de ma sensibilité politique,
02:48pour un gouvernement pour lequel je n'ai pas voté, qui vient dire que ça fonctionne
02:52et que non seulement les crédits sont engagés, non seulement les écoles sont en train de sortir,
02:57mais qu'elles le font à un rythme soutenu.
02:59Donc, je suis plutôt satisfait de voir, d'abord, qu'on a bien travaillé,
03:04et qu'ensuite, on voit que de rentrer en rentrée scolaire,
03:07les Marseillaises et les Marseillais vont pouvoir avoir des écoles flambant neuves.
03:11Je suis presque persuadé que vous viendrez avec nous inaugurer ces écoles.
03:15Pour l'année 2025, je l'annonce ici sur le plateau de BFM TV,
03:19c'est 12 écoles neuves qui seront inaugurées.
03:22Et là, on va voir évidemment ce que ça donne.
03:25Vous imaginez, 12 écoles inaugurées en une année.
03:28C'est le plateau de BFM Marseille.
03:30On peut apporter la précision.
03:31Allez, BFM Marseille.
03:32Non, non.
03:33Comme c'est un peu chauvin, vous avez bien raison.
03:35BFM Marseille.
03:36Vous parliez d'un rythme soutenu pour ces écoles,
03:38il y a ces élus marseillais de la région qui ont signé une tribune.
03:41Et dans cette tribune, ils disent notamment, on va le voir,
03:44concernant les écoles, la ville de Marseille n'est pas prête.
03:4615 écoles rénovées en 6 ans, ça fait 3 écoles par an.
03:49C'est la même moyenne depuis 25 ans.
03:51Est-ce que c'est la même moyenne depuis 25 ans ?
03:53Est-ce qu'on pourrait aller plus vite ?
03:55D'abord, je vous l'ai dit, je n'ai pas envie de répondre à ce qui n'existe pas.
03:58Est-ce qu'ils ont raison ou pas ?
03:59Mais bien sûr que non.
04:00Encore une fois, on a fait une réunion où on a un préfet, un ministre,
04:05qui ne sont pas de insensibilité politique,
04:07où il y a des directeurs, des experts.
04:10Vous les avez vus les écoles.
04:11On n'est pas obligé de reprendre systématiquement les bêtises
04:14que les uns ou que les autres racontent.
04:16Et sans reprendre les bêtises des uns et des autres,
04:17il y a des parents qui se plaignent.
04:19Mais c'est normal.
04:20Et je vais y venir, je ne veux pas éluder la question.
04:22Revenons à la réalité.
04:23On lance Marseille en grand en 2021.
04:26En 2021, on lance ce projet qui est le plus grand projet de rénovation scolaire
04:31de l'histoire du pays.
04:33Les écoles, je crois que c'est un peu plus compliqué à construire qu'une véranda.
04:37Donc pour faire une école, il faut trois ans.
04:39Donc les écoles, elles commencent à sortir.
04:40En 2024, on a inauguré quasiment...
04:43Enfin, on a fait sortir de terre huit écoles.
04:46On a douze écoles en 2025.
04:48C'est-à-dire que moi, en un mandat,
04:50j'aurais fait autant d'écoles que ce qu'il y en a eu en 25 ans.
04:53Mais vous savez, les écoles, il suffit de venir les voir
04:56et de les compter pour qu'on arrête avec ce genre de choses.
04:59Il y a quelque chose d'absolument incroyable dans la politique,
05:02de droite ou de gauche d'ailleurs, où finalement, maintenant,
05:05il suffit de dire quelque chose pour que ce soit une vérité.
05:08Mais tout le monde nous regarde. Pourquoi est-ce qu'on fait de la polémique ?
05:11Vous croyez que les écoles, elles sont de droite ou de gauche ?
05:13Vous croyez que les Marseillaises et les Marseillais comprennent ça,
05:16acceptent ça ? Vous savez ce qu'ils regardent, les Marseillais ?
05:18Si ça fonctionne, si ça marche.
05:20Et à la fois les Marseillais, les parents parfois se plaignent.
05:22Qu'est-ce que vous leur dites ?
05:23Mais ils ont raison.
05:25Un mot sur l'école Clébert, par exemple.
05:27L'école Clébert, vous savez de quoi on parle avec beaucoup de manifestations ces dernières semaines.
05:31Voilà, je vous remercie.
05:32Mais oui, en effet, je l'ai bien en tête.
05:34L'école Clébert, elle est dans le troisième arrondissement.
05:36On va refaire dans cet arrondissement quatre écoles.
05:39Pendant 25 ans, il n'y a pas eu une école touchée.
05:43Je vais venir sur le détail des écoles puisque ça, ça m'intéresse.
