Retour sur la 3e journée du Tournoi des 6 Nations 2025 et la victoire historique du XV de France sur la pelouse du Stadio Olimpico de Rome face aux Italiens (24-73).
Le débrief présenté par Alexandre Priam. Avec François Trillo, nos consultants Daniel Herrero et Philippe Spanghero.
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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2025-02-23##
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00:00On continue à l'après-match jusqu'à 19h avec vous au 0826-300-300, vous avez suivi le match,
00:04vous avez un avis marqué, vous avez envie de faire valoir votre voix, votre sensibilité rugbystique,
00:11c'est simple, 0826-300-300, 0826-300-300, c'est 5 centimes l'appel,
00:16vous appelez et vous participez à l'antenne sur Sud Radio Rugby
00:21pour le débrief de cette rencontre entre la France et l'Italie.
00:25Clément Combe, on va en parler justement de match de l'équipe de France,
00:29on n'a que sur Sud Radio, Félix Montguéro, salut Philippe !
00:31Bonsoir Monsieur !
00:33Comment ça va Philippe ?
00:35Ça va très bien !
00:37Tu m'étonnes !
00:39On est heureux !
00:41On est très très heureux, on va en guise de préambule te demander ton avis sur cette partie puisqu'on aura un débrief en plusieurs parties,
00:50on va parler de la prestation globale dans quelques minutes avec Mirko Bergamasco,
00:53on reviendra sur les moments forts et les enseignements sur les joueurs ensuite,
00:57ça nous amènera jusqu'à 19h où on clôturera sur les joueurs et notamment sur le joueur du match.
01:05Ton avis global, sans rentrer dans le détail, est-ce qu'on a vécu un moment fort de l'histoire récente du 15-2 France ?
01:12Oui je crois, on se posera la question du niveau réel de cette équipe d'Italie,
01:16mais on se souvient que l'année dernière cette équipe est venue faire match nul en France de chez nous pendant ce même tournoi,
01:22donc c'est quand même une équipe qui avait le potentiel de nous inquiéter,
01:27surtout après le mal de tête subi face à l'Angleterre,
01:31donc il fallait remettre les pendules à l'heure, je crois que c'est chose faite,
01:34on se posera la question de la stratégie pour anticiper ce gros match qui nous attend dans 15 jours contre l'Irlande,
01:39mais en tous les cas on n'avait jamais battu l'Italie avec un score aussi large,
01:44cette équipe italienne qui était quand même en progression on l'avait dit,
01:48donc on peut bien sûr se réjouir du résultat des Bleus ce soir.
01:51C'est le résultat de l'équipe de France qui illumine un petit peu ce tournoi des 6 nations,
01:57qui avait bien commencé mais qui avait pris un gros coup quand même dans la gueule,
02:01ce 15 de France il y a deux semaines en Angleterre,
02:05là pour rester sur le match et sur le décor du match,
02:08les joueurs ont quitté le terrain avec le sourire,
02:11ça c'est important de le voir quand même.
02:13Ah oui bien sûr que c'est important, c'est surtout que ça fait du bien,
02:16et je reste persuadé que je dis tous médias, supporters, tous les observateurs du 15 de France,
02:25on s'est tous un peu monté la tête après cette défaite qui n'était qu'une défaite d'un point en Angleterre,
02:30parce qu'il y a eu un week-end sans match du 15 de France,
02:33il y a eu le temps pour cogiter, pour se poser 34 000 questions.
02:37Une communication mauvaise quand même on peut le dire Clément,
02:39hors terrain les Bleus sont moins bons que sur le terrain.
02:42La communication elle est cataclysmique cette semaine,
02:45on ne reçoit pas les mails de la FED sur les joueurs relâchés,
02:49Gaëtan Barlot il faut lire un article d'un de nos confrères pour savoir qu'il est appelé en Bleu,
02:54enfin il n'y avait rien en termes de communication mais je ne veux même pas en parler.
02:58Ce qui est intéressant c'est qu'on s'est tous monté la tête,
03:01parce que la défaite d'un point en Angleterre elle nous a fait enrager pendant deux semaines,
03:07mais au final les Bleus moi je les ai sentis presque énervés,
03:12sur-énergiques dans leur jeu et très concentrés sur l'idée de marcher sur les Italiens pendant 80 minutes,
03:20et c'est ça qui est rassurant.
03:22Maintenant si en fin d'émission on est amené à se dire qu'est-ce que ça donnera dans deux semaines en Irlande,
03:27je pense que ce sera encore tellement différent et que comme l'a dit Philippe,
03:30l'adversaire italien a pris un coup de massue sur la tête dès la fin de la première période,
03:35ce sera très compliqué de pronostiquer finalement cette affiche à venir à Dublin.
03:41C'est vrai qu'il y avait une petite douleur qui s'est estompée à 15 minutes après le coup de sifflet final,
03:50Franck-Quentin, est-ce que tu as la sensation ?
03:53Moi j'ai le sentiment que oui, là on est euphorique, on est forcément hyper satisfait de ce qu'on a vu aujourd'hui,
03:58on est très content d'avoir battu l'Italie sur un score record,
04:01des choses qui n'ont jamais été faites dans le tournoi,
04:04alors forcément on est très content mais ça ne changera rien au fait qu'on ne fera pas le grand chelem
04:07parce qu'on a perdu contre l'Angleterre,
04:09ça ne changera rien au fait que la gestion de certaines personnes semble catastrophique,
04:14la gestion de Jalibert c'est toujours la même,
04:16la gestion de Peuneau elle n'est pas là,
04:18comment tu le fais revenir Peuneau pour l'Irlande ?
04:21Tu dis à Tissot que c'est bien, tu as fait un match incroyable contre l'Italie
04:24mais tu vas retourner chez toi la semaine prochaine parce que Peuneau revient,
04:28alors que Peuneau était là pour le punir,
04:30donc je pense que tu t'es créé des problèmes que tu n'avais pas aussi avant ce match
04:34et ce n'est pas parce que tu as fait une énorme victoire que ça efface tout.
04:37Alors forcément là on est dans l'euphorie,
04:39on est tous très contents de ce qui s'est passé
04:41mais je pense que ça n'enlève pas aux problèmes qui sont là
04:47et les problèmes je pense que ce n'est pas spécialement sur les 23 qui jouent,
04:50c'est plus sur ceux qui ne jouent pas.
04:52Evidemment on va parler de ceux qui ont participé à cette rencontre face à l'Italie
04:59puisque les absents ont toujours tort
05:01et d'autant plus en équipe de France quand on fait une victoire historique sur la pelouse de Rome,
05:05on en parlera justement cette prestation avec Mirko Bergamasco, 89 sélections avec les Azzurri,
05:11on en parle avec vous aussi au 0826-300-300,
05:140826-300-300, venez parler rugby avec nos spécialistes
05:18pour aller rêver pourquoi pas d'une potentielle victoire dans ce tournoi des 6 nations,
05:24même si le grand chelem c'est déjà fini.
05:26Allez, on en parle avec vous au 0826-300-300, à tout de suite.
05:30Vous êtes sur Sud Radio, la radio du rugby,
05:33on est là pour revenir sur la performance de l'équipe de France,
05:36ce succès large, impressionnant des bleus, 73 à 24 sur la pelouse de Rome.
05:42Rome est tombée dans des proportions inégalées,
05:45c'est la plus large victoire du 15 de France face à l'Italie dans le tournoi des 6 nations,
05:50c'est aussi la plus large victoire du 15 de France dans le tournoi des 6 nations,
05:54sous le format 6 nations puisque sous le format 5 nations nous avions étrié le Pays de Galles en 1998.
06:00Revenons sur ce match, et pour en parler on est avec toute l'équipe,
06:05avec Quentin Kebbenis, avec Quentin Fredon, avec Clément Comte,
06:08Philippe Spanguero, avec Mirko Bergamasco.
06:10Bonsoir Mirko.
06:11Bonsoir, bonsoir à vous, ça va ?
06:14Merci beaucoup, ça va très bien Mirko,
06:16c'est vrai que ça fait un moment qu'on ne s'est pas croisé,
06:19mais malheureusement ça va être un peu douloureux je pense aujourd'hui pour toi.
