• il y a 7 heures
Un ingénieur et un chimiste, âgés d’une quarantaine et d’une cinquantaine d’années, travaillant au CNRS, ont reconnu être les auteurs du jet d'engins explosifs contre le consulat de Russie à Marseille. Un acte de protestation, au moment de la commémoration des trois ans du début du conflit russo-ukrainien, qui suscite des interrogations autour de l’organisme public de recherche. 

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00:00Ils affirment avoir agi en soutien à la cause ukrainienne.
00:03Deux chercheurs du CNRS interpellés lundi soir ont reconnu avoir jeté quelques heures plus tôt
00:09des engins explosifs contre le consulat de Russie à Marseille.
00:13Trois bouteilles en plastique contenant un cocktail d'azote et de substances chimiques
00:17avaient été envoyées dans les jardins du bâtiment.
00:19Les deux hommes de nationalité française sont renvoyés des chefs de dégradation
00:23ou de détérioration du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes
00:28et fabrication non autorisée d'engins explosifs ou incendiaires ou de produits explosifs.
00:33L'action de ces deux chercheurs a suscité une vague de critiques contre le CNRS.
00:37L'organisme public de recherche est de nouveau blâmé,
00:40quelques semaines seulement après l'affaire Eloquitix.
00:43Développée par un mathématicien, directeur de recherche au CNRS,
00:47l'initiative invitait les internautes à quitter le réseau social X
00:51pour migrer vers d'autres plateformes tout en gardant leurs données et leurs archives.
00:55Un projet engagé qui va selon les critiques à l'encontre des principes d'un organisme public.
01:00Il n'y a pas de collaboration entre le CNRS et le collectif Eloquitix.
01:04Le CNRS n'a pas de position concernant le projet Eloquitix qui n'est pas à son initiative.
01:11Les deux chercheurs du CNRS seront jugés en comparution immédiate ce jeudi.
01:15Pour l'heure, le Centre national de recherche scientifique n'a pas encore réagi à cette affaire.

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