Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 19/02/2025.
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00:00Chanson en l'honneur de Colomagny, est-ce que vous la connaissez celle-là ?
00:11Oui, je la connais, mais je ne connais pas l'auteur.
00:14Végédrime, parce qu'il y avait eu une chanson.
00:15Je ne sais pas, mais Végédrime avait fait aussi une chanson pour les deux qui avaient fait la finale en Coupe du monde.
00:19Et du coup, on va pouvoir ressortir cette chanson en l'honneur à Colomagny, parce que ça y est, il se remet à marquer des buts.
00:24Et la Juventus en épaule, puisqu'il vient de signer à la Juve.
00:27Colomagny, pourquoi ? C'est la folie en Italie.
00:31Avec la petite couronne.
00:32C'est bien, c'est très joli. Dimanche, il a quand même réalisé un geste génial, Randall Colomagny.
00:36Une passe décisive face à l'Inter, après une très belle roulette au milieu de nombreux joueurs interistes.
00:42On revoit ça en version originale.
00:57La Juventus, à la 74ème minute, avec Francisco Conceicao.
01:03Conceicao, 1 à 0.
01:071 à 0, le placement de Conceicao.
01:15C'est joli.
01:16Et l'aspect turinois, ce qui est très présent visiblement sur YouTube en Italie.
01:20On est déjà fans.
01:27Randall Colomagny, le protagoniste absolu de ces dernières matchs de la Juventus.
01:32C'est un attaquant avec les caractéristiques justes pour Thiago Motta.
01:35À la différence de Vlaovic.
01:36Très important, comme Colomagny.
01:38Très important.
01:39C'est la folie des Youtubers.
01:41Qu'en dit la presse ?
01:43Que du bien.
01:44On commence par Mediaset, juste après le match face à l'Inter.
01:47Il a mis la note de 7 dans le journal.
01:49Inter, c'est un joueur très bien joué.
01:52On commence par Mediaset, juste après le match face à l'Inter.
01:55Il a mis la note de 7 dans le journal.
01:57Un danger permanent pour la défense, même lorsqu'il reçoit un ballon de temps en temps.
02:00Il y suffit d'une petite étincelle pour s'enflammer et menacer Sommer, le gardien de l'Inter.
02:05La passe décisive pour le 1 à 0 est une magie de force et d'agilité.
02:09On va monter un petit peu crescendo avec Tutto Mercato.
02:12J'ai trouvé mon remède, a dû penser l'entraîneur de la Juve qui installa Vlaovic sur le banc
02:16dès qu'il a perçu Colomagny.
02:17Pas de but, mais une somptueuse passe décisive pour le but de la victoire.
02:20Mon préféré, c'est le Corriere della Sera.
02:23Le scénario est digne d'un roman d'Emilio Salgari, un auteur turinois.
02:27De nombreux duels, une intrigue inconfortable.
02:29Avec le temps, il écrit ses propres chapitres.
02:32Surtout, le ballet du danseur de le Trafic Milanais offrant une passe décisive à Conchessao.
02:36C'est beau, c'est romancé en plus, c'est romanesque.
02:38J'aime bien.
02:39Ça s'inscrit quand même dans une dynamique qui est assez folle pour Colomagny.
02:425 buts marqués sur ses 4 premiers matchs pour l'attaquant.
02:442 fois homme du match, les débuts de Colomagny à la Juve.
02:47Ça ressemble à ça, toujours en version originale.
02:50C'est en zone à tir pour Meuners et puis il signe à Colomagny !
02:55Colomagny !
02:57Il se lève la tête, il va chercher Colomagny.
02:59Goglici, c'est va-jour, c'est tout bon.
03:01Colomagny !
03:02Colomagny !
03:04Pour Weah, il charge à droite.
03:06Forte Weah, déviation !
03:08Encore !
03:09Dossena, encore Colomagny, il entre en aréa.
03:12Colomagny va sur le droite.
03:13Colomagny !
03:17Colomagny !
03:19On va continuer avec la presse italienne parce qu'elle nous régale dans la manière de définir Randall Colomagny.
03:24C'était un article de la Gazetta dello Sport avant le match d'aujourd'hui.
03:28Quel numéro magique, but et passe décisif.
03:30Randall fait voler la Juve avant la Champions League.
03:33La preuve, c'est que les Italiens ont ressorti la boîte à archives.
03:36Notamment, ils se sont renseignés sur les meilleures arrivées de la Juve ces 30 dernières années.
03:41En tout cas, les recrues les plus efficaces au moment de leur arrivée.