05:45L'école Clébert, et ils ont eu raison, je pars de tellement loin.
05:49Il y a tellement de travaux à refaire.
05:52Évidemment, je n'ai pas la baguette magique pour tout refaire d'un coup.
05:55Ça coûte énormément d'argent.
05:57Je suis allé chercher de l'argent à Paris.
05:59Je me rappelle qu'on a récupéré 400 millions d'euros de l'État.
06:02Ce qui n'avait jamais été fait pour Clébert, les travaux.
06:05Et ils ont eu raison de dire qu'il y avait des travaux à faire.
06:08Et j'étais d'accord avec eux.
06:10Ils sont programmés, ils vont être lancés.
06:12Dans le troisième, quatre nouvelles écoles.
06:14On était tout à l'heure avec les ministres, avec vos équipes.
06:17Celle de la Provence, celle de BFM, Marseille.
06:19On est allé voir le chantier d'une école qu'on inaugure en septembre.
06:23Joli Manon.
06:24Donc là, les Marseillaises et les Marseillais voient la différence.
06:27L'école Simone de Beauvoir.
06:29Deux écoles flambant neuves dans le troisième.
06:32Les petits étaient dans des préfabriqués.
06:34J'avais honte pour eux.
06:35Alors, celles et ceux qui me donnent des leçons,
06:38plutôt qu'objectivement me donner des leçons sur la question des écoles,
06:43je pense qu'ils devraient présenter des excuses.
06:45Mais comme je vous ai dit que je ne voulais pas faire de polémiques, je m'arrête là.
06:49Est-ce que néanmoins vous comprenez ces parents qui manifestent
06:51parce qu'à l'intérieur il y a des déchets dans la cour, il y a des fissures.
06:54C'est ce qu'ils nous rapportent.
06:55Est-ce que néanmoins vous les comprenez, le fait qu'ils se mobilisent régulièrement
06:58devant l'école Clébert, devant l'école Saint-André ?
07:00Mais c'est tout à fait normal.
07:01J'ai 480 écoles dont une partie significative qui était dans un état catastrophique.
07:08Catastrophique.
07:09Vous savez, Rome ne s'est pas faite en un jour.
07:11Mais leur donnez-vous un calendrier dans ces cas-là ?
07:13Elles sont déjà programmées.
07:15D'accord, mais ces écoles-là, mais sur les autres où il y a en effet des fissures,
07:18des rats, des déchets, où il y a des problèmes ?
07:20C'est programmé.
07:21C'est programmé.
07:22C'est-à-dire que toutes les écoles sont programmées.
07:24C'est où il y a les fissures.
07:25Notamment Saint-André.
07:26Et là, je vais vous dire avec le cœur ce que je pense sur ce qui s'est passé dans
07:31cette école.
07:32Évidemment, il y a des fissures et ça m'a tout de suite inquiété.
07:34Il y a des élus de la République qui sont entrés dans l'école et qui ont fait croire
07:38aux parents que l'école allait s'effondrer.
07:40Résultat, des petits ont été déscolarisés.
07:43On a enlevé des enfants de l'école en faisant peur aux parents.
07:46J'ai envoyé deux bureaux d'études indépendants pour savoir ce que c'était.
07:49J'ai vu une fissure et c'était normal que les parents s'inquiètent.
07:52Moi-même, parent, si un élu vient me dire que l'école va s'effondrer, je prends peur.
07:56Qu'est-ce que j'ai fait ? Je me suis assuré de ce qu'était cette fissure.
08:01Elle ne remet pas en cause la structure.
08:03Pour autant, je les comprends et j'ai lancé des travaux qui seront faits dans les semaines
08:06qui viennent pour réparer tout ça.
08:08Les cantines.
08:09Un mot sur les cantines.
08:10Ce dossier dont on a beaucoup parlé.
08:11Olivier.
08:12Oui, Benoît Payet.
08:13En effet, la question des cantines est aussi une priorité des parents marseillais.
08:18Est-ce que vous pouvez là aussi apporter des réponses rassurantes sur ce dossier ?
08:21C'est une priorité des parents.
08:22Ils ont raison.
08:23Des élèves.
08:24Et c'est une priorité pour le maire.
08:25C'est une priorité pour les Marseillaises et les Marseillais.
08:28La cantine.
08:29Moi, je me suis engagé à ce que les choses changent.
08:31Pendant longtemps, les petits se sont plaints de ce qu'on mangeait à la cantine.
08:34Ça n'était pas bon.
08:35À partir du mois de septembre, toute la viande qui va être servie à la cantine.
08:42Et pour que les téléspectateurs et les lecteurs de la Provence comprennent bien,
08:46servir un repas à la cantine à Marseille, c'est 55 000 repas par jour.
