Retrouvez le replay des derniers kilomètres de la 4e étape de l'Étoile de Bessèges-Tour du Gard du 08/02/2025.
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00:00Le peloton aux abords de Lussan, l'un des plus beaux villages de France
00:06et encore davantage, évidemment, en ce qui concerne le département du Gard de cette étoile de Bessèges
00:11que l'on suit cette semaine. Lussan, village médiéval perché avec ses trois châteaux, ses petites ruelles
00:17et un petit peu plus loin, on ne verra pas d'image parce que le temps ne s'y prête pas,
00:21les fameuses concluses de Lussan, c'est une véritable cathédrale de roche.
00:26Si vous allez par là, aller faire un tour dans ses gorges, le château de Lussan, celui qui est en haut
00:31mais il y en a un qui est en bas et puis il y a aussi celui qui constitue l'actuelle mairie de Lussan.
00:36Allez, on revient sur le peloton. Un peloton à la poursuite des échappées.
00:39Attention, les échappées, l'échappée plus exactement, elle a explosé.
00:43Les Belges d'un côté, ils sont derrière, les Français devant.
00:46C'est Alexis Brunel qui a accéléré et finalement, il a été rejoint par l'autre coureur
00:54qui constituait, côté Français, cette échappée.
00:58Et on les retrouve tous les deux, Kylian Théo en compagnie d'Alexis Brunel.
01:03Kylian Théo de la formation Vendresselle-Roubaix, Alexis Brunel pour l'équipe Total Energie.
01:10On rappelle que le mieux placé au général, c'est le coureur au maillot rose avec 1 minute et 54 secondes de retard.
01:18Ce ne sont pas des coureurs qui jouent évidemment le classement général.
01:21Il cherche à aller chercher cette victoire d'étape et à aborder en tête encore le pied du Mont Bouquet.
01:25Ça va très vite aujourd'hui. Vous êtes peut-être surpris par le kilométrage qu'il reste.
01:30On était bien en direct tout à l'heure, on l'est toujours.
01:32Mais je vous rappelle que l'étape a été raccourcie apparemment.
01:36Ce qui a apporté cette petite modification brutale, raccourcie.
01:40Pourtant avant le départ, on a une étape qui fait 135 km au lieu des 156 initialement prévus.
01:47Enlevé 22 km.
01:50Pour les coureurs, c'est une bonne nouvelle.
01:54C'est pas mal quand on est sur le vélo.
01:56Pierre en aimait bien quand on raccourcit un peu comme ça.
01:58Surtout quand on l'apprend en cours d'étape, c'est vraiment super.
02:00Même 30-40, il signe.
02:02Oui, c'est sûr.
02:03Là, ils sont contents d'être plus qu'à 20 km.
02:05Ils savent que dans 15 km, la montée commence.
02:07On va avoir chaud.
02:08Ce sera bien meilleur.
02:09C'est une course par étape et pas une course d'un jour.
02:11Parce qu'une course d'un jour, on ne joue plus la victoire.
02:13On ne monte pas le Mont Bouquet.
02:15On va au bus directement en bas.
02:16Là, c'est une course par étape.
02:17Si on veut avoir le droit de disputer le contre-la-montre demain
02:20et de terminer cette étape,
02:21évidemment, il faut passer la ligne d'arrivée.
02:24Je ne dirais pas le nom du coureur qui m'a envoyé un message hier
02:27croyant me donner une information et qui m'a dit...
02:29Il me dit que tous ceux qui ont abandonné ne peuvent pas repartir demain.
02:35C'était une question ou c'était une affirmation ?
02:38Ce n'était pas une question,
02:39mais je pense qu'il croyait me donner une information précieuse.
02:41C'est logique.
02:42Non, ça ne se passe pas comme ça dans le vélo.
02:45Les deux Belges, De Heer et Verkuy,
02:47sont en train de se faire reprendre par le peloton.
02:50C'est la France qui gagne face aux Belges.
02:53On va avoir le seum.
02:55On va rester humble sur cette petite victoire.
02:59C'est une bataille, mais ce n'est pas...
03:01On a quand même cité Dylan Towns dans les prétendants à la victoire du jour.
03:06Oui, et pas Arnaud Delis, son compatriote.
03:08Mais Arnaud Delis, il ne faut pas oublier aussi,
03:12malgré toutes ses qualités au sprint et ses limites dans les reliefs,
03:19que c'est aussi un coureur qui revient de blessure.
03:22Il est en reprise.
03:24Il y en a beaucoup qui sont en reprise,
03:25mais lui a eu une préparation perturbée.
03:27Oui, il a eu une bonne préparation.
03:29Je le suis très attentivement sur les réseaux.
03:32Il a également créé une chaîne YouTube
03:35où il peut communiquer.
03:37C'est une pépite ce coureur.
03:39Il est extraordinaire.
03:41Il a eu une petite chute à l'entraînement en stage en Espagne.
03:46Il a vite repris.
03:48Cela l'a un petit peu perturbé,
03:50mais pas non plus outre mesure.
03:52Qu'est-ce qui se passe chez les coureurs ?
03:54Je fais une parenthèse.
03:56Ce sont des coureurs qui ne sont plus présents sur les réseaux sociaux,
03:59qui ont des RTX et même Instagram,
04:01et que l'on voit créer des chaînes YouTube.
04:03Il y a Victor Laffey qui crée sa chaîne YouTube.
04:05Pierre Roland n'a pas sa chaîne YouTube.
04:07Lui, il fait autrement.
04:09Il n'est plus coureur.
04:11Il fait ce qu'il veut.
04:13Il y a une tendance qui se développe
04:15de la part des communicants
04:17à pousser certains coureurs
04:19à communiquer de cette façon.
04:21C'est un sacré moyen de communiquer
04:23et de faire rentrer les gens
04:25dans le quotidien d'un coureur.
04:27C'est toujours un peu l'interrogation.
04:29Qu'est-ce qu'ils font ?
04:31Comment ils se préparent ?
04:33Qu'est-ce qu'ils mangent ?
04:35Comment ils s'entraînent ?
04:37Il nous a fait rentrer.
04:39Il nous a fait vivre un stage.
04:41Il nous a fait vivre des journées chez lui
04:43de par le biais de cette plateforme.
04:45C'est hyper intéressant
04:47parce qu'après, on crée de l'attachement.
04:49On se sent plus proche du coureur
04:51et on apprend à connaître sa personnalité.
04:53Il nous a donné, Arnaud Delis,
04:55un bout de sa personnalité
04:57entière hier en interview.
04:59C'était sincère.
05:01C'est quelqu'un de vrai,
05:03d'authentique, de sincère.
05:05Ce qu'il a dit,
05:07on sentait que c'était vrai,
05:09que ça sonnait vrai.
05:11C'est quelqu'un d'authentique.
05:13Il a créé ce réseau.
05:15Juste en substance,
05:17on peut dire qu'hier,
05:19il a dit...