06:25Ça a pas l'air fessé, on peut l'appeler comme il faut, c'est comme ça,
06:30quand tu prends 73 points surtout en Italie, ça fait mal, mais bon.
06:36Ça chiffre un petit peu effectivement.
06:38Enfin c'était une grosse équipe.
06:41Très très grosse équipe effectivement,
06:43mais l'équipe de France a été très impressionnante,
06:46on va se poser la question d'essayer de trouver un mot pour qualifier le match.
06:50Bon ben toi Mirko, t'es allé tout de suite sur le mot fessé.
06:54C'est clair et net.
06:56Oui, surtout que trop d'erreurs défensives,
07:01quand tu laisses autant d'espace que tu l'as laissé pendant tout le match en équipe,
07:07qu'il y a des avions de chasse de tous les côtés,
07:09et que tu es capable de mettre la vitesse,
07:11et que tu n'es pas capable d'aller les chercher et les agresser,
07:13c'est sûr que c'est compliqué.
07:15C'est compliqué et ils ont montré tout de suite qu'il n'y était pas trop sous le terrain.
07:20C'était la France et pas l'Italie aujourd'hui.
07:23Filius Ponghiro, un mot pour qualifier le match,
07:27pas forcément la prestation des bleus, mais le match en lui-même.
07:31Le match, il est extrêmement abouti.
07:36Ça fait deux mots, mais j'accepte.
07:38Ça m'aboutit.
07:40Je suis d'accord avec Mirko, c'est vrai qu'on a trouvé des solutions au large,
07:44parce qu'on a su faire ce qu'on n'a pas su faire contre l'Angleterre.
07:47Est-ce qu'on en avait les capacités contre l'Angleterre, c'est un autre débat.
07:50Mais aujourd'hui, on a su travailler beaucoup plus autour des regroupements.
07:53Sur de longs temps de jeu, on est allé très loin sur les extérieurs,
07:57très vite contre l'Angleterre.
07:59Et là, on a multiplié les temps de jeu autour,
08:01avec des joueurs à titre individuel, sur lesquels on reviendra tout à l'heure,
08:05qui ont fait vraiment des différences et qui ont trouvé de l'avancer.
08:08Et forcément, on a réussi à resserrer cette défense italienne
08:11pour aller trouver les solutions sur les extérieurs.
08:13Et c'est certainement comme ça que cette équipe de France doit jouer
08:17et trouver les solutions sur ces rampes de lancement.
08:20Très impressionnant, effectivement, les Bleus,
08:22sur notamment le jeu de la ligne de trois quarts.
08:26Je vous avais promis qu'on parlerait rugby avec vous au 0826-300-300.
08:31On est avec Victor Depuis-le-Boureau, à côté de La Rochelle.
08:34Bonsoir, Victor.
08:36Bonsoir, messieurs.
08:38Ça fait très plaisir de t'avoir sur ce radio, Victor.
08:41Tu joues à Depuis-le-Boureau depuis longtemps ?
08:43Je joue avec La Rochelle en ce moment.
08:45Ouais, c'est vrai.
08:47C'est pas faux, ça, Victor.
08:49Tu joues à Depuis-le-Boureau depuis longtemps ?
08:51Enfin, tu joues à Depuis-le-Boureau ou pas ?
08:53J'ai joué en école de rugby.
08:55Après, je suis allé du côté de Maitré, notamment.
08:59Ah oui, oui.
09:01On a des intérêts communs.
09:02On s'est peut-être croisés sur un terrain de rugby, alors, Victor.
09:06Parce que je suis un ancien du Sarre Rochefort, moi.
09:09C'est lui qu'il faut contre.
09:11Celui qui t'a défoncé la pommette, c'était lui.
09:14Je suis désolé si j'ai fait une connerie.
09:16Mais ça peut arriver.
09:18Bon, Victor.
09:20Quel mot pour qualifier le match France-Italie-Italie-France 24-73 ?
09:26Le mot, c'est plaisir.
09:28Parce qu'honnêtement, c'est 80 minutes où on s'est régalés.
09:3280 minutes où on se posait beaucoup de questions avec le choix de Fabien Guelfier.
09:36Je ne sais pas si on peut développer.
09:38Vous m'avez demandé de dire qu'un mot.
09:40Mais avec la prestation face à l'Angleterre, où on a vu du jeu, mais au final, il y a eu une défaite.
09:46On s'était dit que Fabien Guelfier allait sûrement arrêter de produire du jeu.
09:50Aller revenir à ce qui marchait, à un jeu beaucoup plus frontale.
09:53Et au final, on a vu surtout du jeu.
09:55Et ça faisait très longtemps qu'on n'avait pas pris autant de plaisir, je pense, devant l'équipe de France ce soir.
09:59Cette notion de plaisir, évidemment, elle est à contrebalancer avec le côté un peu fessé de l'Italie, évidemment.
10:05Mirko Bergamasco.
10:06Mais Mirko, est-ce que tu as été impressionné par le match de l'équipe de France aujourd'hui ?
10:11Est-ce que tu t'attendais à un tel écart, en fait ?
10:14Non, je ne m'attendais pas à un tel écart.
10:16Je ne suis pas impressionné pour le jeu de la France.
10:18Parce que c'est une grosse équipe avec des gros joueurs qui sont capables de faire la différence à tous les côtés.
10:25Donc non, je ne suis pas impressionné parce que je les connais.
10:27Je les vois jouer tous les week-ends.
10:29Je sais les qualités qu'ils peuvent avoir.
10:32Donc ce n'est pas impressionnant, on va dire, sur la plume de jeu qu'ils mettent dans le match.
10:39Je suis plus impressionné par l'écart de score que par la réalité du match.
10:46La réalité, c'est que je connais la qualité de ces joueurs italiens.
10:50Je sais qu'ils sont capables de beaucoup mieux.
10:52Aujourd'hui, je pense qu'on a un gros problème défensif.
10:56Gros problème défensif parce que j'ai vu des matchs où on était beaucoup plus agressifs, beaucoup plus performants.
11:02Et aujourd'hui, on ne l'est pas depuis deux matchs.
11:04Surtout en Écosse.
11:06Et là, aujourd'hui, contre la France.
11:08Donc c'est malheureux.
11:10C'est malheureux parce qu'il faut revenir un peu à la base.
11:12Notre base, c'était toujours une grosse défense.
11:14Et derrière, on a mis en place un jeu offensif qui, depuis quelques années, ça commence à marcher.
11:21Mais il faut...
11:23L'Italie, pour être performant, il faut être performant dans tous les domaines.
11:26Aujourd'hui, on ne l'est pas en défense.
11:28Et ça, c'est vu avec 11 essais encaissés en match.
11:32Félix Ponguero, est-ce que la faiblesse italienne du jour, notamment en défense,
11:36est à surveiller pour atténuer ce qu'on a vu côté bleu ou pas ?
11:41C'est à surveiller.
11:43Mais avant les faiblesses défensives italiennes,
11:45ce que je note, c'est que les Italiens n'ont pas été au rendez-vous des craintes françaises.
11:49C'est-à-dire que Fabien Galtier avait annoncé, dans la semaine,
11:51que son choix du 7-1, il était aussi lié à la performance italienne,
11:55notamment sur les zones de ruck.
11:57Et aujourd'hui, les Italiens, ils n'ont pas du tout été performants.
11:59Ils ont des joueurs qu'on sait très fort, en général, dans ce domaine,
12:02notamment leur troisième ligne.
12:04Et aujourd'hui, ils n'ont pas répondu présent.
12:06On a gagné tous nos rucks.
12:08On leur en a pris quelques-uns.
12:10Peut-être qu'il y a eu deux contre-rucks, un ou deux contre-rucks italiens,
12:13mais beaucoup trop peu.
12:15Donc, ces Italiens, ils ont été incapables de ralentir le jeu français.
12:20Antoine Dupont a été nommé homme du match, encore aujourd'hui,
12:23parce qu'il a travaillé dans le confort.
12:25Et parce que ces Italiens, déjà sur ces zones de combat,
12:28ils n'ont pas été au niveau de ce qu'on les a vu faire précédemment
12:31et de ce qu'on leur connaît.
12:33Forcément, après, avec les qualités offensives françaises,
12:36ils ont joué dans l'avancée et ils ont déroulé.
