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00:00Vous m'avez dit deux choses. Vous avez dit que Valérie Benhaim avait le cœur pur parce qu'elle y croyait encore, alors que moi je vous avais dit que je n'y croyais pas du tout et on était assez d'accord Françoise.
00:09Et ça déjà c'était une première chose. Et deux, vous avez dit qu'un haut fonctionnaire ne déjuge jamais un autre haut fonctionnaire.
00:18Je voudrais dire par rapport à cette décision du Conseil d'État que plusieurs choses. D'abord, vous l'avez dit à plusieurs reprises, c'est quand même le signe d'un mépris du public extraordinaire.
00:31C8 est une chaîne qui fait énormément d'audience, donc on enlève une chaîne qui fait de l'audience. L'Arkom a choisi deux autres chaînes qui ne seront pas prêtes à temps, on le sait déjà.
00:43Donc il y aura une antenne noire jusqu'en juin ou septembre, on ne sait pas bien. Et puis la troisième chose que je voudrais souligner, c'est que la TNT à l'origine, c'est un projet formidable
00:54qui permet à tous les Français d'avoir une vingtaine, vingt-sept chaînes de télévision gratuites, où qu'ils soient en France, avec simplement une antenne râteau sans avoir à payer des fournisseurs d'accès Internet.
01:07C'est donc un outil populaire qui permettait à chacun d'avoir toutes les chaînes, une diversité, une offre extraordinaire. Et là, l'Arkom est en train de tuer cette idée, a tué cette idée.
01:20Et le Conseil d'État a confirmé sa décision de tuer cette idée, qui était une idée d'accès universaliste et gratuit à la télévision, qui est le premier outil de culture populaire.
01:34C'est ça qu'il faut dire, parce qu'au fin fond de la Corrèze, on regarde la télévision, on ne va pas au cinéma tous les jours, on n'a pas des spectacles de théâtre tous les jours.
01:44Et c'est à ces Français-là qu'on dit, mes chéris, vous êtes mignons, ça vous intéresse, c'est huit.
01:50C'est bête, il y a quelques types qui n'ont pas la télévision et qui ne regardent pas la télévision et qui méprisent la télévision, qui ont décidé que ce n'était pas pour vous.
01:58Et donc, dans le claquement de doigts, on la supprime.