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"Concluez un accord ou nous vous laissons tomber" : revoyez l'échange virulent entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump qui a tourné à l'affrontement devant les caméras du monde entier.

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00:00On écoute Donald Trump.
00:01Bah d'accord.
00:02Tout simplement, vous voulez quoi que je dise ? Vous voulez que je dise des choses
00:05atroces sur Poutine et ensuite, ah Vladimir, comment ça va ? Qu'est-ce qui se passe ? Comment
00:10ça se passe avec cet accord ? Moi, je ne suis pas aligné avec Poutine, je ne suis aligné
00:13avec personne.
00:14Je suis aligné avec les Etats-Unis d'Amérique, moi, et pour le bien du monde, de la Terre,
00:18je suis aligné avec le monde, moi, et je veux qu'on avance.
00:21Vous voyez la haine qu'il y a pour Poutine ? Pour moi, c'est difficile de mettre un accord
00:25en place avec ce niveau de haine, et je le comprends, mais l'autre face, c'est exactement
00:31l'autre côté, ne sont pas en amour de lui non plus.
00:35Donc, la question d'alignement, moi, je suis aligné avec le monde, voilà, je veux que
00:40les choses avancent, je suis aligné avec l'Europe, je veux voir si on peut régler
00:45cette affaire.
00:46Vous voulez que je sois dur ? Oui, je peux l'être, plus que n'importe qui, n'importe
00:51quel être humain, mais ce n'est pas comme ça qu'on va arriver à un accord, c'est
00:54tout simple.
00:55Encore une question ? Alors, tout à fait, je vais répondre, ça, depuis 4 ans, pendant
01:02les Etats-Unis, on avait un président qui se levait et qui disait des choses dures sur
01:07l'avenir Poutine, et Poutine a ensuite envahi l'Ukraine et détruit une grande partie du
01:14pays, le chemin vers la paix et la prospérité, c'est peut-être au travers de la diplomatie,
01:20on a essayé de faire comme Biden voulait le faire, voilà, en boufflant les muscles,
01:25en disant, voilà, c'était ce qui comptait, l'Amérique, ce qui fait de l'Amérique
01:30un bon pays, c'est l'Amérique qui entre dans la voie diplomatique, et ce que fait
01:33le président Trump ? Je peux réagir ? Donc, il a occupé une grande partie de l'Ukraine,
01:44Poutine, à l'est du pays, la Crimée, et il a occupé ça en 2014 déjà, et il avait
01:51envahi et occupé la Crimée pendant beaucoup d'années, et moi je ne parle pas simplement
01:55de Biden, mais à l'époque il y avait Obama, le président Obama, le président Trump, ensuite
02:01le président Biden, et à nouveau le président Trump aujourd'hui, et Trump, on espère, va
02:07l'arrêter, mais en 2014, personne ne l'a arrêté, voilà, il a envahi, il a tué des
02:11gens, 2015, 2014, 2014, je n'étais pas là moi, mais en 2014, de 2014 jusqu'en 2022,
02:26voilà, on avait cette situation en place, les gens mouraient, et personne ne l'a arrêté,
02:32vous le savez, nous, on a eu des conversations avec Poutine, beaucoup de conversations, on
02:37a eu des débats, et on a signé, moi, personnellement, en tant que nouveau président 2019, j'ai
02:44signé un accord, j'ai signé avec lui un accord pour un cessez-le-feu, cessez-le-feu,
02:52tous m'ont dit, tout le monde m'a dit qu'on a signé, c'était un contrat, avec un contrat
03:00de gaz, oui, mais après, cessez-le-feu, il ne l'a pas respecté, il a tué nos gens,
03:06il n'a pas échangé de prisonniers, on a signé pour un échange de prisonniers aussi,
03:10il ne l'a pas fait, donc de quelle diplomatie est-on parlant, qu'est-ce que les Etats-Unis
03:15peuvent faire, qu'est-ce que vous voulez dire ? Je parle de la diplomatie qui va mettre
03:19fin à la destruction de votre pays, Monsieur le Président, avec tout le respect que je
03:23vous dois, vous manquez de respect de venir dans le bureau Oval et dire cela devant les
03:27médias américains, maintenant, vous, vous êtes en train de forcer des conscrits sur
03:33le front parce que vous avez des problèmes de personnel, vous devriez être content
03:37que le Président entre dans ce conflit, est-ce que vous êtes venu en Ukraine, est-ce que
03:42vous connaissez la situation ? Eh bien, moi, j'ai vu et j'ai vu ce qu'on montre dans les
03:47médias, et voilà, vous amenez des gens, vous faites des tours de propagande, est-ce
03:52que vous n'êtes pas d'accord que vos militaires ont des problèmes, que vous n'avez pas assez
03:57de monde, et vous manquez de respect de venir dans le bureau Oval et d'attaquer l'administration
04:02qui essaye de prévenir la destruction de votre pays ? Alors, il y a beaucoup de questions
04:07là, en commençant depuis le début, tout d'abord, pendant la guerre, tout le monde
04:10a des soucis, tout le monde a des problèmes, même vous, mais vous, vous avez un océan,
04:15mais vous ne le ressentez pas maintenant, mais vous allez le ressentir à l'avenir.