05:21Je ne me suis pas posé
05:23beaucoup de questions.
05:25Je sais très bien qu'il fallait repartir
05:27parce que sinon, on mettait en péril cette course.
05:29Oui, il ne fait pas beau.
05:31Oui, c'est le vélo.
05:33S'il n'y a plus de course,
05:35je ne serai plus coureur cycliste.
05:37Je vais devoir aller travailler dans la vraie vie.
05:39J'ai envie de faire du vélo.
05:41On rappelle qu'il est fils d'agriculteur.
05:43Je ne sais pas s'il continue à le faire.
05:45Mais il y a encore un an,
05:47il se levait à 5h du matin
05:49pour aller sortir les vaches.
05:51La vie rugueuse
05:53en mode rural,
05:55il connaît très bien.
05:57C'est un sacré coureur.
05:59Très attachant.
06:01On irait bien boire un coup avec lui.
06:03Je pense qu'on rigolerait bien.
06:07Et devant,
06:09ils ne sont pas là pour s'amuser.
06:11Alexis Brunel,
06:13Théo Killian,
06:15ça roule dur.
06:17On en roule bien,
06:19toujours une cinquantaine de secondes
06:21avec les informations qu'on a.
06:23On en a parlé cette semaine
06:25d'Alexis Brunel
06:27et de son parcours très particulier.
06:29Je ne sais pas si on a le temps
06:31de l'évoquer de nouveau.
06:33Coureur très prometteur
06:35qui est passé dans la comptier
06:37Groupama.
06:39Après il est passé
06:41chez Groupama FDJ avant de s'exiler
06:43chez UAE Team Emirates.
06:45Là, ça n'a pas du tout fonctionné.
06:47Il n'a pas adhéré.
06:49Il a rompu son contrat en cours d'année
06:51au mois de juin.
06:53Et là, il a fait ce qu'il avait envie.
06:55Il a animé une chaîne
06:57sur les réseaux.
06:59Il a été dans une équipe de gravel.
07:01Après, il a fait du gravel
07:03en tant qu'indépendant.
07:05Il a eu plein de vie
07:07en l'espace de deux ans.
07:09Et là, il s'est retrouvé.
07:11Il a eu de nouveau envie
07:13de courir dans le niveau professionnel.
07:15Et il a trouvé une équipe
07:17qui lui a fait confiance.
07:19L'équipe Total Energy
07:21qui a misé sur lui, sur son retour.
07:23Et je suis convaincu,
07:25si lui dans sa tête, il est bien aligné,
07:27je suis convaincu qu'il va donner
07:29entière satisfaction à cette équipe
07:31Total Energy qui a misé
07:33sur le fait de faire confiance au comeback
07:35d'Alexis Moinel.
07:37Et puis, il a pris un peu de maturité aussi, très certainement.
07:39On sait que quand on arrive tôt dans le métier,
07:41ce n'est pas forcément une qualité.
07:43C'est tellement exigeant
07:45que quand on a 20 ans, 22 ans,
07:47on peut se demander
07:49si on a envie de faire ça vraiment.
07:51Ou si c'est alimentaire.
07:53Ou si c'est toujours une passion.
07:55Et voilà, il s'est retrouvé.
07:57Il a fait plein de choses.
07:59Ça a été hyper intéressant à suivre.
08:01Je pense que pour lui, ça lui a ouvert
08:03un état d'esprit.
08:05Et là, il se retrouve de nouveau
08:07dans un peloton professionnel,
08:09de nouveau à l'avant, à l'attaque.
08:11On sent énormément d'envie.
08:13Il a terminé déjà 4e de sa première course
08:15du côté de l'Espagne.
08:17Pour sa reprise,
08:19après 2 ans sans avoir mis
08:21un peloton professionnel,
08:23on sait que c'est quand même
08:25pas évident de rouler au milieu
08:27de tous ces coureurs.
08:29Et il est tout de suite revenu à l'avant.
08:31Vous avez parlé d'Alexis Brunel.
08:33On aura l'occasion de parler aussi
08:35de Kylian Théo.
08:37C'est peut-être la première fois
08:39que vous le voyez sur une image
08:41de télévision.
08:43C'est un coureur que l'on découvre.
08:45Pour l'instant, on voit surtout
08:47l'équipe Arkea BNB Hotel
08:49sur les derniers pointages.
08:51Mais on n'avait pas
08:53un écart considérable.
08:55On a moins de la minute.
08:57On n'est pas généreux
08:59pour le peloton
09:01par rapport à ces deux échappés.
09:03Le voici, Kylian Théo.
09:05Kylian Théo, la particularité,
09:07c'est qu'il passe professionnel
09:09sur le tard formé
09:11ces dernières années
09:13au WC Rouen 76.
09:15Alors qu'il avait débuté
09:17je crois dans l'Eure.
09:19Vallée d'Avre cycliste,
09:21Sud de l'Eure.
09:23C'était ses premiers clubs
09:25avant de rejoindre CM Aubervilliers
09:2793 Saint-Michel, Neugean-sur-Oise.
09:29Il a fait beaucoup de clubs
09:31chez les amateurs.
09:33C'est beaucoup pour un jeune coureur.
09:35Mais encore une fois,
09:37il est passé relativement tard
09:39chez les professionnels.
09:41Alors que l'on se souvient pourtant
09:43que déjà chez les juniors
09:45il a participé à des belles courses.
09:47On va voir ce qu'il est capable
09:49de réaliser.
09:51C'est un coureur qu'on connait
09:53plutôt pour ses qualités
09:55qu'on connaissait chez les amateurs
09:57plutôt pour sa vélocité au sprint.
09:59On va voir ce qu'il donne
10:01dans un registre un peu plus large
10:03puisque l'Etoile de Bessèges
10:05est une course où il faut briller
10:07dans plusieurs registres différents.
10:09A noter qu'il avait été stagiaire
10:11de l'équipe Saint-Michel Auber 93
10:13mais qu'il n'avait finalement pas été retenu.
10:15Ça, ça devait être fin 2022.
10:17Et du coup,
10:19sous le coup de la déception,
10:21il avait rejoint le Véloclub de Rouen.
10:23Et là, on l'a vu gagner quand même.
10:25On l'a vu gagner.
10:27Pas gagner d'ailleurs,
10:29mais obtenir des beaux accessites
10:31sur le Tour de Rayloir,
10:33sur le Tour des 100 communes,
10:35sur le Tour d'Univerny-Morvan
10:37où il a pris la deuxième place.
10:39Et quatrième du Grand Prix de Ploué.
10:41Grand Prix de Ploué, bien sûr,
10:43chez les amateurs.
10:47Alexis Brunel qui fait mal
10:49à Kylian Théo dans cette partie
10:51en faux-plat descendant.
10:53Sur chaque relance,
10:55Kylian Théo se retrouve à 10-15 mètres.
10:59Je ne sais pas si elle a emmené
11:01avec elle un bouquet,
11:03mais Claire se trouve dans la montée finale
11:05de cette quatrième étape.
