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00:00Louis Doreignel est avec nous. Bonsoir Louis. Bonsoir Laurence.
00:03Eugénie Bastier. Bonsoir.
00:04Le Bret. Bonsoir Laurence.
00:06J'ai pas oublié votre nom Gauthier. J'ai pas vu ça.
00:08J'ai juste regardé à nouveau votre absolument magnifique costume.
00:11Merci beaucoup.
00:12Nous sommes avec François Pipponi, ancien député. Bonsoir.
00:14Catherine Nec, qui est arrivée à l'instant. Bonsoir ma chère Catherine.
00:17Et Jean-Sébastien Ferjus, directeur du site Atlantico.
00:19Bonsoir.
00:20Je voudrais vous emmener tout de suite à l'Assemblée Nationale
00:22pour écouter cet échange entre, je l'évoquais dans mon petit sommaire,
00:25Estelle Youssoupha, députée Elliotte de Mayotte,
00:28et un député de la France Insoumise, monsieur Delogu,
00:31qui a pris la parole.
00:33On va écouter l'un et l'autre. Vous allez voir, ça déménage.
00:38Mais où étiez-vous pendant les fêtes,
00:42pendant que nous, la France Insoumise, parcourons l'ensemble du territoire
00:46pour récolter des dons, envoyer de l'eau et à manger,
00:50et des denrées alimentaires ?
00:52Où étiez-vous ?
00:54Où étiez-vous quand il fallait censurer le gouvernement
00:57parce qu'il n'apporte pas les moyens nécessaires
01:00à nos compatriotes maorais et maoraises,
01:02et que vous ne l'avez pas fait ?
01:04Où étiez-vous ?
01:05Bien sûr, vous n'étiez pas là.
01:07Pendant les fêtes, pendant que vous faisiez votre petite tournée d'épopotes,
01:10j'étais sur mon île, en train de compter,
01:13d'essayer d'être avec la population.
01:19Moi, je ne sais même pas où vous allez.
01:21Non, non, non, mais vraiment,
01:23pendant que vous étiez absents,
01:25j'étais sur mon île avec la population
01:27qui n'a plus de toit, plus à manger, plus de services publics,
01:30plus d'hôpital, avec rien !
01:33Ni la population, ni moi-même, on a tout perdu,
01:36et vous, vous venez vous vanter d'aller faire votre charité ?
01:39Mais vous êtes sérieux ?
01:41Vous n'avez plus aucune décence ?
01:44Aucune décence !
01:47Non, mais vous pouvez !
01:49Vous pouvez !
01:52De toute façon, de toute façon,
01:54c'est là, à la hauteur des arguments,
01:56parce que LFI, quand il s'achisait de voter pour la loi d'urgence pour Mayotte,
02:00abstention ou contre !
02:02Contre !
02:05Non, mais vraiment !
02:08Non, non, parce qu'on fait l'archéologie des votes !
02:10Allons-y sur l'archéologie des votes !
02:13Quand on est au fin fond du trou,
02:15on compte ses amis,
02:17et les ennemis font tomber les masques !
02:19C'est ça que voit Mayotte !
02:21Les ennemis ont fait tomber les masques !
02:23Parce que quand on débat de Mayotte, qu'est-ce qu'on entend ?
02:25Défendre les comores !
02:27C'est formidable !
02:29Voilà pour Estelle Youssoupha,
02:31qui répond très très musclé,
02:33de façon musclée à monsieur Delogu.
02:35Elle a raison, le programme de LFI,
02:37c'est il faut mieux accueillir les migrants,
02:39c'est de la faute de monsieur Darmanin,
02:41et de monsieur Retailleau, s'il y a de l'insécurité,
02:43mais il ne faut pas toucher à l'immigration, Gautier Lebret.
02:45On ne parle pas du droit du sol,
02:47ni à Mayotte, ni nulle part ailleurs,
02:49sur le territoire national.
02:51C'est très vrai ce que dit la députée Estelle Youssoupha.
02:53Il préfère à Mayotte les comores,
02:55comme il préfère à la France l'Algérie.
02:57C'est toujours la même rengaine,
02:59et le même argumentaire.
03:01On ne choisit pas les arguments de Paris,
03:03on choisit les arguments d'Alger.
03:05On ne choisit pas les arguments pour les Mahorais,
03:07on choisit les arguments pour les Comoriens.
