Azùra est née le 25 janvier à Nîmes, à cinq mois de grossesse. Ses deux parents, résidant à Fos-sur-Mer, peinent à trouver une solution pour rester auprès de leur petite fille hospitalisée pour quatre mois.
Griselda Aureille et Enzo Jareno sont les heureux parents de la petite Azùra, née le 25 janvier dernier. Une grande joie, et une grande angoisse : Azùra est une grande prématurée, née à cinq mois de grossesse seulement.
Cette circonstance a empêché sa prise en charge à l’hôpital de Martigues. À Marseille, pas de place. Griselda a dû accoucher au CHU de Nîmes, à plus de 70 kilomètres de Fos-sur-Mer, où le couple réside.
L’état de santé du bébé, toujours susceptible de faire face à de nombreuses complications, nécessite la présence à ses côtés de ses parents. Ils possèdent d’ailleurs un certificat allant dans ce sens, signé par une pédiatre en réanimation néonatale de l’hôpital de Nîmes. "Selon les médecins, elle a 50% de chance de survie", rapporte Griselda.
"Mettre en lumière le sujet de la grande prématurité"
Seulement, le couple ne roule pas sur l’or : la mère est employée à la mairie de Miramas et le père, qui travaillait dans un dépôt pétrolier, est aujourd’hui au chômage. À l’hôpital, Griselda et Enzo ont rencontré une assistante sociale. "Elle nous a fait une demande de 120 euros d’aides et nous a parlé de la Maison des parents, qui pourrait nous héberger à un prix modique".
Gérée par une association loi 1901, cette structure qui existe depuis 20 ans, sise à 800 mètres de l’hôpital, loge les proches de personnes hospitalisées. Les tarifs journaliers : 34,50 euros pour une chambre simple, 44,50 euros pour une double. Et Azùra doit rester hospitalisée quatre mois durant.
Indépendante de l’hôpital, cette Maison est tout de même liée à ce dernier par des conventions de partenariat, notamment pour trouver des subventions auprès de fondations en lien avec les assistantes sociales du CHU, pour soutenir des familles dans le besoin comme c’est le cas d’Enzo et de Griselda.
"Réduire le prix de moitié"
"La Maison nous a proposé de réduire le prix de moitié, 2 800 euros jusqu’au mois de juin, mais ce n’est toujours pas dans nos cordes", explique Griselda. "Nous n’avons pas les moyens, on paye déjà un loyer", continue Enzo.
Certaines mutuelles peuvent prendre la somme en charge : pas celles des deux Fosséens, qui sont donc contraints de faire tous les jours les allers-retours en voiture de leur domicile à Nîmes. "Prendre la route de nuit, avec la panique, vous imaginez", soupire le père de la petite fille, qui a déjà connu des complications pulmonaires.
Indépendante de l’hôpital, cette Maison est tout de même liée à ce dernier par des conventions de partenariat, notamment pour trouver des subventions auprès de fondations en lien avec les assistantes sociales du CHU, pour soutenir des familles dans le besoin comme c’est le cas d’Enzo et de Griselda.
Griselda Aureille et Enzo Jareno sont les heureux parents de la petite Azùra, née le 25 janvier dernier. Une grande joie, et une grande angoisse : Azùra est une grande prématurée, née à cinq mois de grossesse seulement.
Cette circonstance a empêché sa prise en charge à l’hôpital de Martigues. À Marseille, pas de place. Griselda a dû accoucher au CHU de Nîmes, à plus de 70 kilomètres de Fos-sur-Mer, où le couple réside.
L’état de santé du bébé, toujours susceptible de faire face à de nombreuses complications, nécessite la présence à ses côtés de ses parents. Ils possèdent d’ailleurs un certificat allant dans ce sens, signé par une pédiatre en réanimation néonatale de l’hôpital de Nîmes. "Selon les médecins, elle a 50% de chance de survie", rapporte Griselda.
