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00:00Le problème est là, ça fait un bon moment. La différence,
00:02c'est que je le vis à tous les jours dans ma rue.
00:05Émile Anteigne ne se sent plus en sécurité. Des itinérants
00:08se trouvent fréquemment à proximité de son domicile.
00:11Elle explique voir le phénomène de l'itinérance grandir
00:14de plus en plus.
00:15Ces personnes-là ont déjà venu sur mon terrain. Ils ont déjà
00:18cogné à ma porte à 9 h le soir, essayé de rentrer, peut-être
00:21pas pour voler rien, peut-être pour de l'aide ou quelque
00:24chose. Je pourrais être dans mon jardin en train de faire
00:27mes fleurs, puis je me tourne de la personne en arrière de moi.
00:30Dernièrement, ça a arrêté depuis que j'ai des caméras,
00:32mais je suis arrivée à la maison une fois. Avant que j'ai
00:35installé les caméras, ma porte patio était ouverte.
00:38Elle dit voir des bagarres ou des scènes se passer devant
00:41sa maison sur une base régulière. Elle s'est maintenant
00:44dotée d'un bâton de baseball déposé près de son entrée
00:47par crainte de devoir se défendre.
00:49Les itinérants, sous l'influence de drogue dure,
00:52c'est pas prévisible. Ces gens-là n'ont rien à perdre.
00:55C'est sûr, dans le fond, eux autres, c'est sûrement
00:58des bonnes personnes.
00:59Mme Lantègue affirme avoir déposé des plaintes à la
01:02municipalité et à la GRC.
01:03Malgré tout, rien n'a changé, selon ses dires. La dame réside
01:06dans un quartier peu achalandé à quelques kilomètres du centre-
01:09ville. Pour elle, il n'est pas question d'abandonner.
01:12On est arrivés au même point, il n'y a pas de programme,
01:15il n'y a pas de règlement officiel sur le problème.
01:18Je ne suis pas allée à l'extérieur parce que je me suis
01:21dit que ma ville doit être en mesure de m'aider. Mais en
01:24n'est pas le cas.
01:26Émile Lantègue est déterminée à demeurer dans ce quartier,
01:29elle qui dit avoir travaillé longtemps pour obtenir
01:32sa maison.
01:33Alex Delcourt, CHEU-TVA, Karaket.