03:44On a Kouadoua Samoa qui avait marqué un but et trois passées sur les quatre premiers matchs.
03:47Iaquinta en deux, mais en un.
03:49C'est bien Randall Colomagny, cinq buts et une passe décisive.
03:52Avec ce but à la 88ème contre Côme qui a enflammé l'Italie.
03:56Et la Lombardie parce qu'ils ont leur Johan Ryu à eux.
03:58Ils ont leur grande soirée à eux.
03:59Alors en moins talentueux, mais qui sait quand même faire le feu.
04:03Colomagny contre Boutes.
04:05Il partait.
04:06Il l'a !
04:07Il l'a !
04:08Il l'a !
04:09Il l'a !
04:10Cinq buts et trois passes, les gars !
04:13Colomagny !
04:15Colomagny !
04:17Colomagny !
04:18Dans l'eau, comme un fouguet, il tire les deux buts.
04:22Et maintenant, on ne fait pas de fous !
04:25On ne fait pas de fous ces minutes-là !
04:272 à 1 Juventus !
04:30Le mieux placé pour nous en parler, c'est Valentin Paolozzi, notre correspondant sur place.
04:34Qui nous donne encore une fois, s'il en fallait une dernière, preuve que l'Italie, ou du moins la Lombardie, est folle de Randall Colomagny.
04:40Colomagny, Colomania, le jeu de mots, il est simple, il est évident, mais il s'impose complètement, en fait.
04:45On parle énormément de lui en Italie.
04:48Prenez l'exemple de Tutto Sport, qui est un des trois quotidiens sportifs nationaux italiens, qui est certes basé à Turin.
04:54Mais sur les 19-01 du mois de février, on a retrouvé 11 fois Colomagny.
04:58Évidemment, on est dans le Piémont.
04:59Mais ce n'est pas bien grave, parce que là, on a dépassé les frontières.
05:01Et vous aviez déjà commencé à dépasser les frontières, Adrien !
05:04Ça dépasse l'Italie, cette folie !
05:06Avec les États-Unis !
05:07On ne pourrait pas faire une bonne chronique sans un petit extrait de CBS, les Américains CBS.
05:25Est-ce qu'il y a une réaction du côté de Paris, où il était légèrement à la cave ?
05:29On attend toujours un retour de Luis Enrique.
05:31Mais en revanche, on a eu une réaction de la part de Gianluigi Donnarumma, qui était invité dans l'émission de Cassano.
05:35Vous savez, ils sont très friands de ces émissions sur Twitch, avec des anciens joueurs italiens.
05:38C'est une émission qui s'appelle Viva il Football.
05:40Vive le football !
05:41Pourquoi ça ?
05:42Je ne connais pas le Piémont, mais je connais bien l'Italie.
05:44Il paraissait sincèrement heureux pour son ami, visiblement, Gianluigi Donnarumma.
06:06C'était quoi le problème à Paris de Randal Colomany ?
06:08Peut-être le mauvais endroit, le mauvais moment.
06:10Il y a une phrase qu'on revoit très souvent en ce moment sur les réseaux sociaux,
06:13et qui a pris Mehdi Benatia un peu à son compte justement dans l'équipe,
06:15dans un entretien qu'il donne le 6 février dernier, en parlant de Lilian Brassier.
06:18Il dit qu'il n'y a pas de mauvais joueurs, que des mauvais contextes.
06:21Des grands attaquants qui ont été des flops, c'est quelque chose finalement qui a existé,
06:25et qui est même assez récurrent dans l'histoire du foot.
06:27Je prends l'exemple par exemple Mohamed Salah.
06:28Quand il arrive de Bâle, ça marche très bien.
06:30Il arrive à Chelsea, ça ne marche pas.
06:31Il doit repartir à Rome, et enfin à Liverpool pour devenir le joueur qu'il est.
06:34Thierry Immobilier, qui est meilleur buteur avec le Torino.
06:37Il part à Dortmund, c'est la catastrophe.
06:38Il va à Séville, c'est la cata.
06:40Et il redevient meilleur buteur avec Aladzio.
06:42Autre exemple, alors c'est moins un buteur, mais un autre exemple qui peut fonctionner,
06:45c'est Antoine Griezmann aussi à Barcelone.
06:46On se souvient de l'Atletico, c'était le Goat.
06:48Il part à Barcelone, ça marche moins bien.
06:50Il revient à l'Atletico, et c'est de nouveau le Goat.