12:39C'est vrai que c'est ce côté, cette équipe de France qui a autant déroulé.
12:43Tu parles de plaisir, toi, Victor, depuis le bureau en Charente-Maritime.
12:47Le plaisir, c'est le plaisir de quoi ?
12:50De voir cette équipe de France être aussi à l'aise offensivement
12:54ou de voir, par exemple, des joueurs qui ont été intéressants,
12:58les choix de Galtier qui ont fonctionné ?
13:00Quels sont les facteurs de plaisir pour toi dans ce que tu as vu de l'équipe de France ?
13:04Oui, c'est surtout les joueurs qui rentrent et qui matchent tout de suite avec le dispositif.
13:09Notamment, on parle des joueurs que ça faisait un petit moment
13:12qu'on n'avait pas vus dans la rotation, notamment Léo Barré, Théo Hatshokbe,
13:15qui, pour l'un de ses premiers matchs avec l'équipe de France,
13:185e match et à 5e essai, c'est des joueurs qui s'acclimatent vite,
13:22qui assimilent le projet de jeu et qui osent, malgré leur jeune âge.
13:25Théo Hatshokbe n'a que 20 ans, Léo Barré n'a que 23 ans.
13:28C'est des joueurs qui sont encore très jeunes,
13:32qui n'ont pas forcément encore une énorme expérience dans le championnat de France de top 14,
13:36mais qui déjà arrivent à avoir ce côté froid au niveau international,
13:40arrivent à répondre à un contexte encore difficile par rapport à la défaite de la semaine passée
13:45et qui arrivent à répondre présent.
13:47Notamment, on parlait du premier match de Mikel Guiard.
13:49Il sort un match exceptionnel.
13:51Je pense qu'il a pris le maillot ce soir.
13:53Honnêtement, je pense que Mikel Guiard, on risque de le revoir dans 15 jours en Irlande.
13:57Ce sont des joueurs qui font plaisir parce que ce sont des nouveaux visages
14:02et ils apportent énormément de satisfaction.
14:06Alors qu'on suit aussi ce qu'il se passe,
14:09parce qu'il ne se passe pas que des choses dans le rugby.
14:12Il y a une petite info qui vient de tomber.
14:15Un avion, semble-t-il un avion de ligne d'American Airlines
14:19qui relie New York à New Delhi,
14:21qui est dérouté vers Rome pour une alerte à la bombe.
14:24Il est escorté par deux avions de chasse de l'armée italienne.
14:27Comme quoi, à Rome, il se passe aussi beaucoup de choses aujourd'hui.
14:32On vous tient au courant de toute l'avancée de l'affaire autour de cet avion.
14:36On revient sur le rugby.
14:38Philippe Spanguero, je voulais te faire intervenir.
14:40Mais d'abord, Quentin.
14:41Parce que, Quentin, toi, tu suis le match avec attention.
14:44Tu regardes ce qu'il se passe.
14:46Et c'est vrai qu'on est, il le disait Daniel,
14:49on est un peu déçus pour ces Italiens qui prennent quand même un coup dans la gueule,
14:53excusez-moi du terme, qui est très dur.
14:56Je pense que personne ne s'attendait à un tel écart avant le match.
15:00Sauf Sylvain Marconnet qui, sur notre antenne, avait annoncé un plus 30.
15:04Il a été même en deçà de ce qui s'est réellement passé.
15:07Mais c'est triste pour ces Italiens,
15:09parce qu'ils font une entame de match plutôt correcte.
15:11Il y a l'essai français qui est refusé à juste titre en début de match.
15:14Et puis ensuite, c'est eux qui ouvrent le score.
15:16Tu t'attends à un match un peu plaisant, peut-être un peu plus accroché.
15:20Et finalement, les Français ont déroulé
15:22et étaient peut-être trop forts aujourd'hui pour cette équipe d'Italie.
15:26Mais moi, je suis tout à fait d'accord avec Victor.
15:29J'ai choisi le mot plaisir pour définir ce match,
15:32parce que cette rencontre, on ne l'a pas vue passer.
15:34Ces deux heures qui sont passées sont extrêmement vites.
15:36C'est un match très sympa à suivre.
15:38C'est vrai que ça a été extrêmement rapide.
15:41Mirko Bergamasco, tu soulignais avant ce match,
15:44chez Desconfrères, le caractère italien.
15:47On partageait tous ton avis sur ce caractère de cette équipe d'Italie.
15:50Il me semblait qu'il y avait quelque chose qui avait été franchi dans le bon sens du terme.
15:54Et là, aujourd'hui, c'est quand même un gros coup d'arrêt.
15:56Mentalement, se relever de cette défaite ne va pas être évident pour le rugby italien.
16:00Non, ça ne va pas être évident.
16:02Mais comme tu dis, on parlait beaucoup de caractère.
16:05Aujourd'hui, il n'y en a pas eu beaucoup.
16:07Il y en a eu pendant 20 minutes, 25 minutes.
16:09Après, on s'est caché un peu derrière les erreurs.
16:14Malheureusement, l'Italie, si elle veut gagner les matchs,
16:18c'est à 15 minutes et pendant 40 minutes.
16:21C'est toujours une partie du match.
16:23Quand des joueurs commencent à sortir du cadre,
16:26qu'ils soient offensifs, défensifs, de la conquête, tout ça,
16:29c'est mort.
16:30Là, on n'est pas bon.
16:31Dans le désordre, on n'est pas bon.
16:33Dans le cadre, on est capable de mettre en place des choses qui peuvent faire la différence.
16:37Par contre, dans le désordre, on est plus inquiets
16:41et on ne trouve pas la confiance qu'il faut.
16:44Malheureusement, c'est une défaite qui fait mal à la tête,
16:49mais qui doit faire réagir.
16:51Cette équipe a déjà vécu des situations très compliquées
16:56et elle a réussi à sortir la tête de l'eau.
16:59Oui, c'est vrai qu'il y a deux matchs importants qui vont arriver
17:02entre l'Angleterre et l'Irlande,
17:05mais ce n'est pas là qu'il faut presser.
17:08C'est là qu'il faut mettre la tête.
17:11Merci beaucoup, Mirko Bergamasco, d'avoir été avec nous.
17:14Tu es dans ton camion, là ?
17:16Non, je suis à La Rochelle.
17:20J'ai fêté mon anniversaire aujourd'hui.
17:23Tu joues l'anniversaire, Mirko ?
17:25Oui, je suis disponible.
17:27Je cherche un contrat pro, on verra.
17:30On ne sait jamais, on peut passer le mot.
17:32Le Borreau, il se passe ?
17:34Il y a Victor qui dit qu'il n'y a plus le Borreau, peut-être.
17:37C'est juste à côté de La Rochelle.
17:39Vu ce qu'il se passe à La Rochelle,
17:41on reste dans les parages quelques jours.
17:43Oui, c'est pour ça.
17:46Il peut y avoir des changements dans le staff.
17:49On ne l'espère pas, évidemment, pour les gens.
17:52Mirko, tu as coaché à Limoges, au SA15.
17:57En parallèle de ton activité de convoyeur de camions,
18:03tu es toujours disponible pour entraîner une équipe.
18:09Bien sûr, je cherche un projet pro.
18:12Un projet pro à haut niveau.
18:15J'ai vécu le monde amateur, le monde professionnel.
18:19Je pense que j'ai un profil plus pour le haut niveau professionnel.
18:22Je cherche et j'attends s'il y a une opportunité.
18:26Je serai bien content de faire partie de cette opportunité.
18:29Merci beaucoup, Mirko, d'avoir été avec nous.
18:31Tu es toujours le bienvenu sur Sud Radio, la radio du rugby.
18:34Merci beaucoup, Mirko.
18:36On vous a posé une question sur le compte Twitter de Sud Radio Rugby.
18:40Que retenir de la performance française en Italie ?
18:424 propositions.
18:43L'orgie offensive, le récital de Dupont.
18:46Barré-Guillard au top ou la porte du banc en 7-1 ?
18:51Victor, tu nous as déjà parlé un petit peu de Miquel Guillard.
18:54C'est le premier choix qui t'est venu tout de suite à l'esprit, avant toute chose ?
19:00Oui, je vais l'associer avec Léo Barré.
19:02Je trouve que votre choix est plutôt intéressant.
