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Transcription
00:00Selon votre allié, le Rassemblement National, il est symbolisé par Bruno Rotaïo et le RN, il est vrai, vise vertement le premier flic de France.
00:09Je sais que vous connaissez l'homme, je sais que vous appréciez ses convictions.
00:13Comment vous, aujourd'hui, vous appréciez les critiques vis-à-vis de Bruno Rotaïo ?
00:18Est-ce qu'il y a une forme d'inquiétude au sein du RN pour le cibler autant ?
00:22Nous, ce qui nous importe, je dis nous, dans l'alliance que nous formons, que j'ai voulu former,
00:28pour porter une alternance à droite, qui est la seule qui, pour moi, peut changer le pays,
00:33peut faire cette révolution dont la France a besoin alors qu'elle sombre, et on le voit dans tous les domaines.
00:39Sur le ministre de l'Intérieur ?
00:40Bruno Rotaïo, ce que je lui reproche, il a sans doute les mêmes convictions.
00:44On a souvent oeuvré ensemble, mais aujourd'hui, il est prisonnier, otage même, d'un gouvernement...
00:51Les mots sont forts, c'est ce qu'il dit, otage du macronisme.
00:55Si M. Bruno Rotaïo occupe cette fonction, c'est parce que M. Macron l'a voulu,
01:00c'est parce qu'aux élections législatives, il y a eu une alliance qui est allée des amis de M. Bruno Rotaïo,
01:07et des amis de M. Wauquiez d'ailleurs, et jusqu'aux Insoumis.
01:12Rappelez-vous les 100 retraits de candidats Insoumis du Nouveau Front Populaire
01:17pour faire élire certains amis de M. Bruno Rotaïo.
01:20Malgré tout, la petite musique qu'il fait entendre, selon vous, ne l'arrive pas à vos oreilles.
01:25Il est prisonnier de ce système.
01:27Comment peut-il porter...
01:28A cet otage emprisonné qui peut partir.
01:30Comment veut ?
01:31Qu'il le fasse.
01:32Vous voulez qu'il démissionne ?
01:33Qu'il le fasse, mais quand on n'est pas en conformité avec ses convictions,
01:38quand on ne peut pas agir, il faut le dire.
01:41Moi, j'appelle, c'est à lui de décider.
01:44Mais à un moment, je pense que la contradiction, elle sera évidente
01:49quand on voit que systématiquement,
01:51quand on a proposé avec le Rassemblement National, à l'Assemblée Nationale,
01:55le retour des peines planchers.
01:57M. Rotaïo s'y est opposé.
01:59Quand on a proposé...
02:00M. Rotaïo, le gouvernement.
02:02Son ministre délégué, c'était M. Daragon à l'époque,
02:05qui est venu dire que ce n'était pas pertinent.
02:07On a proposé le même jour le retour à la double peine.
02:11Ce sont deux mesures, je prends ces exemples,
02:13que nous avions ensemble défendues.
02:15Pourquoi M. Rotaïo s'y oppose aujourd'hui ?
02:18C'est cette contradiction que je pointe.
02:20Mais ce n'est pas envers lui, c'est envers ce système.
02:23Il est quand même très ciblé par le Rassemblement National.
02:25Certains affirment que parce qu'il est l'homme fort de la droite,
02:28et qu'il inquiète.
02:29C'est cette coalition des contraires
02:31qui est la continuité de l'impuissance macroniste.

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