06:52Et a priori, le contexte, il est idéal à Turin, avec un entraîneur qui visiblement
06:57a envie d'appuyer son jeu tactique pour coller au système Colomagny.
07:02Le staff technique de la Juve a eu la riche idée d'adapter tactiquement le contexte.
07:07La venue de Colomagny, on en a fini avec la possession trop stérile,
07:12et puis on a mis en place un style de jeu beaucoup plus direct
07:15qui s'adapte aux caractéristiques de Colomagny, sa vitesse, sa force physique.
07:19Par exemple, la Juve développe quatre fois plus de contre-attaques depuis l'arrivée de Colomagny.
07:23Et ça se sent même avec le principal intéressé qui a donné une interview
07:27dans le cadre de la chaîne YouTube de la Serie A.
07:29Ils ont titré cette vidéo, Randall Colomagny, le très aiguet 2.0.
07:35C'est un club qui est adapté à moi.
07:38De ces deux buts-là, face à M-Poly, j'étais très très content.
07:42J'étais un peu fou de rage, on va dire.
07:44Ça faisait longtemps que je n'avais pas marqué, et je suis très très content.
07:48Les fans aussi m'ont très très bien accueilli dans ma nouvelle maison.
07:52J'ai vu le speaker, il criait déjà sur les fans.
07:55Je regardais tout autour de moi, c'était juste incroyable.
08:04Ils font plaisir ces images.
08:06Comme quoi, il n'existe pas de mauvais joueurs que des mauvais contextes.
08:09Et visiblement, on est dans le contexte idéal pour Randall Colomagny, pourvu que ça dure.
08:12Ça ne marche pas avec les droits télé, c'est pas de bons droits, juste des mauvais contextes.
08:15Moi j'en connais des mauvais joueurs quand même.
08:17Ou des mauvais clubs.
08:18Ou des mauvais clubs, ou des mauvais gestions.
08:20Adrien, on va débattre sur Randall Colomagny dans un instant.
08:23Sa place sur l'équipe de France.
08:25Parce que l'attaque des Bleus, ça cartonne.
08:27Ils veulent tous jouer neuf maintenant.
08:29Ils veulent tous jouer neuf, ça va être assez rigolo.
08:31On sera du côté du Parc des Princes, parce qu'on va monter en puissance vers ce match de Playoffs.
08:36PSG-Brest 3-0 à l'aller.
08:38On aura le zapping, l'immanquable Biathlon.
08:40Parce qu'il s'est encore passé des choses incroyables avec nos Bleus.
08:42Si vous ne le savez pas, restez avec nous.
08:44A tout de suite dans le déj.
08:51C'est la suite de l'équipe de règle.
08:52On est en soir de Playoffs de Ligue des Champions.
08:54Le Paris Saint-Germain accueille Brest.
08:563 buts à zéro à l'aller.
08:58Le Real accueille City.
09:003 buts à 2 à l'aller.
09:02On est dans le Pourquoi porté par Adrien Kouroub ce soir.
09:04Sur Randall Colomagny qui cartonne en Italie.
09:06Pourquoi ? C'est la folie Colomagny.
09:08Vous l'avez bien montré.
09:09C'est vraiment une dinguerie ce qui se passe pour lui.
09:11Mais il y a également...
09:12Dans le Piémont.
09:13Ah oui, dans le Piémont.
09:14Mais avant, on vous rappelle l'info majeure du soir.
09:16On l'avait ouverte l'émission.
09:18On va vous en servir de fil rouge.
09:20On y reviendra tout à l'heure.
09:22Dazone réclame 573 millions d'euros à la LFP.
09:24Raphaël.
09:25Exactement.
09:26Devant le tribunal de commerce de Paris.
09:28Sur une procédure au fond.
09:30Entamée le 30 janvier dernier.
09:32Donc Dazone demande 573 millions d'euros.
09:34309 millions d'euros pour...
09:36Je cite tromperie sur la marchandise.
09:38Et 264 millions d'euros pour manquement observé.
09:40On a reçu le push de l'équipe il y a 56 minutes.
09:42Je vous invite à aller lire l'article sur l'équipe.fr.
09:44Je suis pressé.
09:46Je le vois marqué.
09:48Il y a environ une heure.
09:50Je vois l'équipe, 56 minutes.
09:52Je suis un homme de radio, c'est précis.
09:54Je n'ai pas le temps pour dire presque une heure.
09:56Et le haut niveau, c'est le détail.
09:58Donc 56 minutes, on est précis.
10:00Vous avez l'article.
