Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Lundi 24 février 2025, Morandini lève numéro 1601 sur CNews, première chaîne info de France, bonjour et bienvenue en direct à la UNE.
00:00:14Hier dimanche, pour la première fois, une fusillade à la Kalachnikov a eu lieu dans la petite ville balnéaire de Lassiota, à 35 kilomètres de Marseille.
00:00:22Jamais jusque-là, de tels faits ne s'étaient produits dans la ville et ce matin, le maire de Lassiota sera en direct avec nous pour lancer un appel
00:00:31pour obtenir en urgence des renforts de police, des moyens humains et matériels avant que la situation dégénère.
00:00:38Il craint en effet que la violence qui ravage Marseille ne touche désormais sa ville car ce qui s'est passé hier est d'une extrême gravité.
00:00:46Dans un communiqué, le maire de Lassiota appelle à l'aide puisqu'il y a un mort, il sera en direct avec nous.
00:00:53L'attaque terroriste de Mulhouse, et désolé de le dire aussi directement mais on s'est tous dit, encore un homme sous OQTF,
00:01:00encore une personne qui n'aurait pas dû être en France, encore un mort et des blessés que l'on aurait pu éviter.
00:01:06Alors une fois que l'on a dit ça, on fait quoi ? Nous allons tenter de répondre à cette question mais tout d'abord le rappel des faits.
00:01:13Si l'heure est au recueillement, la peur s'est emparée des rues de Mulhouse.
00:01:18Après cette attaque sanglante survenue ce samedi, les habitants sont partagés entre stupeur et résignation.
00:01:25Il y a tellement de communauté dans cette ville qu'on devrait bien s'entendre.
00:01:28C'est un peu choqué mais sans plus parce qu'on habite quand même en France.
00:01:32Les attentats, malheureusement, c'est quand même un peu, on entend parler, pas tous les jours mais voilà quoi.
00:01:38Je ne comprends pas parce que Mulhouse est une ville tellement cosmopolite aussi. Je ne comprends pas pourquoi.
00:01:45Hier, rares étaient les passants à se rendre sur la place du marché couvert, lieu du drame. Les autorités cherchent aujourd'hui à rassurer.
00:01:53Les mesures de sécurité seront renforcées, le préfet nous en a informé et il n'y a pas de climat particulier qui nécessite que la peur s'installe.
00:02:03Mais pas de quoi apaiser les habitants qui vivent à quelques centaines de mètres plus loin, près de cet immeuble où logeait régulièrement l'assaillant.
00:02:11On n'est pas en sécurité ici. Mes voisins à côté ne sont pas en sécurité. Ils ont des enfants. Ils ne peuvent même pas jouer sur la terrasse tellement ils ont peur.
00:02:18Ils sont obligés de sortir avec eux dehors.
00:02:20Un rassemblement est prévu ce soir dans le centre-ville de Mulhouse afin de laisser les habitants partager ensemble leurs émotions.
00:02:27Quel comportement adopter vis-à-vis de l'Algérie ? Nous aurons l'occasion d'en débattre dans cette émission.
00:02:32Dans les Alpes-Maritimes, deux adolescents terrorisent un village et personne ne sait quoi faire.
00:02:36Situation surrealiste car ce sont les adultes qui, face à ces jeunes de 14 ou 15 ans, se déclarent impuissants.
00:02:43Je sais très bien qui sont ces jeunes. J'ai été en contact avec eux. Ce sont des délinquants.
00:02:53Ce sont des jeunes, bien entendu, insolents qui répondent, qui n'ont peur de rien.
00:02:59Violence encore de jeunes à Arles cette fois puisqu'une école a été totalement vandalisée après le mobilier urbain.
00:03:06Les établissements publics, les bibliothèques, voilà donc les écoles qui deviennent à leur tour des cibles.
00:03:12Des tables renversées, des jouets et des fournitures scolaires saccagées.
00:03:17Dans la ville d'Arles, deux établissements scolaires ont été vandalisés ce week-end.
00:03:22Entre révolte et désolation, le maire de la ville dénonce ces actes.
00:03:26C'est avec une profonde consternation que je me suis rendu sur place en ce dimanche matin pour constater que deux de nos écoles ont été vandalisées.
00:03:33Ces actes sont totalement inacceptables. Je les condamne avec la plus grande fermeté, d'autant qu'ils visent des lieux qui devraient être sanctuarisés pour nos enfants.
00:03:41Pour Patrick de Carolis, cet incident confirme l'urgence de mettre en place un plan de sécurité pour les établissements scolaires.
00:03:48Ce plan sera adopté lors du prochain conseil municipal de mars qui est dédié au budget avec une somme de plus de 400 000 euros consacré à la protection de nos établissements scolaires.
00:03:57L'école élémentaire Brassens-Camus et la maternelle Victoria Lyles ont depuis été remis en état par des agents municipaux afin de garantir la reprise des cours ce lundi.
00:04:07Elisabeth Borne l'a annoncé en fin de semaine dernière, désormais les sacs des élèves pourront être fouillés avant d'entrer dans les lycées et les collèges à la recherche d'armes par destination et en particulier de couteaux.
00:04:18Alors nous sommes allés voir les principaux intéressés, les élèves eux-mêmes, pour savoir comment ils réagissaient face à cette annonce et vous allez voir que les réactions sont plutôt mythiques.
00:04:29Fouillés les sacs des élèves à l'entrée des établissements scolaires, la mesure séduit certains collégiens et lycéens. Ils se disent inquiets des comportements à risque de leurs camarades.
00:04:38Je sais qu'il y a de nombreuses personnes qui rentrent dans des établissements scolaires avec des objets qui peuvent potentiellement servir d'armes. Donc moi je trouve que oui c'est une bonne chose.
00:04:47Il y a déjà eu des couteaux qui ont été ramenés en cours et tout donc il faut toujours faire attention.
00:04:51Quand on va à l'école on ne veut pas que ce genre de choses ça arrive donc on veut être en sécurité donc c'est la meilleure chose pour se sentir en sécurité.
00:04:57D'autres en revanche sont davantage sceptiques. Ils pointent du doigt une mesure disproportionnée et inefficace.
00:05:03On n'est pas tous fous à ramener des couteaux ou je ne sais quoi. Je pense que ça nous fait juste perdre du temps en rentrant en cours.
00:05:11Ça ne va pas arrêter la personne qui veut vraiment arriver à son objectif.
00:05:15En fait je pense que c'est une bonne idée mais que ce ne serait que par des membres du lycée ou des personnes qui travaillent dans l'établissement qu'on connaît et à qui on fait confiance.
00:05:23Les fouilles seront en effet réalisées par des forces de l'ordre.
00:05:26Une charge de travail supplémentaire pour des policiers et des gendarmes qui dénoncent des moyens insuffisants.
00:05:31L'actualité de ce week-end c'est aussi l'arrestation de Mohamed Amra.
00:05:35Mohamed Amra qui avait loué un appartement au nord de Bucarest et comptait devenir méconnaissable pour disparaître définitivement des radars des autorités.
00:05:43Pour cela il comptait sur une opération de chirurgie esthétique pour changer de visage.
00:05:47Mais est-ce vraiment possible ? On posera la question tout à l'heure à un chirurgien esthétique.
00:05:51Mais tout auparavant le point sur l'enquête et ce sourire glaçant que vous avez vu de Mohamed Amra en descendant du fourgon cellulaire.
00:05:57Sous bonne escorte, l'ancien fugitif le plus recherché de France arrive au tribunal de Bucarest.
00:06:04Sourire provocateur aux lèvres, Mohamed Amra a été présenté au juge roumain en vue de son extradition vers la France qu'il a acceptée sans pour autant reconnaître les faits selon son avocate.
00:06:14Il ne reconnaît pas les faits commis mais souhaite respecter la décision des autorités françaises qui veulent le juger.
00:06:20A partir d'aujourd'hui, la France et la Roumanie doivent s'accorder pour garantir un transfert vers l'Hexagone qui soit le plus sécurisé possible.
00:06:27Car le détenu multirécidiviste a déjà montré sa dangerosité.
00:06:31En mai 2024, il était parvenu à s'évader lors d'une attaque à la voiture bélier et au fusil d'assaut de son fourgon pénitentiaire.
00:06:38Deux agents avaient trouvé la mort.
00:06:40La Roumanie dispose désormais de 10 jours pour valider ou non sa remise aux autorités françaises.
00:06:45Une extradition qui doit intervenir dans les 30 jours.
00:06:48En parallèle de cela, 10 personnes de son entourage ont été interpellées durant le week-end.
00:06:53Et puis dans l'actualité média, c'est une semaine un peu spéciale que nous allons vivre puisque nous allons assister à la mort en direct de C8 et NRJ12 vendredi soir à 23h59.
00:07:03Les chaînes vont devoir quitter la TNT et donc perdre l'essentiel de leurs revenus publicitaires.
00:07:08Elles sont donc contraintes de fermer.
00:07:10Vous savez que pour C8, ce sont 400 personnes qui sont concernées.
00:07:13Et ce week-end, on a assisté au premier adieu des animateurs.
00:07:16C'est le cas pour l'émission Les animaux de la 8.
00:07:19Émission très appréciée par les téléspectateurs.
00:07:21Et les deux présentatrices, Élodie Ageron et Sandrine Arzizé, ont dû dire adieu après 20 ans d'antenne.
00:07:31Eh bien voilà, il est temps de vous dire au revoir.
00:07:34Un au revoir un petit peu spécial, un clap de fin après 20 ans partagés ensemble avec vous, avec Massensan, ma sorette.
00:07:41Eh oui, 20 ans d'une amitié sans faille, de rencontres incroyables.
00:07:54Une aventure humaine incroyable où nous avons rencontré des passionnés extraordinaires avec leurs animaux.
00:08:00Nous avons parcouru la France, l'Europe, même le monde.
00:08:03Et tout ça restera gravé à jamais dans nos têtes et j'espère dans les vôtres aussi.
00:08:09Ça c'est sûr. On remercie bien évidemment toutes les équipes qui nous ont suivies pendant 20 ans.
00:08:14Les journalistes, les monteurs, les ingénieurs du son, nos cadreurs qui sont toujours là avec nous dans des aventures incroyables.
00:08:22À se casser la figure.
00:08:25Bien évidemment on remercie toutes les équipes C8, Canal+, Jonthon Productions.
00:08:29Merci d'avoir été présents, merci de nous avoir suivis.
00:08:32Alors on espère en tous les cas vous retrouver très prochainement pour de nouvelles aventures.
00:08:37On vous embrasse fort. On vous aime. Allez, tenez, hop, hop, à bientôt.
00:08:43Voilà, et c'est que le début puisque bien évidemment tout au long de la semaine, toutes les émissions vont dire adieu aux téléspectateurs.
00:08:49Et en fin d'émission, nous, on parlera des enjeux politiques de cette fermeture.
00:08:52Mais tout de suite, les tops et les flops d'audience de ce week-end, c'est avec Mister Audience.
00:08:56Allez, à ce Kevin.
00:09:01Vendredi soir, c'est France 2 qui a décroché la place de leader à 3,8 millions avec son téléfilm Haute Tension.
00:09:06TF1 est ainsi relégué à la deuxième place avec Danse avec les Stars qui a fait 800 000 téléspectateurs de moins.
00:09:11Et c'est Nelson Monfort qui a été éliminé sans surprise à la fin de la soirée.
00:09:15Pour France 3 MC, ça a été une très mauvaise soirée.
00:09:18Le match de la Ligue des Nations Féminines opposant la France à la Norvège et le film Bridget Jones' Baby n'ont attiré qu'un million 200 000 téléspectateurs.
00:09:28Samedi soir, coup de mou pour The Voice sur TF1 qui a perdu près de 400 000 téléspectateurs en une semaine à 3,6 millions.
00:09:35Le programme a également été largement battu par la série de France 3 Cassandre qui a fâché un très beau score à 4,3 millions.
00:09:41Sur France 2, nouvelle déception pour Nagui dont le jeu Le Club des Invincibles s'est effondré à 1,3 millions.
00:09:47A noter également l'échec réalisé par Julien Courbet sur MC dont le magazine Arnaque a même été battu par Échappée Belle sur France 5.
00:09:56Et un soir, c'est TF1 qui a remporté la soirée du dimanche.
00:09:59Et oh la main ! Avec le film Astérix Obélix, Mission Cléopâtre est la une à réaliser un carton d'audience à près de 5 millions de téléspectateurs.
00:10:06Loin derrière avec 2,1 millions de personnes de moins, France 3 est deuxième avec sa série Meurtre en non-trouble qui est désormais un carton chaque dimanche
00:10:14suivi de près par le film L'Evêto diffusé sur France 2 qui ne se place qu'à la troisième place.
00:10:19Quant à MC, c'est la nouvelle fois beaucoup de mal à s'imposer en prime avec son magazine Zone Interdite consacré hier soir au Japon qui n'a attiré qu'un million 700 000 téléspectateurs.
00:10:28Mister Audience vous dit à demain.
00:10:30Allez, je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:34Andréa Cotarac, bonjour.