19:05Sur ce match-là, on regarde bien sûr les performances.
19:08Vous aviez parlé à la mi-temps et à la fin du match des statistiques
19:11qui sont assez impressionnantes, notamment pour Léo Barré.
19:14Mais la question qu'on peut se poser sur l'avenir,
19:17c'est maintenant comment des joueurs qui ont répondu présent,
19:20qui sont peut-être venus chercher le maillot,
19:22comment sur la continuité, on peut leur donner encore leur chance ?
19:26Parce que Léo Barré, il est là.
19:28Il est titulaire parce que Romain Ntamak est suspendu
19:31et donc Ramos doit passer en 10.
19:33Théo Attisogbe, il est là parce que Damien Penaud n'est pas titulaire
19:37aujourd'hui par rapport à un choix peut-être sportif
19:41qui entraîne le positionnement de Théo Attisogbe.
19:45Mais est-ce que ces joueurs-là peuvent avoir une vocation
19:48à être titulaire dans 15 jours ?
19:51C'est cette question-là, parce qu'honnêtement,
19:53la prestation qu'ils ont fait, elle mérite en tout cas de leur redonner une chance.
19:57Moi, j'ai une réponse à apporter, Alexandre, à notre auditeur.
20:01Ce sera le truc le plus intéressant à suivre.
20:04Il nous a montré, Fabien Galtier, avec le choix de sa composition
20:07face à cette équipe d'Italie,
20:09qu'alors oui, il peut nous sortir l'argument du mérite,
20:12mais il peut nous sortir la politique de l'homme en forme.
20:15Mais la réalité, c'est qu'il fera ce qui lui conviendra le mieux
20:18par rapport à l'adversaire.
20:20Oui, c'est tout à fait possible, Clément,
20:22que la semaine prochaine, Guillard, il soit sur le banc
20:24et Barré, pas sur la feuille de match.
20:26Et surtout, on se pose la question, je ne vois pas
20:28un paquet de questions en train de se dire
20:31comment il ne pourrait pas être titulaire dans deux semaines en Irlande.
20:34Il peut tout à fait ne pas être titulaire dans deux semaines en Irlande.
20:37Parce qu'en fait, on vante le vivier et la profondeur
20:42d'effectifs français depuis maintenant de nombreux mois.
20:45C'est en train de s'appliquer aussi parce qu'il n'y a plus
20:50un groupe de 15 ou un groupe de 23.
20:52Il y a un peu plus que ça.
20:54Et finalement, il y a des postes où la concurrence est tellement rude
20:57qu'on a l'impression que c'est triste pour certains
20:59de ne pas jouer ou de ne pas être titulaire.
21:01Mais la réalité, c'est que Fabien Galtier juge ce qu'il y a
21:04en fonction de l'adversaire plus fort qu'eux.
21:07Quelles sont vos réactions, Philippe ?
21:09D'abord, parce que moi, cette composition en 7-1,
21:13elle me laisse sur ma femme parce qu'on l'a dit.
21:15On s'était organisé comme ça.
21:18Fabien Galtier avait fait ce choix en pensant avoir une opposition
21:21très différente des Italiens.
21:23Et puis en fait, le score étant fait, le match étant plié très tôt,
21:26on n'a pas vu vraiment l'intérêt de ce 7-1 finalement.
21:30Parce que le match faisait qu'il n'y en avait pas besoin.
21:33Et ça pose des questions vraiment sur cette stratégie face à l'Irlande.
21:37Donc visiblement, ce 7-1, il était pour préparer ce match en Irlande.
21:41Mais pour moi, la question se pose réellement de ce choix de rester en 7-1.
21:45Même contre les grandes nations, je pense que notre jeu
21:48et ce que peut proposer l'équipe de France pour gagner des matchs
21:52et se donner les moyens de gagner ce tournoi à destination,
21:55il ne passe pas forcément par ce jeu en 7-1.
21:57Donc ça, c'est une première question qui va amener d'autres questions
22:00sur le choix du banc.
22:02Je reste sceptique et ce match était censé être un test
22:06pour ce nouveau système de coaching.
22:10On n'a pas vu l'intérêt forcément parce que l'adversité
22:14ne nous l'a pas proposé.
22:16Donc là, pour moi, déjà, il y a cette première question.
22:18Et ensuite, pour moi, le débat le plus central,
22:21parce que dans l'animation offensive, il se pose réellement,
22:24il est autour du numéro 10.
22:26Parce que Ramos est censé être le remplaçant de Lux
22:31de Romain Ntamac.
22:34Mais dans les faits aujourd'hui, est-ce que Ramos n'est pas vraiment
22:38le titulaire à ce poste de numéro 10 ?
22:41Est-ce que Romain Ntamac va retrouver sa place dans 15 jours ?
22:44Je n'en suis pas sûr du tout.
22:46Ramos offre des garanties quand même très solides à ce poste,
22:50que ce soit dans l'animation offensive, en défense, dans le tir au but.
22:54Et avec le match de Léobaré, même si c'était l'Italie,
22:57je trouverais difficile, même si Fabien Galtier sait faire
23:03ce genre d'arbitrage.
23:05Il l'a fait avec Damien Penault.
23:07Ce sont des arbitrages qui ne sont pas faciles à faire dans le management.
23:09Il est capable de les faire.
23:11Mais malgré tout, après un scénario comme ça,
23:13c'est quand même toujours compliqué.
23:15Il peut le faire, mais c'est compliqué dans le management.
23:18T'imagines, tu ne fais pas revenir Ntamac alors que tu l'as protégé,
23:20alors qu'il était suspendu ?
23:22Tu l'as gardé dans le groupe suspendu,
23:25et tu ne le ferais pas jouer ?
23:27Allez, va expliquer ça à Mathieu Jalibert.
23:29Mais après, Mathieu Jalibert, c'est fini.
23:31Il y a un moment où il faut arrêter.
23:33Je rejoins Philippe.
23:34L'utilisation du 7-1, moi je trouve qu'on l'a quand même vu,
23:37parce qu'en fait ça a permis de garder cette forme de destruction continue
23:40et d'apport physique et de dynamique au paquet d'avant français.
23:44Mais pour moi, il est évident qu'on ne peut pas se permettre
23:47de retenter l'expérience face à l'Irlande.
23:49On doit avoir au moins 2-3 quarts en Irlande,
23:51si on veut continuer comme ça,
23:53de tenir le ballon autant que le temps a dû le faire.
23:56On aura le temps de se projeter, les gars, pour l'Irlande.
23:59On aura le temps de se projeter.
24:00On va remercier Victor.
24:01Merci Victor d'avoir été avec nous.
24:03Merci messieurs.
24:05Merci beaucoup.
24:06Et dans un instant, on va parler justement des enseignements
24:11de cette très large victoire 73 à 24.
24:14Des moments forts de cette partie.
24:16Et puis on parlera des joueurs bien évidemment avec vous au 0826 300 300.
24:20Vous êtes sur Sud Radio, la radio du rugby,
24:23après la victoire de l'équipe de France 73 à 24.
24:28Le succès des Bleus historiques,
24:29le plus large succès de l'équipe de France
24:31dans le tournoi Destination depuis 2000
24:33et l'arrivée de cette sixième nation qui est l'Italie,
24:36qui a pris tarif aujourd'hui à Rome.
24:39On va parler des enseignements, des moments forts de cette partie.
24:42Et on va rappeler aussi tous les marqueurs des scènes en quelques instants.
24:44Tu veux un moment fort Alexandre Avant ?
24:46Oui, vas-y.
24:52C'est vrai que ça avait mal commencé.
24:55C'était magnifique.
24:56Les poils.
24:57La Castafior.
24:59Moi je le trouve un peu massacrée la Marseillaise.
25:01Après peut-être que je n'ai pas les bouts musicaux nécessaire.
25:05Non, non, Philippe c'est un niveau largement au-dessus.
25:08Philippe, t'as été heurté toi par cette Marseillaise là ou pas ?
25:11J'ai été un peu heurté, mais après le problème c'est que
25:14quand on a l'oreille absolue comme moi,
25:16forcément on est toujours beaucoup plus exigeant.
25:18Et puis après, vu mon histoire avec Jeanne Mas,
25:20je ne peux pas imaginer autre chose qu'avec elle.
