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Rassemblements de policiers suite à l'annonce du parquet qui a requis un procès pour meurtre contre le policier ayant tiré sur Nahel, adolescent de 17 ans, mort en juin 2023.

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Transcription
00:00On est forcément en colère, c'est pour ça qu'on est rassemblés, mais on est déjà
00:20là pour soutenir notre collègue Florian, mais surtout pour soutenir tous les policiers
00:24et le monde policier de manière générale.
00:26On ne peut pas accepter qu'il y ait une réquisition pour meurtre.
00:29Notre collègue n'est pas un meurtrier, l'ensemble des policiers qui travaillent tous les jours
00:33et qui risquent leur vie, on ne peut pas dire qu'ils sont des meurtriers.
00:35Jamais un collègue se lève le matin en disant tiens je vais tuer quelqu'un, un collègue
00:39il n'a pas envie de prendre son arme, s'il prend son arme, c'est qu'il n'a pas le choix.
00:41Et croyez-moi, tout au long de sa carrière, cette arme qu'on a au bout de la ceinture
00:46parfois, c'est un poison, parce que si on peut éviter d'utiliser, c'est toujours mieux
00:50de le faire.
00:52On n'est pas rentrés dans la police pour tuer des gens, pour les violenter, mais vous
01:00voyez bien que chaque contrôle d'identité tourne souvent à des films, des insultes,
01:06on est même provoqués tous les jours.
01:07Donc voilà, notre métier est très difficile.
01:09L'individu Nahel avait commis plusieurs refus d'être tempéré et avait délibérément
01:15mis en danger la vie de citoyens et de policiers.
01:20Maintenant, la justice et l'enquête détermineront si mon collègue a agi de manière légitime
01:26défense ou pas.

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