00:10:35Bonjour.
00:10:36Merci d'être avec nous, porte-parole du Rassemblement National.
00:10:37Tom Benoit, bonjour.
00:10:38Bonjour.
00:10:39Philosophe et essayiste, Ludo Victorot, bonjour.
00:10:41Maire UDI de Coubron et puis Karima Khatim, bonjour.
00:10:44Bonjour.
00:10:45Élue municipale LFI au Blanc-Ménil.
00:10:48Dans un instant, on parlera de Mulhouse bien évidemment et de ce qui s'est passé ce week-end.
00:10:51Mais auparavant, je voulais qu'on s'arrête un instant sur la ville de La Ciotat.
00:10:55C'est à 35 kilomètres de Marseille.
00:10:57Et il y a eu une fusillade hier matin à La Ciotat, une fusillade à la Kalachnikov.
00:11:01Un homme est mort après cette fusillade.
00:11:05Et ce qui est important, c'est que jamais jusque-là de tels faits ne s'étaient produits dans cette ville.
00:11:10Dans un instant, le maire de La Ciotat sera en direct avec nous.
00:11:13Il craint en effet que la violence qui ravage Marseille touche désormais sa ville.
00:11:18Car ce qui s'est passé hier est d'une extrême gravité.
00:11:21Effectivement, avec cet homme qui est décédé.
00:11:25La victime venait de Marseille, restée récemment installée dans la commune.
00:11:28L'homme a été visé par plusieurs tirs, notamment à la tête.
00:11:32Les trois auteurs présumés ont pris la fuite à bord d'une camionnette blanche.
00:11:35Véhicule retrouvé en feu à hauteur de Cassis un peu plus tard.
00:11:40On est avec Alexandre Doriol, qui est donc le maire de La Ciotat.
00:11:43Bonjour monsieur le maire.
00:11:44Merci d'être en direct avec nous.
00:11:46C'est vrai que c'est d'une extrême gravité ce qui s'est produit dans votre commune.
00:11:49C'est la première fois que de tels faits arrivent ?
00:11:52Bonjour Jean-Marc Morandini.
00:11:54Oui effectivement, c'est la première fois que nous connaissons un tel modus operandi sur la commune de La Ciotat.
00:12:00Les faits sont graves parce qu'il y a eu un mort.
00:12:02Et c'est d'autant plus grave parce qu'il y a eu aussi des balles perdues.
00:12:06Et des ciotadins innocents auraient pu perdre la vie sous couvert d'un drame de la fatalité.
00:12:13Et vous lancez aujourd'hui, et c'est l'objet justement d'une lettre ouverte que vous avez faite,
00:12:17vous lancez un appel aux autorités, au gouvernement en disant
00:12:21il nous faut absolument et très vite des renforts sur place.
00:12:26Je suis un maire passablement agacé et en colère.
00:12:29J'ai effectivement saisi monsieur le préfet de police pour que nous puissions avoir les moyens nécessaires pour que plus jamais ça.
00:12:36J'ai saisi aussi dès ce matin monsieur le ministre de l'Intérieur, fort justement de sa compétence régalienne,
00:12:42d'assurer la sécurité des biens et des personnes pour que la qui étude puisse retrouver tout l'apanage de la commune de La Ciotat
00:12:49qui jusqu'alors n'avait pas à souffrir de telles dérives.
00:12:52Il est important que chacun puisse prendre ses responsabilités.
00:12:56L'État dans son premier temps, au nom de sa compétence régalienne.
00:12:59Et nous en tant que commune de La Ciotat, nous poursuivrons l'effort sécuritaire
00:13:03qui a toujours été le nôtre au fond et ce depuis un peu plus d'une décennie.
00:13:07Ce qui se passe à La Ciotat, vous avez le sentiment que c'est la conséquence de ce qui se passe à Marseille.
00:13:11C'est-à-dire qu'aujourd'hui, toute cette violence qu'on voit tous les jours à Marseille, ces trafics de drogue,
00:13:16vous avez le sentiment qu'au fond tout ça est en train de s'étaler et de gagner du terrain dans les communes aux alentours ?
00:13:25Je ne sais pas si c'est un lien de cause à effet.
00:13:27Marseille est Marseille, c'est la ville-centre, c'est la deuxième ville de France.
00:13:31Nous, nous sommes une station balnéaire dans laquelle il fait bien bon vivre.
00:13:36Certes, nous sommes à côté de Marseille, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut banaliser
00:13:41pour que ça s'imprime au fond dans notre rétine comme une situation normale.
00:13:45À La Ciotat, il s'est passé un drame.
00:13:47Il s'est passé un drame dans lequel des personnes, une personne a perdu la vie
00:13:51et d'autres personnes ont failli la perdre avec un modus operandi à la Kalachnikov
00:13:57qui nous rappelle, certes, peut-être ce qui peut se passer à Marseille,
00:14:00mais en tout cas, à La Ciotat, c'est promptement inacceptable
00:14:04et il faut une fois de plus que l'État prenne ses responsabilités.
00:14:07Je souhaite être entendu, être écouté et être pris en considération par l'État en général
00:14:13et plus particulièrement par la préfecture de police.
00:14:16Dernière question, M. Le Maire, vous dites que vous êtes un maire en colère,
00:14:18c'est parce que vous avez le sentiment de ne pas avoir les moyens aujourd'hui,
00:14:21des moyens suffisants pour assurer la sécurité ?
00:14:28En tant que commune, j'estime avoir rempli, moi, ma part du contrat encore une fois.
00:14:32Nous avons un effectif de police municipale de plus de 60 agents.
00:14:35Nous avons un CSU, un centre de supervision urbain dernière génération
00:14:39que nous avons inauguré il y a un mois de cela avec 334 caméras
00:14:45qui sont réparties sur toute la ville.
00:14:4760 autres caméras sont en commande.
00:14:50Nous créons un nouveau poste de police municipale dans les quartiers est de la ville.
00:14:55J'estime, moi, en tant qu'autorité territoriale, être garant de la concorde de ma commune
00:15:00et d'avoir apporté tous les moyens nécessaires pour que la quiétude soit de mise.
00:15:04Mais maintenant, j'attends de l'État aussi que sa part du contrat soit dûment remplie
00:15:09et c'est pourquoi je tiens à être pris en considération
00:15:12et je tiens que concrètement, on puisse m'apporter des solutions tangibles
00:15:16qui puissent permettre aux citadins de retrouver la quiétude qui lui dure.
00:15:20Voilà l'appel du maire de La Ciotat, Alexandre Doriol.
00:15:23Merci monsieur le maire d'avoir été en direct avec nous.
00:15:25Merci Jean-Marc Florendini.
00:15:26Pour cet appel que vous avez donc lancé ce matin au gouvernement,
00:15:30à la fois au ministre de l'Intérieur, Ludovic Thoreau, vous qui êtes maire également.
00:15:34Vous comprenez, je suppose, l'appel de ce maire ?
00:15:36De toute façon, chaque semaine, vous avez un nouveau maire qui dit
00:15:39« Voilà, c'est arrivé chez moi ».
00:15:40Et ça arrive à peu près chez tout le monde.
00:15:42Alors c'est vrai que nous, on est limité, les maires,
00:15:44parce qu'on a quand même un budget qui prend hausse par rapport à ça.
00:15:47Il ne faut pas qu'à chaque fois qu'on se défonce sur la police municipale,
00:15:49il y a une police nationale, c'est un droit régalien.
00:15:52Elle n'est pas appliquée.
00:15:53Et cette violence avec du kalachnikov, ce n'est même plus un couteau,
00:15:56c'est une kalachnikov.
00:15:57Il faut l'acheter à 3000 euros une kalachnikov aujourd'hui.
00:15:59C'est clair.
00:16:00Ça vient des Balkans, ça passe par le nord de l'Italie,
00:16:02et vous pouvez en avoir 300 euros par la Chine, et on modifie tout ça.
00:16:05Et ça ne bouge pas.
00:16:06Et ça continue à rentrer chez nous.
00:16:08Je vous dis qu'aujourd'hui, en effet, l'État doit absolument pas se défoncer
00:16:11sur les maires seulement, mais agir.
00:16:13Et pour l'instant, il n'y a pas grand-chose.
00:16:14Et c'est contagieux.
00:16:15La violence est contagieuse.
00:16:17André Acotarac, on l'entend, l'appel de ce maire,
00:16:19et je pense qu'il y a beaucoup de maires qui sont dans cette situation.
00:16:21Et c'est intéressant, parce qu'il dit que c'est la première fois dans sa ville
00:16:24qu'il y a une fusillade à la kalachnikov.
00:16:26Et hélas, je ne vais pas faire oiseau de mauvaise augure,
00:16:29mais j'ai bien peur que ce ne soit pas la dernière.
00:16:31Vous voyez, M. Toro vient de parler de l'UDI.
00:16:34Le maire ici est LR, moi je suis RN,
00:16:36et je pense qu'on est plutôt d'accord sur une chose.
00:16:38Le maire de la Ciutat nous explique qu'à Marseille,
00:16:41ça arrive, mais pas chez moi.
00:16:44Mais le problème, c'est qu'au départ,
00:16:46l'insécurité, on disait que c'était dans les banlieues,
00:16:48puis maintenant, c'est dans les centres-villes, à Marseille ou à Lyon.
00:16:50Et puis maintenant, des centres-villes, ça passe aux villes moyennes,
00:16:52et puis des villes moyennes, ça passe au monde rural,
00:16:54où là-bas aussi, le trafic notamment d'héroïne explose,
00:16:56où l'insécurité, les cambriolages explosent.
00:16:58Donc c'est véritablement une rupture qu'il faut avoir dans les politiques publiques.
00:17:01Une rupture avec plus de fermeté en matière pénale,
00:17:04avec plus de fermeté aux frontières,
00:17:06parce que vous parlez de l'import illicite de kalachnikov venant des Balkans,
00:17:10mais la guerre des Balkans, c'est les années 90.
00:17:12Aujourd'hui, c'est l'Ukraine, et c'est plus des kalachnikovs,
00:17:14c'est des antichars, c'est des lance-roquettes.
00:17:16Donc si vous voulez, on va avoir,
00:17:18si on ne crée pas une rupture pénale,
00:17:20ferme, pour sanctionner
00:17:22et se débarrasser
00:17:24de cette violence-là, on n'y arrivera pas.
00:17:26La clé, c'est la justice. Pour vous, Karim Akhatim,
00:17:28pour que tous les avis puissent s'exprimer,
00:17:30je rappelle que vous êtes élu municipal à l'AFI,
00:17:32vous comprenez l'appel au secours, parce que c'est vraiment ça,
00:17:34l'appel au secours de ce maire qui dit,
00:17:36on n'a pas les forces de l'ordre, si on ne nous donne pas
00:17:38plus de moyens, la situation va dégénérer,
00:17:40à l'Asiota aussi. Effectivement,
00:17:42je pense que c'est inadmissible à l'Asiota,
00:17:44c'est inadmissible partout, que ce soit
00:17:46en zone rurale, partout,
00:17:48on voit bien qu'on a
00:17:50une radicalisation partout.
00:17:52Effectivement, on parlait souvent des quartiers populaires,
00:17:54et ça s'est plutôt bien propagé
00:17:56en France,
00:17:58mais on ne parle jamais de solution,
00:18:00et il est grand temps de parler de solution,
00:18:02la solution, elle est dans notre police,
00:18:04elle est aussi dans l'investigation
00:18:06de tous ces trafics de drogue
00:18:08qui gravitent, c'est-à-dire à nos frontières,
00:18:10que ce soit par les ports
00:18:12maritimes, ou
00:18:14par la voie,
00:18:16par l'aviation terrestre,
00:18:18ou autre, mais il faut absolument
00:18:20qu'il y ait un vrai travail de fond,
00:18:22des enquêtes approfondies,
00:18:24agrandir,
00:18:26clairement notre police, donner plus de budget
00:18:28à cette police, on parle souvent
00:18:30de manque de moyens, effectivement, je sais qu'on le répète
00:18:32assez souvent, mais il faut
00:18:34revoir cette police,
00:18:36et quitte à monter une brigade
00:18:38spécialisée...
00:18:40Ça a l'air de contrarie, Andréa Cotarac, ce que vous dites.
00:18:42Oui, ça me contrarie, parce que vous dites qu'on ne parle pas de solution,
00:18:44si, les partis politiques proposent des solutions,
00:18:46y compris le vôtre, sauf qu'il y a un vrai débat
00:18:48à avoir. Vous, dans le dernier programme
00:18:50du Nouveau Front Populaire, vous vouliez libérer
00:18:5220% des détenus, c'est pas
00:18:54notre cas. Vous, vous voulez
00:18:56abolir les frontières, c'est pas notre cas. Vous, vous voulez
00:18:58continuer avec une immigration
00:19:00massive, dont on sait très bien que les clandestins
00:19:02participent aussi, ou une bonne partie
00:19:04d'entre eux sont utilisés par les barons de la drogue,
00:19:06pour justement entrer dans ces réseaux,
00:19:08tirer à la Kalichnikov, ou vendre de la drogue.