08:50C'est-à-dire à peu près tout le stade vélodrome.
08:52Vous imaginez la logistique pour fabriquer, servir 55 000 repas.
08:56Toute la viande sera de la viande fraîche.
08:59On va passer de 25 % de bio dans les cantines à 50 % de bio.
09:04On va passer à 60 % de produits qu'on va servir aux petits.
09:09Parce que moi, ça, ça me tient à cœur.
09:11De produits qui soient labellisés.
09:13C'est-à-dire que ce sera de bons produits.
09:16Nous faisons construire, à partir de la rentrée, une légumerie.
09:20Qu'est-ce que ça veut dire ?
09:21Ça veut dire que désormais, tous les légumes que nous allons recevoir
09:24et que nous allons servir à nos petits seront des légumes frais
09:27où il y aura, là, un épluchage, un triage.
09:30Et ensuite, on cuisinera ces légumes.
09:32C'est-à-dire qu'on va arrêter avec des légumes congelés,
09:36sans goût, sans saveur, qui n'ont aucun intérêt.
09:38On fait travailler avec nous des agriculteurs de proximité.
09:41Dans votre journal ce matin, je lisais justement que sur le Vallon des Hautes-Douces,
09:45on a récupéré un endroit où on devait faire des immeubles.
09:48On y fait revenir des agriculteurs pour qu'ils puissent y avoir des circuits.
09:52Dans plus grande qualité, est-ce que le prix va augmenter, par exemple ?
09:54Pas du tout.
09:55Pas du tout.
09:56J'ai décidé de geler les prix de la cantine.
09:58Sur combien d'années ?
09:59En tout cas, c'est gelé pour cette année.
10:01Pour l'année prochaine, ce sera gelé.
10:03Les prix sont en train d'exploser.
10:05Ça nous coûte extrêmement cher.
10:06Ça va vous coûter plus cher ?
10:07Bien sûr.
10:08Ça va vous coûter plus cher.
10:09Ça nous coûte beaucoup plus cher.
10:10Mais je ne veux pas que les Marseillaises et les Marseillais en portent le prix.
10:14C'est une question de dignité et de pouvoir d'achat.
10:16Bientôt, c'est la journée des femmes.
10:18C'est ce week-end, la journée des femmes.
10:21Qu'est-ce que la mairie a prévu ?
10:22Comment la ville de Marseille s'engage ?
10:24C'est la journée du droit international des femmes.
10:26D'abord, je regrette que ce soit juste un jour où on en parle.
10:30Parce que d'abord, on sait les inégalités salariales.
10:33On sait que les femmes sont moins bien payées.
10:35On sait que les femmes ont plus de difficultés pour retrouver un travail quand elles en perdent.
10:38On sait aussi qu'elles peuvent subir des violences familiales, intrafamiliales,
10:43des violences sexistes et sexuelles.
10:44Ça existe.
10:45Et on fait comme si ça n'existait pas.
10:47Et souvent, les hommes font comme si tout ça n'existait pas.
10:50Nous, on a mis en place des choses, notamment l'été sur les plages,
10:54notamment dans nos administrations,
10:56pour être très prévenants vis-à-vis de l'emploi des femmes.
10:59Pour que déjà, la ville de Marseille ait une égalité de salaire.
11:02On fait ça de manière très précautionneuse.
11:04C'est pour moi quelque chose de très important.
11:06On a aussi, parce que la symbolique est très forte,
11:09décidé de rebaptiser beaucoup de noms de rues, de noms de femmes.
11:12Vous savez qu'à Marseille, il y avait 4% des rues de la ville qui portaient des noms de femmes.
11:17Aujourd'hui, je rebaptise plus de 60% des noms de rues pour rattraper ce retard.
11:23Et puis, j'ai décidé cette année, parce que c'est une année olympique,
11:26parce que c'est une année particulière, d'appeler notre stade nautique Florence Artaud.
11:31Florence Artaud, ça a été une des plus grandes navigatrices françaises,
11:35peut-être la plus grande navigatrice française.
11:37Elle était marseillaise, elle était amoureuse de cette ville,
11:40elle était amoureuse de cette rade et je trouve que c'est lui rendre un très bel hommage.
11:44Elle est décédée il y a dix ans.
11:45Elle est décédée il y a dix ans, tout juste, ça sera en mars.
11:49Dans des conditions tragiques, on a été évidemment tous bouleversés.
11:53On sait quelle grande championne elle a été.
11:56Et je trouve qu'avoir ici ce stade nautique qui s'appelle Florence Artaud, ça a du sens.
12:02D'abord pour elle, pour sa mémoire, pour l'immense sportive qu'elle a été.
