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Dans un entretien exclusif accordé au Phocéen, Amir Murillo revient sur sa saison avec l’OM, son rôle dans l’équipe et son adaptation au jeu de Roberto De Zerbi. Il évoque également ses duels marquants, notamment face à Bradley Barcola, ainsi que son expérience en sélection avec le Panama. Le défenseur marseillais partage ses impressions sur la Ligue 1 et les exigences tactiques de son entraîneur. Une interview à découvrir en intégralité sur Le Phocéen.

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Transcription
00:00Amir, heureux d'être avec toi ici, parce que tu as fait une très bonne saison, félicitations pour ça.
00:16Si tu devais définir ta position dans ce team maintenant, que dirais-tu ?
00:27Honnêtement, je ne sais pas comment répondre à cette question, mais c'est difficile.
00:37C'est difficile parce que c'est un équipe, et mon niveau maintenant, c'est grâce à mon travail et bien sûr à l'équipe,
00:46à mes collègues qui m'aident, qui me parlent et qui m'orientent presque tous les jours dans l'entraînement et les matchs.
00:53Donc je ne sais pas comment définir ma position à ce moment de la saison.
00:59Peut-être que l'objectif que l'entraîneur t'a posé avant chaque match était différent ?
01:09Peut-être que tu avais un objectif ?
01:16Non, c'est toujours le même. J'essaie de bien interpréter les matchs, ce que nous entraînons tous les jours,
01:28et de connaître mes collègues bien. C'est pour ça que nous avons une bonne équipe avec Enrique, Mason et moi de droite.
01:38Sur la qualité que tu dois avoir pour jouer dans cette position, si tu devais me dire 3 qualités les plus importantes, quelles seraient-elles ?
01:52La vitesse, la précision dans les passes et l'intelligence.
02:07Intéressant. J'aimerais savoir si tu connais le ranking des joueurs qui ont joué le plus cette saison.
02:21Non, je ne sais pas.
02:24J'aimerais savoir si tu connais ta position dans ce ranking.
02:28Non, je ne sais pas.
02:30Est-ce que tu as un objectif ?
02:32Non, je ne sais pas. J'ai blessé un match, j'ai eu d'autres qui n'ont pas commencé. Je ne sais pas, je n'ai pas d'idée.
02:45Je pense que c'est quelque chose pour lequel tu peux être fier.
03:12L'année dernière, tu avais 15 ans. Cette saison, c'est vraiment l'occasion d'obtenir ta position à Marseille.
03:23Oui, honnêtement, c'est très bien. Comme je l'ai dit, dans un équipe comme Marseille, je suis fier de pouvoir être l'un des joueurs qui ont joué le plus de minutes cette saison.
03:34Si tu devais me dire quelque chose sur le joueur, quelle est ta meilleure impression depuis l'arrivée à Ligue 1 ?
03:46De Marseille ?
03:49De Marseille ? Ou peut-être d'autres équipes ?
03:54L'impression ? Je pense que c'est la rage. J'avais vu ça sur la télévision, mais je ne savais pas tout ce que c'était comme personne, comme joueur.
04:16Et dans l'entraînement ?
04:18Oui, dans l'entraînement. Tous les jours, c'est comme une personne à l'extérieur du terrain.
04:30La meilleure mémoire que tu as eu depuis que tu es allé à Marseille ?
04:38Mon premier but au Vélodrome, contre Lyon, à l'assistance de Aguamellano. Je crois que c'est mon meilleur souvenir jusqu'à ce jour.
04:53C'est un bon moment et je me souviens du but, mais j'ai remarqué quelque chose d'autre. Je me souviens de ta lutte contre Bradley Barcola.
05:07J'ai trouvé que tu étais très bon défensivement contre l'équipe et j'étais heureux car, comme on l'a dit avec Valentin, ça prouve que Amir est capable de se défendre.
05:23Ce n'est pas seulement un défenseur qui peut scorer des buts, il peut se défendre et c'est important. Tu te souviens de ce jeu ?
05:31Oui, bien sûr. On n'a pas eu le résultat que nous voulions, mais individuellement, en termes de défense, c'était un bon match pour moi.
05:43J'ai rencontré un bon joueur et j'ai pu faire les choses bien.
05:48Maintenant, je voudrais parler du coach et de la relation que vous avez avec lui.
05:54Dites-moi la première fois que vous avez parlé avec lui, le premier mot qu'il a eu avec vous.
06:02Il m'a expliqué le système que nous allions jouer et où j'allais jouer. C'était la première conversation qu'on a eue.
06:15La première fois qu'on s'est rencontré, c'était lors d'une conférence de presse. Il nous a dit que vous étiez un bon joueur. Comment avez-vous appris cela ?
06:45Il nous a montré quelques vidéos de Brighton et d'autres équipes. Il nous a montré la manière dont il nous demande.
07:15Je voudrais parler aussi d'un sujet que les fans de Marseille ne connaissent pas.
07:24Pouvez-vous nous expliquer comment ça marche quand vous devez aller jouer un match avec l'équipe internationale, avec le Panama ?
07:36Vous savez, le temps que vous devez prendre le vol, toutes ces choses que nous ne connaissons pas en Marseille.
07:43On ne sait pas combien c'est difficile.
07:46Honnêtement, c'est un peu compliqué à cause de la distance.
07:52Mais c'est normalement 15 heures, entre autres, le vol de Marseille à Paris, de Paris à Panama, ou si j'ai besoin d'aller à un autre endroit, les escalades, tout le reste.
08:06Et puis parfois une ou deux heures de voiture pour arriver à l'hôtel.
08:13C'est compliqué, ça prend quelques jours pour s'adapter. Mais honnêtement, j'aime beaucoup représenter mon pays.
08:28J'imagine que le match que vous devez jouer à Marseille, quand vous revenez, c'est terrible.
08:35C'est plus difficile, c'est plus compliqué quand je reviens, à cause du changement d'heure, des escalades, tout le reste.
08:43Ça me prend parfois deux ou trois jours pour m'adapter au temps ici en Europe.
08:50Mais après, quand je fais ce que j'aime, j'en profite honnêtement.
08:57Au Panama, les gens vous parlent de Marseille ?
09:04Oui, normalement, quand je suis là, les gens me demandent comment c'est Marseille.
09:11Je parle bien de Marseille, c'est une grande ville, avec des gens honnêtes, sociables, et je m'amuse bien ici.
09:23Dernière chose, nous parlons de toutes les nouvelles sur Marseille.
09:30Quand vous jouez au Panama, nous voyons votre match, et nous regardons le free-kick que vous scorez tout le temps.
09:37Et nous avons l'impression que vous scorez tout le temps un free-kick fou.
09:42Quel est le secret ? Est-ce que vous avez la confiance là-bas ?
09:47Ce n'est pas un secret, c'est un travail que j'entraîne tous les jours.
09:53Avant, j'avais peu d'opportunités, maintenant j'ai beaucoup plus d'opportunités.
09:58C'est pour ça que j'ai l'habitude de recevoir des free-kicks au Panama.
10:01J'espère pouvoir marquer un ici avec Marseille, bientôt.
10:05Oui, parce que tout le temps, nous disons que vous verrez.
10:08Nous avons vu au Panama que vous scorez fou.
10:11J'espère pouvoir marquer un free-kick ici, dans le Vélodrome.

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