En 2021, le gouvernement d’Aziz Akhannouch s’était fixé un objectif ambitieux : créer un million d’emplois à l’horizon 2026, soit 200.000 par an. Mais trois ans plus tard, le constat est amer : 2022 et 2023 se sont soldées par des pertes nettes d’emplois, et malgré un léger redressement en 2024, le taux de chômage dépasse toujours les 13%.
Face aux critiques, l’Exécutif revient avec une nouvelle feuille de route, fixant cette fois l’objectif de 1,45 million d’emplois à l’horizon 2030. Une promesse qui dépasse largement la durée du mandat actuel et qui soulève une question fondamentale : comment croire à ces nouvelles projections quand les engagements initiaux pour 2026 n’ont pas été respectés ?
Pourquoi ce choix d’un horizon 2030 alors que rien ne garantit que la majorité actuelle sera reconduite aux prochaines élections législatives de 2026 ? Est-ce une réelle stratégie ou un exercice de communication pour détourner l’attention des échecs des trois dernières années ?
Raja Bensaoud, enseignante et juriste
Hicham El Bayed, professeur d'économie à l'université Hassan 1er de Settat
Face aux critiques, l’Exécutif revient avec une nouvelle feuille de route, fixant cette fois l’objectif de 1,45 million d’emplois à l’horizon 2030. Une promesse qui dépasse largement la durée du mandat actuel et qui soulève une question fondamentale : comment croire à ces nouvelles projections quand les engagements initiaux pour 2026 n’ont pas été respectés ?
Pourquoi ce choix d’un horizon 2030 alors que rien ne garantit que la majorité actuelle sera reconduite aux prochaines élections législatives de 2026 ? Est-ce une réelle stratégie ou un exercice de communication pour détourner l’attention des échecs des trois dernières années ?
Raja Bensaoud, enseignante et juriste
Hicham El Bayed, professeur d'économie à l'université Hassan 1er de Settat
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