04:20Non, ne dites pas ce qu'on va ressentir, on essaye de résoudre un problème, ne nous
04:26dites pas, n'essayez pas de nous dire ce que nous allons ressentir, il faut que ce
04:29soit clair, il faut se souvenir de cela, vous n'êtes pas dans une position de dicter
04:33quoi que ce soit que nous puissions ressentir, nous allons nous sentir très bien, on va
04:38se sentir très bien, très fort, non, actuellement, vous n'êtes pas dans une bonne position,
04:45l'Ukraine est dans une mauvaise position et vous l'avez permis ça d'arriver, depuis,
04:49vous n'êtes pas dans une bonne position, vous n'avez pas le contrat maintenant, avec
04:54nous, vous allez, maintenant, vous êtes en train de parier avec la vie de millions
05:01de personnes, vous jouez avec la guerre mondiale, la troisième guerre mondiale, ce que vous
05:08faites, c'est un manque de respect, c'est un manque de respect à ce pays, cette nation,
05:14et est-ce que vous avez dit merci une seule fois, ici, dans cette réunion, est-ce que
05:21tout le monde vous a entendu dire merci, vous êtes allé en Pennsylvanie et faire
05:25campagne pour l'opposition en octobre, et vous devez apprécier ce que nous faisons,
05:32le président tente de sauver votre pays, excusez-moi, si vous croyez que vous parlez plus fort et
05:39si vous parlez fort, vous allez avoir raison, quand vous parlez de la guerre en Ukraine,
05:44il ne parle pas fort, votre pays a des gros problèmes, et vous n'êtes pas en train de
05:49gagner, vous n'êtes pas en train de vaincre, mais il y a beaucoup de chances que vous
05:53puissiez vous en sortir grâce à nous, Monsieur le Président, depuis le début, nous avons
05:59été seuls, et on vous a dit merci, on vous a donné, avec le président stupide, on vous
06:07a donné 350 milliards de dollars, on vous a donné des équipements et du matériel
06:12militaire, vous vous êtes servi de notre équipement, si vous n'aviez pas notre équipement
06:16militaire, si vous n'aviez pas notre équipement militaire, cette guerre aurait été finie
06:21en une quinzaine de jours, oui, d'accord, en trois jours, voilà, ça c'est, en deux
06:27semaines, ok, bien sûr, c'est ça, ça va être difficile, ça va être difficile d'arriver
06:31à un accord comme ça, j'ai dit merci beaucoup de fois, Monsieur Vance, et il y a des désaccords,
06:38il faut l'accepter ça, il faut qu'on avance, et plutôt que de se battre devant les caméras,
06:44vous avez tort, on sait que vous avez tort, moi je crois que c'est bon que la population
06:48américaine voie ce qui se passe, c'est important, c'est pour ça que je continue cette discussion
06:53et ces échanges, vous devez être reconnaissant, les gens sont en train de mourir, vous n'avez
07:00plus de soldats, vous commencez à ne plus avoir de soldats, ce serait une bonne chose,
07:06et ensuite vous nous dites, ah non, moi je ne veux pas cesser le feu, je ne veux pas
07:09cesser le feu, moi je veux ça, moi je veux ça, non, écoutez, si vous arrivez à cesser
07:15le feu maintenant, prenez-le comme ça, il n'y aura plus de balles qui voleront et vos
07:19hommes ne seront plus tués, vous ne voulez pas de cesser le feu, c'est ça que vous
07:22dites, moi je veux un cesser le feu, vous allez avoir un cesser le feu plus rapidement
07:27avec cet accord.
07:28Vous pensez que je ne veux pas de cesser le feu, qu'est-ce que vous pensez ? Il y a quelqu'un
07:34qui s'appelle Biden, ce n'était pas une personne intelligente, ça c'était, excusez-moi,
07:40c'était avec Obama, Obama vous a donné des armes, moi je vous ai donné des javelines
07:46pour vous battre, Obama vous a donné des bâtons et Trump a donné des javelots, des
07:55javelines, vous devriez être plus reconnaissant, parce que ce n'est pas vous qui avez les
07:59atouts en main, avec nous vous allez avoir les atouts en main, sans nous vous n'avez
08:02pas d'atouts, vous n'avez pas de cartes en main même, les attitudes doivent changer
08:11ici.
