Mohamed Amra va être remis ce mardi 25 février dans les prochaines heures aux autorités françaises. Le narcotrafiquant avait été arrêté le samedi 22 février à Bucarest, en Roumanie.
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00:00D'abord, est-ce que vous êtes surpris de la rapidité avec laquelle Mohamed Hamra va rentrer en France ?
00:05Oui, je vous avoue qu'on pensait avoir un mois, voire au minimum dix jours pour se préparer.
00:11Là, c'est rapide, mais on s'en réjouit. Je pense que c'est une bonne chose.
00:14Vous êtes satisfaits pourquoi ?
00:18Parce qu'il a tué deux de nos collègues, blessé trois autres.
00:22Parce que depuis neuf mois, on commençait à avoir peur qu'on ne le retrouve jamais, lui et son commando.
00:29Donc, on est pressé pour qu'il puisse être remis à la justice française et qu'on puisse commencer à le questionner,
00:36et puis à avoir tous les éléments pour savoir qui a tué nos collègues, comment il a organisé son évasion.
00:43C'est important pour nous qu'on puisse entamer tout ça.
00:47Il va être pris en charge par d'autres collègues. Est-ce que vous craignez pour leur sécurité ?
00:53Est-ce qu'on a les moyens aujourd'hui de sécuriser les convois, de sécuriser les cellules, de garantir l'isolement de ce fugitif ?
01:03Il va falloir qu'on l'ait. Aujourd'hui, on a géré des détenus dangereux qui avaient des capacités d'évasion.
01:11Edouard Farid, Ferrara, Abdeslam, dans un autre registre.
01:15On a aujourd'hui trois établissements qui sont Vendin-le-Vieil, Condé-sur-Sarthe et Fleury-Mérogis,
01:20qui sont tout à fait adaptés pour accueillir ce genre de détenus.
01:24On a des agents formés, professionnels.
01:26Maintenant, on a des moyens, mais qui sont encore un peu justes, voire même insuffisants.
01:32Et il nous faudra, le 17 mars, une loi CRIMOR, qui sera présentée à l'Assemblée nationale.
01:37C'est cette loi qui doit pouvoir nous apporter davantage de moyens pour gérer au mieux et éviter tout risque avec ce type de détenus.