11:07Claire Bricogne,
11:09je voulais un sourire,
11:11je l'ai eu grâce à ma vanne
11:13complètement foireuse.
11:15Dans le mot bouquet, Claire,
11:17parlez-nous de cette montée finale.
11:19Vous aussi, vous êtes courageuse
11:21de passer ces journées sous la pluie
11:23avec Louis Fabre.
11:25Oui, le plus courageux, c'est Louis
11:27parce qu'il n'a pas de parapluie.
11:29Il ne peut pas tenir la caméra
11:31et le parapluie.
11:33Je peux vous parler de la montée,
11:35Patrick, mais on la connaît déjà.
11:37On est à 200 mètres de l'arrivée,
11:39donc il y a encore cette montée
11:41à faire derrière, mais c'est surtout
11:43les conditions météo que je veux vous raconter.
11:45Au départ, c'était déjà terrible,
11:47mais là, on est même dans le brouillard.
11:49Les coureurs vont se voir les uns les autres,
11:51mais c'est vrai qu'à partir de 1,5 km
11:53avant l'arrivée, on a vraiment
11:55une chape de brouillard qui s'installe.
11:57Ici, la pluie est vraiment battante.
11:59C'est des grosses gouttes qui sont en train
12:01de tomber en ce moment, mais on m'a surtout dit
12:03que la neige s'est arrêtée il y a une heure à peine.
12:05C'est quand même assez impressionnant.
12:07Il fait froid, 6 degrés sont indiqués,
12:09mais franchement, en termes de ressenti,
12:11on peut facilement retirer pas mal de 2 degrés.
12:13Ce ne sera pas facile.
12:15Moi, ça me rappelle beaucoup le tour du Jura
12:17avec Kevin Vauclin. Vous vous souvenez de cette édition ?
12:19On avait fait le plateau en haut, Patrick.
12:21On était tous frigorifiés.
12:23On avait réussi à s'en sortir,
12:25mais ces conditions ne sont pas loin de ça.
12:27C'est pour ça que ça me fait sourire
12:29quand Kevin nous disait ce matin
12:31que ses conditions n'étaient pas trop sûres.
12:33On peut comprendre que la météo
12:35n'incite pas à rester trop longtemps dehors.
12:37Qu'est-ce que ça va changer,
12:39ces conditions météo,
12:41par rapport aux coureurs ?
12:43Vous croyez qu'on peut assister
12:45à des défaillances après avoir passé
12:47toute cette journée dans le froid,
12:49la pluie, le vent ?
12:51Ou est-ce que finalement,
12:53de toute façon, c'est à la pédale
12:55que ça se joue avant tout ?
12:57De toute façon, ça va se jouer à la pédale.
12:59On dit souvent que c'est dans la tête
13:01qu'il peut y avoir des défaillances,
13:03parce qu'on sait que ça a un impact
13:05au niveau musculaire de passer des journées
13:07dans le froid, dans l'humidité.
13:09J'ai lu une interview d'Arnaud Desmarais
13:11qui disait que dans le sprint,
13:13il n'avait pas pu donner la peine
13:15de possesser ses moyens.
13:17Dès qu'il s'est mis en danseuse,
13:19il a senti que musculairement,
13:21il allait coincer.
13:23Il y a clairement un impact
13:25quand il fait froid,
13:27quand il y a de l'humidité.
13:29On l'avait dit pour Kevin Vauclin,
13:31il nous l'a déjà fait,
13:33c'était les mêmes conditions.
13:35Ça avait duré toute la journée,
13:37on ne l'avait pas raccourci en plus.
13:39Là, ça durait encore plus longtemps
13:41et on l'avait vu complètement dominer son sujet.
13:43Donc je n'ai pas trop d'inquiétude
13:45pour Kevin Vauclin,
13:47pour quel courant j'en ai d'ailleurs,
13:49je ne sais pas trop.
13:51Mais il y a certains courants
13:53qui ont un peu plus d'appréhension
13:55au niveau de l'effort musculaire
13:57pour les coureurs.
13:59Et puis en plus, à noter,
14:01les bus ne sont pas là-haut,
14:03il va falloir redescendre.
14:05Donc les coureurs, une fois passé la ligne,
14:07on leur met un petit kawaï,
14:09une petite veste,
14:11et il faut redescendre en bas.
14:13Donc en bas, c'est 5 km minimum.
14:15Ça, c'est très agréable.
14:17C'est vraiment des moments...
14:19Le grand public, souvent,
14:21on ne se rend pas compte,
14:23on pense qu'à l'arrivée,
14:25les bus ne sont pas en haut des cols,
14:27il faut redescendre.
14:29Je vous dis que ça,
14:31ce n'est vraiment pas un moment agréable,
14:33surtout dans ces conditions-là.
14:35Parce que le Mont Bouquet,
14:37c'est une route...
14:39C'est un cul-de-sac, surtout, oui.
14:41Et donc on ne laisse monter
14:43que les voitures d'assistants.
14:45Les assistants, ils arrivent,
14:47ils vous donnent le vêtement chaud
14:49qui va vous permettre de redescendre
14:51sans être un peu froid,
14:53avec des caches-coups, des bonnets,
14:55ils vont peut-être changer de gants,
14:57ils vont s'équiper un peu.
14:59Après, il faut choisir un équipement
15:01qu'on puisse enfiler assez vite
15:03parce qu'on est chaud,
15:05donc il faut quand même profiter
15:07le temps d'être chaud.
15:09Il faut trouver le juste équilibre,
15:11sachant qu'ils sont déjà habillés,
15:13ils ne peuvent pas mettre grand-chose de plus.
15:15Seulement 4 km, mais c'est vrai
15:17que c'est toujours...
15:19C'est long, c'est désagréable,
15:21mais c'est la course,
15:23et là pour le coup,
15:25il y a tout qui remonte,
15:27il y a tous les sentiments de la journée,
15:29il y a tout ça.
15:31En tout cas, on est souvent soulagés
15:33que ça soit terminé,
15:35et puis c'est seulement 4 km de descente,
15:37ce n'est pas la Colombière
15:39où on descend pendant 15 bornes.
15:41En tout cas, il y en a beaucoup,
15:43tous les coureurs ont hâte
15:45que ça se termine.
15:47L'équipe Cofidis de Benjamin Thomas
15:49se poursuit, alors que
15:51la majeure partie de cette étape,
15:53c'est la formation Arkea de Kevin Vauclin
15:55qui faisait le travail.
15:57On approche du...
15:59Qu'est-ce que je déteste cette expression ?
16:01Du money time, mais vous voyez, je fais pareil.
16:03C'est-à-dire qu'on va arriver dans cette course...
16:05Vous faites comme les Cairns Pharma,
16:07vous faites comme tout le monde.
16:09Voilà, je suis la tendance, un suiveur.