08:12Qu'est-ce que vous dites ? Elle pose la question, qu'est-ce qui se passe si la Russie met en
08:29Si une bombe vous tombe sur la tête maintenant, moi je ne le sais pas, ils n'ont pas respecté
08:35de cesser le feu avec Biden, ils ne respectaient pas Biden, ils ne respectaient pas Obama,
08:39moi ils me respectent, laissez-moi vous dire, Poutine a fait beaucoup avec moi, il y avait
08:45une fausse chasse aux sorcières, voilà vous connaissiez ça, il y avait un, Biden a lancé
08:53une fausse chasse aux sorcières, Hillary Clinton aussi, c'était une arnaque démocratique,
09:01et il a traversé cela Poutine, on l'a accusé de plein de choses, il y avait une chasse
09:06aux sorcières mais il n'avait rien à faire là-dedans, il s'est sorti de la salle de
09:12bain de Biden, de la chambre à coucher de Hunter Biden, et ensuite on a dit, ah voilà
09:19il y a ce laptop d'enfer, a été fait par la Russie, c'était une arnaque, et il a
09:26supporté ça, on l'a accusé de tout cela, de toutes ces choses, moi tout ce que je
09:29puis dire c'est cela, peut-être qu'il n'a pas respecté des accords avec Obama, avec
09:35Bush, et peut-être avec Biden, peut-être il l'a fait, il l'a fait, je ne sais pas,
09:38moi je ne sais pas ce qui est arrivé, mais avec moi il n'a pas brisé des accords, il
09:41veut qu'on arrive à un accord, je ne sais pas si on va pouvoir le faire, le problème
09:45actuellement, c'est que moi, voilà, je vous ai donné la possibilité de faire le
09:49dur, et sans les Etats-Unis vous ne seriez pas à dur, vos gens sont très courageux,
09:55mais soit il faut qu'on arrive à un accord, ou nous on se retire, et si nous on se retire
09:58vous allez voir ce qu'il va se passer, et ça je ne crois pas que ça va être joli
10:01pour vous, mais voilà vous pouvez continuer à combattre, mais vous n'avez pas les cartes
10:05en main, mais une fois qu'on aura signé cet accord vous serez dans une bien meilleure
10:08position, mais vous n'agissez pas en tant que personne reconnaissante, et ça ce n'était
10:12pas gentil, ce n'était pas gentil du tout, voilà, et je crois qu'on en a assez entendu,
10:16assez vu, qu'est-ce que vous en pensez ? Ça va faire de bonnes images, ça c'est sûr,
10:22ça va être spectaculaire lorsqu'on va voir ça sur nos écrans, on va voir ce qui se passe.
10:34On va voir, on va voir ce qui se passe.
10:42C'est du jamais vu, je crois, Volodymyr Zelensky et Donald Trump en train de s'écharper
10:57dans la Maison Blanche, devant les caméras du monde entier, le ton est monté à un niveau
11:03qu'on n'aurait pas pu imaginer, Donald Trump qui dit au moins Vladimir Poutine il
11:10me respecte, peut-être il n'a pas respecté les accords sous Obama et sous Biden, mais
11:15avec moi ça va changer, il dit à Zelensky il faut qu'on arrive à un deal, sinon on
11:20se retire, et vous allez voir, on a senti aussi un Volodymyr Zelensky qui n'a pas réussi
11:26à se contenir, qui s'est énervé, face notamment à Jay Devance, le vice-président
11:31américain qui le reprochait, de ne pas avoir été reconnaissant, d'attaquer les Américains
11:39sur leur sol, vous êtes en train d'attaquer ceux qui essaient justement de prévenir
11:45la destruction de votre pays, Donald Trump qui surenchérit en disant que vous êtes
11:50en train de jouer avec la vie de millions de personnes, c'est la troisième guerre mondiale
11:56que vous jouez face à un Volodymyr Zelensky qui n'a pas réussi à faire baisser la pression.
12:02Ce soir, on est sidérés, pour tout vous dire, devant cette séquence, c'est du jamais
12:07vu, là, on voit mal comment ils puissent avoir une conférence de presse commune entre
12:14les deux, vu ce qu'ils se sont échangés depuis quelques minutes.
12:18Oui, complètement, on en parlait là, hors plateau, le problème c'est qu'à trop dire
12:25que M. Trump ne connaît que le rapport de force, Zelensky s'est placé dans cette perspective-là.
12:32Sauf que les rapports de force ne sont pas exactement les mêmes, et que l'un est dépendant
12:36de l'autre, et donc je pense que là, on a vu que de toute façon, il y avait un mur
12:44d'un côté, et que Zelensky se heurtait au mur, et n'arrivait ni à l'escalader,
12:49ni à le contourner, ni à rien du tout.
12:51Et je pense que, pour revenir au négociation, ce dont on a parlé du déroulement de cette
12:57semaine, les Occidentaux, je place les Américains et les Européens, ont considéré que l'intégrité
13:05territoriale ukrainienne, de toute façon, ne serait plus le sujet.
13:09C'est-à-dire que la partie qui a été conquise par les Russes, restera conquise par les Russes.
13:14Le problème, c'est que les Russes veulent aller plus loin, et que M. Zelensky, lui,
13:18n'a pas compris ça.
13:19Lui, il est en train de dire, mais non, on va continuer, et on va continuer sur la vision
13:25stratégique qui est intégrité territoriale ukrainienne.