12:06Et puis aussi pour dire aux petites filles que rien ne leur est interdit,
12:09qu'elles peuvent être navigatrices, qu'elles peuvent être journalistes,
12:12qu'elles peuvent être footballeuses, médecins, ce qu'elles veulent en fait.
12:15Et on rappelle que c'est la première femme à avoir gagné cette course mythique du Vendée Globe.
12:20Entre autres, elle a gagné plein de choses Florence Artaud.
12:23Et puis elle était marseillaise, elle est venue vivre à Marseille.
12:26Elle était amoureuse de cette ville et moi je suis très fier de faire ça.
12:30Elle était dite de France, elle a fait le choix de venir vivre à Marseille.
12:33Olivier, on va parler sécurité dans le centre-ville.
12:36On va commencer par, on vous l'avait dit, Benoît Payan, les Marseillais qui vous ont posé des questions.
12:41On a sélectionné quelques questions pour que vous puissiez leur répondre.
12:45Alors on a une première question, c'est celle de, regardez, vous allez la voir, cette question.
12:51On va aller voir dans un deuxième temps, on va commencer par autre chose.
12:54Faites ce que vous voulez.
12:55On va aller voir Martine Vassal, vous savez, elle a parlé il y a quelques jours au micro de Francesco Carvelli.
13:01Elle a expliqué qu'elle avait peur de se promener du côté du Vieux-Port à Marseille.
13:05On va l'écouter et ensuite vous allez nous dire si vous, vous avez peur dans ce quartier.
13:08Ça m'arrive d'aller sur le Vieux-Port et je ne me sens pas en sécurité parce que c'est ainsi.
13:14Et je pense que je ne suis pas la seule.
13:15Moi aussi, quand je sors à certains endroits dans le centre-ville de Marseille,
13:18quand je promène ma petite fille en poussette, je ne suis pas rassurée.
13:21Donc si je n'ai pas de poussette avec ma petite fille, je prends mes jambes à mon cou et je peux courir.
13:27Mais là, la poussette, c'est plus compliqué.
13:29Donc sur le principe aujourd'hui, c'est ce sentiment d'insécurité qu'il faut qu'on arrive à arrêter.
13:35Est-ce que vous, vous avez peur, oui ou non, lorsque vous traversez le Vieux-Port, la cannelière ?
13:39Non, pour tout vous dire, je n'ai pas peur sur le Vieux-Port et je ne crois pas que les Marseillaises et les Marseillais aient peur.
13:44Par contre, de leur dire systématiquement, il faut avoir peur, j'ai peur, c'est dangereux, ça participe à la question du sentiment d'insécurité.
13:50Ce sentiment, il existe. Il ne faut pas faire comme si ça n'existait pas.
13:53Mais moi, ce qui m'intéresse plus que de lutter contre le sentiment d'insécurité, c'est de lutter contre l'insécurité.
13:58Et pour lutter contre l'insécurité, il faut prendre des décisions.
14:01Notamment sur la question de la nuit. La nuit, c'est évidemment quelque chose de particulier.
14:06A Marseille, nous avons décidé de tripler les effectifs de la police de nuit.
14:11Tripler, multiplier par trois, pour que justement on puisse avoir un îlotage, pour qu'on puisse avoir de la tranquillité.
14:17Ensuite, je comprends Martine Vassal sur le Vieux-Port et je lui ai demandé à plusieurs reprises,
14:23on a un éclairage qui est très faible, si on éclairait un peu mieux tout ça, les choses se passeraient mieux.
14:28Mais encore une fois, je lui dis assez tranquillement, n'ayez pas peur.
14:32Et à la fois, vous le savez bien, pour beaucoup de sujets, on ne peut pas nier quelques réalités dont nous faisons part,
14:38ici dans la Provence ou bien sur BFM Marseille, la réalité c'est que l'insécurité s'est installée aussi dans cette ville
14:45et que les gens peuvent avoir peur parfois de sortir, de se promener dans certains lieux.
14:49Mais c'est encore une fois...
14:50Est-ce que ça suffit les effectifs ?
14:51C'est encore une fois tout à fait différent.
14:53Déjà, si on n'avait pas des effectifs, on serait dans une situation tout à fait différente.
14:57Évidemment qu'il ne faut pas nier la question de l'insécurité.
15:00Bien au contraire, je crois que je suis le maire qui a le plus embauché de policiers municipaux de l'histoire de la ville.
15:06En quatre ans, on a embauché 200 policiers municipaux, cette année 100 de plus,
15:12et en 2026, j'aurai doublé la police municipale par rapport à 2020.
15:17C'est-à-dire que la police municipale, elle existe depuis les années 80 à Marseille, peut-être même avant.
15:23Et donc quand je suis arrivé, il y en avait 400.