16:11Ce n'est pas gentil ce que vous venez de dire,
16:1311 km seulement, encore à couvrir,
16:15alors qu'on va bientôt arriver
16:17au bout du point d'orgue
16:19de cette quatrième étape.
16:21Je rappelle qu'à juste après,
16:23on restera dans l'un des événements
16:25de la journée, le quadrupole
16:27du Touquet.
16:29Et demain, donc,
16:31à 13h30, en direct,
16:33l'Enduropal Moto
16:35qui fête ses 50 ans
16:37de l'épreuve. Vous voyez,
16:39je parlais tout à l'heure de ces épreuves
16:41cyclistes qui ont une longue histoire,
16:43c'est le cas aussi de l'Enduropal Moto
16:45avec ce demi-siècle
16:47célébré. 20h40,
16:49ce sera en direct
16:51le quart de finale de la Coupe de France
16:53de Handball. Le PSG
16:55de Luka Karabatic reçoit
16:57Nantes pour ce qui
16:59constitue un remake
17:01de la finale de l'an passé.
17:03Et puis, vous le savez,
17:05vous vous rendez compte à travers cette programmation,
17:07février royal, vous le voyez écrit sur notre
17:09antenne. Pourquoi ?
17:11Parce qu'au mois de février,
17:13on vous présente 18 sports différents,
17:15200 heures de direct,
17:175 championnats du monde, dont ceux de ski
17:19alpin que vous pouvez suivre actuellement
17:21et pour la première fois sur la chaîne
17:23d'équipe, d'ailleurs, à ce sujet.
17:25Rendez-vous demain, 10h50, pour les
17:27championnats du monde de ski alpin à
17:29Salbar. C'est en Autriche et ce sera
17:31la descente homme.
17:33Voilà donc, en ce qui concerne
17:35les programmes. On parlait
17:37du point d'orgue de cette étape,
17:39le Mont Bouquet, puisque Claire n'a pas
17:41voulu nous parler de la topographie
17:43des lieux, mais a privilégié
17:45la météo exécrable.
17:47Parlez-nous peut-être plus en détail
17:49de ce Mont Bouquet. Le Mont Bouquet, moi je me
17:51souviens, il est apparu sur
17:53les routes de l'étoile de Bessèges à l'occasion
17:55précisément des 50 ans de
17:57l'épreuve. On est allé le chercher
17:59là-haut, dans le nord du département
18:01du Gard, au cœur des
18:03Cévennes, dans cette région du Languedoc.
18:05Et on a
18:07trouvé là un
18:09endroit très digne
18:11pour finalement
18:13célébrer cette épreuve, qui
18:15n'avait pas ça, je dirais,
18:17dans son catalogue d'étapes
18:19proposées. On avait des étapes pour puncher,
18:21on avait déjà le contre-la-montre, bien sûr,
18:23d'Alès, avec la côte de l'Hermitage,
18:25mais qui est quand même très courte.
18:27Oui, et qui n'est pas adaptée à un peloton,
18:29si on veut faire une arrivée au sol.
18:31Parce que c'est vraiment très étroit.
18:33Il n'y avait pas d'arrivée en côte.
18:35Il n'y avait pas d'arrivée en côte, pardon.
18:37Et le Mont Bouquet,
18:39c'est un peu la fierté, finalement,
18:41de ce coin des Cévennes.
18:43Mont Bouquet, 4 km 700,
18:45quasiment 5, 4 km 600,
18:47sur le graphique qu'on a là. 9% de moyenne,
18:49on voit la partie la plus raide, c'est au milieu.
18:51Mais surtout, c'est une ascension
18:53rectiligne, avec des pourcentages qui varient
18:55très peu, et on a très peu de moments
18:57de récupération. Souvent, on a des ascensions
18:59raides comme ça, on a des virages, on épingle la cheveux,
19:01ou on peut un petit peu souffler.
19:03C'est pas le cas, c'est quasiment...
19:05C'est pas tout en ligne droite. On a une courbe
19:07à 200 m de l'arrivée,
19:09quelque chose comme ça. Mais avant ça,
19:11on a une épingle à cheveux à 200 m,
19:13et avant ça, on a quasiment que des courbes.
19:15En fait, on n'a aucun moment de répit.
19:17Si on fait un effort à contre-temps,
19:19si on est mal placé au pied,
19:21si toutes ces petites choses... En plus, la route
19:23n'est pas très large.
19:25Tout ça, c'est des efforts qu'on paye
19:27sur la partie finale. 5 km de montée,
19:29c'est quand même relativement long,
19:31surtout pour un début de saison, dans les conditions
19:33qu'on a aujourd'hui.
19:35Honnêtement, on est plus sur un profil
19:37de grimpeur
19:39que de puncher, quand même. Même s'il y a
19:41certains punchers qui peuvent bien s'en sortir,
19:43il faut commencer déjà à avoir
19:45pas mal de qualité
19:47de grimpeur pour pouvoir affronter cette ascension.
19:52Alors 4,6 km, c'est pas non plus
19:54un col très long.
19:56C'est assez pentu. 4 km,
19:58c'est la longueur de la montée du Puy de Dôme.
20:01C'est quand même pas aussi difficile, évidemment.
20:03Mais on est en début de saison,
20:05et vous l'avez dit, c'est progressif.
20:07Au début, ça va, 6-7%,
20:09puis ça devient de plus en plus compliqué,
20:11puis en fait, ça reste pentu
20:13jusqu'à la fin, d'autant plus.
20:15C'est seulement 4 km, Patrick.
20:174,6 km.
20:19À 10%, c'est quand même loin.
20:21Non, les 2 premiers kilomètres
20:23ne sont pas à 10%. Ils sont à 7,5-8 km.
20:25Non, c'est un morceau.
20:27J'ai comparé ça au Puy de Dôme.
20:30Le Puy de Dôme, c'est 12%.
20:32Oui, mais vous avez pris que le final du Puy de Dôme.
20:34Quand on part d'en bas, de Clermont-Ferrand,
20:36c'est ça, Clermont-Ferrand, au pire.
20:38Ça monte depuis Clermont-Ferrand.
20:40Si on part de Lyon,
20:42on part de Clermont-Ferrand.
20:44Et si vous partez du pied du Mont Bouquet,
20:46le Puy de Dôme, c'est loin.
20:48Non, mais je rêve.
20:50Si on part de Clermont, on est à 300 m d'altitude.
20:52On arrive au Puy de Dôme, à 1 500 m, à peu près.
20:54Sur l'arrivée du Tour de France,
20:56on partait d'en bas, et je peux vous dire
20:59ça dure beaucoup plus que 4 km.
21:03Tout ça pour dire que
21:05si à Clermont, ils sont très fiers du Puy de Dôme,
21:07ici, du côté du ZES,
21:09ils sont très fiers du Mont Bouquet.
21:13Et on comprend pourquoi.
21:15Et les coureurs aussi apprécient,
21:17pour beaucoup, pas tous évidemment,
21:19est-ce que ça a changé la nature de l'Etoile de Bessèges ?