00:19:10Par conséquent, je crois qu'il y a un débat
00:19:12entre nous, vous êtes pour une justice
00:19:14plutôt laxiste, vous voulez libérer des détenus...
00:19:16Non, on a déjà des lois...
00:19:18On a déjà des lois...
00:19:20On a déjà des lois qu'on peut
00:19:22appliquer. Ensuite, mettre en oeuvre
00:19:24des choses au sein de notre police...
00:19:26Et vous êtes pour libérer 20% des détenus, quand même.
00:19:28Écoutez, lorsque vous avez des gens
00:19:30qui poignardent, lorsque vous avez des gens
00:19:32qui poignardent, qui tuent, qui
00:19:34terrorisent notre société, et qui sont
00:19:36dehors, et que vous avez
00:19:38une personne qui a volé une bicyclette et qui a
00:19:40pris un enferme, excusez-moi,
00:19:42il y a quand même des choses à revoir.
00:19:44Moi, j'ai pas entendu la France Insoumise vouloir expulser
00:19:46des clandestins.
00:19:48J'ai pris un enferme pour une bicyclette.
00:19:50Mais le deuxième point, lorsque un de vos députés sollicite
00:19:52les habitants des quartiers
00:19:54populaires armés
00:19:56pour libérer la France, ça, c'est de vos côtés.
00:19:58J'ai pas entendu ça, c'est la diffamation.
00:20:00J'ai entendu qu'un député de l'URN
00:20:02a demandé de prendre la parole.
00:20:04On va prendre Édicide, qui est délégué syndical SPG Police FO
00:20:06pour la zone Marseille, justement. Bonjour, Édicide,
00:20:08merci d'être en direct avec nous. Vous avez entendu le maire
00:20:10de La Ciotat, qui était en direct sur notre
00:20:12antenne il y a quelques instants,
00:20:14et qui appelait à l'aide, au fond. Il a besoin
00:20:16de renfort, il a besoin de moyens supplémentaires.
00:20:18Vous comprenez cet appel à l'aide du maire
00:20:20après la fusillade qui s'est produite hier,
00:20:22qui a fait un mort, fusillade à la Kalachnikov, à La Ciotat ?
00:20:24Je comprends complètement.
00:20:26Il faut bien que les téléspectateurs,
00:20:28pour qu'ils puissent comprendre de façon vulgarisée un peu plus les choses,
00:20:30c'est comme si, en Ile-de-France,
00:20:32il y avait eu un règlement de comptes en plein cœur de Versailles,
00:20:34ou, par exemple, pour nos amis girondins,
00:20:36c'est comme si à Bordeaux, il y avait eu un règlement de comptes à Arcachon.
00:20:38C'est tout sauf dépasser une délinquance
00:20:40historique, La Ciotat. Il y a une délinquance
00:20:42qui s'accrue, il y a une délinquance estivale, effectivement.
00:20:44Donc, ça, c'est un truc qu'on arrive
00:20:46relativement à gérer. Maintenant, il est certain que
00:20:48le narcotrafic et les conséquences du narcotrafic,
00:20:50puisque c'est ça, la réalité,
00:20:52sont en train de se disséminer sur l'ensemble
00:20:54du territoire national. Malheureusement,
00:20:56ce n'est pas qu'à La Ciotat. Ça a été aussi le cas en Bretagne.
00:20:58On l'a vu à Rennes. Ça a été le cas dans des petites villes
00:21:00comme Alcarmon-Ferrand, où on a eu des règlements de comptes.
00:21:02Malheureusement, ce n'est pas les secteurs
00:21:04qui sont dépassés une délinquance conséquente.
00:21:06Donc, il est indéniable
00:21:08que seule la présence policière,
00:21:10que seules des effectifs conséquents permettront cela.
00:21:12Pour l'instant, on est malheureusement dans
00:21:14des effets d'annonce. On a aujourd'hui
00:21:16effectivement un contexte économique
00:21:18qui fait qu'on serre la vis partout.
00:21:20Et aussi, on essaie de serrer la vis
00:21:22au ministère de l'Intérieur.
00:21:24Et ce n'est pas judicieux. La sécurité
00:21:26n'a pas de coût. Et la sécurité
00:21:28n'est pas un coût financier.
00:21:30C'est un investissement pour tout un chacun.
00:21:32C'est un droit régalien. Et on efface
00:21:34malheureusement des fois, heureusement pas tout le temps,
00:21:36mais des fois, des politiques qui, malheureusement,
00:21:38lobbient trop souvent.
00:21:40Pour situer, à La Ciotat, je rappelle, c'est à peu près
00:21:4225 km de Marseille. C'est un endroit
00:21:44plutôt tranquille, plutôt calme, une station
00:21:46balnéaire où il y a beaucoup de monde l'été.
00:21:48Est-ce que vous craignez
00:21:50que ça se diffuse, cette violence ? C'est la question
00:21:52un peu que je posais au maire également tout à l'heure.
00:21:54Que cette violence à Marseille, cette violence
00:21:56dans les cités, cette violence dans le centre-ville
00:21:58ne se diffuse aux villes
00:22:00qui sont à côté de Marseille.
00:22:02Il est indéniable que cette violence se diffuse déjà.
00:22:04Elle se diffuse déjà dans les villes
00:22:06limitronnes de Marseille, dans les alentours de Marseille,
00:22:08parce que ce sont des lieux de villégiature,
00:22:10ce sont des lieux où il fait
00:22:12bon de vivre. Malheureusement, on a des
00:22:14narcotraficants qui gangrènent tous les secteurs
00:22:16où ils peuvent se cacher, se positionner,
00:22:18passer des moments plus agréables,
00:22:20être loin du narcotrafic. C'est souvent des personnes
00:22:22qui tirent les ficelles. On verra
00:22:24ce que dit l'enquête, si c'est le cas ou pas. En tout cas, ce qui est certain,
00:22:26c'est que le modus operandi nous rappelle les règlements
00:22:28de comptes sous couvert de narcotrafic,
00:22:30ce qu'on appelle les narcomicides.
00:22:32Tout ça, effectivement,
00:22:34ne fait que confirmer le fait, ce qu'on crie depuis
00:22:36des mois et des mois, qu'il faut un véritable plan
00:22:38marchal contre le narcotrafic en France.
00:22:40On est face aujourd'hui à des
00:22:42narcotraficants qui sont en voie de cartélisation.
00:22:44Si on se donne les moyens de façon
00:22:46conséquente et structurelle,
00:22:48si on fait des politiques conjoncturelles qui n'ont
00:22:50de mérite que de mettre
00:22:52un peu de pansement sur les plaies béantes.
00:22:54– Et aujourd'hui, est-ce que vous avez
00:22:56le sentiment qu'on est en phase
00:22:58de progression dans les moyens qui vous sont
00:23:00donnés ? Parce qu'on entend Bruno
00:23:02Rotaillot qui fait énormément d'annonces,
00:23:04qui a la volonté, en tout cas, à exprimer.
00:23:06Est-ce que dans les faits, c'est concret ?
00:23:08– Vous savez, il y a de fortes
00:23:10similitudes, aussi par le sale que ça puisse être,
00:23:12pour tout un chacun, entre M. Rotaillot et M. Dormanin.
00:23:14On est face à des ministres qui essayent de faire
00:23:16du mieux possible avec les moyens qu'ils ont.
00:23:18Aujourd'hui, les arbitrages budgétaires
00:23:20doivent se faire au niveau de Matignon.
00:23:22Nulle part autre, parce que les ministres
00:23:24de l'Intérieur ont pleine conscience, effectivement,
00:23:26du manque de moyens, des enjeux cruciaux
00:23:28pour notre société. Aujourd'hui,
00:23:30pour notre société, pour notre jeunesse actuelle,
00:23:32il va falloir effectivement se donner un véritable moyen.
00:23:34Donc, au-delà des effets d'annonces, et pour ça,
00:23:36tout cela se règle à Matignon, il va falloir
00:23:38que ce plan Marshall contre le narcotrafic
00:23:40en France, parce qu'on pensait que le
00:23:42narcotrafic en Marseille ne concernait
00:23:44que les Bucos-Rodaniens
00:23:46et que, effectivement, les Provençaux. Aujourd'hui,
00:23:48c'est un problème national. Il va falloir se donner
00:23:50un véritable moyen pour une réponse structurelle.
00:23:52Donc, il va falloir que Matignon, effectivement,
00:23:54comprenne et investisse dans la sécurité
00:23:56encore plus que ce n'est le cas aujourd'hui.
00:23:58– Merci beaucoup, Édicide, délégué syndicat SPG,
00:24:00police FO pour la zone Marseille.
00:24:02Merci d'avoir réagi à cet appel à l'aide
00:24:04sur CNews ce matin, appel à l'aide du
00:24:06maire de La Ciotat qui demande des renforts
00:24:08après cette fusillade à la Kalachnikov
00:24:10qui s'est produite hier.
00:24:12C'est la première fois dans sa ville qu'une fusillade à la Kalachnikov
00:24:14a lieu et c'est une fusillade
00:24:16qui a fait un mort. Dans un instant, on parle
00:24:18de Mulhouse avec cet OQTF
00:24:20algérien. Et cette question,
00:24:22on fait quoi désormais ?
00:24:24Parce que le cas semble se répéter.
00:24:26Comment parler avec l'Algérie ? Comment traiter
00:24:28l'Algérie ? On va en parler dans un instant.
00:24:30Dites-le, c'est News Info avec Somaya Labidi.
00:24:36– L'ancien chirurgien Joël Le Squarknek
00:24:38jugé à partir d'aujourd'hui
00:24:40et jusqu'au mois de juin pour des
00:24:42viols et violences sexuelles aggravées
00:24:44sur 299 patients.
00:24:46Des patients quasiment tous mineurs
00:24:48au moment des faits. L'ancien soignant
00:24:50qui a reconnu son implication dans
00:24:52la plupart des actes en cours jusqu'à 20 ans
00:24:54de réclusion.
00:24:56Le pape François, toujours dans un état critique,
00:24:58a passé une bonne nuit.
00:25:00C'est ce qu'indique ce matin le Vatican.
00:25:02Depuis le 14 février, jour de son
00:25:04hospitalisation pour une pneumonie
00:25:06des deux poumons, les regards des fidèles
00:25:08du monde entier sont tournés vers
00:25:10l'hôpital Gemelli de Rome où le Saint-Père
00:25:12a été admis.
00:25:14Et puis Emmanuel Macron en visite
00:25:16à Washington au menu
00:25:18la guerre en Ukraine. Le chef de l'État
00:25:20sera reçu par Donald Trump à 18h
00:25:22hors de Paris pour un entretien
00:25:24suivi d'un déjeuner puis d'une
00:25:26conférence de presse qui devrait se tenir
00:25:28aux alentours de 20h.
00:25:3211h05
00:25:34sur CNews, merci d'être en direct avec nous. On va donc
00:25:36parler de Mulhouse et de cette attaque
00:25:38terroriste de ce week-end.
00:25:40Désolé de le dire aussi directement mais
00:25:42on s'est tous dit la même chose finalement en apprenant
00:25:44qui était cet homme. On s'est dit
00:25:46encore un OQTF, encore une personne
00:25:48qui n'aurait pas dû être en France, encore un
00:25:50mort, encore des blessés qu'on aurait sans doute
00:25:52pu éviter et que faire désormais ?
00:25:54Que faire avec ces gens-là puisque
00:25:56l'Algérie les refuse, il aurait été refusé
00:25:58dix fois par l'Algérie.
00:26:00Avant d'en discuter et d'en débattre ensemble, le rappel des faits.
00:26:04Un lieu emblématique de la ville
00:26:06plongé dans l'horreur en une dizaine
00:26:08de minutes. Dans le centre de
00:26:10Mulhouse ce samedi après-midi, un
00:26:12assaillant, armé d'un couteau et d'un tournevis
00:26:14s'est attaqué à des passants.
00:26:16Le bilan est lourd, un homme
00:26:18de 69 ans a perdu la vie,
00:26:20deux agents du stationnement ainsi que
00:26:22deux policiers municipaux ont été blessés.
00:26:24Le procureur
00:26:26s'est saisi et le PNAT s'est donc
00:26:28saisi, qualifiant ainsi
00:26:30cet acte d'acte terroriste.
00:26:32Il ne fait donc pas de doute
00:26:34d'acte terroriste islamiste
00:26:36compte tenu de l'expression
00:26:38du terroriste. Déjà condamné
00:26:40pour apologie du terrorisme,
00:26:42Brahim A, 37 ans, est actuellement
00:26:44en situation irrégulière et placé
00:26:46sous le coup d'une obligation de quitter le territoire.
00:26:48Interpellé peu après
00:26:50l'attaque au couteau, l'assaillant ainsi que
00:26:52trois autres personnes suspectées d'être
00:26:54impliquées dans cette agression ont été
00:26:56placées en garde à vue ce dimanche.