10:02Et vous avez également sur l'équipe.fr
10:04et sur l'application
10:06ce formidable article de la cellule enquête
10:08sur le 14 juillet meurtrier
10:10entre Président et ses échanges de revolts
10:12qu'on a évoqué tout à l'heure
10:14entre le cow-boy et Nasser Al Raifi, le tyran.
10:16Ce ne sont pas mes mots, je le précise.
10:18Ne m'attaquez pas, ne me demandez pas si j'ai un avocat.
10:20Ce sont les leurs à retrouver
10:22par la cellule enquête.
10:24Et à lire à la lumière de ce qui se passe aujourd'hui,
10:26c'est encore plus savoureux.
10:28Et on se demande où on va, clairement.
10:30Adrien, on parlait de Randall Colomanie.
10:32On vient sur un sujet plus léger.
10:34On se sauve quelques minutes avec Randall Colomanie
10:36qui ici, très honnêtement, pensait qu'il pouvait
10:38démarrer son histoire d'amour avec la juve.
10:40On lève la main ?
10:42Expliquez-moi.
10:44Je pense qu'à partir de maintenant,
10:46la phrase de Mehdi Benhassia
10:48va résonner un peu partout.
10:50C'est une phrase qui a été évoquée par Gaël Clichy
10:52et d'autres joueurs qui le savent bien.
10:54Mais au-delà de ça, je pense qu'on est juste
10:56dans un principe de réalité
10:58où il a été bon à Francfort.
11:00Il est bon maintenant à la Juve.
11:02Il était au PSG dans un contexte très difficile.
11:04Bon en équipe de France.
11:06Il a été dans un contexte très difficile au PSG
11:08avec l'étiquette du transfert
11:10et je pense que ça a été un révélateur
11:12de certaines de ses limites.
11:14Je suis hyper enthousiaste,
11:16mais je pense qu'il est à son niveau.
11:18Je pense qu'il n'était pas
11:20le remplaçant Idoine
11:22pour faire oublier un Kylian Mbappé
11:24ou un joueur comme ça.
11:26C'est un bon attaquant.
11:28C'est un bon footballeur.
11:30Certainement peut-être pas assez bon
11:32pour jouer au plus haut niveau au PSG.
11:34Mais il a largement le niveau pour jouer dans une Juve.
11:36On a entendu le comparatif avec David Trezeguet.
11:38Ce n'est pas la Juve de Del Piero.
11:40On est d'accord.
11:42Mais pour moi, finalement,
11:44il est dans ses temps de passage.
11:46Ils sont mieux parce qu'ils sont remontés 4e.
11:48On a vu le Togo le lundi.
11:50On a la Serie A sur l'équipe live.
11:52Ils sont qualifiés pour les 8e.
11:54Il est dans un plan de jeu qui lui convient
11:56avec un coach qui voulait de lui.
11:58Ce soir, il peut se qualifier pour les 8e.
12:00Le contexte a parfois eu bon dos
12:02dans le sens où, équipe de France et PSG compris,
12:04il a eu des moments où il est rentré en jeu
12:06et c'était extrêmement compliqué.
12:08Il jouait à l'envers, très clairement.
12:10Je ne suis pas surpris.
12:12Je pense qu'il affiche son vrai niveau.
12:14Anthony, vous êtes sur la même ligne.
12:16Oui, je suis sur la même ligne.
12:18C'est un joueur que j'ai toujours apprécié.
12:20C'est vrai qu'il a eu des moments difficiles
12:22mais qu'il n'aurait pas eu.
12:24Il arrive avec ces étiquettes-là
12:26et avec un coach qui ne lui correspond pas.
12:28Il faut rappeler que c'est un caprice
12:30ou un désir de Nasser Al-Halifi
12:32qui veut constituer l'attaque de l'équipe de France.
12:34On l'avait eu dans l'émission.
12:36Comme quoi, il avait l'accord.
12:38Le PSG n'a jamais joué pour être à son service.
12:40Ce qui est normal parce que le PSG
12:42n'a pas tourné autour de Colomogny.
12:44On ne peut pas vouloir allouer Saint-Denis qui arrive
12:46pour imposer des principes collectifs,
12:48se sortir de la dépendance et du poids
12:50de qui on aime mapper.
12:52Ce n'est pas pour tout s'adapter à Colomogny.
12:54C'était tout simplement quelque chose
12:56qui ne pouvait pas marcher.
12:58Le jeu en transition, Saint-Denis n'aime pas ça
13:00et c'est ce qui permet à Colomogny
13:02de s'adapter à la situation.