21:23En début de saison, d'avoir une ascension
21:25de 4 km, on va pouvoir se tester
21:27sur 5, 10 et 15 minutes.
21:29C'est hyper intéressant
21:31d'avoir ces informations.
21:33Dès début février, on sait où on en est.
21:35Et c'est aussi important,
21:37pourquoi il y a des coureurs qui reviennent
21:39tous les ans sur la même épreuve ?
21:41Justement pour ces étapes clés.
21:43Parce qu'ils savent,
21:45on a des tests à l'entraînement,
21:47des choses comme ça,
21:49mais on sait que si on monte
21:51le Mont Bouquet à tant de watts
21:53ou en tant de minutes, en tant de temps,
21:55on sait exactement où on en est.
21:57Et Alexis, il veut aller
21:59jusqu'au bout de l'effort.
22:01Oui, et il y en a un derrière qui se dit
22:03peut-être, j'imagine,
22:05c'est difficile de rester dans la roue
22:07d'un coureur comme Alexis Brunel
22:09qui a l'air motivé.
22:11Et c'est ce néopro
22:13que l'on voit dans l'échappée
22:15aujourd'hui pour la première fois
22:17qui tente justement
22:19de rester au contact
22:21de ce coureur,
22:23qui s'appelle Théo,
22:25âgé de 25 ans,
22:27mais qui débute seulement sa première saison
22:29chez les professionnels.
22:31Il avait réellement débuté
22:33en Espagne
22:35fin janvier.
22:37Il était déjà présent sur le Grand Prix de la Marseillaise
22:39et il dispute sa première course par étape.
22:41Allez, un pacte, deux kilomètres.
22:43Il a beau faire Alexis Brunel,
22:45il ne pourra pas résister au retour du peloton.
22:47Il y a déjà pas mal de coureurs
22:49qui sont écartés.
22:51Pas très nombreux au départ.
22:53J'ai connu des éditions de Bessèges
22:55où on a fini
22:57à une cinquantaine de coureurs.
22:59C'était pas du tout pour les mêmes raisons.
23:01Il y avait eu une épidémie de gastro
23:03en 2012 il me semble.
23:05Je me souviens d'une édition un peu plus ancienne.
23:07Je crois que c'était arrivé au Fumad
23:09où ils sont arrivés pratiquement à la nuit.
23:11Il faisait tellement mauvais
23:13qu'on les voyait les coureurs dans les phares des voitures.
23:15Il fait pas bien jour.
23:17On voit clair.
23:19C'est sa capuche.
23:25Carbry-Coin qui nous indique
23:27qu'il neige. Neige fondue.
23:29Vous savez que dès hier,
23:31il y avait des rumeurs
23:33qui circulaient dans la caravane des suiveurs.
23:35Il y en a eu des rumeurs hier soir.
23:37Le téléphone, je l'ai éteint au bout d'un moment.
23:39Ils insistaient sur le fait
23:41que l'ascension du Mont Bouquet
23:43n'aurait pas lieu.
23:45Non pas parce que les coureurs n'avaient pas envie d'y monter
23:47qu'on annonçait de la neige.
23:49Petite précision quand même.
23:51Pour qu'on annule
23:53une montée où l'arrivée
23:55est située au sommet
23:57par temps de neige, il faut vraiment
23:59que ça tombe à gros flocons.
24:01Monter le Stelvio sous la neige.
24:03Même la descente sous la neige
24:05au Tour d'Italie.
24:07La descente, ça peut se comprendre.
24:09Les paysages blanchissent un peu.
24:11L'organisateur du Tour d'Italie
24:13et de Tireno, ça le fait sourire.
24:15Il est fait monter les coureurs.
24:17On dirait presque la chevelure
24:19de Christophe Riblon
24:21qui commence à blanchir aussi.
24:23Pour aller dans votre sens,
24:25elle commence à être un peu plus parsemée.
24:27Elle est moins doux que ça.
24:29Attendez, on va prendre de l'altitude.
24:31On fera le point un peu plus haut.
24:33En ce qui concerne ces rumeurs,
24:35la neige, certes,
24:37on savait,
24:39on annonçait des températures
24:41de 3-4 degrés au pied.
24:43Même si ça ne monte pas très longtemps,
24:45on pouvait redouter
24:47que ça se dégrade un peu.
24:49Là, on voit que c'est une vraie pluie
24:51qui s'abat sur les coureurs.
24:53Mais avec la prise d'altitude,
24:55ça devient...
24:57Non, ce n'est peut-être pas de la neige
24:59qu'on a sur les arbres.
25:01C'est juste une variété
25:03d'une essence d'arbres
25:05qui est différente.
25:07Alors, le peloton
25:09qui va arriver au pied.
25:11Ils vont tourner à gauche.
25:13On est quand même contents
25:15que cette étape se soit très bien déroulée.
25:17Et on rend hommage, une fois de plus,
25:19si vous nous rejoignez maintenant,
25:21aux organisateurs qui ont maintenu
25:23cette épreuve en dépit du retrait
25:25de 9 équipes au total de la course.
25:27Et on a une pensée particulière
25:29pour Tiffen Fangille,
25:31qui est la fille
25:33de Claudine Fangille,
25:35l'organisatrice,
25:37et la petite-fille de Roland Fangille,
25:39le créateur de cette épreuve.
25:41Pourquoi ? Parce que Tiffen,
25:43qui a épousé Romain Laureau,
25:45a donné naissance à une petite-fille hier
25:47qui s'appelle Lou.
25:49Vous voyez que dans la controverse,
25:51il y avait des choses
25:53très importantes dans la vie
25:55de ces organisateurs bénévoles.
25:57Félicitations à Romain Laureau,
25:59à Tiffen, bien sûr,
26:01et bienvenue à Lou,
26:03qui est longue vie, surtout,
26:05à cette famille,
26:07qui a fait cette épreuve
26:09depuis tant d'années.
26:11Allez, on est maintenant
26:13au pied d'oeuvre,
26:15au pied du Montbousquet,
26:17avec, vous le voyez,
26:19Kevin Genietz,
26:21aux côtés de ses équipiers
26:23qui se débarrassent
26:25de tout ce qui est superflu,
26:27alors que l'on est déjà
26:29en train d'accélérer.
26:31Qui c'est ce coureur ?
26:33C'est peut-être Nicolas Breillard
26:35Kevin Vauclay en deuxième position,
26:37déjà. Genietz en troisième position.
26:39On a Arnaud Delis, là-bas,
26:41en cinquième position, qui est en train de combler l'écart.
26:45Eh bien, c'est parti.
26:49Non, ou c'est Thomas...
26:51Thomas Champion ?
26:53Ah, c'est là...
26:55Ils auraient pu enlever les cahuets, les coureurs.
26:57Les imperméables.
26:59Les imperméables, oui.
27:01Et on voit qu'il y a déjà des écarts.
27:03C'est la différence.
27:07Alors, Thomas Champion, il est derrière.
27:09Au fond, il arrive...