00:26:58Un individu qui avait un profil
00:27:00psychologique particulier
00:27:02puisqu'il avait fait l'objet
00:27:04dans le cadre de son arrestation d'une expertise
00:27:06avec donc un expert
00:27:08judiciaire qui avait
00:27:10détecté un profil
00:27:12schizophrène. Du côté du
00:27:14gouvernement, un conseil interministériel
00:27:16de contrôle de l'immigration
00:27:18se tiendra ce mercredi.
00:27:20Si la rencontre était prévue avant l'attaque de
00:27:22Mulhouse, le cas de l'assaillant
00:27:24y sera également évoqué.
00:27:26Tom Benoit, on fait quoi ?
00:27:28Il y a une chose très simple à faire,
00:27:30c'est de faire appliquer les obligations de quitter le territoire.
00:27:32Il y en a plus d'une centaine de milliers
00:27:34qui sont prononcées chaque année, c'est-à-dire que les préfets
00:27:36vous disent que cette personne doit quitter le territoire.
00:27:38Il y en a combien qui sont appliquées ?
00:27:407 à 10 !
00:27:42Non mais c'est la théorie, on n'arrive pas à le faire !
00:27:44Excusez-moi,
00:27:46excusez-moi Tom Benoit, la réponse est à la côté.
00:27:48Non mais je réponds très précisément,
00:27:50on ne peut pas prendre la personne, on ne peut pas la renvoyer.
00:27:52Dans ce pays d'origine, vous avez un bracelet électronique
00:27:54et vous assignez la personne à résidence.
00:27:56Je veux dire, si vous ne payez pas vos impôts aujourd'hui
00:27:58en France, qu'est-ce qu'on fait ? On vient vous chercher
00:28:00et on vous met en prison directement.
00:28:02Si vous êtes citoyen et que vous n'avez pas payé l'heure,
00:28:04par contre, vous avez une obligation de quitter le territoire,
00:28:06on dirait mais non, là on ne peut pas mettre un bracelet électronique
00:28:08ou emmener la personne en prison
00:28:10ou dans un centre. Ce que dit Donald Trump
00:28:12aux Etats-Unis, c'est quoi ? C'est on fait
00:28:14un décret, il a signé il y a deux semaines environ
00:28:16où à partir du moment où une personne
00:28:18commet un larcin, un cambriolage,
00:28:20un vol à l'étalage et qu'elle est
00:28:22en situation irrégulière sur le sol
00:28:24américain, elle est immédiatement
00:28:26amenée dans un centre en
00:28:28attente d'une expulsion. C'est-à-dire que
00:28:30les solutions, vous les avez, mais le problème, il est
00:28:32politique. C'est que vous avez des politiques de gauche
00:28:34essentiellement en France qui vous disent
00:28:36on ne peut pas ramener les personnes dans leur pays
00:28:38d'origine parce qu'elles sont mal dans leur pays
00:28:40d'origine, parce que parfois le pays comme l'Algérie
00:28:42ne les accueille pas.
00:28:44Et pourtant, c'est un total échec.
00:28:46C'est pas une politique de gauche,
00:28:48c'est vous qui le dites.
00:28:50C'est vraiment pas une politique de gauche.
00:28:52Ensuite, des solutions, oui. En l'occurrence,
00:28:54cette personne qui a poignardé
00:28:56n'a pas de domicile fixe. Le bracelet
00:28:58électronique ne sert absolument à rien.
00:29:00Elle ne peut pas être détenue, elle a été
00:29:02condamnée cette personne. Il y a plusieurs choses qui me frappent.
00:29:04Et la prison, ça existe ? On a quand même un homme
00:29:06qui vient et qui poignarde
00:29:08un de nos concitoyens
00:29:10qui est totalement libéré
00:29:12en toute liberté, qui est schizophrène
00:29:14avant d'être algérien, bien sûr,
00:29:16parce que souvent...
00:29:18Pour moi, avant tout, il est algérien. Il est sur un territoire
00:29:20où il ne devrait pas être.
00:29:22Ensuite, on a l'Algérie qui refuse à dix reprises
00:29:24son QTF,
00:29:26mais on a aussi une version de l'histoire, des témoignages
00:29:28qui sortent de partout, et notamment même de
00:29:30proches de moi, de Mulhouse, qui disent que
00:29:32ces deux SDF qui se sont chamaillés
00:29:34donc, qui se sont
00:29:36bagarrés pour 20 euros, et que
00:29:38ça a dégénéré. Alors
00:29:40qu'on transforme ça
00:29:42en...
00:29:44On va écouter la justice.
00:29:46La justice, pour l'instant, c'est le parquet
00:29:48antiterroriste qui est saisi, c'est pas le
00:29:50parquet anti-SDF.
00:29:52Oui, mais ne prenons pas...
00:29:54C'est pas ça la question.
00:29:56Le deuxième point...
00:29:58La seule chose qui est sûre, Karima Khatib,
00:30:00c'est que c'est une personne sous aucun QTF,
00:30:02c'est que c'est un Algérien, et que l'Algérie
00:30:04refuse à dix reprises.
00:30:06On peut pas le savoir, parce que
00:30:08si vous regardez, dans
00:30:10plus de la moitié des cas,
00:30:12ces personnes n'ont pas de papier.
00:30:14Et lorsque vous leur demandez leur origine,
00:30:16ils sont en capacité de dire
00:30:18je suis Syrien, je suis...
00:30:22C'est extrêmement grave, parce que
00:30:24vous faites allusion à des vidéos qui circulent
00:30:26sur les réseaux sociaux, où on dit non, non, mais c'est deux
00:30:28SDF. Cette
00:30:30personne qui explique ça, elle dit que
00:30:32c'est quelqu'un d'autre qui lui a dit...
00:30:34Excusez-moi, on est en France, et vous êtes élu
00:30:36de la République, et je trouve que c'est extrêmement grave
00:30:38que vous fassiez référence à de vulgaires
00:30:40vidéos qui circulent, plutôt qu'aux parquets
00:30:42et à l'antiterrorisme.
00:30:44C'est extrêmement grave de croire
00:30:46que ce sont deux SDF, et même si
00:30:48c'est deux SDF, c'est grave, puisqu'un homme
00:30:50est décédé. Le problème là-dedans,
00:30:52c'est que cette
00:30:54personne-là était déjà condamnée,
00:30:56elle était déjà dans les fichiers,
00:30:58et elle était sous
00:31:00obligation de quitter le territoire français.
00:31:02Qu'est-ce qu'elle faisait dehors ?
00:31:04Je vais vous expliquer.
00:31:06À dix reprises,
00:31:08l'Algérie a
00:31:10violé le droit international,
00:31:12en refusant
00:31:14d'accueillir son ressortissant.
00:31:16Alors M. Rotaillot dit les schizophrènes,
00:31:18très bien, mais qu'il aille se faire soigner chez lui,
00:31:20puisqu'il n'a plus rien à faire chez nous.
00:31:22Sauf que cette impuissance de la France,
00:31:24aujourd'hui, ce n'est pas que de la théorie
00:31:26ou des débats ici à la télévision,
00:31:28elle fait des victimes dans le pays.
00:31:30Elle blesse des fonctionnaires de police.
00:31:32Elle tue un homme de 69 ans.
00:31:34Par conséquent, Madame, il faut agir.
00:31:36Et le gouvernement français...
00:31:38Le gouvernement...
00:31:40Le gouvernement français
00:31:42doit sévir
00:31:44et entamer un rapport de force
00:31:46avec ces pays qui violent le droit international
00:31:48et qui refusent de reprendre les leurs.
00:31:50Est-ce que vous êtes d'accord que l'Algérie a une responsabilité
00:31:52dans ce qui s'est passé ? Est-ce que vous êtes d'accord pour dire ça ?
00:31:54Parce que si elle avait accepté cet homme
00:31:56qui lui a été présenté dix fois, qu'elle a refusé dix fois,
00:31:58ça ne se saurait pas passer en France.
00:32:00Alors, qu'on m'explique.
00:32:02Je vous explique. Non, mais sur ce point précis.
00:32:04Oui, mais est-ce qu'on sait absolument
00:32:06qu'il est... Est-ce que ça a été vérifié, qu'il est vraiment algérien ?
00:32:08Ou il dit simplement...
00:32:10La plupart des entretiens
00:32:12que vous avez avec les OQTF...
00:32:14Non, mais on ne peut pas tout remettre en cause en permanence.
00:32:16Vous dites que ce n'est pas un attentat de théorie, c'est un truc...
00:32:18On ne peut pas tout rejeter.
00:32:20J'y viens. J'y viens.
00:32:22Bien sûr que l'Algérie... On doit tout faire
00:32:24pour que l'Algérie puisse...
00:32:26Vous disiez, est-ce qu'elle a une responsabilité dans ce drame ?
00:32:28Est-ce que l'Algérie a une responsabilité ?
00:32:30Nous avons d'abord une responsabilité.
00:32:32Nous avons d'abord une responsabilité sécuritaire.
00:32:34Et nous devons...
00:32:36Nous devons utiliser tous les moyens
00:32:38diplomatiques pour renouer
00:32:40avec l'Algérie sur différents volets.
00:32:42Et vous savez pourquoi nous ne parvenons pas à négocier ?
00:32:44Je voudrais juste ajouter ce point-là avec l'Algérie.
00:32:46Une dernière chose.
00:32:48Est-ce que les pays étrangers...
00:32:50Et c'est pour ça que je vous dis d'arrêter cette
00:32:52condescendance et cette arrogance
00:32:54parce que d'isoler la France,
00:32:56ce n'est pas de l'aimer.
00:32:58Non, l'Algérie ne s'isole pas.
00:33:00L'Algérie ne s'isole pas.
00:33:02Est-ce qu'elle viole le droit international ?
00:33:04Je ne suis pas un interrogateur.
00:33:06Vous allez me laisser finir mon propos.
00:33:08L'Algérie ne s'isole pas.
00:33:10Est-ce que l'Algérie viole le droit international ?
00:33:12Ce n'est pas bon. Je ne suis pas pour
00:33:14isoler la France. Que ce soit pour l'Algérie
00:33:16ou à travers tous les pays africains,
00:33:18je pense qu'il faut absolument renouer le dialogue.
00:33:20Le deuxième point.
00:33:22Est-ce que la France
00:33:24a eu raison de refuser
00:33:26ces Français qui ont été combattre en Syrie ?
00:33:28Ce sont des terroristes.
00:33:30Non, non, non.
00:33:34On parle d'un terroriste.
00:33:36C'est parler d'un terroriste.
00:33:38L'Algérie le refuse.
00:33:40Est-ce que la France a eu raison de refuser
00:33:42les Français terroristes qui voulaient revenir ?
00:33:44On va parler de la Syrie après.
00:33:46On reste sur cette Algérie.
00:33:48Arrêtons ce jeu.
00:33:50On s'envoie là-bas.
00:33:52On reste sur cet Algérien qui a été refusé dix fois
00:33:54par l'Algérie.
00:33:56Driss Kali, qui était ce matin sur CNews,
00:33:58dit que cela relève d'un acte de guerre
00:34:00d'avoir refusé dix fois cet homme.
00:34:02Une douleur extrême pour la famille de la victime.
00:34:04Un drame qui aurait pu être évité.
00:34:06On a très sincèrement
00:34:08l'impression que cela
00:34:10relève de l'acte de guerre.
00:34:12Quand on vous propose
00:34:14le rapatriement de quelqu'un qui est fiché
00:34:16pour terrorisme, qui a un casier
00:34:18et que vous le refusez dix fois,
00:34:20c'est que vous faites la guerre à la France.
00:34:22L'Algérie nous fait
00:34:24une déclaration de guerre
00:34:26perpétuelle tous les jours
00:34:28et nous, on ne s'en est pas rendu compte.
00:34:30Je pense qu'on est à ce niveau-là.
00:34:32Bien sûr, j'utilise des métaphores,
00:34:34mais il y a quelque chose de guerrier.
00:34:36Ce monsieur, au-delà de son cas psychologique,
00:34:38c'est un soldat.
00:34:40Il tue des Français.
00:34:42Il ne tue pas des soldats professionnels français,
00:34:44il tue des civils.
00:34:46C'est sous cet angle-là, à mon avis,
00:34:48qu'il faut voir cette relation avec l'Algérie
00:34:50qui est partie vraiment dans une espèce de
00:34:52guerre de tous les instants, de harcèlement.
00:34:54C'est un harcèlement de la France
00:34:56quand on vous refuse un gars dix fois.
00:34:58Au-delà des frais
00:35:00de la structure administrative française,
00:35:02il y a une idée de faire
00:35:04le mal dans une relation
00:35:06qui est de l'ordre de la guerre.
00:35:08Une guerre dans une définition ample, bien sûr.
00:35:10Les propos de Drisgali qui sont très forts,
00:35:12le de Victor Houidi, c'est un acte de guerre.
00:35:14Il y a eu un décès parce qu'on n'a pas appliqué la loi
00:35:16et pas réussi à l'appliquer, comme à chaque fois qu'on se rencontre.
00:35:18Maintenant, il est clair.
