«C'est une absurdité», affirme la journaliste Karima Brikh à propos de la fermeture de C8 à la fin de la semaine.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il y a les larmes parce qu'évidemment, il y a les larmes, elle perd son boulot, il y a des années qu'elle est là, mais aussi parce que...
00:08Les animaux de la huit, c'était un vrai succès.
00:10Absolument.
00:11Un vrai succès.
00:12Mais aussi parce que c'est une absurdité. C'est parce qu'on pleure et en même temps on se dit, mais c'est pas possible que ça arrive.
00:18Et vous avez posé la question tout à l'heure, est-ce que c'est une dérive autoritaire ou quelque chose du genre.
00:24Moi, j'ai l'impression qu'il y a un système qui se sent extrêmement fragilisé aujourd'hui, qui voit que dans l'espace public, même pour le vote, on le voit dans les intentions de vote.
00:34Il y a des partis politiques, que ce soit avec le RN qui monte, on le voit en Allemagne, on le voit aux États-Unis, les choses bougent.
00:40Et il y a un système qui a ses privilèges, qui est ébranlé par tout ça et qui réagit comme il peut.
00:47Et on se dit finalement, oui, sous prétexte de cahier de charge, au fond, on ne tolère pas cette diversité des points de vue.