25:23Donc forcément, je ne suis pas le bon client pour cette question.
25:28Exactement.
25:29Phyllis Fonguero, grand chanteur bien évidemment.
25:31On accueille Adrien de Toulon.
25:32Salut Adrien.
25:33Bonsoir à tous.
25:34Bonsoir, bonsoir.
25:35Bonsoir Adrien.
25:36Merci Adrien.
25:37Alexandre, Philippe, Clément et Quentin,
25:39on a répondu présent.
25:41Mais malheureusement, j'ai envie de dire,
25:43fort contre les faibles et faible contre les forts.
25:45Mais quand même, bravo pour le travail réalisé.
25:47Cinq points en Italie.
25:48J'aurais été triste ce soir de parler avec vous
25:51pour intervenir pour une défaite des Français en Italie.
25:54J'entends bien.
25:55Mais est-ce que tu trouves Adrien
25:58que c'est une surperformance
26:01qui n'est pas la réelle valeur de l'équipe de France ?
26:03Non, je pense qu'on a été faibles
26:06face à des faibles italiens.
26:08Fabien Galtier nous parlera encore des pourcentages de victoire, 80.
26:11Mais dans 15 jours en Irlande
26:13et même peut-être à la maison contre l'Écosse,
26:15je ne suis pas certain qu'on puisse remplir la vitrine
26:17de la FFR cette année.
26:19Alors là, j'ai écouté un peu son interview.
26:20Il nous parle qu'il va regarder attentivement
26:22tous les matchs de Top 14 et de Pro D2.
26:24Après, je pense que les matchs du RCT,
26:26d'un Baptiste Serin et d'Esteban Abadie,
26:28il ne doit pas les regarder.
26:30Parce qu'hormis JB Gros,
26:32qui est convoqué régulièrement.
26:34Sinon, c'est quand même toujours récurrent
26:37un même groupe pas bien élargi.
26:39Mais par contre, comme vous le disiez tous ensemble,
26:42je tiens à souligner quand même
26:44les bonnes entrées en tant que titulaire
26:46du second de ligne, du coup,
26:48et de Lélié et de Barrec
26:52qui a répondu présent.
26:53Mais effectivement, j'ai bien peur que dans 15 jours,
26:55M. Galtier dise à tous ces braves messieurs
26:58que Ntamac revient, donc Ramos reglissera en 15
27:02et Plenaud reviendra et Attito B sera sur le banc.
27:05Mais après, en puncher, ce qui nous a manqué
27:07sur ce banc 7-1, c'est qu'on n'a pas de finisseur.
27:10C'est des joueurs comme Léo Barret et Attito B
27:13qui peuvent vraiment prétendre
27:15être des impact players qu'on ne voit plus.
27:18Je ne vois plus d'impact player sur le banc.
27:20Là, on a fait un choix de 7-1 contre les Italiens.
27:22J'étais un peu étonné.
27:23Au final, ça lui donne raison.
27:25Bien évidemment, on gagne le match, 5 points,
27:27le record dans le tournoi.
27:28On va se gargariser de ça.
27:29Mais attention, en Irlande,
27:31je pense que vous avez le même avis,
27:32ça ne sera pas la même mayonnaise
27:33et même à la maison contre l'Ecosse.
27:35Il faudra peut-être des finisseurs.
27:38On est bien d'accord, Adrien.
27:39Là-dessus, on parlera de l'Irlande juste après.
27:41C'est intéressant ce que tu dis
27:42parce que je ne dis pas que tu minimises
27:44la victoire de l'équipe de France.
27:45Pas du tout, Adrien.
27:46Mais tu as la sensation que malgré tout,
27:49c'est l'Italie en face.
27:50On connaît notre prochain adversaire, l'Irlande.
27:52Il n'y a pas forcément beaucoup d'enseignement
27:54à avoir de cette victoire.
27:56En tout cas, en se projetant sur la suite.
27:58Félix Ponguero, quels sont pour toi
28:00les enseignements majeurs de cette rencontre,
28:03s'il y en a ?
28:04Les enseignements majeurs, c'est qu'en effet,
28:07on renforce notre profondeur de banc
28:08à certains postes.
28:09Après, on a le choix du roi,
28:11un peu en deuxième ligne
28:12parce que Meafoo est un élément très important
28:15du dispositif dans sa densité physique.
28:17Mais Guillard, lui, pour le coup,
28:19a été un impact player sur les premiers matchs
28:21en tant que remplaçant,
28:22a montré qu'il pouvait tenir le maillot aussi.
28:24Ça, c'est un des enseignements aussi
28:27dans ce choix en deuxième ligne
28:29parce que du côté de Flaman, il y a Rouma,
28:31il y a d'autres profils.
28:32Mais dans ce profil à cette densité physique-là,
28:35on avait quelques interrogations.
28:38Avant de parler des joueurs, parlons du jeu.
28:40Quels sont les enseignements en termes de jeu ?
28:42Les enseignements sur le jeu,
28:44c'est qu'on a eu cette capacité,
28:48ce qui nous a manqué
28:49et que j'ai trouvé très dommageable en Angleterre
28:51et ce qui, pour moi, nous coûte le match.
28:53Cette incapacité à travailler,
28:54à multiplier les temps de jeu autour des regroupements
28:56pour fixer cette défense,
28:58trouver de l'avancée,
28:59ça, on a su le faire aujourd'hui.
29:01Dans l'alternance,
29:02on a été beaucoup plus présents
29:04dans le jeu autour des regroupements.
29:06On a vu des pick-and-go,
29:08on a vu des choses vachement intéressantes
29:10autour des rucks
29:11qui nous ont permis de beaucoup mieux travailler derrière.
29:13Ça, on l'a maîtrisé.
29:14On a maîtrisé notre conquête assez largement.
29:16Donc, encore une fois,
29:17on se pose la question du niveau de cette équipe d'Italie.
29:19Mais on a maîtrisé notre conquête.
29:21On est restés appliqués.
29:22C'est toujours difficile, ce genre de match,
29:24quand le score est fait,
29:25que très largement, on prend le dessus
29:27de rester très concernés
29:29et cliniques.
29:31Tout le match,
29:32les Français ont montré
29:33qu'ils voulaient appuyer jusqu'au bout
29:35pour laver l'affront de Twickenham.
29:38Donc, dans le caractère collectif,
29:40c'est vachement intéressant.
29:42Il n'y a pas grand-chose à dire.
29:44Quelques lacunes défensives
29:45toujours au milieu du terrain
29:47qui posent question.
29:48On pourra y revenir tout à l'heure.
29:49On parlera de Barassi-Moéfana
29:51parce qu'il y a peut-être plus d'interrogations
29:53que d'enseignements positifs
29:55à la suite de ce match.
29:57A titre individuel,
29:59sur la complémentarité au centre,
30:05en effet,
30:06je pense qu'il y a des questions à se poser.
30:08Mais voilà les enseignements
30:09que je retire de ce match aujourd'hui.
30:11Mais encore une fois,
30:13c'est tellement à remettre en perspective
30:14de l'opposition.
30:16Le danger pour moi,
30:17c'est qu'aujourd'hui,
30:18j'entendais en débrief du match,
30:19rapidement,
30:20nos confrères de France Télé
30:22parler de cette finale
30:23qui nous attend en Irlande.
30:24Et quand même,
30:25on occulte un peu vite
30:26le dernier match qui nous attend
30:27contre l'Écosse.
30:28Et en fait,
30:30ça me fait un peu peur
30:31parce qu'on focalise vraiment
30:33notre attention sur ce match
30:34contre l'Irlande.
30:35Et le tournoi,
30:36il n'est pas fini après ça.
30:38C'est sûr.
30:39C'est sûr.
30:41On va revenir un petit peu
30:43sur les marqueurs d'essai.
30:44On va aller réannoncer
30:45les marqueurs d'essai
30:46quand un Kevin is.
30:47Et puis,
30:48statistiquement,
30:49on a été bon
30:50dans le jeu au sol
30:51parce que c'est vrai
30:52que ça a été un point
30:53très négatif en Angleterre.
30:54Et maintenant que tu le dis,
30:55j'ai l'impression
30:56qu'il y a eu du très positif
30:57sur la pelouse de Rome.