13:04Plus il peut se retrouver dans la difficulté
13:06parce que ce n'est pas en 5 minutes
13:08qu'il va retrouver la confiance.
13:10Là, à la juve, il arrive dans un club
13:12où on a besoin de lui,
13:14où la question du talent et l'adéquation
13:16entre le talent et le statut du club
13:18se posent beaucoup moins qu'au PSG.
13:20Il se retrouve tout de suite à enclencher
13:22une spirale positive.
13:24C'est un attaquant qui m'a plus de but
13:26que quand il n'a même pas la confiance
13:28de son entraîneur.
13:30David Tonnette.
13:32On a le quart du Paris Saint-Germain.
13:34C'est le soir de la Ligue des champions.
13:36On y va, les playoffs.
13:38Vous voyez le Parc des Princes.
13:40Derrière, c'est le stade Jean-Bouin,
13:42le stade du stade français.
13:44Pour ceux qui se disent que le Parc des Princes
13:46a une ossature transparente,
13:48non, c'est que les deux stades sont collés.
13:50Ce serait rigolo d'ailleurs
13:52pour un éventuel derby parisien
13:54si jamais le PFC montait.
13:56Giovanni, vous êtes sur place.
13:58Exactement, Greg.
14:00Le quart parisien vient d'arriver.
14:02Les supporters du PSG
14:04sont en train d'acclamer les joueurs
14:06du Paris Saint-Germain.
14:08L'atmosphère est détendue.
14:10Quelques minutes auparavant,
14:12le quart de Brest était présent.
14:14On voit aussi par rapport
14:16à votre thème initial, Greg,
14:18que c'est une soirée de Ligue des champions
14:20mais qu'on n'est pas dans l'atmosphère habituelle.
14:22D'habitude, il y a un peu de fumigène,
14:24un peu plus de chant.
14:26On voit Michel et Aguingan
14:28freiner un peu moins amoureux du PSG.
14:30Oui, quelques ardeurs, possiblement.
14:32Vous restez quand même bien là, Giovanni.
14:34On va venir parler foot, quand même.
14:36Vous n'en faites pas, évidemment.
14:38Vous vivez l'arrivée du quart du PSG en direct.
14:40C'est une tradition dans cette EDG
14:42d'avoir cette arrivée qui nous met
14:44dans l'ambiance d'un match, comme ça.
14:46Cette nuit qui tombe, et puis ces phares
14:48qui éclairent Marquinhos, notamment,
14:50qu'on a vu arriver le capitaine du Paris Saint-Germain.
14:52On voit Kimpembe, Lucas Hernandez
14:54de la PSG-Brest, deux clubs français
14:56qui s'affrontent ce soir en match
14:58de play-off de Ligue des Champions
15:00pour rejoindre soit Liverpool,
15:02soit le Barça, réponse vendredi lors du tirage.
15:04Et on débriefera ce tirage vendredi soir
15:06parce que là aussi, ça va être quelque chose.
15:08On était à Randal-Colomoni qui joue ce soir
15:10avec la Juve. Il a quand même
15:12changé le visage de la Juve,
15:14Dev Apadou. Et pardon,
15:16même si ce n'est pas la Juve de Del Piero,
15:18comme le disait avec justesse ou très aigué
15:20Swan Borsellino, il a raison 1000%.
15:22Quand on dit qu'il a changé le visage de la Juve,
15:24c'est costaud.
15:26C'est costaud parce que ce n'est pas
15:28simplement une équipe quatrième, c'est la Juve.
15:30C'est-à-dire le club le plus titré en Italie
15:32avec la pression
15:34que ça exige,
15:36que ça demande.
15:38Quand je n'ai pas levé la main,
15:40c'est parce que sur les...
15:42Je ne suis pas prof.
15:44Moi, je n'ai jamais imaginé
15:46qu'un départ pareil pour Colomoni
15:48qui puisse réussir sur la durée,
15:50ça, c'était envisageable.
15:52Mais aussi vite, aussi fort,
15:54franchement, je ne l'avais pas vu venir, bravo à vous.
15:56Ça veut dire qu'il ne nous croit pas.
15:58Non, non.
16:00Vous êtes honnête, je sais que vous êtes honnête.
16:02Parfois un cow-boy.
16:04Par contre, je pense que ce qu'il a apporté
16:06à la Juve, il y a deux choses.
16:08Un, sur le plan psychologique.
