Le journaliste, Raphaël Stainville, parle des questions de sécurité : «Aujourd’hui on a des politiques qui sont condamnés à faire des vocalises».
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00:00Mais on a évoqué la police, on a évoqué l'armée, les unités d'élite,
00:04mais la vérité, et d'ailleurs c'était d'une certaine manière
00:07un aveu de faiblesse du président que d'admettre qu'aujourd'hui
00:11on était rentré dans une société de vigilance.
00:14C'est-à-dire que finalement celui qui est en première ligne,
00:16c'est peut-être vous ou moi, demain, confronté à un individu
00:22qui voudra commettre un attentat islamiste en France.
00:25C'est aussi ça finalement, cette nouvelle France
00:29auquel nous devons malheureusement nous résoudre,
00:31faute de politique énergique pour résorber ce cancer.
00:37Faute de politique énergique, il va bien falloir Raphaël
00:40qu'une politique énergique, comme vous dites, se mette en place.
00:43Les Français n'attendent que cela et on a l'impression
00:45qu'il y a une certaine impuissance.
00:47Je ne dis pas volonté, il y a de la volonté.
00:49On le voit chez Bruno Retailleau, on le voit chez Gérald Darmanin,
00:51mais on voit aussi, en tout cas aujourd'hui, cette impuissance.
00:55Oui, c'est d'abord ça.
00:56C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a des politiques
00:59qui sont condamnées à faire des vocalises.
01:04Alors, peut-être que c'est une manière aussi d'exercer un magistère,
01:08de préparer les esprits à des changements de cap
01:11qui seront nécessaires dans les années à venir.
01:13Je pense notamment à ce que dit et ce qu'essaye de faire
01:17Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
01:19Mais c'est vrai qu'il y a une lassitude,
01:21une lassitude à entendre presque toujours ces mêmes discours,
01:25très volontaires, mais qui ne se traduisent pas dans les faits
01:29par des changements visibles pour les Français.