Guillaume Allanou, le président et entraîneur du Stade Briochin, livre ses impressions après la fin du beau parcours de son équipe (Nationale 2) en Coupe de France, éliminée ce mercredi par le PSG (7-0) à Rennes.
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00:00Mais l'entraîneur n'est pas déçu, parce que de toute façon on a résisté, on savait que c'était mission impossible.
00:07Très clairement, après mon rôle d'entraîneur c'était de faire croire que l'impossible était possible,
00:10mais voilà, on savait qu'il fallait un alignement des planètes extraordinaire pour battre ce Paris-Saint-Germain-là.
00:18Peut-être que le Paris-Saint-Germain en rodage de début de saison, je ne dis pas qu'on aurait réussi à le battre,
00:23mais peut-être qu'on l'aurait un peu plus inquiété, mais là c'est une machine de guerre.
00:26Pas plus déçu que ça, l'ampleur du score il fait mal, mais tout le monde prend des tôles en ce moment contre Paris.
00:33Fortiori un petit club de N2 comme nous, avec semi-amateurs, il n'y avait pas de raison qu'on puisse faire de miracles.
00:40Et je suis content qu'on ait résisté, on était à 2-0 à la mi-temps.
00:45C'est ce que j'avais dit au gars, il faut que le match soit dur, qu'on soit dans le match le plus longtemps possible.
00:49Et vous savez très bien que dans le football c'est le troisième qui compte.
00:53J'aurais aimé qu'il soit pour nous ou pour qu'on puisse espérer un peu mettre trois buts à Paris.
00:58Je savais au fond de moi que ce n'était pas possible, mais je voulais que le plaisir dure.
01:02Bon malheureusement on prend le troisième au tout début de mi-temps.
01:05Exactement, mais c'est exactement ça, tu as raison.
01:08Tu commences à me connaître Sébastien.
01:12Ils nous ont respectés.
01:13En nous mettant 7-0, ils nous ont respectés.
01:16Et même à la fin, quand on a un peu lâché les chevaux et qu'on essayait de pousser,
01:21ils défendaient leurs buts comme des morts de faim.
01:24On ne peut pas laisser en marquer un, alors que j'aurais bien aimé.
01:27Mais c'est la marque des grands en fait.
01:29C'est d'envoyer des messages en disant qu'on veut tout gagner, qu'on veut être les meilleurs, qu'on ne veut pas prendre de buts.
01:34Ils envoient un message fort à la France, à l'Europe.
01:37Et moi je trouve que c'est quelque part une forme de respect.
01:41Oui, c'était formidable.
01:43Les drapeaux bretons, le tour d'honneur à la fin.
01:46On va ressortir de là avec des souvenirs pleins la tête.
01:51Vous nous filmez tous et on sait que ça s'arrêtera.
01:54C'est cool en fait.
01:56On s'est fabriqué un souvenir commun qui nous lira à jamais.
02:00Quel que soit nos parcours de vie aux uns et aux autres.
02:03On est intimement liés, ce groupe-là, les 24 joueurs, le staff.
02:07On est liés à vie par cette expérience-là.
02:10Et que ça se termine comme ça devant 28 000 personnes qui nous remercient avec des sourires.
02:16Qu'est-ce que tu peux demander de plus ?