16:10C'était un club qui était miné
16:12parce que les premiers mois
16:14de motard ne se passent pas comme ils veulent,
16:16parce qu'ils sont décrochés.
16:18Exactement.
16:20C'est pas pour menacer, on se renseigne.
16:22Et on sentait que le groupe,
16:24c'était un petit peu compliqué,
16:26que les recrues n'ont pas apporté ce qu'elles devaient apporter,
16:28par exemple des groupes minors, des choses comme ça.
16:30Et lui, Colomoni, il arrive
16:32et lui, il est content d'arriver là.
16:34Ça change. C'est-à-dire qu'un vestiaire
16:36qui est un peu plombé, il y a quelqu'un qui arrive
16:38et qui est content d'être parmi vous.
16:40Parce que lui, il s'échappe de Paris
16:42où pour le coup, l'histoire était très compliquée.
16:44Et l'autre chose, on a pas mal commenté la Juve
16:46on a la Serie A, on a la Coupe d'Italie
16:48et on a la Super Coupe d'Italie.
16:50Donc c'est magique. L'Italie, c'est chez nous.
16:52Donc la Juve, on l'observe.
16:54Et pour l'avoir beaucoup observée sur la première partie de saison,
16:56puisque Mota, il y a une attraction,
16:58c'est quand même une équipe de doigt levé.
17:00C'est quand même une équipe hyper scolaire,
17:02c'est quand même une équipe qui veut absolument appliquer
17:04les préceptes de Thiago Mota, de contrôle,
17:06mais il n'y a absolument pas d'intensité,
17:08il n'y a pas de changement de rythme, il n'y a pas des choses comme ça.
17:10Et tu as Colomoni, qui pour le coup a des défauts.
17:12C'est-à-dire le jeu pensé de Luis Enrique,
17:14c'est peut-être pas exactement sa tasse de thé,
17:16mais alors, un chien dans un jeu de kit,
17:18t'en as quand même pas beaucoup des comme lui.
17:20C'est-à-dire que tu le lâches,
17:22il est pumped up, il part à droite, il part à gauche,
17:24il va au contact des mecs,
17:26il va vite, il est puissant, il est toujours enthousiaste,
17:28il compte jamais ses efforts,
17:30il te fait un appel, deux appels, trois appels,
17:32tu ne le sers pas, il va continuer.
17:34Ça change quand même beaucoup de choses par rapport à Vlaovic,
17:36qui te tire une tronche comme ça,
17:38qui est hyper susceptible,
17:40les doutes c'était, mais il y a Vlaovic,
17:42pourquoi ils prennent Colomoni ?
17:44Vu que Vlaovic ça ne le fait pas depuis qu'il est arrivé,
17:46sensiblement, depuis qu'il est arrivé à la juge,
17:48par rapport à la Fiorentina,
17:50on attendait beaucoup plus de lui,
17:52et il le sent, les doutes autour de lui,
17:54il sent que c'est lui qu'on va mettre sur la liste des transferts,
17:56et Colomoni arrive, forcément,
17:58il y a un peu ces, vas-y apporte-nous un truc nouveau,
18:00parce que là on n'y arrive plus,
18:02je pense que ce double apport,
18:04psychologique,
18:06et un peu tactique quelque part,
18:08sur le mec du changement de rythme,
18:10le mec un peu bordélique,
18:12le mec qui crée un peu d'incertitude dans une équipe
18:14qui est beaucoup trop cadrée,
18:16je pense que le mariage est bon à l'arrivée.
18:18Un dernier mot, Nabil Djelid, sur Randal-Colomoni,
18:20à moins que vous ayez déjà une stade,
18:22je suis content de vous intervenir.
18:24C'était formidable.
18:26Juste sur l'histoire maintenant
18:28qu'il va écrire avec la Juventus,
18:30il faut qu'il l'écrive aussi
18:32avec la Ligue des champions,
18:34parce que jusqu'à présent,
18:36Randal-Colomoni, ça fait deux,
18:38la campagne avec Francfort, celle avec le PSG,
18:40les deux campagnes même avec le PSG,
18:42une campagne et demie, un but en 14 matchs,
18:44il n'a pas encore marqué,
18:46c'est à lui maintenant d'élever le niveau de jeu de la Juve,
18:48aussi en Ligue des champions,
18:50et ce soir, face au PSV à Eindhoven.
18:52Il joue gros quand même Colomoni,
18:54parce que si ça ne se passe pas forcément très bien,
18:56ça peut aussi évoluer.