00:35:20On ne va pas revenir sur ce fait qu'il est algérien ou pas algérien.
00:35:22Quand on lui a envoyé dix fois une demande à l'Algérie,
00:35:24c'est qu'il est algérien. L'Algérie refuse
00:35:26et vous le savez très très bien, de plus en plus.
00:35:28Ils ont des propos très désagréables vis-à-vis...
00:35:30Très désagréables vis-à-vis de notre pays.
00:35:32Est-ce que c'est un acte de guerre de l'Algérie,
00:35:34comme le dit Drisgali ?
00:35:36Moi, je dis que c'est une agression de l'Algérie de ne pas reprendre
00:35:38le droit international, sauf qu'il faudra peut-être un petit coup de main.
00:35:40Le sujet le plus profond.
00:35:42Laissez-moi finir.
00:35:44Il faudra qu'un peu l'Europe se mette d'accord tous ensemble
00:35:46que maintenant c'est fini, on arrête de jouer.
00:35:48Parce qu'à chaque fois, on se voit et qu'il y a un crime
00:35:50et un OQTF, on va faire quoi ? Mettez-vous à la place
00:35:52de cette famille, de ces enfants.
00:35:54On n'a pas appliqué la loi. Moi, on ne peut pas l'appliquer.
00:35:56Mais excusez-moi, c'est révoltant. Ça veut dire quoi, on ne peut pas l'appliquer ?
00:35:58Il est algérien, il a un OQTF.
00:36:00Proposez dix fois à l'Algérie.
00:36:02L'Algérie nous fait dix fois des bras d'honneur
00:36:04et qu'est-ce qu'on fait ? On ne fait rien.
00:36:06Eh, il ne faut surtout pas parler.
00:36:08Parce qu'il y a des atteintes économiques. Je suis désolé.
00:36:10Aujourd'hui, il y a des morts en France, d'accord,
00:36:12et je n'en veux pas plus.
00:36:14Pourquoi ? Parce que l'Algérie fait partie de nos premiers partenaires
00:36:16commerciaux et qu'on achète énormément de pétrole
00:36:18à l'Algérie. Et cela signifie qu'il y a
00:36:20un problème de leadership en France
00:36:22et que vous n'avez pas un chef d'État qui peut arriver en disant
00:36:24à l'Algérie, ces personnes qui doivent
00:36:26revenir chez vous, qui sont algériennes, on vous les renvoie
00:36:28et si vous ne les reprenez pas,
00:36:30comme je le notais précédemment, elles se retrouvent
00:36:32sous les verrous en prison. Et ça, on ne peut pas.
00:36:34Et c'est une question de leadership. Et malgré
00:36:36toutes les bonnes volontés, que ce soit de la part de M. Retailleau
00:36:38ou d'Armadin, précédemment, où c'était un peu plus modéré,
00:36:40on s'aperçoit que ça bloque.
00:36:42Et là où c'est dramatique, moi, où je suis
00:36:44concerné, c'est lorsque j'entends le maire
00:36:46d'une commune comme l'Asiota que nous entendions
00:36:48précédemment, qui nous dit, nous faisons
00:36:50ce qu'il faut, les préfets font ce qu'il faut,
00:36:52ils appliquent, ils exécutent les obligations
00:36:54qui étaient... Et c'est l'État central
00:36:56qui ne s'exécute pas. Ça veut dire que
00:36:58le gouvernement ou l'État central
00:37:00se couche.
00:37:02Et c'est ça le problème, c'est une question de
00:37:04souveraineté. Vous n'arrivez pas à admettre qu'il y a des frontières,
00:37:06vous arrivez à admettre qu'il y a des frontières d'identité
00:37:08à échelle locale, mais à échelle nationale, on vous
00:37:10dit, non, il y a la Cour européenne des droits de l'homme,
00:37:12il y a des intérêts commerciaux, il y a des dépendances,
00:37:14il y a des grandes idéologies,
00:37:16des grands discours, parce que si vous allez justement
00:37:18dans toutes les commissions, qui coûtent une fortune
00:37:20également, on s'en aperçoit de plus en plus,
00:37:22et on en parle régulièrement, c'est Sarah Knafo
00:37:24qui a noté ça sur vos antennes assez récemment,
00:37:26qui coûte une fortune, vous avez une génération
00:37:28qui est la mienne, la mieux.
00:37:30– Juste quand même, Tom Benoit, vous parlez
00:37:32de la Cour européenne, mais il n'y a pas que ça,
00:37:34il y a également le Conseil constitutionnel,
00:37:36qui à chaque fois, quand il y a des mesures qui sont
00:37:38prises en France, c'est-à-dire qu'en fait
00:37:40on organise nous-mêmes nos faiblesses,
00:37:42c'est-à-dire qu'on est les créateurs de nos faiblesses.
00:37:44On écoute justement là-dessus Sophie Prima,
00:37:46elle est porte-parole du gouvernement.
00:37:48– En l'état du droit aujourd'hui, je vous le répète,
00:37:50on a envisagé plusieurs fois
00:37:52de faire des mesures de rétention
00:37:54de sûreté sur ce type de profil.
00:37:56Ce monsieur était en plus schizophrène,
00:37:58donc il y avait des problèmes mentaux.
00:38:00On a envisagé plusieurs fois
00:38:02des mesures de sûreté, de rétention de sûreté
00:38:04qui ont été à chaque fois retoquées
00:38:06par le Conseil constitutionnel au nom
00:38:08de la liberté individuelle des uns et des autres
00:38:10de se déplacer. Il faut donc
00:38:12trouver une solution qui soit compatible
00:38:14avec notre droit constitutionnel,
00:38:16c'est très compliqué dans la réalité.
00:38:18Je pense qu'il faut réfléchir à changer la loi,
00:38:20en particulier là-dessus, parce que vous savez
00:38:22qu'il y a une proposition du Sénat en particulier
00:38:24qui est déjà d'augmenter
00:38:26le temps de détention
00:38:28dans les centres de rétention
00:38:30administratifs, de le passer de 90 à 120 jours.
00:38:32C'est une première piste,
00:38:34peut-être faudra-t-il aller plus loin,
00:38:36mais il faut changer la loi.
00:38:38– Ce qui ne changera rien, on passe de 90 à 120 jours,
00:38:40au bout de 120 jours, si l'Algérie n'en veut pas,
00:38:42on le remet dehors, donc ça ne changera rien,
00:38:44ça recule juste de 30 jours.
00:38:46Karima Khatib.
00:38:48– Il y a un certain niveau politique,
00:38:50on est en pleine augmentation du charlatanisme politique,
00:38:52moi je suis désolée de le dire,
00:38:54on a un manque de notion de culture du masque.
00:38:56– Laissez-la parler, laissez-la parler.
00:38:58– Lorsque vous avez M. Rotaïo
00:39:00qui se fait retoquer encore une fois
00:39:02par Jean-Noël Barraud
00:39:04pour s'occuper un petit peu de ce qui se passe
00:39:06dans son agréement…
00:39:08– Il ne se fait pas retoquer parce que ce n'est pas son supérieur,
00:39:10donc ils ont des avis divergents,
00:39:12mais ce n'est pas son supérieur, il ne se fait pas retoquer.
00:39:14– Mais c'est honteux pour nous.
00:39:16– C'est vrai, tout le monde devrait être derrière Rotaïo,
00:39:18je suis d'accord avec vous.
00:39:20– C'est honteux pour nous sur notre faiblesse vis-à-vis de l'Algérie,
00:39:22effectivement c'est honteux.
00:39:24– Une dernière chose,
00:39:26mais attendez,
00:39:28on a quand même un gouvernement en politique,
00:39:30vous avez la ligue des champions
00:39:32et vous avez l'interquartier,
00:39:34là on est en plein interquartier,
00:39:36on va continuer comme ça combien de temps
00:39:38avec tous les pays étrangers,
00:39:40notamment pas que l'Algérie mais toute l'Afrique,
00:39:42combien de temps on va continuer à avoir cette condescendance
00:39:44– Tout ce qu'on a à leur offrir,
00:39:46c'est de leur dire bienvenue à Canossa.
00:39:48– Mais c'est eux qui nous font des bras d'honneur.
00:39:50– C'est tout ce qu'on leur a à leur offrir,
00:39:52c'est de leur dire bienvenue à Canossa.
00:39:54– Carima Katim, pourquoi ?
00:39:56– Est-ce qu'on peut remettre la diplomatie au centre du sujet ?
00:39:58– Mais c'est eux qui nous font des bras d'honneur,
00:40:00ce n'est pas la France qui leur fait des bras d'honneur,
00:40:02c'est les Algériens qui nous font des bras d'honneur.
00:40:04– Ça ne doit pas se passer au micro, ça doit se passer dans les règles de l'art.
00:40:06– Ça c'est différent, bien sûr.
00:40:08– Andréa Cotarac.
00:40:10– C'est incroyable, c'est exactement ce que disait M. De Villepin.
00:40:12Ah, ça se passe au micro, on fait du cirque, etc.
00:40:14– C'est ce que je disais il y a plusieurs semaines aussi.
00:40:16– Je peux répondre maintenant ?
00:40:18– C'est ce que je disais il y a plusieurs semaines.
00:40:20– Si j'avais un verbe complément.
00:40:22M. De Villepin, qui était Premier ministre en 2006,
00:40:24nous explique aujourd'hui, nous donne des leçons
00:40:26en disant comment la France doit réagir
00:40:28et qu'elle doit être douceureuse et gentille avec l'Algérie
00:40:30qui a refusé dix fois le marché.
00:40:32– Pas du tout, il a dit qu'elle devait être ferme.
00:40:34– En 2006, quand M. De Villepin était Premier ministre,
00:40:36M. Bouteflika, le président algérien,
00:40:38le matin, dit que la France est génocidaire
00:40:40et incommune à un génocide culturel en Algérie,
00:40:42l'après-midi, ce même Bouteflika était soigné à Paris.
00:40:44Donc, il y a bien une faiblesse de la France
00:40:46depuis des années et des années vis-à-vis de l'Algérie.
00:40:48C'est l'Algérie qui a le plus grand nombre d'OQTF…
00:40:50– Mais pourquoi vous balayez l'histoire ?
00:40:52– C'est l'Algérie qui a le plus grand nombre d'OQTF
00:40:54qui sont refusés, qui refusent les OQTF de la France.
00:40:56Donc, moi, je vais vous dire une chose,
00:40:58moi, je ne suis pas d'extrême droite ou je sais quoi,
00:41:00je veux respecter le droit international.
00:41:02Le droit international dispose, premier point,
00:41:04que chaque pays doit accueillir ses propres ressortissants.
00:41:06L'Algérie refuse, l'Algérie viole le droit international.
00:41:08Il n'est pas question d'Afrique ou de colonisation,
00:41:10je ne sais quoi, elle viole le droit international.
00:41:12Et deuxièmement, je vais vous dire, moi,
00:41:14je ne confonds pas le peuple algérien
00:41:16et cette junte militaire de corrompus
00:41:18parce que l'Algérie, c'est le septième exportateur de gaz.
00:41:20L'Algérie aurait pu être la Norvège du Maghreb.
00:41:22L'Algérie aurait pu être la Norvège du Maghreb.
00:41:24L'Algérie aurait pu être la Norvège du Maghreb.
00:41:26L'Algérie aurait pu être la Norvège du Maghreb.
00:41:28L'Algérie aurait pu être la Norvège du Maghreb.
00:41:30Et on voit que c'est une jeunesse en totale déshérence
00:41:32qui ne pense qu'à une chose, c'est venir chez nous.
00:41:34Si on devait respecter le droit international,
00:41:36quand l'Algérie refuse d'accueillir les siens,
00:41:38quand l'Algérie refuse d'accueillir les siens,
00:41:40la réciprocité, c'est la base en droit international,
00:41:42serait de refuser tout visa pour n'importe quel Algérien.
00:41:44serait de refuser tout visa pour n'importe quel Algérien.
00:41:46Donc il y a d'une part une faiblesse du gouvernement français
00:41:48et d'autre part un gouvernement algérien
00:41:50qui nous marche dessus.
00:41:52Au niveau sécuritaire, on a beaucoup de choses à apprendre d'eux.
00:41:54Au niveau sécuritaire, on a beaucoup de choses à apprendre d'eux.
00:41:56Au niveau sécuritaire, on a beaucoup de choses à apprendre d'eux.
00:41:58Et moi je suis là, justement...
00:42:00Et moi je suis là, justement...
00:42:02On va lui parler de la corruption des généraux en Algérie et Russie, il y a un sujet.
00:42:04On va lui parler de la corruption des généraux en Algérie et Russie, il y a un sujet.
00:42:06Ça devient affreux.
00:42:08Mais monsieur Dominique de Villepin,
00:42:10il ne dit pas qu'il faut être tout beau, tout rose avec les Algériens.
00:42:12C'est pas ce qu'il dit.
00:42:14Arrêtez de mentir.
00:42:16A chaque fois que quelqu'un essaie de mettre la diplomatie au centre de notre pays,
00:42:18vous l'invectivez.