30:59Quentin Kevin is.
31:00Les marqueurs d'essai
31:01pour les Français,
31:02c'est Guillard
31:03qui a inscrit le premier essai.
31:04Ensuite,
31:05on a l'essai de Movacca,
31:06Dupont,
31:07Boudehan,
31:08Léo Barret,
31:09Greg Aldrit.
31:12Après,
31:13qui a inscrit un autre essai ?
31:14Biel Biarré,
31:15Dupont
31:16et Barret encore.
31:18Tissot-Bébarrassi.
31:19Voilà,
31:209 essais,
31:21c'est ça ?
31:22Non, 10.
31:2311 essais.
31:2411 essais.
31:2511 essais.
31:26C'est pas tous les jours
31:27qu'on met 11 essais.
31:28Alors,
31:29statistiquement,
31:30Clément Combes,
31:31sur les regroupements,
31:32c'est vrai que dans le match,
31:33toi tu disais
31:34qu'on ne perd pas de ballon
31:35au sol.
31:36Est-ce que ça s'est vérifié
31:37en termes de stats ?
31:38Je vais te dire tout ça
31:39immédiatement.
31:40Alexandre,
31:41ce qui était intéressant,
31:42c'est surtout le travail
31:43des avants
31:44et la continuité.
31:45Dans les recs,
31:47ce qu'il y a à noter,
31:48c'est qu'on fait 110 recs,
31:49on n'en perd qu'un.
31:50Voilà,
31:51ça c'est quand même
31:52assez impressionnant.
31:53On est à 7 turnovers
31:54gagnés à 4
31:55et on n'est qu'à
31:5610 ballons perdus.
31:57Quand on regarde
31:58à peu près,
31:59pour donner un ordre d'idée,
32:00en top 14,
32:01depuis le début de cette saison
32:02et même dans les compétitions
32:03internationales,
32:04on tourne généralement
32:05autour de
32:0615-20 ballons perdus.
32:07Quand on est au-dessus,
32:08quand on est en dessous,
32:09c'est une bonne prestation
32:10dans ce secteur de jeu.
32:11On est à 10 turnovers
32:12concédés.
32:13Les Italiens sont à 11
32:14sur ce match.
32:15Sur 110 recs,
32:16les Bleus ont perdu
32:17qu'un seul ballon.
32:18C'est quand même
32:19incroyable
32:20comme statistique
32:21Philippe Sfanguero.
32:22Elle explique grandement
32:23le reste
32:24de ce que je disais
32:25tout à l'heure.
32:26C'est-à-dire qu'on a
32:27archi-dominé
32:28ce secteur
32:29des zones de rec
32:30et du jeu au sol,
32:31ce qui nous a permis
32:32de donner du rythme au jeu,
32:33de trouver des espaces
32:34sur les largeurs.
32:35C'est là-dessus
32:36que les Italiens
32:37ont surtout perdu le match.
32:38Et puis,
32:39je crois quand même
32:40que dans la discipline,
32:41on a été très performants,
32:42on a fait
32:43une moyenne
32:44de 5 pénalités
32:45demi en moyenne
32:46depuis le début
32:47du tournoi.
32:48Je le disais,
32:49ce n'est jamais
32:50facile de rester
32:51concerné
32:52sur 80 minutes.
32:53On était à 3 pénalités
32:54je crois
32:55en première période.
32:56Et malgré tout,
32:57là-dessus,
32:58on est resté
32:59très concentré
33:00dans la discipline.
33:01Il y a eu quelques
33:02ballons tombés
33:03en début de match,
33:04mais après,
33:05on s'est ressaisi
33:06très vite.
33:07Grosso modo,
33:08le bilan,
33:09si on regarde
33:10les statistiques
33:11en termes de possession,
33:12de discipline,
33:13de performance
33:14sur le jeu au sol
33:15et les zones de ruck,
33:16ça explique aussi
33:17un chiffre
33:18à quel point
33:19l'écart était grand
33:20aujourd'hui.
33:21Sur le jeu au sol,
33:22on était
33:23assez impressionnant.
33:24Nous avons fait
33:25un carnage,
33:26j'ai l'impression
33:27quand même,
33:28Adrien de Toulon.
33:29Mais défensivement,
33:30il y a eu
33:31des trous d'air.
33:32Quand même,
33:33il y a eu
33:34quelques séquences
33:35notamment.
33:36En fin de première période,
33:37on n'a même pas
33:3880% de plaquage réussi.
33:39On termine le match
33:40à 83%
33:41de plaquage réussi.
33:42Mais Adrien de Toulon,
33:43est-ce que tu as été inquiet
33:44par la défense des Bleus,
33:45notamment en première période ?
33:46Oui,
33:47j'allais enchaîner là-dessus.
33:48Trois fois,
33:49les Italiens
33:50viennent dans notre camp
33:51et trois fois,
33:52ils viennent nous planter
33:53trois essais.
33:54La défense,
33:55ça peut être
33:56un point
33:57à beaucoup travailler
33:58parce que
33:59le bas
34:00pourra blesser par là.
34:01Après,
34:02Barré,
34:03j'ai adoré son match offensif
34:04mais c'est pareil.
34:05Il me semble
34:06que je suis peut-être
34:07un peu trop dur avec lui
34:08mais sur les trois essais
34:09qu'on prend,
34:10il y en a au moins un
34:11mais je dirais deux
34:12sur des plaquages loupés
34:13pendant l'arrière.
34:14Sur l'essai de Garbisi,
34:15avec Ramos et Dupont,
34:16il y a un problème
34:17de communication
34:18entre les trois
34:19et Barré,
34:20effectivement,
34:21manque son plaquage
34:22sur celui de Garbisi
34:23à la 60ème.
34:24Mais sur les essais
34:25précédents,
34:26moi,
34:27je vois plus de soucis
34:28entre nos deux centres.
34:29Barassi-Moefana,
34:30pour moi,
34:31c'est un gros souci
34:32défensif aujourd'hui.
34:33D'ailleurs,
34:34Barassi fait 3 sur 7
34:35au plaquage.
34:36C'est-à-dire
34:37qu'il y a un problème
34:38de communication
34:39entre les trois
34:40et Barassi.
34:41Barassi fait 3 sur 7
34:42au plaquage,
34:43aujourd'hui.
34:44Il n'avait pas été
34:45hyper bon au plaquage
34:46contre l'Angleterre.
34:47Est-ce qu'il y a
34:48un sujet défensif
34:49dans notre ligne
34:50de trois quarts ?
34:51Notamment au poste
34:52de centre,
34:53Adrien ?
34:54Au centre,
34:55on est un peu démuni.
34:56Au début
34:57de tournoi
34:58et fin de tournée,
34:59c'était quand même
35:00le point d'interrogation
35:01avec des ficous
35:02d'anti-vieillissants.
35:03Il faut changer
35:04de paire de centres.
35:05On n'a pas
35:06de gros centres créateurs
35:07premiers centres
35:08qui peuvent être là.
35:09Et là,
35:10Barassi et Moéfana,
35:11effectivement,
35:12on a une paire
35:13qui nous plaît,
35:14mais ce n'est pas
35:15défensivement.
35:16Ce n'est pas encore
35:17bien au point.
35:18Je vous rejoins là-dessus
35:19tous les quatre.
35:20C'est par là
35:21que le bas est venu.
35:22C'est clair.
35:23On a bien senti
35:24que les Italiens
35:25ont exploité
35:26cette faiblesse
35:27de la part
35:28de l'équipe de France.
35:29Moéfana,
35:30avec l'Angleterre,
35:31avec l'Angleterre,
35:32avec l'Angleterre,
35:33avec l'Angleterre,
35:34avec l'Angleterre,
35:35avec l'Angleterre,
35:36avec Barassi.
35:37C'était la dernière fois ?
35:38Alors,
35:39je ne sais pas.
35:40En tous les cas,
35:41Barassi a perdu des points.
35:42Je serais très surpris
35:43que ce soit relancé.
35:44Le sujet,
35:45c'est la forme
35:46de Gaël Ficoult.
35:47Parce que Gaël Ficoult
35:48est quand même
35:49un élément
35:50très important
35:51du dispositif
35:52et par son expérience
35:53et sa qualité défensive,
35:54il amène
35:55beaucoup de sérénité
35:56à cette ligne
35:57de trois quarts françaises.
