Emmanuel Macron a pris la parole ce matin au Salon de l'Agriculture - "Nos agriculteurs ne peuvent pas être la variable d'ajustement .Ni la variable d'ajustement du pouvoir d'achat, en disant que ce sont toujours les prix agricoles que l'on devrait baisser […], ni la variable d'ajustement des accords agricoles, et c'est aussi pour ça que nous nous sommes opposés [à l'accord UE-Mercosur] tel qu'il a été signé".
Le chef de l'État assure n'avoir "pas eu plus de visibilité" au sujet du projet d'accord commercial entre l'Union européenne et les pays sud-américains du Mercosur. Le texte actuel est un "mauvais texte", a-t-il assuré, regrettant l'absence de "clauses miroirs" et de "clauses de sauvegarde".
"On fera tout pour qu'il ne suive pas son chemin" et pour "protéger" la "souveraineté alimentaire française et européenne", a avancé Emmanuel Macron, précisant que la France continuait de chercher une minorité de blocage au sein de l'Union européenne.
Le chef de l'État assure n'avoir "pas eu plus de visibilité" au sujet du projet d'accord commercial entre l'Union européenne et les pays sud-américains du Mercosur. Le texte actuel est un "mauvais texte", a-t-il assuré, regrettant l'absence de "clauses miroirs" et de "clauses de sauvegarde".
"On fera tout pour qu'il ne suive pas son chemin" et pour "protéger" la "souveraineté alimentaire française et européenne", a avancé Emmanuel Macron, précisant que la France continuait de chercher une minorité de blocage au sein de l'Union européenne.
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00:00Nous sommes à un moment après ces élections dans les chambres, et surtout après beaucoup d'évolutions qui ont été faites, qui est en effet totalement différent.
00:07Je voulais simplement, avec la ministre, avant d'aller ouvrir le salon aux côtés du Premier ministre du Maroc, puisque le Maroc est l'invité d'honneur de celui-ci,
00:15vous dire à quel point nous sommes mobilisés derrière nos agriculteurs et à quel point on est mobilisés derrière l'agriculture française.
00:24Nous avons besoin de produire, on a besoin de produire pour nourrir, et c'est véritablement ce que le gouvernement, moi-même, nous poussons.
00:32Cette semaine, un texte de loi important a fini son parcours législatif, qui va permettre justement de donner une orientation, de construire les instruments
00:41pour les jeunes qui auront à s'installer et pour les transitions. Et c'était un engagement que j'avais pris, et on le sait, parce que nous avons
00:48un grand renouvellement des générations qui est là, devant nous, puisqu'on a presque la moitié de la profession qui partira à la retraite dans les années qui viennent.
00:56Maintenant, la conviction qui est la nôtre, c'est qu'en effet, il faut produire, assumer de produire, produire pour nourrir, pour nourrir les Français et les Européens,
01:05et pour aussi exporter, parce que notre agriculture, nos industries agroalimentaires sont aussi d'abord des pouvoirs d'emploi, de richesse et des vrais leviers de notre exportation.
01:16Ensuite, ce que nous défendons, c'est que l'agriculture, au fond, et nos agriculteurs ne peuvent pas être la variable d'ajustement, ni la variable d'ajustement du pouvoir d'achat,
01:26disant que c'est toujours les prix agricoles qu'on devrait baisser, non, on défend ces prix, les réformes successives et celles encore passées dans le budget vont dans ce sens,
01:34ni la variable d'ajustement des accords agricoles. Et c'est aussi pour ça que nous nous sommes opposés au Mercosur, tel qu'il a été signé.