"Mettre en lumière le sujet de la grande prématurité"
Seulement, le couple ne roule pas sur l’or : la mère est employée à la mairie de Miramas et le père, qui travaillait dans un dépôt pétrolier, est aujourd’hui au chômage. À l’hôpital, Griselda et Enzo ont rencontré une assistante sociale. "Elle nous a fait une demande de 120 euros d’aides et nous a parlé de la Maison des parents, qui pourrait nous héberger à un prix modique".
Gérée par une association loi 1901, cette structure qui existe depuis 20 ans, sise à 800 mètres de l’hôpital, loge les proches de personnes hospitalisées. Les tarifs journaliers : 34,50 euros pour une chambre simple, 44,50 euros pour une double. Et Azùra doit rester hospitalisée quatre mois durant.
Indépendante de l’hôpital, cette Maison est tout de même liée à ce dernier par des conventions de partenariat, notamment pour trouver des subventions auprès de fondations en lien avec les assistantes sociales du CHU, pour soutenir des familles dans le besoin comme c’est le cas d’Enzo et de Griselda.
"Réduire le prix de moitié"
"La Maison nous a proposé de réduire le prix de moitié, 2 800 euros jusqu’au mois de juin, mais ce n’est toujours pas dans nos cordes", explique Griselda. "Nous n’avons pas les moyens, on paye déjà un loyer", continue Enzo.
Certaines mutuelles peuvent prendre la somme en charge : pas celles des deux Fosséens, qui sont donc contraints de faire tous les jours les allers-retours en voiture de leur domicile à Nîmes. "Prendre la route de nuit, avec la panique, vous imaginez", soupire le père de la petite fille, qui a déjà connu des complications pulmonaires.
Indépendante de l’hôpital, cette Maison est tout de même liée à ce dernier par des conventions de partenariat, notamment pour trouver des subventions auprès de fondations en lien avec les assistantes sociales du CHU, pour soutenir des familles dans le besoin comme c’est le cas d’Enzo et de Griselda.
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00:00Le vrai problème, c'est la présence au quotidien, d'être auprès de notre fille,
00:05de pouvoir dormir près d'elle, d'être à proximité au cas où il se passe quelque chose,
00:09au cas où il y a quelque chose de grave qui peut arriver parce que les bébés prématurés,
00:12ça peut aller un jour oui, le lendemain ça peut aller moins bien.
00:30C'est vraiment pas évident, une situation qui est vraiment pas évidente à gérer,
00:42notamment qu'on est jeunes parents, c'est notre premier enfant, donc c'est sûr que c'est pas
00:47évident. Surtout que 70 kilomètres, c'est pas à côté. Moi la dernière fois, à les retours,
00:54c'est vrai que la dernière fois, je suis allée sur la route en pleine nuit avec mon mari,
00:58on était fatigués, on venait à peine de rentrer de l'hôpital, on a dû repartir parce qu'ils nous
01:03ont appelés en catastrophe. On aimerait être à peut-être 10-15 minutes de l'hôpital pour pouvoir,
01:09en cas de besoin, de nécessité d'urgence, pouvoir être auprès d'elle.
01:12Je suis fière de vous, du combat que vous menez pour la petite.
01:17On sait qu'il y a d'autres parents qui sont dans la même situation que nous,
01:27qui vivent un calvaire aussi autant que nous, et qui aujourd'hui ne peuvent pas profiter de
01:30cette maison des parents. Sur les neuf logements, il y en a trois qui sont logés, il y en a six de
01:36libres, donc c'est pas comme s'il y avait une liste d'attente, dans ce cas-là j'aurais compris.
01:39Donc aujourd'hui, on a du mal à comprendre pourquoi des maisons restent libres alors qu'ils
01:43atteignent une seule chose, ce sont des parents qui sont à longue distance de leurs enfants pour
01:47le rapprochement familial. On a du mal à comprendre ce fonctionnement.
01:50Vous me surprenez, je suis fière de vous, je vous aime.
01:52Moi aussi, on est content d'avoir une famille des deux côtés.
01:59Je l'aime et je vais la désirer cette petite, ma première petite fille.
02:03Je crois que je n'aurais pas pu choisir un meilleur papa que toi pour ma petite fille.