27:11Il est en train d'arriver, effectivement.
27:13Il y a trois coureurs de l'équipe
27:15Saint-Michel préférée en seconde,
27:1793, dans les 8-10 premiers.
27:19Et de haut classement,
27:21c'est effectivement Nicolas Breillard
27:23qui est le mieux placé.
27:25Il fait partie des coureurs qui sont à 14 secondes.
27:27Ils sont...
27:295 à être à 14 secondes.
27:33En revanche, on ne voit pas trop les coureurs
27:35de Flanders-Baloise, j'ai l'impression.
27:37Aux avant-postes, alors qu'on le sait,
27:39ils sont bien représentés dans le classement
27:41entre la 7e et la 11e place.
27:43Dylan Thunz, il est bien présent.
27:47Pour la Cofidis.
27:49Et Pierre Latour qui fait l'effort
27:51pour boucher cette petite cassure.
27:53Oui, il ne l'avait pas abordé très bien placé,
27:55j'ai l'impression, ce pied du Montbouquet.
27:57Ils n'étaient pas nombreux,
27:59donc ça va, même s'il était dernier
28:01il n'y avait pas 40 coureurs,
28:03ce n'est pas trop loin.
28:05On va voir s'il recolle.
28:07Il apparaît sur l'image.
28:09C'est une cartouche, c'est un effort.
28:11Dans une ascension comme ça,
28:13c'est compliqué de se refaire.
28:15Il rejoint les 8 coureurs
28:17que l'on a aux avant-postes.
28:19Derrière, ce n'est peut-être pas fini.
28:21En fait, la mise en route
28:23extrêmement rapide
28:25de probablement Nicolas Breillard
28:27a un peu surpris tout le monde.
28:29En tout cas, un certain nombre de coureurs.
28:31Et on est en train d'essayer de recoller.
28:33Mais on va recoller au moment
28:35où l'on va arriver,
28:37Christophe Riblon,
28:39dans les pourcentages les plus difficiles.
28:41On va y arriver là.
28:43Les deux premiers kilomètres,
28:45c'est 7,5-8% de moyenne,
28:47même s'il y a eu un petit replat.
28:49Et là, on va aborder les deux prochains kilomètres
28:51qui sont au-dessus des 10%.
28:53Entre 10 et 12% de moyenne.
29:09Quand on a passé la journée
29:11sous la pluie, dans le froid,
29:13principalement sur des routes
29:15rectilignes,
29:17avec pas trop de dénivelé,
29:19le changement de braquet,
29:21c'est énorme, ça fait très mal aux jambes.
29:23Et on voit là, ça y est,
29:25le départ a été...
29:27le début d'ascension a été très intense.
29:29On éprouve le besoin de souffler un petit peu.
29:35Ça relance de nouveau.
29:37Trois coureurs de cette équipe.
29:39Ah Arnaud Delis, il a complètement explosé.
29:41Arnaud Delis est terminé.
29:43C'était prévu, vous l'aviez anticipé tout à l'heure.
29:45Maintenant, l'objectif pour lui,
29:47ça va être de gérer, essayer de limiter la casse.
29:49Si déjà il est en difficulté,
29:51si loin de l'arrivée, il va perdre beaucoup de temps aujourd'hui.
29:55Trois coureurs de l'équipe
29:57Saint-Michel, préférence Aumeaubert 93.
29:59Kevin Vauclin qui attaque maintenant.
30:01Genietz qui ne peut pas y aller.
30:03Vauclin est parti tout seul.
30:05Personne n'a cherché à le joindre,
30:07à l'accompagner, j'ai envie de dire.
30:09Kevin Genietz qui tente d'accélérer.
30:11Derrière, chez Saint-Michel,
30:13préférence Aumeaubert 93.
30:15On a Théo Delacroix également qui est présent.
30:17Pour Kevin Vauclin, on le sent.
30:19Il y a de la force, de la bonne fréquence de pédalage.
30:21Kevin Genietz qui était dans la roue,
30:23n'a même pas essayé de suivre.
30:25Derrière, on se regarde.
30:27Regardez l'écart qu'a fait Kevin Vauclin.
30:31On est à 3 km du sommet.
30:33Donc on n'est pas encore
30:35dans les pourcentages les plus difficiles
30:37en ce qui concerne l'homme de tête.
30:39On va y arriver.
30:41Il a déjà fait la différence.
30:43Regardez comment il s'est relancé sur cette partie replat.
30:47Je ne sais pas si on va pouvoir réduire l'écart
30:49par rapport à ce qu'il est en train de faire,
30:51de réaliser, de construire.
30:53C'est les Cofidis qui vont devoir réagir.
30:55Ils sont deux en groupe de contre.
30:57Parce que là, on est en train de tout perdre.
30:59Après, est-ce qu'on avait les moyens
31:01de faire autrement sur l'accélération
31:03de Kevin Vauclin ?
31:05Je ne suis pas sûr.
31:07Et maintenant, il faut rester sur ce rythme.
31:09C'est un effort de combien de temps
31:11sur 4,6 km
31:13que s'imposent les coureurs ?
31:1513, 14 minutes.
31:17Moins de 15 minutes d'effort
31:19sur ces pentes difficiles
31:21du Mont Bouquet.
31:23Et ça, ça correspond
31:25à un travail qui est fait
31:27lors de la préparation.
31:29On fait des efforts sur cette durée
31:31pour s'améliorer, pour revenir
31:33en excellente condition.
31:3516 secondes, nous indique notre chef d'édition
31:37Garance Ferro.
31:3916 secondes par rapport aux poursuivants.
31:41Une bonne cadence de pédalage
31:43de Kevin Vauclin.
31:45Il va falloir tenir sur des pourcentages
31:47de plus en plus difficiles.
31:49On le travaille tout l'hiver.
31:51Ils sont allés en stage
31:53minimum deux reprises, ces coureurs,
31:55en décembre et en janvier.
31:57On fait ce type d'effort.
31:59Ce qu'on ne fait pas, c'est de rouler
32:01dans ces conditions.
32:03Les équipes vont du côté de l'Espagne
32:05pour préparer la saison.
32:07Quand il y a une journée mauvaise,
32:09on arrange le planning
32:11inutilement sous la pluie.
32:13Il a les efforts comme il fait.
32:15Il a l'habitude.
32:17Mais avant de se faire
32:19deux jours sous la pluie,
32:21c'est moins habituel pour l'organisme.
32:23Kevin Vauclin,
32:25qu'on a pris l'habitude de voir
32:27à son avantage lors des débuts
32:29de saison depuis son passage
32:31chez les professionnels
32:33en 2022.
32:35C'est surtout à partir de 2023
32:37qu'on l'a vu lorsqu'il avait remporté
32:39les salpes maritimes et du Var.
32:41C'est une épreuve de début de saison.
32:43On l'avait vu gagner
32:45son étape l'année dernière
32:47sur l'étoile de Bessèges.
32:49Déjà.
