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Face aux restrictions budgétaires, plusieurs départements et filières bovines ont décidé de ne pas participer à la plus grande ferme de France cette année.
Regardez Vous allez en entendre parler avec Tom Lefevre du 20 février 2025.

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Transcription
00:00Vous allez en entendre parler.
00:02Avec vous, Tom Lefebvre, tous les matins, vous dénichez l'info qui va faire parler.
00:06Le Salon de l'Agriculture s'ouvre samedi, à la Porte de Versailles, à Paris, mais
00:10cette année, il y aura de grands absents.
00:11Oui, ce n'est pas de gaieté de cœur, certains vont faire l'impasse face au coup que représente
00:16une participation à la plus grande ferme de France.
00:19A commencer par les départements, les stands institutionnels, vous savez qu'ils vantent
00:23les savoir-faire locaux, ils représentent une part importante de l'événement.
00:26Mais certains d'entre eux, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault, le Lot, le Lot-et-Garonne,
00:31les Pyrénées-Atlantiques ou encore le Tarn-et-Garonne, ne seront pas de la partie pour cette 61ème
00:36édition.
00:37Dans le budget 2025, l'État a contraint les collectivités locales à se serrer la
00:41ceinture, et pas qu'un peu, il a donc fallu faire des choix.
00:44Mais ça coûte si cher que ça de participer au Salon de l'Agriculture ?
00:48Eh bien, le département des Pyrénées-Atlantiques, par exemple, évoque auprès de nos confrères
00:52de Sud-Ouest une économie de 300.000 euros pour les 9 jours de l'événement, pour
00:57la Haute-Garonne 130.000, pour le Gers 200.000, des sommes qui correspondent à la location
01:02de l'emplacement, la création du stand en lui-même, le matériel, le personnel à
01:06payer et tous les prestataires aussi pour les animations qui sont souvent assez poussées.
01:10Tous ces départements seront représentés cette fois par leur région uniquement, et
01:14évidemment par les éleveurs qui eux sont toujours soutenus financièrement par les
01:17collectivités.
01:18Mais il y a des agriculteurs aussi qui ont dû faire une croix sur cette édition ?
01:21Si vous venez au Salon, par exemple, à partir de ce week-end, d'ailleurs on y sera mercredi
01:25prochain, vous ne verrez pas de vaches de race Vosgienne, par exemple, c'est une première
01:29depuis 16 ans.
01:30Face à une baisse drastique des subventions, le président de l'organisme de sélection
01:34Vosgienne annonce renoncer à leur venue pour avoir une idée, c'est 20 à 25.000 euros
01:39quand même, jusqu'à 70.000 pour une année de concours.
01:42C'est un crève-cœur, mais priorité est donnée à des événements locaux qui coûtent
01:46moins cher et plus proches des consommateurs directs.
01:49C'est aussi le choix qui a été fait par la filière bovine Bernaise, l'an dernier
01:52ça lui avait coûté 20.000 euros de préparation, de transport et de location pour deux vaches
01:57seulement.
01:58Des désistements qui interpellent d'ailleurs les organisateurs du Salon.
02:01Sa présidente Valérie Leroy annonce à nos confrères de Ouest-France qu'un travail
02:05est mené pour contenir les coûts lors des prochaines éditions.

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