35:58Donc,
35:59le sujet,
36:00c'est l'état
36:01de forme
36:02de Gaël Ficoult.
36:03C'est un élément
36:04très important
36:05de Gaël Ficoult.
36:06Sans jouer,
36:07c'est le gagnant
36:08de ce match,
36:09Gaël Ficoult,
36:10dans la ligne de trois quarts ?
36:11Oui,
36:12sans jouer,
36:13c'est le gagnant
36:14de ce match,
36:15clairement,
36:16dans sa place au centre.
36:17Parce que Moé Fana,
36:18à titre individuel,
36:19fait un bon match aujourd'hui.
36:20C'est vraiment
36:21le sujet de la connexion,
36:22Moé Fana-Barassi
36:23qui pose question
36:24et les faiblesses défensives
36:26sur ce match
36:27de Barassi
36:28à titre individuel.
36:29Parce que Moé Fana,
36:30pour moi,
36:31a plutôt marqué des points.
36:32On a eu le débat
36:33sur lui en début de tournoi.
36:34C'est un joueur
36:35qui ne s'est pas
36:36complètement installé.
36:37J'ai l'impression
36:38que dans le profil
36:39d'un Dantique
36:40qui manque aujourd'hui,
36:41Moé Fana est le joueur
36:42qui amène le plus
36:43de garanties.
36:44La connexion
36:45avec Gaël Ficoult
36:46serait peut-être différente.
36:47En tous les cas,
36:48si Gaël Ficoult
36:49donne toutes les garanties
36:50sur son niveau de forme,
36:51je pense que c'est lui
36:52qui sera aligné
36:53face à l'Irlande.
36:54Philippe,
36:55moi,
36:56j'ai un autre gagnant.
36:57Ah oui ?
36:58Soi-disant,
36:59Fabien Galtier
37:00regarde tous les matchs
37:01de top 14
37:02et de plus
37:03de Top 14
37:04et de Pro D2
37:05et il va regarder
37:06l'Union Bordeaux-Beigle
37:07ce soir
37:08qui reçoit Clermont-Ferrand.
37:09Mais il n'a pas envie
37:10de faire un truc de porter.
37:11Le gagnant,
37:12il n'est pas défini,
37:13mais il peut être défini
37:14ce soir à 23h,
37:15ça peut être Nicolas Deporter.
37:16On en rêve tous,
37:17Clément,
37:18mais j'ai l'impression
37:19que c'est de l'Arlésienne.
37:20Je pense qu'il y a
37:21plus de chances
37:22de voir Gaëtan
37:23que Deporter.
37:24Moi, je ne suis pas
37:25si sûr que ça.
37:26Je ne demande
37:27qu'à voir Nicolas Deporter
37:28en équipe de France
37:29parce que c'est vrai
37:31A priori,
37:32les fans de Deporter
37:33fonctionnent bien ensemble.
37:34Ils nous l'ont montré
37:35avec l'Union Bordeaux-Beigle.
37:36Deporter,
37:37il a un sacré pass TGV quand même.
37:38Oui,
37:39lui,
37:40il a la carte.
37:41Mais après,
37:42ça va vite.
37:43Paris-Bordeaux,
37:44deux heures,
37:45avec la LGV
37:46qui va jusqu'à Bordeaux,
37:47ça va très vite.
37:48Mais il connaît bien la Bordeaux.
37:49Oui,
37:50la LGV jusqu'à Bordeaux,
37:51ça va très vite.
37:52Vous êtes au cœur de la BD
37:53sur SUEDRADIO.
37:54L'équipe de France
37:55s'est imposée
37:5673 à 24
37:57en Italie.
37:58Victoire monumentale
37:59dans cette troisième journée
38:00du tournoi Destination.
38:01Petit point d'ailleurs
38:02sur les résultats
38:03et sur le classement à jour
38:04avec cette troisième journée
38:06qui a vu des très belles rencontres,
38:08notamment Pays de Galles-Irlande
38:10qui a été très intéressante hier.
38:13L'équipe de France
38:14est placée où dans le classement
38:15après ces résultats,
38:16Clément Combes ?
38:18Déjà,
38:19l'ensemble des résultats
38:20avec la victoire,
38:21vous venez de le vivre
38:22sur SUEDRADIO,
38:2373 à 24
38:24de l'équipe de France
38:25en Italie.
38:26Mais ça,
38:27c'était aujourd'hui.
38:29Victoire à l'extérieur
38:30également de l'Irlande
38:31face aux Pays de Galles
38:3227 à 18
38:33et la victoire d'un souffle
38:3416 à 15
38:35de l'Angleterre
38:36face à l'équipe d'Ecosse.
38:38Au classement,
38:39l'Irlande reste en tête
38:40avec 14 points.
38:41La France talonne
38:42avec 11 points
38:43en deuxième position
38:44juste devant l'Angleterre.
38:45Troisième avec 10 points.
38:46L'Ecosse,
38:47quatrième,
38:486 points.
38:49L'Italie,
38:50cinquième,
38:514 points.
38:52Et le Pays de Galles,
38:53dernier avec 1 point.
38:54Et voilà donc
38:55l'équipe de France
38:56en embuscade.
38:57On parlera de l'Irlande
38:58dans les prochaines semaines
38:59bien évidemment.
39:00Mais aujourd'hui,
39:01on va se poser la question
39:02des joueurs.
39:03Quels sont ceux
39:04qui se sont illustrés
39:05en accueil ?
39:06Sur Sud Radio,
39:07Pierre.
39:08Salut Pierre.
39:09Oui,
39:10bonsoir à tous.
39:11Bonsoir Pierre.
39:12Ça fait très plaisir
39:13de t'avoir sur Sud Radio,
39:14Pierre.
39:15Tu nous appelles du Jura,
39:16c'est ça ?
39:17Oui,
39:18j'appelle du Jura
39:19et une petite précision.
39:20Moi,
39:21je peux parler des joueurs
39:22sauf que je les ai trouvés
39:23tous bons.
39:24Par définition,
39:25en équipe de France,
39:26c'est les joueurs qui sont
39:27les meilleurs.
39:28Donc,
39:29si vous permettez,
39:30j'aimerais parler
39:31d'une réaction
39:32puisque vous avez parlé
39:33de la sensibilité
39:34des supporters.
39:35Une petite réaction
39:36très brève
39:37en termes d'émotions.
39:38Je voulais simplement dire
39:39que,
39:40pour reprendre
39:41une citation latine,
39:42veni,
39:43vidi,
39:44vici.
39:45Donc,
39:46la victoire est là,
39:47on est heureux.
39:48Rugby de printemps,
39:49le rugby de printemps,
39:50un match printanier,
39:51Daniel l'a dit,
39:52mais je l'avais pensé
39:53en même temps que lui,
39:54qui te donne envie
39:55d'en parler un peu plus.
39:56C'est-à-dire qu'il y a eu
39:57de la vitesse,
39:58de l'engagement,
39:59du mouvement,
40:00des deux côtés.
40:01Donc,
40:02voilà,
40:03c'était un bon match.
40:04Non,
40:05ce n'était pas un bon match,
40:06c'était un beau match
40:07parce qu'en plus de ça,
40:08il y a un point
40:09sur lequel je voudrais insister.
40:10Pardonnez-moi d'être un peu
40:11artiste,
40:12poète et lyrique,
40:13il y a une vraie beauté
40:14dans ce match,
40:15une vraie esthétique.
40:16Un mouvement de trois quarts,
40:17que ce soit du côté italien
40:18ou français,
40:19c'est beau.
40:20Il y a des passes
40:21qui sont magiques.
40:22Il y a eu des mouvements
40:24Et ça,
40:25voilà,
40:26ça provoque ma joie
40:27de ce soir.
40:28Voilà ce que je voulais vous dire
40:29en préambule.
40:30En soulignant à nouveau
40:31que tous les joueurs
40:32ont été,
40:33à mes yeux,
40:34très très bons.
40:35En particulier,
40:36Guillard.
40:37Et en particulier,
40:38Capozzos,
40:39de l'autre côté.