32:51Pour sa première course
32:53de l'année.
32:55Le grand public
32:57l'a découvert en juillet dernier
32:59avec son succès obtenu au début
33:01du Tour de France.
33:03C'était à Bologne,
33:05avec cette fameuse côte de San Luca
33:07qui correspond à ses qualités
33:09de puncher,
33:11de puncher grimpeur.
33:13Il sait tout faire,
33:15ce coureur.
33:17Il sait aussi rouler contre la montre
33:19et il nous en donnera probablement
33:21la démonstration à l'occasion
33:23du chrono de la ville d'Alès
33:25demain au terme de cette
33:27semaine agitée de l'étoile de Bessèges.
33:29Deux kilomètres pour Kevin Vauclin.
33:31Après, on n'est pas à l'abri
33:33d'une défaillance.
33:35Il y a des signes pour l'instant
33:37d'effaillance qui peut être provoquée
33:39justement, on en parlait tout à l'heure,
33:41par les conditions météo.
33:43Ce qui est bizarre,
33:45c'est qu'il y a des coureurs qui ont retiré
33:47leur imperméable,
33:49d'autres ont choisi de le garder.
33:51En général, on recommande aux coureurs
33:53de retirer leur imperméable
33:55avant d'aborder un effort
33:57aussi intense.
33:59Quatre coureurs dans le contre,
34:01deux coureurs de Saint-Michel,
34:03de Thomas Champion qui faisait le tempo
34:05et de Nicolas Breuillard.
34:07Pour la Cofidis Dylan Thunz
34:09et pour la Groupama FDJ
34:11Kevin Gignette.
34:13Les quatre coureurs en chasse
34:15derrière Kevin Vauclin.
34:17C'est quand même une équipe continentale
34:19qui est en surreprésentation,
34:21en supériorité numérique.
34:23Nicolas Breuillard et Thomas Champion appartenant
34:25à la formation Saint-Michel, préférence
34:27au Mauberg 93.
34:29Thomas Champion qui a décidé de changer de structure
34:31un petit peu plus, jouer sa carte.
34:33Lui qui était chez Cofidis la saison passée.
34:37Il a été recrut
34:39de l'inter-saison.
34:41Ça paraît difficile,
34:43mais c'est difficile pour tout le monde
34:45avec ses pentes.
34:47Et nous on a un écart de 26 secondes
34:49pour l'instant entre le premier et le deuxième échelon.
34:51C'est Champion qui n'a pas s'échapper là.
34:53C'est Champion qui a relancé derrière.
34:57Attention, pour Kevin Vauclin,
34:59Patrick de défaillance.
35:01On a l'impression quand même
35:03que c'est moins facile.
35:05C'est un peu plus heurté qu'au moment
35:07où il a attaqué.
35:09En tout cas, il a fait un très bel écart sur son attaque.
35:11Et depuis, il continue
35:13à faire accroître
35:15cet écart, mais dans des bien moindres
35:17proportions.
35:19Il reste encore quand même 1,7 km.
35:2122 secondes de retard pour
35:23Thomas Champion à la poursuite
35:25de Kevin Vauclin, l'un des deux
35:27coureurs de Saint-Michel.
35:29Il est parti, Thomas Champion.
35:31Il est clairement parti, on ne le voit plus là.
35:33Et on a effectivement derrière
35:35Adil Antuns
35:37qui fait le tempo
35:39devant Kevin Genietz
35:41et devant Nicolas Breillard.
35:43Et puis un groupe que vous apercevez ici
35:45qui est lui aussi en poursuite
35:47et que l'on découvre
35:49au sol dans ce groupe.
35:51On retrouve là
35:53Benjamin Thomas, il y a Cavagna,
35:55Pierre Latour.
35:57Les deux premiers, je n'ai pas réussi
35:59à les identifier.
36:01Pierre Latour qui n'a pas été en mesure d'accompagner
36:03le premier train duquel s'est extrait
36:05Kevin Vauclin.
36:07Ce n'est pas l'attitude d'un coureur
36:09qui est sûr de lui.
36:11Il vient de demander à la caméra
36:13où ça en était derrière.
36:15Il n'a plus d'info.
36:17On a vu que son oreillette était tombée.
36:19Son directeur sportif ne peut pas lui transmettre d'info.
36:21On arrive au dernier kilomètre.
36:23On a l'impression qu'il doute un petit peu.
36:25Alors attention, il a un peu plus de 20 secondes d'avance.
36:27Il y a un peu de marge mais voilà.
36:29Il doit avoir des sensations pourries.
36:31Là c'est le mot.
36:33Même si tu es au-dessus que c'est dur pour tout le monde
36:35les sensations sont horribles.
36:37Même s'il est en tête.
36:39Delantuns qui fait le tempo, non pas au deuxième
36:41mais au troisième échelon.
36:43Thomas Champion apparemment il s'est bien envolé.
36:45Il est intercalé a priori.
36:47Si on a une vue aérienne on pourra peut-être
36:49le situer par rapport à l'homme de tête.
36:51On le voit devant.
36:53Il est pas loin, il est là en point de mire.
36:5522 secondes toujours quand même de retard
36:57pour Thomas Champion.
36:59Au kilomètre par rapport à l'homme de tête.
37:03Il y a tellement peu de vitesse
37:05que si l'écart ne paraît pas important
37:07ils vont à 15 km heure.
37:11Et 38 secondes de retard
37:13pour les trois que vous aviez à l'image
37:15auparavant.
37:17Le groupe Delantuns
37:19qui fait l'effort
37:21dans cette montée
37:23du Montbousquet.
37:27Thomas Champion c'est dommage.
37:29Il a perdu un peu de temps les premiers jours.
37:31Il a 50 secondes au classement général.
37:33Ca va lui porter préjudice
37:35pour un podium.
37:37Un podium final.
37:39Et Vauclin continue.
37:41Il relance.
37:43Genietz qui a relayé Delantuns.
37:53Kevin Genietz qui lui
37:55fait la bonne opération.
37:57Puisque finalement
37:59derrière Kevin Vauclin
38:01il était le mieux placé parmi les coureurs
38:03que vous avez actuellement en tête.
38:05Et vous apercevez le sommet du Montbouquet
38:07où se trouve la zone d'arrivée.
38:09Il va pouvoir se relancer
38:11avec ce petit faux plat descendant.
38:15Il va pouvoir reprendre un petit peu de vitesse.
38:19Il continue de se retourner.
38:21Il est en plein doute.
38:29Il est en plein doute
38:31mais pour l'instant il maintient l'écart.
38:33On va essayer de faire encore à la volée
38:35un dernier écart avant l'arrivée.
38:37Est-ce qu'il va être capable de gérer ?
38:39Est-ce que sur la toute fin les pourcentages restent importants ?
38:41Un petit peu moins.
38:43Pantu peut-être mais avec la fatigue.
38:45Est-ce que c'est réellement sensible ?
38:47On n'est pas sûr.
