Bruno Retailleau sur les événements à Mulhouse : «Le terrorisme islamiste vient, à nouveau, de frapper la France».
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00:00Et arrivé à 90 jours, on tente de prolonger, puisque c'est la loi, de 30 jours supplémentaires.
00:06Dans un premier temps, le juge des libertés va l'accepter, et dans un second temps, ce sera annulé,
00:12et donc il sera libéré par la cour d'appel de Paris.
00:18Voilà. A partir de là, on n'a plus qu'une seule solution, c'est l'assignation à résidence.
00:23Il sera donc par le préfet assigné à résidence,
00:26il aura une obligation journalière, quotidienne, de passer au commissariat pour pointer.
00:35Et la suite, je viens de l'expliquer.
00:39— Est-ce que c'est approprié pour les familles ?
00:41Les familles des victimes, c'est un individu qui était dangereux, connu comme dangereux, radicalisé ?
00:44— C'est ce que j'ai indiqué. Je l'ai indiqué. Je le dis clairement.
00:49Voilà un attentat. Le président de la République l'a dit le 1er,
00:55c'est un attentat terroriste. Donc le terrorisme islamiste a à nouveau frappé la France,
01:02après avoir frappé il y a quelques semaines d'autres pays, l'Allemagne et d'autres pays aussi.
01:08Mais c'est aussi – je le redis, je n'ai pas peur de le dire – le fait de désordres migratoires
01:16qui causent ces dégâts aussi. On le voit bien dans ce cas-là, de façon assez éclatante.
01:23J'en tire de leçon vis-à-vis de l'Algérie, puisqu'on octroie beaucoup, beaucoup, beaucoup de visas.
01:32La France a tendu la main. Quels que soient les plais parfois vifs de l'histoire, aucun pays, aucun pays,
01:41quelle que soit l'histoire, qui peut nous séparer, n'a un droit de tirage pour humilier la France.
01:48Je suis partisan, puisque la méthode douce a été utilisée avec l'Algérie, de poser un rapport de force.
01:57Le droit international, les relations entre les pays, les nations, mais là, notamment avec le régime algérien,
02:04c'est la réciprocité. Il n'applique pas un certain nombre d'accords que nous avons passés avec eux.
02:12Pourquoi est-ce que nous, on serait plus royalistes que le roi ? Donc moi, je suis pour ce rapport de force.