13:29Or, ça, malheureusement, il ne peut pas le faire, même avec les aides des Occidentaux,
13:35à moins que les Occidentaux...
13:36Des Européens.
13:37Je parle des Occidentaux, globalement, à moins qu'ils s'engagent sur le terrain, ce qui est
13:41totalement irréaliste.
13:43Donc, seul, avec son armée, il ne peut pas le faire.
13:47Et ça, il ne veut pas l'admettre, et devant M. Trump, Trump, évidemment, c'est le mur,
13:52parce que lui, il dit, moi, la seule chose qui compte, c'est cesser le feu.
13:55Donc, sur les lignes sur lesquelles on est...
13:57On a vraiment eu le sentiment que Volodymyr Zelensky avait un mur face à lui, Donald
14:01Trump et J.D.
14:02Evans.
14:03On va retrouver Axel Monnier en direct de Washington, devant la Maison-Blanche.
14:07Axel, alors, nous, on a les images, mais on imagine les journalistes en face.
14:13Est-ce qu'ils ont été aussi saisis que nous ?
14:16Alors, oui, ils ont sûrement été saisis.
14:21C'est une séquence hallucinante, cette pression qui a été mise sur Volodymyr Zelensky, la
14:26réponse très émotive du président ukrainien également.
14:30Et effectivement, ici, il y a de l'effervescence depuis quelques minutes.
14:33Je vais vous expliquer pourquoi.
14:34Parce qu'en fait, tout à l'heure, nous faisions nos directs sur cette pelouse que vous voyez
14:38derrière moi.
14:39Eh bien, le Secret Service, vous savez, cette organisation qui protège le président américain,
14:44a demandé d'évacuer cet endroit, exactement comme pour l'arrivée de Volodymyr Zelensky.
14:52Alors, est-ce que cela veut dire que le président ukrainien s'apprête à partir plus tôt que
14:55prévu ?
14:56Il n'y a pas d'indice précis.
14:58En tout cas, ce qu'on sait, c'est que la presse qui suivait le rendez-vous à l'intérieur
15:02du bureau Oval a été escortée vers la sortie il y a une petite demi-heure maintenant, pour
15:09mettre fin.
15:10On ne sait pas du tout ce qui se passe actuellement à l'intérieur de ce bureau Oval, mais vu
15:13les débats très houleux et les conversations très chaudes qui viennent de se dérouler,
15:17le ton est peut-être monté encore d'un cran.
15:20On verra s'il y aura bien une conférence de presse ou pas.
15:22Elle est censée se tenir d'ici quelques minutes, mais pour l'instant, tout est en
15:27suspens.
15:28On attend d'en savoir plus.
15:29Il y a beaucoup d'effervescence, mais aussi beaucoup d'incompréhension.
15:34On ne sait pas ce qui va se passer dans les prochaines minutes, mais on va évidemment
15:37vous tenir informé.
15:38Merci Axel Monnier, notre correspondant en direct de la Maison Blanche.
15:43Vous nous faites vivre évidemment l'effervescence sur place.
15:46C'est vraiment une séquence hallucinante que nous avons vécue dans le bureau Oval.
15:53Donald Trump, Volodymyr Zelensky, J.
15:55Devence, le vice-président américain qui s'écharpe vraiment, c'est une dispute devant
16:01les caméras.
16:02On a du mal à imaginer qu'une conférence de presse commune aura lieu dans quelques
16:07minutes.
16:08Regardez une partie des échanges, la violence des échanges qu'il y a eu entre le président
16:15ukrainien, le président américain et le vice-président américain.
16:19Regardez.
16:20Je parle de la diplomatie qui va mettre fin à la destruction de votre pays.
16:25Monsieur le président, avec tout le respect que je vous dois, vous manquez de respect
16:28de venir dans le bureau Oval et dire cela devant les médias américains.
16:32Maintenant, vous, vous êtes en train de forcer des conscrits sur le front parce que vous
16:38avez des problèmes de personnel.
16:40Vous devrez être content que le président entre dans ce conflit.
16:43Est-ce que vous êtes venu en Ukraine ? Est-ce que vous connaissez la situation ?
16:47Eh bien, moi, j'ai vu et j'ai vu ce qu'on montre dans les médias.
16:52Et voilà, vous amenez des gens, vous faites des tours de propagande.
16:56Est-ce que vous n'êtes pas d'accord que vos militaires ont des problèmes, que vous
17:00n'avez pas assez de monde ? Et vous manquez de respect de venir dans le bureau Oval et
17:04d'attaquer l'administration qui essaie de prévenir la destruction de votre pays.
17:09Alors, il y a beaucoup de questions là, en commençant depuis le début, tout d'abord
17:13pendant la guerre.
17:14Tout le monde a des soucis, tout le monde a des problèmes.
17:15Même vous, mais vous, vous avez un océan, mais vous ne le ressentez pas maintenant,
17:21mais vous allez le ressentir à l'avenir.
17:24Non, ne dites pas ce qu'on va ressentir.