15:25À la fin de mon mandat, il y en aura 800.
15:27Donc sur cette question-là, sur la question des moyens, sur la question du matériel,
15:31sur la question aussi de la proximité.
15:33C'est-à-dire qu'on a inauguré un centre de police municipale sur la Cannière.
15:39Vous avez vu qu'hier, on a inauguré celui d'AIFA dans le 8e.
15:42On va en faire un dans le 3e.
15:44On va en faire un dans le 13e.
15:45On a équipé nos policiers du meilleur matériel qui puisse exister.
15:49On a placé 190 caméras l'année dernière.
15:52On va en placer 170 cette année.
15:54On a aussi fait quelque chose de remarquable.
15:57On a créé trois brigades spécifiques.
16:00Une brigade nautique, parce que la question de la tranquillité,
16:03l'été sur les plages, la question de la sécurité sur les plages,
16:06est quelque chose de très important pour qu'on puisse justement être tranquille.
16:09Et je sais qu'il y a des problèmes, donc là-dessus, je ne rigole pas du tout.
16:13Et donc on a, dès l'année prochaine, dès cet été,
16:16la plus grande brigade nautique de France.
16:19On a une brigade équestre, on a une brigade cynophile.
16:22On a reçu, on a quand même réussi,
16:24on parlera de Marseille en grand peut-être tout à l'heure,
16:26mais sur la question de la sécurité.
16:28On perdait chaque année, avant que j'arrive, 100 policiers nationaux.
16:32Et il y a un rapport de la Cour des comptes qui le dit.
16:35C'est-à-dire, en 2017, on en a perdu 100, en 2018, 2019,
16:39on perdait 100 policiers municipaux.
16:42Je suis allé me battre, je suis allé discuter avec un ministre
16:45de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui n'était pas de ma sensibilité politique,
16:48pour lui dire, j'ai besoin d'avoir des renforts.
16:51On a réussi à avoir 100 policiers nationaux de plus par an.
16:54Mais au-delà des chiffres, est-ce que certains coins,
16:56certains sites de Marseille sont plus inquiétants que d'autres, à vos yeux ?
16:59Mais bien évidemment.
17:00Vous dites là, il y a quelque chose vraiment à faire.
17:02Monsieur Biscay, personne...
17:03Lesquels ? Parce que vous êtes attaqué à Noailles,
17:05il y a quelques mois, avec cette opération Ville apaisée.
17:07Je vais y venir.
17:08Est-ce que ça a marché ? Est-ce que ça peut être étendu à d'autres quartiers ?
17:10Je vais y venir. Ça a fait plus que marcher.
17:12Je crois que vous avez pu le constater, vous avez fait des reportages,
17:14et la Provence aussi.
17:15Je veux revenir sur les chiffres, quand même.
17:17Les chiffres, ça parle.
17:19Et à la fin, ça donne des résultats.
17:22Si on réussit à faire baisser les agressions
17:25dans des pourcentages significatifs,
17:27si on réussit à faire baisser les vols ou les vols à main armée
17:31de moitié, c'est significatif.
17:33Ça veut dire qu'il en reste.
17:35Et je suis conscient de ça, et je ne laisserai pas passer ça.
17:38Prenons l'exemple de Noailles.
17:39Les gens me disaient, ça devient insupportable, c'est invivable.
17:43On a réussi à mener une opération exceptionnelle
17:46en relation avec les commerçants,
17:48en relation avec les habitants.
17:49Aujourd'hui, les gens revivent.
17:51Et j'ai décidé, justement, parce que ça marche,
17:54parce que c'est une opération intelligente.
17:56En fait, on n'est pas rentrés dans Noailles
17:58en faisant comme si on était, je ne sais où, un spectacle.
18:02Et je vais vous dire lesquels.
18:03En faisant comme si c'était un spectacle et en repartant.
18:06C'est-à-dire que moi, j'ai les policiers qui sont là du matin au soir,
18:09qui restent la nuit, qui connaissent les commerçants,
18:11qui ont apaisé ce quartier de Noailles,
18:13où aujourd'hui, on se promène en toute tranquillité.
18:16Je vais faire pareil dans quelques temps,
18:19dans les jours qui viennent, dans les semaines qui viennent,
18:21à Belsens et à la Porte d'Aix.
18:23Parce que ce sont des quartiers dont on sait
18:25qu'ils sont plus difficiles que d'autres.
18:27Et là, il faut y mettre le paquet.
18:28Ça ne veut pas dire que j'oublie le reste.
18:30Je vous disais, ce sera dans le 13e une police municipale,
18:34ce sera dans le 8e une police municipale.
18:37Mais on doit aussi dire l'essentiel.