00:42:20Il a dit qu'il fallait être ferme et professionnel.
00:42:22Il a dit qu'il fallait arrêter ce que je disais il y a quelques semaines,
00:42:24Il a dit qu'il fallait arrêter ce que je disais il y a quelques semaines,
00:42:26d'arrêter de faire de la diplomatie de haut-parleur
00:42:28et de faire une diplomatie discrète et fiscale.
00:42:30Et ça a marché.
00:42:32Il faudrait l'appliquer.
00:42:34Je voudrais qu'on avance un petit peu.
00:42:36On va écouter Vincent Arouet qui est éditorialiste de Politique étrangère
00:42:38On va écouter Vincent Arouet qui est éditorialiste de Politique étrangère
00:42:40et qui était ce matin sur CNews et il a expliqué
00:42:42le silence du chef de l'État
00:42:44face à ce que fait l'Algérie.
00:42:48Il y a un vrai ministre qui s'appelle Bruno Retailleau
00:42:50qui est dans une solitude extrême
00:42:52qui est dans une solitude extrême
00:42:54parce que la vérité dans toute l'histoire
00:42:56c'est que vous avez au sommet de l'État
00:42:58un chef de l'État et un premier ministre
00:43:00qui sont totalement passifs.
00:43:02Moi je ne crois pas, pardonnez-moi,
00:43:04mais je ne crois pas
00:43:06qu'il y ait une diplomatie qui s'active énormément
00:43:08dans l'onde, dans le secret,
00:43:10dans l'antichambre, dans le molleton du secret
00:43:12et qu'il y ait comme ça
00:43:14une détermination farouche
00:43:16des diplomates à obtenir l'élargissement
00:43:18de Boilem Sansal
00:43:20qui n'a toujours pas reçu de visite consulaire,
00:43:22qui n'a toujours pas le droit à un avocat,
00:43:24sur lequel on fait toutes sortes de pressions pour qu'il n'ait pas d'avocat juif.
00:43:26Vous vous rendez compte
00:43:28où on en est avec l'Algérie
00:43:30qui est toujours à l'Hôpital Moustafa
00:43:32d'Alger, qui est mal soignée,
00:43:34qui n'a pas de visite de sa famille.
00:43:36Que l'on pousse lentement à la mort.
00:43:38Que les Algériens
00:43:40poussent délibérément.
00:43:42Ils veulent ce sacrifice.
00:43:44Ils veulent sa peau.
00:43:46Et donc en France, moi je suis sidéré,
00:43:48stupéfait et surtout
00:43:50je m'interroge
00:43:52sur la raison
00:43:54du silence et de la passivité
00:43:56du chef de l'État.
00:43:58Parce que sur l'histoire des passeports,
00:44:00rien que ce détail-là,
00:44:02il est fallacieux l'argumentaire du ministre.
00:44:04Il y a les passeports diplomatiques.
00:44:06Vous savez ce que c'est que les passeports diplomatiques ?
00:44:08Ce sont les milliers de passeports
00:44:10dont tous les oligarques
00:44:12algériens profitent.
00:44:14C'est-à-dire que les femmes de généraux
00:44:16qui viennent faire leurs courses à Paris,
00:44:18les affairistes
00:44:20qui viennent faire des investissements
00:44:22ici, des milliers
00:44:24de nomenclaturistes algériens
00:44:26débarquent à Orly
00:44:28sans avoir à faire la queue au contrôle de police
00:44:30en brandissant un passeport
00:44:32diplomatique, alors qu'ils sont en rien diplomates
00:44:34qui ne représentent pas leur pays, qui font simplement leur business.
00:44:36Il suffit
00:44:38d'un trait de plume.
00:44:40Il n'y a pas besoin
00:44:42de négociations longues.
00:44:44Il suffit d'un décret.
00:44:46Le décret n'est pas pris. Pourquoi ?
00:44:48Pourquoi est-ce qu'on ne veut absolument pas
00:44:50gêner en quoi que ce soit
00:44:52la nomenclature algérienne ?
00:44:54Répondez à cette question à chaque fois que je vous la pose.
00:44:56Mais je n'ai pas la réponse.
00:44:58Vous l'avez la réponse ? Pourquoi est-ce qu'on ne veut pas
00:45:00gêner les Algériens ?
00:45:02Je crois que vous l'avez dit tout à l'heure, c'est pour des raisons économiques,
00:45:04mais je voudrais vous poser deux questions.
00:45:06Répondez à ma question.
00:45:08Dans ce cas-là, allez sur le plateau d'à côté
00:45:10et faites une émission tout seul.
00:45:12Moi, ce qui m'intéresse,
00:45:14c'est ce qui vient d'être dit. Pourquoi ?
00:45:16Ce qui vient d'être dit est clair. C'est des raisons purement économiques.
00:45:18Ils ont pris le dessus
00:45:20et ils le savent très bien.
00:45:22Parce que si on avait réagi un tout petit peu...
00:45:24Donc on est à leur merci.
00:45:26Si on n'est pas à leur merci en refusant
00:45:28le tour, on est à leur merci.
00:45:30Le problème, c'est que si on bougeait un peu, on aurait eu les moyens
00:45:32de bouger, c'est-à-dire faire un bras de fer.
00:45:34Mais quand vous êtes seul à faire un bras de fer,
00:45:36vous perdez automatiquement. C'est ça que je veux vous dire.
00:45:38Evidemment. Mais qu'est-ce qu'on a fait ? On dit que la diplomatie
00:45:40en dessous est en train de travailler.
00:45:42Allez, belle !
00:45:44Il n'y a rien du tout qui se passe.
00:45:46Il y a la question de la soumission
00:45:48vis-à-vis du peuple algérien également
00:45:50qui prend le pouvoir de plus en plus.
00:45:52C'est des personnes qui sont d'origine algérienne en France.
00:45:54Moi, je vais vous dire une chose. Lorsque vous êtes dans une période
00:45:56très mondialisée, comme aujourd'hui, on peut prendre un avion,
00:45:58on se déplace, on arrive dans un pays, on part,
00:46:00on s'installe, il faudrait peut-être remettre en question
00:46:02également la question du droit de vote
00:46:04par rapport à l'appartenance à une nation.
00:46:06Non, mais c'est une blague. Non, mais vous rigolez ou quoi ?
00:46:08Non, je ne rigole pas du tout. Vous voudrez terminer mon propos, par ailleurs.
00:46:10La plus grande diaspora en France, c'est les Algériens.
00:46:12Non, vous ne me dites pas que je termine mon propos.
00:46:14Non, la plus grande diaspora en France, c'est les Français, madame.
00:46:16Voilà, je vais vous dire.
00:46:18Et c'est les Français qui devraient avoir le droit à la démocratie.
00:46:20On est 100% Français et 100% Algériens.
00:46:22Je précise que Karim Akati m'est franco-algérienne
00:46:24pour qu'on comprenne bien et pourquoi elle se sent concernée.
00:46:26Non, mais je précise pourquoi vous réagissez comme ça.
00:46:28Oui, bien sûr.
00:46:30Vous ne pouvez pas nous ramener ce jour-là.
00:46:32J'aimerais terminer mon propos.
00:46:34C'est nid de monde.
00:46:36J'aimerais terminer mon propos.
00:46:38Moi, je considère que les Français...
00:46:40Et on saura s'en souvenir dans les urnes, comme vous l'avez bien dit.
00:46:42Est-ce que je peux terminer mon propos sans hurlement ?
00:46:44Attendez, on n'entend plus rien.
00:46:4615 secondes. Voilà, je termine mon propos.
00:46:48Je considère que dans une période,
00:46:50comme je l'ai décrivée précédemment,
00:46:52on pourrait imaginer que des personnes qui obtiennent
00:46:54la nationalité française n'obtiendraient pas
00:46:56dans l'intervalle, en parallèle,
00:46:58le droit de vote et qu'elles pourraient justement
00:47:00faire leur preuve pendant quelques années
00:47:02et que leurs enfants puissent voter par la suite
00:47:04mais que les Français...
00:47:06C'est quoi ? C'est des indigènes ?
00:47:08C'est des indigènes ?
00:47:10C'est des indigènes ?
00:47:12Dans ce cas-là, il ne faut pas donner la nationalité française.
00:47:14Dans ce cas-là, il ne faut pas donner la nationalité française.
00:47:16Ils sont français ou ils ne le sont pas.
00:47:18Je suis désolé.
00:47:20Il n'y a pas de niveau de nationalité française.
00:47:22Vous avez des travailleurs.
00:47:24Andréa Kotarac, je suis renté au choix.
00:47:26On aime la France, monsieur.
00:47:28Peut-être comme vous, vous ne l'aimez même pas.
00:47:30C'est intéressant de l'entendre dire aussi.
00:47:32Quand nous souhaitons mettre la France au centre du monde,
00:47:34Quand nous souhaitons mettre la France au centre du monde,
00:47:36quand nous souhaitons ne pas l'isoler,
00:47:38vous voulez l'isoler.
00:47:40Andréa Kotarac, c'est bon.
00:47:42Juste avec un peu plus de calme,
00:47:44vous êtes franco-algérienne, c'est très bien.
00:47:46Vous avez parfaitement le droit de l'être.
00:47:48Par contre, vous coupez un peu trop la parole,
00:47:50vous hurlez et vous ne répondez pas aux questions.
00:47:52Je ne vous ai jamais invectivé.
00:47:54Je réponds à ce qu'on vient d'entendre.
00:47:56Je pense qu'il y a un véritable danger dans notre pays.
00:47:58C'est que les Français demandent
00:48:00l'expulsion des délinquants
00:48:02et des criminels étrangers,
00:48:04comme le ferait n'importe quel pays.
00:48:06On nous répond qu'on ne peut pas.
00:48:08L'Algérie ne peut pas.
00:48:10Dans le même temps, l'Etat offre 1,2 milliard d'euros
00:48:12aux associations pour accueil de migrants.
00:48:14C'est plus de 26% depuis 2009.
00:48:16On nous demande,
00:48:18deuxième point,
00:48:20d'expulser des personnes
00:48:22islamistes qui sont dans les fichiers
00:48:24de l'intérieur.
00:48:26En l'occurrence, le schizophrène.
00:48:28On nous dit qu'on ne peut pas.
00:48:30On nous demande, et M. Retailleau
00:48:32l'a piqué aussi au RN,
00:48:34un référendum sur l'immigration pour que le peuple français
00:48:36décide et qu'on fasse réellement les choses.
00:48:38On nous dit qu'on ne peut pas.
00:48:40Il y a un véritable problème car les gens vont se dire
00:48:42que la politique n'a pas de solution.
00:48:44La politique ne peut rien faire.
00:48:46Avec le RN,
00:48:48nous aurons une rupture.
00:48:50Claire et nette.
00:48:52Avec tous les français, ça c'est sûr.
00:48:54Vous aurez une rupture avec tous les français, ça c'est sûr.
00:48:56Invectiver les gens.
00:48:58Les renvoyer à leur origine.
00:49:00Excusez-moi.
00:49:02Être bordel, être raciste,
00:49:04c'est sûr que vous allez sauver la France.
00:49:06Vous êtes gentil.
00:49:08C'est ce que j'ai dit tout à l'heure.
00:49:10Vous urnez, vous coupez la parole.
00:49:12C'est plus audible.
00:49:14C'est plus audible.
00:49:16Celle qui insulte, qui est invective sur ce plateau,
00:49:18même en faisant de la diffamation,
00:49:20en expliquant que je suis raciste.
00:49:22Votre parti, oui il l'est.
00:49:24Votre parti, je l'ai.
00:49:26Restons sur le sujet.
00:49:28Je suis fils d'immigrés de père et de mère.
00:49:30Mais je ne suis pas très français.
00:49:32Et je défendrai la France.
00:49:34Et si Marine Le Pen arrive au pouvoir demain,
00:49:36il y aura une nette rupture avec cette philosophie laxiste
00:49:38qui a faibli la France.
00:49:40Croyez-moi.
00:49:42On s'en souviendra.
00:49:44Ca fait plusieurs fois que vous dites
00:49:46on s'en souviendra.
00:49:48Carima Khatib,
00:49:50s'il vous plaît, un instant.
00:49:52Ca fait plusieurs fois que vous dites
00:49:54on s'en souviendra comme une menace.
00:49:56Qu'est-ce que c'est cette espèce de menace
00:49:58que vous faites à chaque fois en disant
00:50:00on s'en souviendra.
00:50:02Vous avez peur de le voir ?
00:50:04Je vais répondre là tout de suite.
00:50:06Je vais répondre pourquoi.
00:50:08Parce qu'on est constamment renvoyés à nos origines
00:50:10alors que nous sommes français
00:50:12et que nous nous souviendrons
00:50:14de toutes les paroles
00:50:16qui ont permis de fracturer
00:50:18ou de nous stigmatiser.
00:50:20Et nous saurons répondre dans les temps.
00:50:22Qu'est-ce que ça veut dire on s'en souviendra ?
00:50:24Ca fait plusieurs fois que vous dites on s'en souviendra
00:50:26comme une menace, genre vous allez le payer.