17:27On essaye de résoudre un problème.
17:29Ne nous dites pas, n'essayez pas de nous dire ce que nous allons ressentir.
17:32Il faut que ce soit clair, il faut se souvenir de cela.
17:34Vous n'êtes pas dans une position de dicter quoi que ce soit que nous puissions ressentir.
17:40Nous, nous allons nous sentir très bien.
17:41On va se sentir très bien, très fort.
17:44Non, actuellement, vous n'êtes pas dans une bonne position.
17:47L'Ukraine est dans une mauvaise position et vous l'avez permis, ça, d'arriver.
17:52Depuis, vous n'êtes pas dans une bonne position, vous n'avez pas le contrat maintenant.
17:57Avec nous, vous allez, maintenant, vous êtes en train de parier avec la vie de millions
18:05de personnes.
18:06Vous jouez avec la guerre mondiale, la troisième guerre mondiale.
18:11Ce que vous faites, c'est un manque de respect.
18:14C'est un manque de respect à ce pays, cette nation.
18:20Est-ce que vous avez dit merci une seule fois, ici, dans cette réunion ?
18:24Est-ce que l'on vous a entendu dire merci ?
18:28Mais vu, on le disait en conférence dans le bureau Oval, Joséphine Staron,
18:33est-ce qu'il y a peut-être un surjeu, on surjoue la colère de la part de Donald Trump
18:39et de J.Devins, pour expliquer à l'opinion publique américaine qui regarde ces images
18:44pourquoi Donald Trump ne veut pas céder à Volodymyr Zelensky ?
18:47Vous savez, il n'y a pas de hasard.
18:48Cette séquence, elle est parfaite d'un point de vue de la communication.
18:51On venait de dire avant le début de ces échanges que c'étaient deux hommes professionnels
18:56de la communication, c'est exactement ce qui vient de se passer.
18:59La répartition de la parole entre le président américain et son vice-président, ce n'est
19:04pas du hasard.
19:05Donald Trump laisse sciemment J.Devins attaquer de manière encore plus brutale le président
19:11ukrainien et surtout, on est face à une guerre psychologique.
19:14C'était très difficile à regarder d'ailleurs comme ça en direct parce qu'on se dit,
19:18bon, Volodymyr Zelensky est un homme comme tout le monde et il va craquer.
19:22Et effectivement, il craque à certains moments, il dit des choses qu'il n'aurait pas dû
19:27dire parce qu'on sait très bien comment Donald Trump aurait réagi.
19:31Est-ce que Volodymyr Zelensky, il l'a piégé, vous dites ?
19:34Oui, Donald Trump, par cette mise en scène et le vice-président ont piégé Volodymyr Zelensky.
19:39Ce que toute cette séquence révèle, en fait, c'est que depuis lundi, depuis la visite
19:44d'Emmanuel Macron, on dit, bon, on va essayer de négocier avec Donald Trump, on va essayer
19:47de lui faire entendre tel argument, tel autre argument, on verra bien à la fin, on va placer
19:52nos pions.
19:53En fait, non, il avait déjà décidé avant cette semaine qu'on dit cruciale où chacun
19:57avance ses pions.
19:58Ce que montre cette séquence, c'est que le président américain avait déjà décidé
20:03de l'issue de cette semaine.
20:04Lorsqu'il reçoit Volodymyr Zelensky, il sait exactement ce qu'il veut obtenir, un accord
20:09sur les terres rares, un cessez-le-feu et ça s'arrête là.
20:12Zelensky n'a jamais eu de marge de manœuvre, c'est ce que vous nous dites, je défine
20:16ça en ce soir.
20:17En fait, quand on voit cette scène, on ne voit pas comment il aurait pu avoir la moindre
20:20marge de manœuvre.
20:21On va faire un détour par Kiev, par l'Ukraine, retrouver notre envoyé spécial Gwendolyn
20:27de Bono en direct ce soir.
20:30Gwendolyn, on a besoin de savoir, du côté ukrainien, comment cette séquence est perçue,
20:37comment l'attitude de leur président est perçue.
20:45Écoutez, je parle, on va regarder cette séquence ensemble.
20:49Je viens de parler avec des Ukrainiens, pour être très honnête, ils sont très choqués
20:54par ce qui est en train de se passer, par ce qui s'est passé dans le bureau Roval,
20:58extrêmement choqués, surtout par l'attitude du vice-président Jelly Vance et par celle
21:02de Donald Trump, par ces attaques.
21:05C'est un peu le scénario catastrophe qui est en train de se dérouler, c'est ce que
21:09me disait l'un d'entre eux.
21:10Un autre qui est officier vient de me dire, c'est un piège qui se referme sur Volodymyr
21:16Zelensky.
21:17Ils l'ont poussé dans ses retranchements, c'est ce qu'un officier de l'armée ukrainienne
21:21qui regardait la rencontre vient de me dire.
21:23Il y a quand même ce sentiment de choc.