18:39Moi, je crois en la République.
18:42Et je sais que la République doit mener et a amené
18:46des opérations sur l'ordre public, sur le régalien.
18:50La sécurité, elle est assurée par l'État.
18:52C'est ça la République française.
18:54Et elle doit être assurée par l'État.
18:56Mais comme je ne me dérobe pas,
18:58comme je ne me cache pas derrière mon petit doigt,
19:00j'ai pris les devants.
19:02Et justement, j'ai décidé de mettre le paquet sur cette question-là.
19:04Des caméras, vous allez en installer dans ces quartiers ?
19:06D'avantage ?
19:07Bien évidemment.
19:08Vous savez, quand on installe chaque année à peu près 200 caméras,
19:11c'est qu'on va en mettre de partout.
19:13Ce que j'ai fait, en fait, sur la question des caméras,
19:15quand j'arrive, je regarde les caméras
19:17et je m'aperçois que plusieurs centaines de caméras
19:19n'ont jamais été allumées ou ne fonctionnaient pas.
19:23Je suis allé voir la préfète de police
19:25et ensuite le préfet de police
19:27pour choisir avec eux.
19:28Parce que franchement, c'est pas aux maires de choisir.
19:31De choisir avec les policiers, avec les enquêteurs, avec les magistrats
19:34des points spécifiques dans lesquels ils avaient besoin d'avoir des caméras.
19:38Et c'est avec eux qu'on travaille.
19:39Des emplacements.
19:40Il faut qu'on avance, monsieur le maire.
19:42Oui, mais c'est important la sécurité.
19:43C'est important.
19:44Je vais finir.
19:45On a aujourd'hui justement des caméras mobiles.
19:48Des caméras qui nous servent à résoudre des enquêtes criminelles
19:52mais aussi des enquêtes sur l'environnement.
19:55C'est tout un continuum extrêmement important.
19:57Un point sur les épiceries de nuit.
19:59Un arrêté a été pris par le préfet de police autour de ces fermetures à 22h.
20:06Y avait-il un problème avec les épiceries de nuit ?
20:09Et approuvez-vous cette décision prise par le préfet de police ?
20:11Forcé de constater que le préfet de police a lui considéré qu'il y avait un problème.
20:15Vous m'avez déjà posé la question et je vais vous répondre exactement la même chose.
20:19Quand le préfet de police m'aura donné les résultats de son expérimentation.
20:23Il fait une expérimentation sur le centre-ville.
20:25Il a pris cet arrondissement en disant
20:27je vais les fermer pour regarder ce que ça donne.
20:29Quand il m'aura donné les résultats, je vous apporterai ma réponse.
20:32Je ne veux pas qu'on confonde tout.
20:34Il y a probablement des épiceries dans lesquelles il y a des choses qui se passent très mal.
20:37Qui ne sont pas conformes à la loi, qui ne sont pas conformes aux règles.
20:40Et c'est là, aucun problème, on les ferme.
20:42Mais il y a aussi d'honnêtes commerçants, il y a aussi d'honnêtes gens.
20:45On ne peut pas tout confondre.
20:47Donc peut-être que cette étude là va nous permettre de regarder
20:50qui fonctionne, qui ne fonctionne pas, qui joue le jeu, de qui ne joue pas le jeu.
20:53Vous savez que j'ai pris moi-même un arrêté
20:55sur la question de la vente du protoxyde d'azote.
20:57Ce fameux ballon.
20:59Ces jeunes qui pensent aspirer du gaz hilarant et qui se détruisent le cerveau.
21:03Aujourd'hui à Marseille, c'est interdit.
21:05Et c'est ce que j'ai demandé à ma police municipale comme à la police nationale.
21:08On ne joue pas avec la santé des plus jeunes.
21:10On ne s'amuse pas avec un produit qui est extrêmement dangereux.
21:13Il nous reste trois minutes pour la politique et les questions des Marseillais.
21:16On va commencer justement avec cette question
21:18de Martin, qui a 25 ans, qui souhaitait vous demander
21:22Bonjour monsieur le maire.
21:24Avec la montée des extrêmes, notamment le Rassemblement National
21:26et l'alliance de Martine Vassal et René Muselier,
21:28un duo avec Sébastien Delogu est-il envisageable ?
21:34Merci pour votre franchise.
21:36Rapidement parce qu'on a six questions.
21:38Martin, très vite. Je crois que c'est Sébastien Delogu qui a répondu.
21:41Aujourd'hui, la France Insoumise considère que je suis son ennemi
21:44ou son adversaire et ne parle que de moi.
21:46Donc ils ont pris acte du fait qu'ils sont là
21:50pour me faire battre, quel qu'en soit d'ailleurs le coup.
