Le nouveau contrat d’approvisionnement de l’ONF prévoit de réduire le volume de bois vendus, mais surtout de doubler, voire tripler ses tarifs. Pour l’entreprise TK Bois, qui fabrique notamment des copeaux à destination des éleveurs de volaille, cette hausse signe l’arrêt de cette activité litière, mais risque également d’impacter les éleveurs et les consommateurs par répercussion, alerte la députée de la 4e circonscription Emeline K’Bidi.
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00:00Nous ne savons pas si la démarche est volontaire, ou s'il s'agit d'un impensé au niveau de l'ONF,
00:06qui n'est pas censé être un acteur économique, ce n'est pas une société cotée en bourse du CAC 40.
00:13Donc on peut imaginer que la mission de l'ONF, ce n'est pas de faire du profit.
00:16Et peut-être qu'en voulant réserver un quota de bois à l'bioma, ils se sont aventurés sur une pente un peu glissante.
00:23On n'est pas en mesure aujourd'hui de dire quelle a été la pensée de ceux qui ont pris cette décision.
00:29Mais on peut en revanche leur dire les conséquences.
00:31Les conséquences, c'est favoriser un grand groupe au détriment d'une TPE-PAME de la Réunion.
00:37C'est de déstabiliser une filière comme la filière volaille en enlevant un acteur clé,
00:44qui est le producteur de litière, et en soumettant en totalité les éleveurs aux importations.
00:50Et on peut dire également que ce sont des suppressions d'emplois à la clé.
00:54Et il me semble que l'ONF, comme tout un chacun à la Réunion, devrait plutôt s'atteler à soutenir l'économie locale,
01:00à surtout ne pas organiser de monopoles et à ne pas privilégier les grands groupes au détriment de nos petites et moyennes entreprises.