18:58On se projette sur son avenir dans la presse italienne,
19:00on rappelle que Randal-Colomoni est arrivé mi-janvier
19:02sous forme d'un prêt de 5 mois
19:04sans option d'achat,
19:06mais avec l'intégralité de son salaire
19:08pris en charge par les bianconneries,
19:10et depuis ses débuts fracassants,
19:12on s'active en coulisses du côté des dirigeants de la Juve.
19:14Tous les journaux, depuis une semaine,
19:16évoquent un avenir radieux pour lui en Italie,
19:18la Gazzetta dello Sport,
19:20le Corriere en fin de semaine,
19:22et puis hier, tout au Sport expliquait
19:24que le directeur sportif de la Vieille Dame, Cristiano Giuntoli,
19:26a déjà commencé à parler avec les Parisiens
19:28et qu'il devrait proposer cette fois-ci
19:30un prêt payant de 5 à 6 millions d'euros
19:32à sortir d'une option d'achat
19:34qui serait obligatoire à partir de l'été 2026,
19:36et celle-ci serait fixée aux alentours
19:38de 50 millions d'euros,
19:40donc ce serait une belle option pour le PSG
19:42qui semble plutôt d'accord,
19:44et surtout pour Randal-Colomoni,
19:46qui voudrait poursuivre l'aventure avec la Juve.
19:48Vous le savez, j'aime pas parler,
19:50je le dis tous les soirs, mais je le redis
19:52parce que tout le monde n'est pas là tout le temps,
19:54j'ai un peu de mal avec l'amortissement sur l'humain,
19:56sur les joueurs, mais c'est une réalité,
19:58quand vous achetez un joueur 90 millions d'euros sur 5 ans,
20:00allez, à 20 millions d'euros par an,
20:02il y a une baisse...
20:04C'est Nasser qui l'a acheté.
20:06Oui, c'est Nasser, mais qu'importe, Nabil,
20:08laissez-moi expliquer, vous êtes à 90 par 5,
20:10vous arrivez à 50 millions d'euros
20:12quand vous avez joué 2 ans,
20:14vous êtes à peu près, peu ou prou,
20:16à la somme où vous avez...
20:18Sachant que la proposition de 50 millions d'euros,
20:20c'est après 5 matchs, mais peut-être qu'à la fin de saison,
20:22ça sera plus haut.
20:24Peut-être. Est-ce que ce serait un deal win-win,
20:26Nabil, justement ?
20:28C'est un deal win, dans le sens où, de toute façon,
20:30si Luis Enrique continue, de toute façon,
20:32il n'est pas compatible avec son jeu,
20:34de toutes les manières, il faudra trouver une solution.
20:36Il est mis en vitrine, il se relance,
20:38il fait des stats.
20:40Évidemment, 90 millions, c'était surfacturé,
20:42ou en tout cas surévalué par rapport
20:44à ce qui vaut réellement sur le marché.
20:4650 millions, si je puis m'exprimer ainsi,
20:48on coupe un peu la part en deux.
20:50Ce qui correspond réellement à sa valeur sur le marché,
20:52oui, je veux dire, globalement,
20:54tout le monde s'y retrouve.
20:56Et puis, Giovanni, vous avez entendu
20:58l'état d'esprit,
21:00l'état de forme, la santé morale et mentale
21:02et sportive de Randall Colomogny
21:04est plus forte que jamais.
21:06Et avec les Bleus, il n'a pas vraiment déçu.
21:08Sauf que maintenant, on l'a dit il y a deux jours,
21:10on avait fait un débat, Bappé est revenu,
21:12Dembélé est en feu, Colomogny est là.
21:14Quid de Randall chez les Bleus ?
21:20Ce que je peux vous dire, Greg, c'est que dans l'esprit de Didier Deschamps,
21:22Randall Colomogny a marqué
21:24des points très importants.
21:26Il a mis des buts essentiels,
21:28même si c'était de la Ligue des Nations.
21:30Je ne vais pas vous dire que ce sont des matchs aussi importants
21:32qu'un championnat d'Europe ou de la Coupe du Monde.
21:34Mais dans le contexte qui était brûlant de cette rentrée de l'équipe de France
21:36qui avait déçu à l'Euro,
21:38il y avait un climat très hostile,
21:40l'absence du capitaine Mbappé.
21:42Par rapport au contexte qu'il avait à Paris,
21:44où on savait qu'il était en difficulté,
21:46il a marqué énormément de points sur l'état d'esprit.
21:48Il a répondu présent sur le terrain.