21:53Donc c'est leur responsabilité, c'est leur sujet.
21:56Vous prenez l'engagement qu'il n'y aura pas d'alliance, même au second tour, avec les filles ?
21:59Moi je resterai moi-même.
22:01J'ai face à moi des gens qui considèrent qu'il faut me battre à tout prix.
22:05Dans cette ville, je pense que la menace c'est le Rassemblement National.
22:08Je crois que dans cette ville, la menace ce sont les propos de certains républicains
22:14ou de la droite classique qui considèrent que finalement le Rassemblement National
22:18ce n'est pas si mal mais qu'on ne sait pas si on va y aller.
22:21Là, il y a de quoi dire et de quoi raconter.
22:24De manière assez paradoxale, je n'entends rien sur ces questions-là.
22:27On va passer aux questions des Marseillais rapidement.
22:30On va commencer par celle de Pierre Vidal.
22:33Il a 25 ans et regardez ce qu'il vous demande.
22:36On n'a pas terminé les questions.
22:38Cette année, y aura-t-il un été marseillais avec de grands événements comme l'an dernier ?
22:42Pierre, il y aura un été marseillais avec des événements encore plus grands que l'année dernière.
22:48Pierre doit être content. Où en est la baignade ?
22:51Ça c'est Lynn Broccolici. Elle vous demande où en est-on de la baignade du Mucem ?
22:57Les habitants du panier l'attendent. Merci monsieur le maire de votre réponse.
23:00Vous avez bien raison et moi aussi.
23:02Mais je me suis confronté, là encore une fois, à de la réglementation d'une complexité absolument inouïe.
23:08De mois en mois, je vois que ce dossier est extrêmement compliqué.
23:12J'ai des bâtons dans les roues toute la journée parce qu'on me raconte que le fond est trop profond,
23:16qu'il faut mettre un filet, qu'il ne faut pas le mettre.
23:19On a énormément de mal à le faire.
23:21Mon envie, c'est de le faire, mais je veux que ce soit en toute sécurité.
23:25Je ne veux pas qu'il se passe quoi que ce soit et que les conditions de sécurité ne soient pas optimales.
23:31Anthony qui vous demande, bonsoir monsieur le maire, à quand une aréna pour la deuxième ville de France ?
23:37Je pense que c'est trop petit et puis c'est top sec.
23:40Je vais lui faire une confidence, je pense que c'est dans les cartons.
23:44C'est dans les cartons, ça c'est très intéressant.
23:46Est-ce qu'on a une idée de lieu ? Est-ce qu'on a un calendrier ? Est-ce qu'on peut en dire un peu plus ?
23:50Bien sûr, mais je ne vais pas le dire ce soir.
23:52Ce soir, vous reviendrez le dire.
23:54Ensuite, Benhamida, 42 ans, bonjour monsieur le maire.
23:57Que comptez-vous faire contre les stationnements anarchiques en double file ?
24:00Ça c'est Leila Benhamidia, 42 ans.
24:02Là encore une fois, d'abord il faut redire, dire, redire qu'on ne fait pas n'importe quoi dans la ville,
24:08que la ville elle est pour tout le monde, qu'on doit respecter les règles, qu'on ne se gare pas en double file,
24:12qu'on peut essayer de laisser sa voiture quand il y a des transports en commun.
24:16Pourquoi je me suis battu pour avoir des transports en commun ?
24:18Pour que les voitures arrivent moins en ville, pour qu'on puisse avoir des parkings relais.
24:22Quant à celles et ceux qui ne respectent pas les règles,
24:24elles sont tout à fait aptes à recevoir des sanctions et elles doivent le comprendre.
24:30Olivier, sur la loi PLM, peut-être une question à monsieur le maire pour terminer cette page politique ?
24:35Oui, une loi et un texte qui est dans toutes les têtes, à gauche comme à droite,
24:40sur le mode de scrutin ici à Marseille.
24:43Qu'est-ce que ça va changer ?
24:45Et est-ce que c'est vraiment le moment de se poser cette question et de faire du tripatouillage électoral ?
24:50Alors, je ne sais pas si c'est Olivier Biscay ou Renaud Muselier que j'ai en face de moi...
24:54Ah mais surtout Olivier Biscay, directeur de la rédaction...
24:57Je pourrais l'écrire dans un édito.
25:00Sur le tripatouillage ? Vous pensez que le droit commun c'est le tripatouillage ?
25:03Mais vous pensez vraiment qu'à un an de l'élection municipale, il faut changer la loi PLM ?
25:07Mais pas du tout. Et encore une fois, c'est pas le sujet.
25:11Le sujet c'est est-ce qu'on revient dans le droit commun ou pas ?