38:49Les trois poursuivants et on n'a pas d'image.
38:51Parce qu'on n'a pas de caméra derrière tous les groupes.
38:53Mais on le voit au fond.
38:55Il y a Thomas Champion qui est au bout là-bas.
38:57Poursuivi par Delantuns.
38:59Nicolas Broyard ici avec son impair noir.
39:01Delantuns avec son maillot rouge de la Cofidis.
39:03Et le champion du Luxembourg
39:05Kevin Genietz qui lui est présent
39:07également depuis le début
39:09aux côtés de Delantuns.
39:11Seul Kevin Vauclin a anticipé
39:13en partant dans un premier temps
39:15en attaquant une attaque
39:17sèche à plus de 3 km du sommet.
39:19Thomas Champion
39:21ensuite s'est lancé à sa poursuite.
39:23Est-ce que
39:25Thomas Champion est en mesure
39:27de revenir ? Regardez l'attaque de Nicolas Broyard.
39:29Nicolas Broyard qui est en train de partir.
39:31Il est en train de tenter de distancer
39:33Delantuns et Kevin Genietz.
39:35Il coince un petit peu.
39:37Genietz qui lui prend un relais.
39:39Quelle course des coureurs de Saint-Michel
39:41préférant sommes Aubert93
39:43avec Thomas Champion devant lui
39:45et bien Nicolas Broyard
39:47qui passe à l'offensive à son tour
39:49et qui rappelons-le est le mieux placé
39:51de son équipe au classement.
39:53Il est en train de distancer Delantuns
39:55alors que finalement
39:57il aura tenu victoire
39:59de Kevin Vauclin. Première victoire
40:01de la saison pour le coureur de la formation
40:03qui s'impose
40:05au sommet du Mont Bouquet.
40:07Et derrière on va voir si
40:09Thomas Champion et
40:11Nicolas Broyard limitent
40:13les dégâts par rapport au leader
40:15de la formation bretonne.
40:17Thomas Champion
40:19termine à la deuxième position.
40:21Et le temps de Thomas Champion
40:23les secondes qui s'égrènent
40:25et qu'il sera très difficile de compenser
40:27évidemment à l'arrivée
40:29de
40:31l'ermitage demain à l'issue
40:33du contre-la-montre. Nicolas Broyard
40:35était attendu aujourd'hui.
40:37C'est un excellent grimpeur et bien
40:39il était bien placé
40:41au général. Il va chercher la troisième
40:43place. Delantuns qui le suivait au classement
40:45va limiter dans la roue de Kevin Genietz
40:47les dégâts. Genietz qui
40:49ne fera pas une mauvaise opération
40:51mais vous avez vu passer probablement ceux qui se disputeront
40:53la victoire finale dans
40:55l'étoile de Bessèges.
40:57Théo Delacroix qui était l'un des trois de cette équipe
40:59à Saint-Michel. Benjamin Thomas
41:01effectivement.
41:03On va voir Thibaut Garnalet qui arrive.
41:05Cavagna.
41:07Rémi Cavagna.
41:09Une belle montée
41:11pour Rémi quand même.
41:13Alors Thomas Champion
41:15a passé la ligne avec 15 secondes
41:17de retard sur
41:19Kevin Vauclin. 15 secondes
41:21qui vont venir
41:23s'ajouter au retard
41:25qui était le sien déjà au
41:27classement général. Ce que visait
41:29Thomas Champion, c'était pas
41:31forcément un rapproché au classement général
41:33parce qu'il était quand même à 50 secondes.
41:35Donc il sera plus d'une minute au classement général.
41:37Une 0,5 a pris. Même plus que ça.
41:39Puisqu'il y a 10 secondes de bonification
41:41et 6 pour son adversaire.
41:43Donc 25, 30...
41:45Combien ? Une 19.
41:47Une 19. Vous comptez beaucoup mieux que moi.
41:49Une 19 de retard entre le premier et le deuxième.
41:51Non, non. Parce que Théo
41:53euh... Comment il s'appelle ?
41:55Nicolas Brouillard. Lui va s'interpeller.
41:57Il va être à 30 secondes.
41:59Il va être à 40 secondes au général.
42:01Il aura des petits calculs à faire.
42:03En tout cas, Kevin Vauclin
42:05on le savait, c'était le grand favori
42:07mais là il a pris plus qu'une option.
42:09Et Nicolas Brouillard
42:11eh bien, prend
42:13la 3ème place
42:15avec 40 secondes
42:17sur Kevin Vauclin.
42:19Il n'avait que 4 secondes de retard
42:21au départ. Vous en ajoutez 30
42:23plus les 6 de bonification
42:25entre les deux. Eh bien
42:27ça le repousse
42:29à une quarantaine de secondes.
42:31Le Montbouquet dans la brume
42:35à l'issue de cette 4ème étape
42:37dans une étoile de Bessèges
42:39qui restera dans les mémoires
42:41avec tous les rebondissements
42:43que nous avons vécu depuis l'étape
42:45de Belgarde.
42:47Arnaud Denis qui passe la ligne seulement.
42:49Le leader après l'étape d'hier
42:51l'étape de Bessèges
42:53et qui perd son maillot au profit
42:55de Kevin Vauclin.
42:57Kevin Vauclin qui va donc endosser
42:59ce maillot de leader.
43:01Mads Pedersen n'est pas là.
43:03Le Danois qui l'avait privé d'une victoire
43:05l'an passé à l'Hermitage.
43:07Ça s'était joué pour 2 petites secondes.
43:09Quelque chose nous dit
43:11Christophe Riblon que la victoire va se jouer
43:13pour une différence plus importante demain.
43:15C'est bien parti là, c'est clair.
43:17On va attendre les écarts officiels
43:19Kevin Vauclin nous disait ce matin
43:21qu'il voulait s'imposer
43:23mais surtout avec du temps d'avance
43:25pour être un peu plus sécurisant
43:27pour demain.
43:29Clairement, il a rempli
43:31toutes les conditions.
43:33Demain, ça va être
43:35un Kevin Vauclin qui va être
43:37serein au départ du Contre-la-Montre.
43:39Il l'a déjà gagné l'année dernière
43:41face à Mads Pedersen.
43:43On peut tout à fait envisager
43:45demain la victoire
43:47de Kevin Vauclin sur le Contre-la-Montre
43:49et bien entendu, sa victoire au général.
43:55Kevin Vauclin a pris une nouvelle dimension
43:57après sa victoire dans le Tour de France
43:59l'année dernière, c'est indéniable.
44:01Il démarre en fanfare
44:03sa saison 2025
44:05sur la chaîne L'Equipe.
44:07On n'a pas fini de parler de Kevin Vauclin.
44:09Je vous propose de l'écouter, lui et probablement
44:11on l'espère, certains de ses adversaires
44:13avant qu'il redescende.
44:15On aura Claire Bricogne
44:17sur la ligne d'arrivée
44:19avec Louis Fabre.
44:21On revient dans un instant.