21:26C'est un coup de massue ce soir pour l'Ukraine, on verra ce qu'il en sortira, mais ces images
21:31sont dures à regarder aussi pour les Ukrainiens, alors que cette rencontre, elle suscitait
21:36quand même une certaine forme d'espoir avec de la grande prudence, vu les déclarations
21:41de Donald Trump ces derniers jours, mais c'est vrai qu'il avait eu des mots en disant que
21:46non, il n'avait pas dit que Zelensky était un dictateur, puis que oui, il y aurait une
21:50discussion sur le sort des territoires occupés, donc il y avait peut-être l'espoir qu'il
21:56y ait un changement de la part de Donald Trump, et bien là, ce que l'on vient de
21:59voir a fracassé ces espoirs, et les Ukrainiens sont très sincèrement choqués.
22:04Merci beaucoup pour cette remontée de terrain, Gwendolyn Debono avec Thibaut Bruck, nos envoyés
22:10spéciaux en direct de l'Ukraine, les mots sont forts, c'est le scénario catastrophe
22:16qui s'est produit ce soir, les Ukrainiens, interrogés par nos envoyés spéciaux, sont
22:21sous le choc en voyant ces images de dispute devant les caméras du monde entier entre
22:27le président américain et le président ukrainien, est-ce qu'il a raté cette opportunité
22:34de faire changer d'avis Donald Trump, ou est-ce que les dés étaient jetés dès le départ
22:39comme le dit Joséphine Staron ? Alors je ne sais pas si les dés étaient jetés
22:42dès le départ, mais une chose est sûre, c'est qu'il a quasiment raté toute chance
22:46de voir bouger les Etats-Unis, pourquoi ? Parce que vous avez entendu à plusieurs reprises
22:51Donald Trump ainsi que le vice-président ont dit, vous avez manqué de respect au peuple
22:56américain, vous avez manqué de respect à ce gouvernement, vous ne nous avez pas remercié
23:00pour ce que nous avons fait, alors que, et alors lorsque Zelensky lui a dit, ben si si
23:04si, j'ai eu l'occasion de le dire à plusieurs reprises, non non, là, à ce gouvernement,
23:08en d'autres termes, il lui a dit, vous ne vous êtes pas adressé au républicain, à
23:13la nouvelle administration, vous êtes pour l'instant adressé à la précédente, mais
23:17pas à la nouvelle administration, donc c'est désormais nous qui sommes en charge, ça
23:20c'est la première chose.
23:21Et puis la deuxième chose, c'est que peut donner, quelle peut être la suite ? Au fond,
23:26Donald Trump va pouvoir dire, un, j'ai essayé, deux, il n'a rien voulu entendre, désormais
23:34nous n'avons pas à bouger, ils prennent où ils ne prennent pas, s'il faut aller,
23:39si ça tourne véritablement à la troisième guerre mondiale, comme dit Donald Trump,
23:44ça sera de la responsabilité de Zelensky, et la difficulté maintenant, c'est comment
23:49est-ce que les Européens qui ont fait la pré-vente, parce qu'au fond c'est ce qu'a
23:53fait le président Macron, c'est ce qu'a fait le premier ministre anglais, ils ont
23:57fait la pré-vente, qu'est-ce qu'ils peuvent dire pour ramener à la table de la raison
24:02Donald Trump dans un timing qu'on sait extrêmement clair ? Moi je ne sais pas ce qu'il va se
24:05dire à la prochaine, à la conférence de presse qui est prévue, est-ce qu'elle va
24:08être maintenue, et désormais c'est quasiment impossible qu'on ait quelque chose avec un
24:14semblant de consensus, j'ajoute que sur la forme, et je reconnais, je suis d'accord
24:18avec ce qui vient d'être dit, c'est que vous savez la séquence à laquelle on a assisté
24:23est généralement une séquence qui se produit lorsqu'un conflit est juste, et on pourra
24:28dire qu'il y a un conflit, une première rencontre entre belligérants, entre opposants,
24:32on se lâche, on laisse tout, là nous étions censés être en présence d'une signature,
24:40donc en général toute la haine, toute la dimension émotionnelle négative, toutes
24:47les reproches sont en général purgées à ce stade-là, or on s'aperçoit que plus
24:53rien n'est purgé, et Donald Trump, en tout cas par cette séquence, a donné la preuve
25:00en tout cas a montré que finalement, rien n'est purgé du côté iranien, qui n'avait
25:06pas de responsabilité pour avant sa prise de fonction, d'ailleurs il a oublié qu'il
25:09a été aussi en fonction entre 2017 et 2021, et donc il n'était pas responsable du passé,
25:15il dira au peuple américain, moi j'ai fait ce que je pouvais, en fonction de la situation
25:18que j'ai trouvée.
25:19Alors si vous nous rejoignez, pour bien comprendre le niveau de tension, la mesure, saisir la
25:25mesure de ce qui se passe en ce moment dans le bureau Oval, regardez une autre séquence
25:31d'échanges extrêmement tendus entre le président ukrainien, le président américain et le vice-président
25:37américain.