40:40Et si vous le permettez,
40:41ce sera mon dernier mot,
40:42avec votre permission,
40:43je voudrais faire
40:44clin d'œil
40:45à des amis
40:46rugbymans de Madagascar.
40:47Alors,
40:48pourquoi Madagascar ?
40:49Non,
40:50non,
40:51vous avez bien raison.
40:52C'est très sérieux.
40:53Parce que sur le terrain,
40:54cet après-midi,
40:55parce que Madagascar vous suit,
40:56les rugbymans vous suivent,
40:57ils vous écoutent,
40:58ils suivent les matchs
40:59à la télé.
41:00Mais en plus,
41:01il y avait
41:02la maman de M. Capozzo
41:03et la maman de Guillard
41:04qui sont mal gâches.
41:05Et dans ce petit pays lointain,
41:06ça provoque une joie énorme.
41:07Voilà,
41:08je voulais le dire.
41:09Non,
41:10non,
41:11mais c'est vrai
41:12qu'il faut le rappeler,
41:13mais Madagascar
41:14est un grand pays
41:15de rugby.
41:16Par l'émotion
41:17qu'il procure
41:18dans ce pays-là,
41:19les matchs de rugby
41:20se déroulent
41:21parfois devant
41:2220 à 30 000 personnes
41:23à Madagascar.
41:24Donc,
41:25c'est quelque chose
41:26de très important
41:27pour ce pays
41:28d'Afrique australe,
41:29on pourrait le dire ainsi,
41:30Madagascar.
41:31Mais alors,
41:32je voulais revenir
41:33sur les joueurs.
41:34Alors,
41:35on va faire un petit tour
41:36de table.
41:37Quant à Kébeniss,
41:38quels sont les joueurs
41:39qui se sont illustrés ?
41:40Un petit top 3.
41:41Tu ouvres le bal
41:42avant que ce soit
41:43Phyllis Panguero.
41:44Trois joueurs
41:45qui se sont particulièrement
41:46illustrés aujourd'hui
41:47sans trop développer
41:48parce qu'on n'a pas le temps.
41:49Guillard,
41:50Dupont
41:51et
41:52J'ai
41:53aimé
41:54Atisogbe.
41:55Non,
41:56Guillard,
41:57Dupont,
41:58Atisogbe.
41:59Phyllis Panguero ?
42:00Guillard,
42:01Atisogbe,
42:02Moefana.
42:03D'accord.
42:04Mais dans le bon sens,
42:05Moefana ou ?
42:06Tu as dit
42:07Guillard,
42:08Atisogbe,
42:09Moefana.
42:10C'est pas ça.
42:11Clément Combe ?
42:12J'ai hésité
42:13entre Moefana
42:14et Baré.
42:15Eh ben,
42:16c'est la tournière,
42:17j'arrive.
42:18Mickaël Guillard,
42:19Grégory Aldrite,
42:20Léo Barré ?
42:21C'est
42:22Quentin Fredon.
42:23J'alibère
42:24Penaud.
42:25Ça,
42:26ce sera
42:27ce soir,
42:28ça,
42:29on espère.
42:30Bon,
42:31je ne vais pas être
42:32très original,
42:33mais oui,
42:34Guillard,
42:35Baré
42:36et
42:37Dupont font
42:38quand même
42:39un gros match
42:40T3.
42:41Est-ce qu'on donne
42:42le maillot de joueur du match
42:43à
42:44Mickaël Guillard
42:45aujourd'hui ?
42:46Non.
42:47Ah,
42:48il y a Dupont quand même.
42:49Non.
42:50Il y a Baré.
42:51Il y a Dupont quand même.
42:52C'est Dupont qui l'a eu officiellement
42:53et je pense que
42:54c'est pas si mal.
42:55C'est pas immérité.
42:56Pierre Dujura,
42:57rapidement,
42:58est-ce que tu estimes
42:59que
43:00Guillard,
43:01Dupont,
43:02Baré
43:03sont dans la discussion
43:04du joueur du match
43:05selon toi ?
43:06Oui,
43:07oui.
43:08Guillard,
43:09incontestablement.
43:10Non seulement parce que
43:11sa maman est malgache,
43:12mais en plus
43:13qu'il est au Loup
43:14et je suis un supporter
43:15du Loup.
43:16Les autres sont bons,
43:17ils sont en équipe de France.
43:18Ils font des fausses
43:19de temps en temps,
43:20mais c'est des humains.
43:21Non,
43:22ils ont été bons aujourd'hui.
43:23Et moi,
43:24j'ai ressenti une vraie joie
43:25et un vrai plaisir
43:26de les voir jouer.
43:27Bon,
43:28c'était l'Italie,
43:29d'accord,
43:30mais prenons notre plaisir.
43:31Les Italiens,
43:32de leur côté,
43:33ont fait des attaques
43:34de trois quarts
43:35du mouvement
43:36qui était sympathique aussi.
43:37Donc voilà,
43:38pour moi,
43:39c'est mon plaisir du jour
43:40pour ne pas dire mon bonheur.
43:41Eh bien,
43:42voilà,
43:43c'est très bien.
43:44Le bonheur,
43:45c'est encore mieux,
43:46Pierre.
43:47Eh bien,
43:48oui.
43:49Très rapidement,
43:50petit tour de table.
43:51Donnez-moi un,
43:52deux ou trois joueurs
43:53qui ont souffert aujourd'hui,
43:54qui ont été un peu moins bien.
43:55Quentin Cabanes ?
43:56Barassi.
43:57Barassi pour Quentin.
43:58Clément Combes ?
43:59Même réponse.
44:00Ok.
44:01Félix Panguero ?
44:02Barassi
44:03et je dirais sur l'entrée
44:04Cyril Baye
44:05qui,
44:06pour moi,
44:07peine à retrouver
44:08le rythme
44:09d'avance
44:10de ses blessures.
44:11Voilà.
44:12Je vais le regarder de près
44:13parce que c'est
44:14un élément
44:15très important
44:16de dispositif.
44:17Je trouve qu'il a
44:18un peu de mal
44:19à retrouver son niveau.
44:20Il y a un homme
44:21qui a souffert
44:22dans l'avant-match à Antonio.
44:23Mais dans le match,
44:24ça allait.
44:25Oui.
44:26Dans le match,
44:27ça allait.
44:28La première demi-heure
44:29qu'il fait,
44:30j'étais impressionné.
44:31Le mec,
44:32il est sur une jambe
44:33et il défonce tout le monde.
44:34Il était assez impressionnant.
44:35Barassi,
44:36il y a eu un souci
44:37aujourd'hui avec Pierre-Louis Barassi.
44:38Pierre,
44:39il nous reste 30 secondes.
44:40Qu'est-ce que t'as pensé
44:41du match de Pierre-Louis Barassi ?
44:42La mort dans l'âme,
44:44c'est un bon gars.
44:45Effectivement,
44:46en défense,
44:47il s'est un peu troué
44:48comme contre l'Angleterre.
44:49Mais voilà.
44:50C'est donc Barassi.
44:51Encore une fois,
44:52avec beaucoup d'indulgence.
44:53Bien évidemment.
44:54Merci beaucoup,
44:55Pierre,
44:56d'avoir été avec nous.
44:57Très bon match ce soir.
44:58Je suis sûr que tu vas suivre
44:59Réunion-Bordeaux-Bègle
45:00à SM Clermont-Auvergne.
45:01Nous aussi,
45:02évidemment,
45:03on sera là dès 20h
45:04pour l'avant-match
45:05sur Sud Radio.
45:06Le coup d'envoi
45:07à 21h
45:08avec Nance Ducan
45:09et Nicolas Delhage.
45:10On ne va pas s'ennuyer,
45:11ça, ça promet.
45:12Le duo Nance Ducan
45:13et Nicolas Delhage
45:14en direct pendant 2h
45:15sur Sud Radio.
45:16Généralement,
45:17c'est sortir les popcorns,
45:18on va se régaler.
45:19On s'est régalés,
45:20en tout cas,
45:21dans cet après-midi
45:22sur Sud Radio.
45:23Victoire historique,
45:2473 à 24.
45:25Les Bleus sont 2e de tournoi,
45:26les Bleus sont en embuscade
45:27et le Top 14 revient
45:28dans quelques dizaines de minutes.
45:29Rendez-vous à 20h
45:30pour la suite du rugby.