00:50:28Oui, au niveau politique.
00:50:30Politiquement parlant, bien sûr.
00:50:32Politiquement parlant,
00:50:34vous savez,
00:50:36ils ont réussi à faire une chose.
00:50:38On peut leur accorder
00:50:40une chose au Rassemblement National.
00:50:42C'est la cohérence du bon sens.
00:50:44C'est qu'ils ont conscientisé
00:50:46les français
00:50:48d'origine étrangère.
00:50:50Et je peux vous garantir
00:50:52que vous êtes un danger
00:50:54pour la France.
00:50:56Vous êtes un danger au niveau de la stabilité
00:50:58de la France. Vous ne faites que fracturer
00:51:00et stigmatiser.
00:51:02Vous manquez de respect à tous ces
00:51:04français qui se lèvent le matin
00:51:06pour aller travailler.
00:51:08Ils sauront répondre et nous saurons répondre.
00:51:10Là on est sur des généralités.
00:51:12Autre sujet dans l'actualité de ce week-end.
00:51:14Mohamed Amra qui sera
00:51:16à priori bientôt de retour en France.
00:51:18Mohamed Amra qui a été arrêté,
00:51:20vous le voyez sur cette photo, avec ce sourire glaçant.
00:51:22C'est-à-dire qu'il est entouré par les forces
00:51:24de l'ordre à Bucarest.
00:51:26Il a un sourire incroyable, le rappel des faits.
00:51:28Sous bonne escorte,
00:51:30l'ancien fugitif le plus recherché
00:51:32de France arrive au tribunal
00:51:34de Bucarest.
00:51:36Avec un provocateur aux lèvres,
00:51:38Mohamed Amra a été présenté au juge roumain
00:51:40en vue de son extradition vers la France
00:51:42qu'il a acceptée sans pour autant
00:51:44reconnaître les faits selon son avocate.
00:51:46Il ne reconnaît pas les faits commis
00:51:48mais souhaite respecter la décision des autorités
00:51:50françaises qui veulent le juger.
00:51:52A partir d'aujourd'hui, la France et la Roumanie
00:51:54doivent s'accorder pour garantir un transfert
00:51:56vers l'Hexagone qui soit le plus sécurisé possible.
00:51:58Car le détenu multirécidiviste
00:52:00a déjà montré sa dangerosité.
00:52:02En mai 2024, il était parvenu
00:52:04à s'évader lors d'une attaque à la voiture bélier
00:52:06et au fusil d'assaut de son fourgon pénitentiaire.
00:52:08Deux agents avaient trouvé la mort.
00:52:10La Roumanie dispose désormais
00:52:12de 10 jours pour valider ou non
00:52:14sa remise aux autorités françaises.
00:52:16Une extradition qui doit intervenir
00:52:18dans les 30 jours.
00:52:20En parallèle de cela, 10 personnes de son entourage
00:52:22ont été interpellées durant le week-end.
00:52:24Elles sont suspectées d'avoir participé
00:52:26à la préparation, à l'exécution de l'évasion
00:52:28mais également d'avoir favorisé
00:52:30la dissimulation du fugitif.
00:52:32Les familles des deux agents tués ont réagi
00:52:34par la voix de leurs avocats à l'arrestation
00:52:36de Mohamed Amra, évoquant toutes deux
00:52:38un soulagement.
00:52:40Voilà, Mohamed Amra qui était à Bucarest.
00:52:42Alors lui a expliqué qu'il était en vacances,
00:52:44rien que sa réponse est surréaliste, mais visiblement
00:52:46il avait rendez-vous avec des chirurgiens esthétiques
00:52:48pour changer totalement de visage.
00:52:50On est avec le docteur Sine Oana
00:52:52qui est chirurgien esthétique et plastique.
00:52:54Bonjour docteur, merci d'être avec nous.
00:52:56Est-ce qu'on peut vraiment changer de visage
00:52:58comme voulait le faire Mohamed Amra ?
00:53:00Alors, on peut le faire de façon très significative,
00:53:02ce changement,
00:53:04mais bien sûr il y a des limites.
00:53:06De façon plus précise, dans un visage,
00:53:08tout le monde sait qu'on peut modifier
00:53:10le nez, sa largeur,
00:53:12sa droiture,
00:53:14et comme le nez est un élément clé
00:53:16de l'identité faciale,
00:53:18l'opération du nez déjà a un certain impact.
00:53:20Mais si on rajoute à cela
00:53:22une opération des pommettes,
00:53:24en augmentant les pommettes avec une prothèse
00:53:26ou avec de la graisse,
00:53:28c'est une modification de l'ongle de la mâchoire.
00:53:30C'est une chirurgie maxilofaciale.
00:53:32Une chirurgie des paupières
00:53:34qui se fait très classiquement
00:53:36en chirurgie esthétique,
00:53:38mais de façon naturelle,
00:53:40mais qui pourrait, dans cette intention
00:53:42de modifier,
00:53:44changer un peu la forme du regard.
00:53:46La peau, les tissus,
00:53:48s'il y a des cicatrices, on peut les émousser.
00:53:50On peut changer
00:53:52le volume de la bouche.
00:53:54Vous savez que les lèvres peuvent être pulpuleuses
00:53:56en injectant de la graisse
00:53:58ou de l'acide hyaluronique.
00:54:00Mais ça va encore plus loin maintenant,
00:54:02c'est qu'on peut faire une reconstruction
00:54:04totale du visage, surtout avec
00:54:06les nouvelles techniques de greffe de tissu,
00:54:08avec la 3D,
00:54:10pour simuler ce que l'on veut
00:54:12obtenir comme résultat.
00:54:14D'ailleurs, il suffit de penser à la chirurgie
00:54:16de féminisation
00:54:18et à la chirurgie de masculinisation
00:54:20dans les opérations de transgenres.
00:54:22Donc, on arrive à faire
00:54:24beaucoup de choses, mais il y a quand même des limites.
00:54:26C'est quoi les limites ?
00:54:28Ça veut dire que malgré tout,
00:54:30on aurait pu le reconnaître ?
00:54:32Malgré toutes ces opérations, on aurait pu le reconnaître ?
00:54:34Non.
00:54:36Les limites de la chirurgie esthétique,
00:54:38et après je vais vous dire si on aurait pu le reconnaître.
00:54:40Les limites de la chirurgie esthétique,
00:54:42on ne va pas déplacer la position des oreilles,
00:54:44on ne va pas déplacer la position des yeux.
00:54:46Ce sont des limites
00:54:48qu'on ne sait pas faire.
00:54:50Quand il y a des cicatrices importantes,
00:54:52il suffit de les enlever complètement.
00:54:54Donc, il reste une reconnaissance
00:54:56intuitive,
00:54:58possible, surtout par des proches
00:55:00qui captent
00:55:02un certain nombre de traits du visage.
00:55:04Et donc,
00:55:06si à 80% on arrive à le modifier,
00:55:08par rapport à des proches qui connaissent,
00:55:10ce n'est pas possible.
00:55:12Et en général, parce que je pense
00:55:14au plus grand
00:55:16ennemi public numéro 1,
00:55:18en 1934 aux Etats-Unis,
00:55:20Michel Inger, peut-être que vous avez vu ce film,
00:55:22qui avait déjà fait
00:55:24de la chirurgie plastique et esthétique
00:55:26pour essayer d'échapper
00:55:28à la police, il avait été arrêté
00:55:30finalement, il avait fait déjà
00:55:32plusieurs interventions du visage.
00:55:34Mais actuellement, quand on voit qu'on peut
00:55:36faire une greffe du visage
00:55:38complètement, comme ça a été réalisé
00:55:40par le professeur Lantieri à la suite
00:55:42d'un visage complètement brûlé,
00:55:44c'est une greffe totale du visage,
00:55:46on se dit qu'on repousse de plus en plus
00:55:48avec les progrès
00:55:50et on repousse les limites
00:55:52de ces changements.
00:56:18...
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00:57:40...
00:57:42communiqué assez succinct qui nous informe que le pape a passé une bonne nuit, qu'il a dormi mais
00:57:47qu'il se repose. Hier, le communiqué nous disait qu'en fait son état de santé était toujours aussi
00:57:52critique même s'il n'avait pas fait de crise respiratoire. Je vous rappelle que le pape François
00:57:58souffre d'une pneumonie bilatérale. Ses bilans sanguins n'étaient pas très bons, son taux
00:58:04d'hémoglobine apparemment a remonté alors qu'il était anémié. On a découvert aussi une légère
00:58:09insuffisance rénale mais le Vatican assure que le pape François est toujours alerte qu'il a
00:58:17en fait ses facultés mentales puisqu'il a publié sur les réseaux sociaux un message où il remercie
00:58:22ses soutiens du monde entier, les messages de sympathie et puis aussi de nombreux dessins
00:58:28d'enfants qu'il a eus. Alors ici à Rome, au niveau du Vatican, on ne voit pas évidemment de bougies ni
00:58:33de fleurs puisque les pèlerins nous disent que le pape n'est pas encore mort. À l'hôpital Gémini,
00:58:38c'est un petit peu plus différent. Il y a beaucoup de gens qui viennent prier, qui se recueillent
00:58:42devant la statue de Jean-Paul II où il y a des bougies et puis aussi des fleurs. Alors les
00:58:46italiens avec lesquels nous avons pu échanger nous disent qu'ils ne sont pas inquiets, ils sont
00:58:51plutôt optimistes. Ils pensent que le pape François va se rétablir mais comme il l'avait annoncé,
00:58:56s'il était extrêmement malade, il risquerait de démissionner. Alors tout le monde attend de
00:59:00savoir si dans quelques jours il y aura un nouveau pape. Merci beaucoup Régine Delfour au Vatican
00:59:06pour ces news avec les dernières informations qui concernent le pape. Vous êtes sur place avec
00:59:10Mathilde Libanès pour suivre justement l'évolution de l'état de santé, évolution inquiétante, il
00:59:15faut bien l'avouer quand même, du pape qui est dans une situation compliquée depuis plusieurs
00:59:20jours et hospitalisé depuis plusieurs jours. On continue à suivre ça avec attention bien
00:59:24évidemment. C'est une semaine un peu particulière qui commence pour nos amis de C8, c'est le moins
00:59:29qu'on puisse dire, de C8 et d'Energie 12 puisque la fermeture de C8 aura lieu à partir de
00:59:35vendredi, ce sera à 23h59 très précisément. La chaîne va fermer, pour beaucoup c'est une
00:59:41décision politique effectivement la fermeture de ces chaînes car on ne comprend pas pourquoi
00:59:46au fond C8 doit fermer. Je rappelle qu'en fait l'ARCOM a décidé que C8 n'aurait pas de
00:59:51renouvellement de son autorisation de fréquence sur la TNT et ne pas être présent sur la TNT,
00:59:56ça veut dire forcément moins d'argent au niveau publicitaire donc ça veut dire que la chaîne n'est
00:59:59plus viable et c'est ce qui oblige à la fermeture de la chaîne. Emmanuel Macron a été interrogé
01:00:06samedi justement au salon de l'agriculture, il a été interrogé par Elodie Huchard qui était sur
01:00:11place sur cette fermeture et lui a affirmé que ce n'était pas une décision politique, écoutez-le.
01:00:16Non, ça ce n'est pas vrai, c'est pas une décision politique du tout et d'ailleurs c'est rassurant et
01:00:21la loi a été conçue pour que ça ne soit pas une décision politique, c'est pas à l'arbitraire ni
01:00:26d'un ministre ni du président d'ouvrir ou de fermer une chaîne. Vous savez on oublie de dire que ces
01:00:30chaînes en fait c'est l'occupation du domaine public donc c'est normal qu'il y ait une autorisation.
01:00:34Il y a un cahier des charges et la loi est appliquée par une autorité qui regarde si c'est le cas ou pas.
01:00:39Elle le fait aussi sous le contrôle du juge, il y a un droit au recours. Moi je suis dans mon rôle
01:00:44simplement à dire il faut que chacun soit dans son rôle et que personne ne déborde.
01:00:47Voilà, ce n'est pas politique a-t-elle dit. Avant d'avoir vos réactions, je vous propose d'écouter
01:00:51François-Olivier Gisbert qui était ce matin sur CNews et lui dit mais bien sûr que c'est politique
01:00:55et bien sûr que c'est Emmanuel Macron qui est à la manœuvre.
01:00:58C'est évidemment une décision politique, c'est une honte. L'Arkhomme fait un peu ce que le pouvoir lui dit d'une manière ou d'une autre.
01:01:06C'est le faux-nez de quoi ?
01:01:08Oui bien sûr et Emmanuel Macron évidemment elle est derrière tout ça mais si vous voulez moi je pense que cette affaire est une honte
01:01:15parce que la liberté d'expression dans la presse pour moi ça ne se divise pas et si vous voulez moi je fais partie d'une génération
01:01:24qui adore toujours d'ailleurs mais enfin c'est vrai peut-être de moins en moins puisque tout ça au départ c'était quand même
01:01:30c'était l'idée de supprimer CNews parce qu'il ne faut pas se raconter d'histoire.