21:50Et ce que je peux ajouter aussi sur sa période parisienne,
21:52c'est que même si ça a été dur pour lui,
21:54il n'a jamais lâché à l'entraînement, toujours irréprochable.
21:56Donc ce n'est peut-être pas un joueur de très haut niveau.
21:58Effectivement, la Juve 2003, il n'avait pas sa place, c'est clair.
22:00Mais en tout cas, il a un mental à toute épreuve.
22:02Et ça, c'est louable.
22:04Merci Giovanni, on vous retrouve
22:06depuis le Parc des Princes en quelques minutes
22:08pour ce Paris-Saint-Germain-Brest.
22:10Vous avez envie de voir Randall Colomogny,
22:12après ce qu'on vient de vous dire sur les deux pourquois.
22:14Et bien ça tombe bien, parce que vous le savez,
22:16c'est un bouquet de chaînes l'équipe.
22:18Anciennement 21, la chaîne équipe, la chaîne de la TNT.
22:20Et puis vous avez nos chaînes, l'équipe live foot,
22:22du foot 100% foot, d'ailleurs 24h sur 24.
22:24L'équipe live 1, l'équipe live 2.
22:26Et on y verra Colomogny sur l'équipe live foot.
22:28Évidemment, on l'avait vu en plus
22:30lors du derby d'Italie face à l'Inter.
22:32La victoire 1-0, on va le retrouver dimanche prochain
22:34à 20h45 avec la Juve
22:36en déplacement à Cagliari.
22:38Et puis si vous voulez revoir l'Inter Milan
22:40en direct sur l'équipe live foot,
22:42l'Inter face au Genoa,
22:44ce sera samedi à 20h45.
22:46Voilà pour Randall Colomogny.
22:48Merci beaucoup Adrien Courauble pour ce court soir.
22:52Bravo mon petit Adrien, vous avez été au top.
22:54On était en Italie,
22:56on part en Irlande.
22:58On part à Dublin.
23:00Puisque nous attend Hamza Rahmani
23:02qui est avec nous puisqu'il y a
23:04la première ligue de fléchettes désormais tous les jeudis soir
23:06sur l'équipe live et sur la chaîne l'équipe.
23:08Bonsoir Hamza, vous êtes devant la salle à Dublin.
23:10La première ligue,
23:12ce sont les 8 meilleurs joueurs du monde
23:14qui s'affrontent.
23:16Swan Borsellino, Benoît Causset seront aux commentaires.
23:18Vous y êtes aussi régulièrement Hamza.
23:20Swan qui est avec nous au plateau.
23:22Ça va être une folie incroyable
23:24ce qui va se passer à Dublin et cette première ligue jeudi soir.
23:28Salut les amis, salut à tous.
23:30Effectivement, grosse ambiance attendue.
23:32Plus de 10 000 personnes juste derrière moi
23:34à la Fluyer Arena demain
23:36pour la troisième étape de la première ligue
23:38qui nous emmènera jusqu'à Londres.
23:40Vous entendez probablement beaucoup de bruit.
23:42C'est pas pour les fléchettes.
23:44Il y a un concert de Pitbull qui commence dans quelques minutes.
23:46En attendant, c'est demain ici même à Dublin
23:48que l'on se retrouvera pour cet événement
23:50la première ligue, la troisième étape
23:52avec les plus grands encore une fois
23:54de ce sport qui se retrouveront
23:56notamment le champion du monde
23:58Luke Littler
24:00accompagné notamment de Humphreys, Bunting
24:02ou encore Van Gerwen. Il y a du beau monde
24:04et il y aura surtout une grosse grosse ambiance
24:06comme toujours pour les fléchettes.
24:08Merci Hamza. Nous on joue aux fléchettes tout à l'heure.
24:10On a amené le board
24:12ici sur le plateau pour le jeu tout à l'heure.
24:14Rendez-vous pour la première ligue.
24:16Troisième étape à Dublin sur l'équipe live
24:18et sur la chaîne équipe. Luke Littler, champion du monde
24:20a remporté la deuxième étape. Giovanni Castaldi
24:22tout s'enchaîne et on aime ça.
24:24J'ai une question Giovanni.
24:26Est-ce que Guevara est titulaire ce soir
24:28dans ce PSG Brest ?
24:32Greg, la réponse est non.
24:34La compo dans quelques instants.
24:36Vous avez appris à faire de la télévision.
24:38On vous retrouve dans quelques secondes
24:40la compo de ce PSG Brest.
24:42Le foutoir, le survivant, le petit filet
24:44avec Antoine Pinault. A tout de suite.