25:38Regardez.
25:39Excusez-moi, si vous croyez que vous parlez plus fort, et si vous parlez fort, vous allez
25:45avoir raison, quand vous parlez de la guerre en Ukraine, ils ne parlent pas fort, votre
25:49pays a des gros problèmes, et vous n'êtes pas en train de gagner, vous n'êtes pas en
25:53train de vaincre, mais il y a beaucoup de chances que vous puissiez vous en sortir
25:58grâce à nous.
25:59Monsieur le Président, depuis le début, nous avons été seuls, et on vous a dit merci,
26:07on vous a donné, avec le président stupide, on vous a donné 350 milliards de dollars,
26:13on vous a donné des équipements et du matériel militaire, vous vous êtes servi de notre
26:17équipement, si vous n'aviez pas notre équipement militaire, si vous n'aviez pas notre équipement
26:22militaire, cette guerre aurait été finie en une quinzaine de jours, oui, d'accord,
26:28en trois jours, voilà, en deux semaines, ok, bien sûr, c'est ça, ça va être difficile,
26:33ça va être difficile d'arriver à un accord comme ça.
26:36Ah ça va être difficile, c'est ce qu'on voit, partons retrouver à Washington Justine
26:42Jankowski, autre correspondante pour TF1-LCI, Justine, est-ce qu'un deal peut être conclu,
26:49le fameux deal sur les terres rares et les minerais, dans ces circonstances ?
26:53Voilà, toutes les cartes sont rebattues, on ne sait pas vraiment ce qui va passer,
26:59on ne sait pas même si un deal peut encore être signé, à cette question posée par
27:06la chaîne de télévision CNN, Donald Trump répond « on verra », il fait donc durer
27:10le suspense, et vous l'avez vu, le ton est monté très vite entre les deux hommes avec
27:15cet échange hallucinant, Donald Trump qui a commencé en disant « vous n'avez pas
27:20les cartes en main », qui accuse Volodymyr Zelensky de s'être mis en mauvaise posture
27:25et même d'être sur le point de déclencher une troisième guerre mondiale, on voit que
27:29le ton a commencé à monter quand le vice-président J.D.
27:33Pence a commencé à prendre la parole, qu'il a accusé l'Ukraine de ne pas être assez
27:37reconnaissante de l'aide américaine, mais tout ceci, c'est vrai qu'on en entendait
27:42parler depuis quelques jours, déjà la Maison-Blanche disait que Volodymyr Zelensky
27:48se comportait un peu comme si tout lui était dû, comme si le soutien américain lui était
27:54acquis depuis la présidence de Joe Biden et que maintenant il allait devoir voir à qui
28:00il avait affaire, alors normalement il devrait y avoir une conférence de presse conjointe
28:05entre les deux hommes, à l'heure actuelle on ne sait pas si elle va se tenir mais on
28:08suit bien sûr la situation.
28:09Merci beaucoup Justine Jankowski, en direct de Washington, Général Trinquant, vous voyez
28:16saisi en voyant ces images où Volodymyr Zelensky essayait de se défendre mais on voit que le
28:22président ukrainien était en train de perdre ses nerfs.
28:26Oui, les américains, le duo Trump-Vince lui ont fait perdre ses nerfs, très clairement,
28:35et on n'a pas vu le début, mais moi je regardais le début avec les photos qui étaient montrées
28:40et j'ai entendu le président Trump après ça qui parlait de la haine que Zelensky avait
28:44pour Poutine etc, s'il s'est placé sur ce registre là, évidemment que ça ne pouvait
28:50pas marcher, parce que le registre c'était pas ça, c'était on vient vous remercier
28:55pour votre aide et on vous demande de continuer l'aide, et pour ça on signe un accord, le
29:01fameux accord sur les terres rares etc, et donc nous allons continuer cette aide et
29:05merci beaucoup de ce que vous avez fait et de ce que vous allez faire maintenant pour
29:09nous aider.
29:10Or il n'est pas parti du tout sur ce registre là.
29:12Est-ce qu'il a raté son entretien ? Ah moi je crois qu'il a complètement raté
29:15son entretien et il s'est fait piéger en plus, parce que dans les termes, à un moment
29:21quand il dit mais la guerre aurait été arrêtée en 15 jours et sous le temps de
29:25la plaisanterie il dit mais non vous avez raison en 3 jours, c'était se moquer de
29:29ce que venait de lui dire le Président Trump, or on connait la personnalité du Président
29:33Trump, on ne se moque pas de lui, je veux dire on prend en compte sa personnalité.
29:37Aucun Président non plus là, vous avez raison, mais en plus de son égo, dans ce contexte
29:44là vous avez parfaitement raison, parce qu'au fond c'est ce qu'on disait tout à
29:47l'heure, les photos montraient le conflit et la question n'était plus de dire qui
29:52a tort, qui a raison, ce n'était pas ça.
29:54Oui mais on n'en était plus là depuis très longtemps Général Trump, on n'en
29:57était plus là depuis très longtemps.