03:09Et sur le droit du sol,
03:11alors que vous l'avez rappelé dans votre édito,
03:13que la population est étrangère,
03:15et qu'il y a maintenant une vraie logique
03:17quand on est une femme au comore,
03:19à venir accoucher en France,
03:21et donc à Mayotte, pour que l'enfant
03:23à 18 ans obtienne la nationalité française.
03:25Non, la France insoumise ne l'a toujours pas compris,
03:27ou le comprend évidemment trop bien.
03:29Et je rappelle que Gérald Darmanin,
03:31ses opérations au Mbouchou, malheureusement,
03:33n'ont pas marché. Mais le but de ses opérations,
03:35c'était de démanteler les bidonvilles.
03:37Et à ce moment-là, la France insoumise a tout fait
03:39pour que le démantèlement des bidonvilles n'arrive pas.
03:41Et cette décision a été cassée
03:43par une juge qui avait été vice-présidente
03:45du syndicat de la magistrature,
03:47proche de LFI. Et j'en termine, et je me tais,
03:49Hervé Lebras,
03:51le grand démographe proche de LFI,
03:53a dit la semaine dernière qu'il fallait rendre Mayotte au comore.
03:55Voilà où on en est.
03:57Là, on a franchi toutes les ligues.
03:59LFI est décolonialiste, indigéniste.
04:01Donc dire qu'on doit rendre,
04:03entre guillemets, les colonies,
04:05ils considèrent Mayotte comme une colonie, quelque part.
04:07Et les comoriens...
04:09Mais ils sont racistes, ce faisant.
04:11Mais il n'y a aucun comorien...
04:13Attendez, laissez terminer, François.
04:15Il n'y a aucun maorais, pardon.
04:17Moi, j'ai discuté souvent avec des ambassadeurs comoriens
04:19qui me disaient, mais Mayotte, c'est les comores.
04:21Il faut nous la rendre.
04:23Je n'ai pas qu'une raison, mais ils ont une certaine logique.
04:25Et LFI est dans cette logique-là.
04:27Et n'oublions pas que M. Delogu
04:29est député des quartiers nord de Marseille,
04:31où la communauté comorienne est très importante.
04:33C'est extrêmement important, vous avez raison.
04:35Eugénie Basquet.
04:37L'idéologie contre le réel.
04:39On fait valeur à son idéologie,
04:41on ne regarde pas la réalité de ce qui se passe,
04:43c'est-à-dire une submersion migratoire.
04:45Là, on a un cas caricatural avec LFI,
04:47mais je suis désolée, c'est un peu la même chose
04:49que fait le centre ou la gauche
04:51quand ils ne veulent pas voter l'abrogation du droit du sol.
04:53Ils sont dans la même logique.
04:55On ne veut pas voir le réel.
04:57Certes, ils ne vont pas dans l'extrême,
04:59comme fait la France insoumise,
05:01mais c'est la même logique.
05:03On préfère les principes purs,
05:05les pratiques concrètes,
05:07et les solutions à apporter aux Mahorais.
05:09C'est le même chose, il y a un continuum.
05:11Catherine Ney, on est en train d'étudier
05:13cette suppression du droit du sol pour Mayotte
05:15à l'Assemblée, et on a vu le courage de Mme Youssoupha.
05:17Oui, elle est formidable,
05:19elle défend son territoire avec toujours une dignité,
05:21puis des arguments.
05:23C'est une femme très courageuse,
05:25tout le monde l'admire.
05:27Mais là, de l'oglure,
05:29de choisir comme porte-parole,
05:31on tombe bas.
05:33C'est vrai que ce droit du sol,
05:35je me souviens quand François Baroin,
05:37qui était ministre des Outre-mer,
05:39avait déjà proposé de le faire.
05:41C'était en 2005,
05:43Jacques Chirac,
05:45qui terminait son mandat,
05:47lui avait dit qu'il valait mieux attendre.
05:49Mais il avait proposé une solution
05:51qui aurait pu être adoptée,
05:53et assez vite,
05:55parce qu'en plus, à l'époque,
05:57ce n'était pas un département,
05:59c'était des collectivités.
06:01Il voulait faire de la maternité
06:03de Mamoudou,
06:05un hôpital international,
06:07avec un terrain assez large,
06:09pour faire que ceux qui venaient là
06:11n'étaient pas français,
06:13et que dès que les femmes avaient accouché,
06:15on les renvoyait chez elles.
06:17C'était un projet sur lequel
06:19il s'était pas mal avancé.