01:01:34On l'a lu, on l'a vu, on l'a entendu, on a entendu des dirigeants dire il faut arrêter CNews etc.
01:01:38Et si vous voulez c'est intéressant d'ailleurs ça venait souvent de la gauche et la gauche elle doit faire attention
01:01:42parce qu'elle a tout jeté par-dessus bord de ses valeurs, l'identité, le travail qui était quand même célébré par Jaurès
01:01:49et puis maintenant aussi la liberté, la liberté d'expression. Je pense que c'est quelque chose de fondamental et là si vous voulez moi par exemple
01:01:58je me souviens dans les années 90 j'étais même je jouais un rôle dans une association de défense de l'humanité, le quotidien communiste.
01:02:05Je ne suis pas communiste, j'ai toujours été anticommuniste je vais vous dire et j'aimais l'humanité parce que j'avais un ami
01:02:11qui était rédacteur en chef qui était Claude Cabane et puis il y avait d'ailleurs le meilleur critique littéraire de l'époque
01:02:17d'un personnage incroyable qui était Jean-Claude Lebrun et j'ai participé à ce comité de défense. Pourquoi ?
01:02:25Parce que je voulais que l'humanité survive et je veux dire c'est ça la démocratie c'est d'accepter toutes les opinions.
01:02:32Moi je ne suis pas fan de Cyril Hanouna, je n'ai jamais été dans son émission mais donc le sujet ce n'est pas ça
01:02:39en plus c'était la première chaîne de la TNT. Ce qui me choque le plus quand je dis que c'est une honte c'est l'apathie générale
01:02:49avec laquelle cette décision a été accueillie comme si c'était normal. Non ce n'est pas normal.
01:02:54Ludo Victoro c'est une décision politique ?
01:02:57Bien sûr c'est une décision politique et je vais vous le prouver parce que j'ai été victime alors comme moi-même.
01:03:00Je passais trois fois par semaine en 2023 et brutalement on a écrit en disant que comme il fait partie de l'UDI il n'y a pas beaucoup d'UDI
01:03:07il va plus passer beaucoup d'accord. Mais au-delà de ma présence qui n'est pas un problème j'ai écrit à l'ARCOM en disant
01:03:12mais je ne comprends pas de quel droit vous pouvez m'empêcher de passer sur un plateau.
01:03:15La réponse qu'ils m'ont fait, l'ARCOM n'a pas le pouvoir d'exercer a priori un droit de regard sur les politiques d'invitation.
01:03:21Est-ce que ce n'est pas une blague ? Mais au-delà de ça je vais vous dire une chose, qui êtes-vous messieurs pour me dire ce que j'ai à regarder et à entendre ?
01:03:28Moi j'ai ma télécommande, c'est avec ça et vous ne m'empêcherez pas de penser comme je veux parce que si c'est pour la pensée unique
01:03:34parce qu'on va le dire l'ARCOM, il y a qui ? Nommé par le Président de la République, d'accord ?
01:03:38Mais aussi celui qui siège de la Cassation nommé par le Président de la République.
01:03:41Ils sont tous en lien avec le Président de la République. Elle est où l'indépendance ?
01:03:44Mais au-delà de ça on s'est tous battus pour la liberté d'expression, d'accord ?
01:03:47Et je ne crois pas que moi quand je passe sur un plateau j'ai été purement...
01:03:50Mais quand vous avez une chaîne qui est vue par 2,5 millions de personnes, de quel droit ?
01:03:55Et qui êtes-vous pour nous dire qu'on ne doit pas la regarder ?
01:03:57Vous voulez quoi ? Qu'on pense comme vous ? Qu'on mange comme vous ?
01:04:01Non mais c'est une blague. C'est une atteinte claire à la liberté et c'est une décision purement politique, M. Macron.
01:04:07Karim Akheti, j'aimerais vous entendre là-dessus.
01:04:09En tout cas si c'est une décision purement politique, ce n'est sûrement pas à cause de la gauche.
01:04:12Sinon ils auraient fermé CNews aussi, étant donné que vous n'êtes pas non plus très apprécié.
01:04:16Très apprécié, ça c'est sûr, mais en revanche on est très regardé et on respecte les règles de l'ARCOM.
01:04:23Donc il y a quand même, je pense que l'ARCOM a pris sa décision et a bien mesuré la chose.
01:04:28Est-ce que ça vous choque ou pas qu'on ferme une chaîne de télé et qu'on ferme la première chaîne de France sur la TNT ?
01:04:34Moi franchement, concernant l'émission en tout cas de Cyril Hanouna, ça ne me choque pas parce que...
01:04:39Oui mais l'émission c'est une émission, c'est ça le problème.
01:04:41Là le problème c'est qu'on met 400 personnes au chômage, on met 400 personnes au chômage...
01:04:45J'entends, je l'entends.
01:04:47Moi j'aime bien ce que dit François-Olivier Gisbert parce que je trouve qu'il parle à ses règles.
01:04:49Je pense qu'il a des règles, il faut quand même l'arrêter.
01:04:51Mais François-Olivier Gisbert dit, je ne suis pas fan de Cyril Hanouna.
01:04:53Oui, il n'est pas fan.
01:04:55Je ne suis pas fan.
01:04:57En ce qui concerne les règles, il y a des règles.
01:04:59La chaîne a été condamnée à plusieurs reprises.
01:05:01Elle a payé les amendes qu'on lui a mises.
01:05:03Point final.
01:05:05Là elle est condamnée deux fois.
01:05:07C'est-à-dire que non seulement elle paye les amendes, mais en plus on lui retire la fréquence.
01:05:09Il y a un truc qui ne colle pas.
01:05:11Moi j'aimerais noter quelque chose de dramatique.
01:05:13C'est qu'au-delà de la liberté d'expression qui est en question,
01:05:15c'est la liberté d'observer le réel qui est remis en question.
01:05:17Et c'est ça qui est terrible.
01:05:19Parce qu'en média, je suis bien placé pour en parler.
01:05:21J'ai créé Géostratégie Magazine il y a plusieurs années maintenant.
01:05:23Et en média, c'est quoi ?
01:05:25C'est ne pas avoir d'orgueil, d'accès d'honneur.
01:05:27Et c'est d'être le tampon entre la réalité et le public.
01:05:29Et le public, c'est les citoyennes, les citoyens,
01:05:31les gens qui observent.
01:05:33Et on regarde.
01:05:35Il y a quelques années, au début de la guerre en Ukraine par exemple,
01:05:37on a voulu que la Russie perde cette guerre.
01:05:39Alors on s'est dit, Poutine a peut-être trois cancers et il va mourir.
01:05:41Par la force des choses, ça n'était pas le cas.
01:05:43Est-ce qu'on n'aurait pas mieux fait de se dire,
01:05:45comment est-ce qu'on peut faire pour aider les Ukrainiens,
01:05:47pour éviter qu'il y ait des morts ?
01:05:49Oui, c'est ukrainien d'ailleurs, ça c'est notre débat.
01:05:51Et on a voulu se voiler la face en réalité,
01:05:53en retravaillant la réalité,
01:05:55en se disant, l'économie russe s'est effondrée,
01:05:57tout ce qui ne s'est pas réellement produit,
01:05:59alors qu'on aurait été bien plus productif
01:06:01si on avait cherché à comprendre ce qui se produisait,
01:06:03les différences de mentalité.
01:06:05Et là vous dites que c'est politique, c'est une décision politique.
01:06:07C'est évidemment une décision politique, sans concession.
01:06:09Andréa Cotarac.
01:06:11Monsieur Toro l'a dit à l'instant,
01:06:13les nominations à l'ARCOM,
01:06:15viennent toutes, directement ou indirectement,
01:06:17du Président de la République.
01:06:19Donc il y a quand même, indirectement,
01:06:21un lien entre le Président de la République
01:06:23et les personnes qui ont pris cette décision.
01:06:25Moi je pense que c'est extrêmement grave.
01:06:27Comment est-ce qu'on peut se réjouir
01:06:29dans une société
01:06:31du monde libre,
01:06:33que l'on puisse fermer une chaîne de télévision ?
01:06:35Qui plus est, la première chaîne
01:06:37de télévision de la TNT.
01:06:39Et je finis juste sur un point,
01:06:41comment est-ce qu'on peut se réjouir
01:06:43comment est-ce que l'on peut
01:06:45se réjouir
01:06:47que 355 personnes,
01:06:49355 familles soient jetées
01:06:51au chômage ?
01:06:53Parce que c'est ça la réalité, le concret aussi.
01:06:55Et je...
01:06:57Peut-être que j'enrichis
01:06:59les débats, mais juste pour terminer,
01:07:01je pense que ça donne raison
01:07:03aux ayatollahs de la pensée unique.
01:07:05Et c'est une menace claire
01:07:08sur le pluralisme,
01:07:10sur la liberté d'opinion, sur la liberté de débattre,
01:07:12ce qu'on fait aujourd'hui, parce que le débat,
01:07:14ça crée de la conscience et ça permet à chaque citoyen
01:07:16d'avoir un point de vue. Si vous enlevez
01:07:18une chaîne qui crée
01:07:20le débat, qui montre le réel,
01:07:22qui va faire des micro-trottoirs,
01:07:24qui donne un point de vue à tous les français,
01:07:26je crois que c'est un danger, ça pèse lourdement sur notre société.
01:07:28Il faut que le citoyen décide,
01:07:30c'est pas à un autre de se décider.
01:07:32Il décide avec sa télécommande de citoyen.
01:07:34Quand il décide de refaire la première chaîne
01:07:36de la TNT,
01:07:38on va enlever tous ces gens-là qui se sont payés,
01:07:40qui ont sûrement été un peu mis là
01:07:42parce qu'ils étaient autre part avant et qu'ils n'ont pas réussi.
01:07:44Voilà l'arcomme, c'est ça que je veux, comme citoyen.
01:07:46Et c'est ça qui décidera ce que je dois voir,
01:07:48ce que je dois penser, ce que je dois écouter.
01:07:50Et moi, je pense, en revanche,
01:07:52juste, je modère un tout petit peu,
01:07:54je pense qu'il y a des règles qu'il faut respecter.
01:07:56Non, non, mais attendez, attendez.
01:07:58Je pense qu'il y a des règles qu'il faut respecter.
01:08:00Il faut que ce soit des juges et non pas
01:08:02ces huit personnes qui décident
01:08:04est-ce que ça a été en franc ou pas.
01:08:06Moi, je ne vois pas de quels droits ces huit ou neuf personnes de l'arcomme,
01:08:08elles jugent. Qui elles sont pour juger.
01:08:10En tout cas, que la justice.
01:08:12Elles ne sont pas élues, elles ne sont rien du tout.
01:08:14Que la justice juge, ça, il n'y a pas de soucis.
01:08:16C'est le rôle de la justice. Ces gens-là, je ne vois pas pourquoi.
01:08:18Et je ne vois pas de quels droits ces personnes
01:08:20s'autorisent à mettre 400 personnes au chômage
01:08:22et à enlever une fréquence. En plus, il y a des fréquences de livres.
01:08:24Donc, s'ils veulent rajouter le Média,
01:08:26par exemple,
01:08:28s'ils veulent rajouter le Média,
01:08:30le Média qui est la chaîne des insoumis,
01:08:32qui est la chaîne d'extrême-gauche,
01:08:34s'ils veulent rajouter le Média sur une des fréquences,
01:08:36pourquoi pas ? Mais très bien,
01:08:38il n'y a pas de soucis.
01:08:40Chacun décidera.
01:08:42Mais oui.
01:08:44C'est qu'il y a des règles à suivre
01:08:46et il ne faut pas qu'elles soient enfreintes.
01:08:48Mais bien sûr, il y a eu des sanctions pour ça.
01:08:50Mais c'est qui l'arcomme ?
01:08:52Mais c'est qui l'arcomme ?
01:08:54Bien sûr. Et on la respecte.
01:08:56Attendez.
01:08:58On a une responsabilité morale.
01:09:00Mais vous, en qualité de coalitif,
01:09:02vous n'avez pas de responsabilité morale.
01:09:04Vous n'avez pas de responsabilité morale.
01:09:06Et même j'ai une responsabilité morale ici,
01:09:08sur ce plateau, lorsque vous le dites.
01:09:10Votre seule responsabilité est de servir
01:09:12votre nation par rapport au mandat que vous avez,
01:09:14mais certainement...
01:09:16Un dernier mot, c'est qu'on a oublié de vous parler
01:09:18de la télécommande et le pouvoir des citoyens.
01:09:20J'ajoute quelque chose.
01:09:22L'arcomme a 46 millions
01:09:24d'euros d'argent public de vous
01:09:26et moi par an pour fonctionner.
01:09:28C'est aux citoyens de décider, surtout quand C8
01:09:30est la première chaîne de la télé.
01:09:32Merci à tous. Dans un instant,
01:09:34Sonia Mabrouk et nous, on se retrouve demain
01:09:36en direct à partir de 25 Allemagnes.
01:09:38D'ici là, soyez prudents.