25:13Vous savez, cette loi, c'est Gaston Defer qui l'a faite en 1982.
25:17Et vous savez ce que ça a eu comme effet ?
25:19La loi qu'on est en train de vivre.
25:21Ça a eu comme effet que Jean-Claude Godin est arrivé premier, qu'il a gagné.
25:25Il a gagné, on le voit.
25:27Mais que cette loi qu'on vit actuellement a fait qu'il a perdu.
25:30C'est-à-dire que les Marseillais ont voté pour Jean-Claude Godin
25:33et Gaston Defer est devenu maire de Marseille.
25:35Et vous estimez que changer ça c'est du tripatouillage ?
25:38Mais est-ce une priorité ? Est-ce une priorité ?
25:41Qui vous dit que c'est une priorité ?
25:43Je pensais même que c'était abandonné.
25:45Mais si un Marseillais savaut un Toulousain, si un Marseillais savaut un Lillois,
25:50ça c'est du tripatouillage, ça s'appelle du droit commun.
25:52Est-ce que c'est une priorité ? Probablement pas.
25:54Si ça se fait, c'est bien. Si ça se fait pas, c'est pas grave.
25:57On va parler...
25:59Alors avant de parler de ce sondage dont on parlera la semaine prochaine,
26:02une dernière question parce qu'elle est très sympa,
26:04c'est celle de Kevin Magour, il a 32 ans, vraiment très rapidement.
26:07Il vous demande, monsieur le maire, quelle est la plus grande fierté de votre mandat ?
26:10C'est dur, hein ?
26:12C'est très très dur.
26:14Pour Kevin ?
26:16Je pense que c'est d'avoir réussi,
26:18en tout cas d'avoir vraiment lancé
26:20la rénovation des écoles à Marseille.
26:22Tout le monde m'a dit, tu n'y arriveras pas, c'est trop cher, c'est trop compliqué,
26:25l'État ne te suivra pas,
26:27et pourtant c'est réel et c'est en train d'arriver.
26:29Je crois qu'il n'y a rien de plus beau que de donner
26:32les meilleures conditions pour les petites Marseillaises et les petits Marseillais
26:35pour devenir des adultes,
26:37pour qu'ils comprennent là où ils vivent, pour qu'ils respectent les autres,
26:39pour qu'ils se respectent, pour qu'ils se grandissent,
26:41pour qu'ils s'émancipent. Je crois que c'est ma plus grande fierté.
26:43Alors est-ce que vous allez être dans la course ?
26:45Est-ce que vous voulez être dans la course pour participer
26:47à ces prochaines années ?
26:49On parle bien sûr des municipales.
26:50Eh bien un sondage sur les municipales, on en parle la semaine prochaine, Olivier.
26:52Oui, une émission spéciale
26:54qui fera état d'un sondage, en effet,
26:56lancé par la Provence et BFM Marseille.
26:59On y parlera de votre bilan,
27:01Benoît Payan, dans bien des domaines.
27:03Et puis on parlera aussi des candidats.
27:05Que voudraient voir les Marseillais
27:07dans cette course des municipales ?
27:09Au fait, serez-vous candidat ?
27:11Moi, je suis maire de Marseille,
27:13je resterai maire de Marseille jusqu'au dernier jour.
27:15Parce que quand on a une mission,
27:17on l'accomplit et on va jusqu'au bout.
27:19Et c'est une mission
27:21tellement importante qu'elle nécessite
27:23qu'on s'y donne jusqu'au bout.
27:25Le temps viendra, je resterai maire
27:27jusqu'au bout. Moi, je ne sais pas
27:29comment certains arrivent à être élus
27:31avec des responsabilités et candidats
27:33pendant un an, deux ans, trois ans.
27:35Sans être candidat, vous pouvez avoir envie.
27:37Vous en avez envie ?
27:39D'abord, je ferai le bilan de tout ce qui s'est passé.
27:41Je me poserai la question
27:43le moment venu.
27:45Ce sondage aidera peut-être à faire le bilan.
27:47Merci beaucoup, Benoît Payan.
27:49Et le rendez-vous pour cette émission spéciale
27:51avec toi, Olivier Biscay, directeur des rédactions
27:53de la Provence, c'est le 14 mars.
27:55La semaine prochaine, c'est à 18h30, émission spéciale.
27:57On vous dévoilera une partie de ce sondage
27:59sur ce plateau de BFM Marseille-Provence
28:01en partenariat avec la Provence.
28:03A la semaine prochaine, Olivier, monsieur le maire
28:05Benoît Payan. Merci beaucoup d'être venu sur ce plateau.
28:07Vous restez avec nous. On se retrouve dans un instant
28:09sur BFM Marseille-Provence. A tout de suite.

Recommandations