29:58Mais bien sûr, la démarche, comme on le disait, à la fin de cette semaine, vous avez
30:02les Européens avec vous, qui sont prêts à vous aider à arrêter et à mettre des
30:07garanties sur la table, donc vous venez demander aux Américains, qui quand même n'étaient
30:11pas tout à fait dans cette logique là, qui ont peut-être été un peu échaudés parce
30:15qu'on dit Macron est le Premier Ministre britannique, et donc maintenant on va demander
30:20aux Américains de continuer l'aide sur ce sujet.
30:24Or lui il est revenu au départ, il est revenu au départ, c'est-à-dire la guerre, l'horreur,
30:28etc.
30:29Ce qu'on comprend parfaitement.
30:30Et au passage, ce que je dis n'est pas gentil pour le Président Zelensky, que j'admire
30:34pour ce qu'il a fait il y a trois ans.
30:36C'est lui, grâce à lui, que l'Ukraine a résisté, mais le problème c'est qu'il
30:40faut terminer maintenant.
30:41Et ça c'est quand même plus compliqué avec le souci que vous rappeliez, c'est revenir
30:47à Kiev.
30:48Mais c'est là où, si vous voulez, dans la négociation, il y a des trucs qui doivent
30:51être clairs et des trucs qui doivent être flous.
30:54Et les trucs flous, c'est on a un accord, on va avoir un soutien et on va voir la suite.
30:59Et pas revenir avec un truc qui vient, etc.
31:03Il y a une personne qui doit se frotter les mains ce soir, et on y reviendra, c'est Vladimir
31:06Poutine, qui doit se délecter en voyant ces images.
31:10Annie de Monton, avant de vous entendre, regardons justement ce qu'a dit Donald Trump sur le
31:16Président russe, qu'il considère comme son ami.
31:19Voilà ce qu'il dit face au Président ukrainien.
31:22Qu'est-ce qu'il se passe si la Russie met en place ça ? Si une bombe vous tombe sur
31:28la tête maintenant ? Moi je ne le sais pas, ils n'ont pas respecté le cessez-le-feu
31:33avec Biden, ils ne respectaient pas Biden, ils ne respectaient pas Obama.
31:36Moi ils me respectent, laissez-moi vous dire.
31:38Poutine a fait beaucoup avec moi.
31:41Il y avait une fausse chasse aux sorcières, voilà, vous connaissiez ça, il y avait un…
31:48Biden a lancé une fausse chasse aux sorcières, Hillary Clinton aussi, c'était une arnaque
31:56démocratique, et il a traversé cela, Poutine.
32:00Si vous nous rejoignez en direct sur LCI, cet échange entre Vladimir Zelensky et Donald
32:09Trump, qui devait peut-être permettre à Kiev d'obtenir une protection américaine,
32:15d'obtenir peut-être des concessions de la part de Washington, a tourné à l'invective,
32:22à la dispute, au clash, devant les caméras du monde entier, avec une petite scénographie
32:28Donald Trump, J.
32:29Devence, bad cop, bad cop, contre un Vladimir Zelensky acculé qui a perdu ses nerfs.
32:36Annie de Monton, est-ce que ce soir, le président ukrainien a perdu toute chance d'obtenir
32:43un soutien américain ?
32:45Écoutez, pour l'instant, l'affaire est mal engagée, mais moi, je voudrais dire
32:49une petite chose sur un peu les raisons de là où nous en sommes aujourd'hui.
32:55On a tellement parlé des métaux rares, des terres rares, de l'accord, de l'accord
33:01économique, qu'on a oublié le contexte, et donc, le président Zelensky est arrivé
33:08avec la guerre dans la tête, et le président Trump a visiblement été très bien informé
33:17par Moscou, mais je pense que quand même toutes ces gens qui sont présents, Marco Rubio,
33:25le vice-président Vence, etc., qui ont été normalement sur le terrain et qui normalement
33:30ont dû nourrir le jugement du président Trump, on a le sentiment que quand même le
33:38travail n'a pas été fait.
33:39Alors, indépendamment de la prise de bec, on peut dire, qui a lieu, et ce qui ne se
33:46fait pas, ni de la part d'un président ukrainien, ni de la part d'un président américain.
33:51Là, on a dépassé les bornes, même pas de la diplomatie classique, voilà.
33:58Mais on est face à un chef de guerre et un chef d'État, et le chef de guerre n'a
34:06pas du tout dans sa tête les mêmes paramètres et les mêmes émotions, surtout que le président
34:14Trump.
34:15Donc, il essaie, ce qui est intéressant quand même, c'est qu'il pourrait quand même
34:20fermer le banc, si je puis dire, mais là, il remet quand même l'accord économique.
34:24Si vous voulez qu'on signe un accord économique, et lui, Zelensky, se dit, OK, il veut signer
34:30cet accord économique, mais quelle garantie pour mon pays ? Toujours aucune.
34:36– Sous-titrage FR ? – Sous-titrage FR ?

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