"Anora" a triomphé cette nuit aux Oscars en remportant cinq statuettes, dont celle du meilleur film, lors d'une cérémonie où "Emilia Pérez" de Jacques Audiard, plombé par les polémiques, a récolté seulement deux récompenses. Après sa Palme d'or à Cannes, son Cendrillon moderne rafle non seulement la récompense suprême, mais aussi les prix de la meilleure actrice pour Mikey Madison, du meilleur scénario, du meilleur montage, et du meilleur réalisateur pour M. Baker, figure du cinéma d'auteur américain.
Ce film où une strip-teaseuse new-yorkaise se marie au rejeton d'un oligarque russe, avant d'affronter le mépris de classe de sa belle-famille ultra-riche, ponctue sa filmographie largement dédiée aux marginaux de l'Amérique et aux travailleuses du sexe.
Au contraire d'"Anora", "Emilia Pérez" n'a pas pu reproduire l'enthousiasme généré à Cannes, où il avait notamment reçu le prix du jury. L'odyssée musicale de Jacques Audiard sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain été largement boudée, après le scandale suscité par les anciens tweets racistes et islamophobes de son actrice principale, Karla Sofía Gascón.
Adrien Brody a été l'autre sensation de la soirée: le comédien a remporté l'Oscar du meilleur acteur pour "The Brutalist", où il incarne un architecte survivant de l'Holocauste qui émigre aux Etats-Unis.
Il rejoint ainsi Marlon Brando et Jack Nicholson dans le club prestigieux des doubles vainqueurs de cette statuette, 22 ans après avoir remporté été récompensé pour "Le Pianiste", où il jouait déjà un artiste confronté à la Shoah.
L'acteur de 51 ans en a profité pour livrer un plaidoyer politique, dans une référence à peine voilée à la nouvelle présidence de Donald Trump. "Si le passé peut nous enseigner quelque chose, c'est de nous rappeler de ne pas laisser la haine s'exprimer sans contrôle", a-t-il insisté, en appelant de ses vœux "un monde plus sain, plus heureux et plus inclusif".
L’actrice Zoe Saldaña a remporté l’Oscar du meilleur second rôle féminin, pour son personnage d’avocate mexicaine désabusée dans Emilia Pérez, le drame musical de Jacques Audiard. Elle s'est dite "fière d'être l'enfant de parents immigrés qui ont des rêves, de la dignité et des mains qui travaillent dur".
Le reste du palmarès a couronné Kieran Culkin, meilleur second rôle masculin pour son personnage de trentenaire juif à fleur de peau, à la fois charismatique et insupportable, dans "A Real Pain".
La production lettone "Flow" a remporté l'Oscar du meilleur film d'animation, grâce aux aventures bouleversantes d'un chat à la dérive, confronté à l'engloutissement de sa planète par la montée des eaux. Grand concurrent d'"Anora", le thriller papal "Conclave" et son intrigue sur l'élection les arcanes mouvementées de l'élection d'un nouveau pape au Vatican, n'est finalement reparti qu'avec un seul Oscar, celui du meilleur scénario adapté.
"The Substance", de la Française Coralie Fargeat, a remporté l'Oscar du meilleur maquillage et coiffure, pou
Ce film où une strip-teaseuse new-yorkaise se marie au rejeton d'un oligarque russe, avant d'affronter le mépris de classe de sa belle-famille ultra-riche, ponctue sa filmographie largement dédiée aux marginaux de l'Amérique et aux travailleuses du sexe.
Au contraire d'"Anora", "Emilia Pérez" n'a pas pu reproduire l'enthousiasme généré à Cannes, où il avait notamment reçu le prix du jury. L'odyssée musicale de Jacques Audiard sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain été largement boudée, après le scandale suscité par les anciens tweets racistes et islamophobes de son actrice principale, Karla Sofía Gascón.
Adrien Brody a été l'autre sensation de la soirée: le comédien a remporté l'Oscar du meilleur acteur pour "The Brutalist", où il incarne un architecte survivant de l'Holocauste qui émigre aux Etats-Unis.
Il rejoint ainsi Marlon Brando et Jack Nicholson dans le club prestigieux des doubles vainqueurs de cette statuette, 22 ans après avoir remporté été récompensé pour "Le Pianiste", où il jouait déjà un artiste confronté à la Shoah.
L'acteur de 51 ans en a profité pour livrer un plaidoyer politique, dans une référence à peine voilée à la nouvelle présidence de Donald Trump. "Si le passé peut nous enseigner quelque chose, c'est de nous rappeler de ne pas laisser la haine s'exprimer sans contrôle", a-t-il insisté, en appelant de ses vœux "un monde plus sain, plus heureux et plus inclusif".
L’actrice Zoe Saldaña a remporté l’Oscar du meilleur second rôle féminin, pour son personnage d’avocate mexicaine désabusée dans Emilia Pérez, le drame musical de Jacques Audiard. Elle s'est dite "fière d'être l'enfant de parents immigrés qui ont des rêves, de la dignité et des mains qui travaillent dur".
Le reste du palmarès a couronné Kieran Culkin, meilleur second rôle masculin pour son personnage de trentenaire juif à fleur de peau, à la fois charismatique et insupportable, dans "A Real Pain".
La production lettone "Flow" a remporté l'Oscar du meilleur film d'animation, grâce aux aventures bouleversantes d'un chat à la dérive, confronté à l'engloutissement de sa planète par la montée des eaux. Grand concurrent d'"Anora", le thriller papal "Conclave" et son intrigue sur l'élection les arcanes mouvementées de l'élection d'un nouveau pape au Vatican, n'est finalement reparti qu'avec un seul Oscar, celui du meilleur scénario adapté.
"The Substance", de la Française Coralie Fargeat, a remporté l'Oscar du meilleur maquillage et coiffure, pou
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