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00:00Un mot peut-être aussi pour dire quand même, pour rentrer dans la mêlée de cette réponse et dans la continuité du débat que nous avons eus hier.
00:07En seulement 4 ou 5 ans, la part de vente d'armes françaises en Europe a largement augmenté. Il y a 10 ans, moins de 10%.
00:13Aujourd'hui, en 2024, notamment l'année dernière, c'est pratiquement plus de 10 milliards d'euros sur les 18 milliards à l'export.
00:19Alors certes, les sous-marins, les Rafales représentent beaucoup dans cette part.
00:24Mais on voit bien quand même que la situation politique, par exemple en Corée du Sud, n'a pas spécialement rassuré bon nombre de capitales européennes,
00:31que les lignes de production américaines ne sont pas complètement passées en économie de guerre et que surtout le réarmement américain – je crois que désormais, les choses sont claires –
00:38va avant tout bénéficier à l'armée américaine pour se préparer peut-être sur d'autres schémas de tension sur le Pacifique nord.
00:45De toutes les façons, maintenant, c'est même plus une affaire de choix. Si les capitales européennes veulent vraiment se réarmer, elles vont bien être obligées,
00:51sauf à mentir à leur population – mais ça sera leur problème, si j'ose dire – de passer par des achats au sein de la BTDE.
00:58Deuxième remarque. Pour ce qui nous concerne, je ne serais pas aussi catégorique en disant que l'augmentation du format va forcément avec une augmentation du format RH,
01:06parce qu'on a tellement diminué les capacitaires et heureusement quand même préservé les capacités de ressources humaines que déjà, on a un effort important à faire.
01:14L'exemple des munitions, à mon avis, est clé. Munitions simples. Ça, l'ADA de l'Ukraine nous a appris à reprendre du muscle, notamment sur les obus de 155 mm.
01:24Le vrai segment critique va être évidemment les munitions complexes, missiles de défense sol-air, missiles de frappe dans la profondeur,
01:32y compris sur les trames de missiles à venir comme le missile Aster B1 NT. Donc on va continuer cette remontée en puissance.
01:39Un chiffre en 20 secondes quand même pour montrer que l'économie de guerre fonctionne, ce qui va nous amener à d'autres conversations plus budgétaires.
01:45On l'a évoqué hier. Entre 2026 et 2030, désormais, les industries françaises uniquement en matière de munitions pourront absorber 7 milliards d'euros de commandes
01:57qui n'ont pas encore été passées, soit pour nous-mêmes, soit pour de l'export. Ça veut bien dire que les effets de l'économie de guerre se font sentir.
02:03Désormais, il faut que les commandes suivent.