06:21Comme on était proche d'une autre élection présidentielle,
06:23je crois que c'était Jacques Chirac
06:25qui avait renoncé.
06:27On a raté plusieurs fois des occasions,
06:29et il disait même que tous les bateaux qui arrivaient,
06:31tous les avions qui apportaient des immigrés,
06:33il faudrait les détruire.
06:35C'était assez fort de le dire,
06:37mais quand on laisse les choses traîner,
06:39à l'époque, il y avait 30% d'immigration.
06:41Maintenant, c'est 50 à 60%.
06:43Ce qui est frappant dans ce débat,
06:45c'est que quand on regarde,
06:47on se pose la question de qui, aujourd'hui,
06:49demande la suppression du droit du sol à Mayotte.
06:51C'est quasiment l'intégralité des Maorais.
06:53C'est le peuple qui habite à Mayotte
06:55qui demande ça.
06:57C'est insupportable pour la gauche
06:59puisque les territoires d'outre-mer
07:01étaient considérés comme des bastions,
07:03des réserves électorales naturelles
07:05de la gauche et de l'extrême-gauche,
07:07sauf qu'à Patatras, ça ne se passe pas du tout comme ça.
07:09À Mayotte, les gens votent quasiment tous
07:11Rassemblement National depuis une petite dizaine d'années.
07:13C'est là où il y a tout le paradoxe.
07:15On voit Sébastien Delegue,
07:17il essaye de penser pour les Maorais dans leur intérêt,
07:19mais en réalité, contre eux.
07:21Je trouve que là, se heurte vraiment
07:23toute la stratégie de l'extrême-gauche
07:25et je trouve qu'Estelle Youssoupha
07:27a très bien défendu son territoire
07:29justement parce qu'elle a porté
07:31la défense de son territoire
07:33et est en train d'héroïser
07:35l'espèce de safari humanitaire
07:37dont parle M. Delegue.
07:39Elle rappelle aussi une autre réalité,
07:41Estelle Youssoupha, à savoir qu'il n'y a pas que des Comoriens
07:43qui immigrent à Mayotte.
07:45À Mayotte, il y a aussi des gens qui viennent d'Afrique centrale,
07:47il y a aussi beaucoup de gens qui viennent de l'Afrique des Grands Lacs
07:49et on voit là les conflits qui sont à nouveau
07:51en train de se jouer entre le Rwanda
07:53et la République démocratique du Congo
07:55donc ce ne sont certainement pas des flux qui sont sur le point de s'interrompre
07:57si on n'y arrive pas.
07:59Ce sont aussi des flux qui amènent une version de l'islam
08:01extrêmement, enfin beaucoup plus radicale
08:03que la version de l'islam qui est celle
08:05des Mahorais et donc tout ça, les insoumis
08:07ne veulent absolument pas l'entendre parce qu'ils ne connaissent pas la réalité.
08:09Mais moi, il y a autre chose qui me choque,
08:11c'est que personne n'a jamais donné de bilan
08:13ni même d'estimation du bilan. Est-ce que vous imaginez
08:15un seul autre département français
08:17ou après une catastrophe de l'ampleur
08:19de celle qu'ont vécu les Mahorais
08:21et, peu importe, les gens illégaux
08:23leur vie compte
08:25et existe aussi. Personne
08:27n'a donné la moindre estimation
08:29du bilan humain, du cyclone
08:31à Mayotte. Si on a eu moins de 70
08:33je crois, voilà, mais puis après ça a disparu.
08:35Oui mais ça a disparu, mais enfin, vous vous souvenez
08:37comme moi des chiffres
08:39qui avaient été évoqués par
08:41certaines ONG, par la Croix-Rouge, si je me souviens bien
08:43qui n'étaient pas du tout de l'ordre de 70
08:45mais un chiffre dimentié.
08:47Pourquoi tolérons-nous
08:49une telle opacité finalement
08:51là-dessus ? Et autre point quand même, sur les droits du seul
08:53c'est un peu ridicule qu'on en débatte comme ça alors que
08:55de toute façon le Conseil constitutionnel, quoi qu'il en soit
08:57vraisemblablement, même si la loi
08:59devait être adoptée, la retoquera.
09:01Sur l'opacité, pourquoi
09:03une telle opacité ? On ne connaît pas la réalité
09:05aujourd'hui. Il n'y avait pas de recensement.
09:07Et François Bayrou
09:09s'est énormément
09:11engagé en disant que
09:13pour lui le bilan était
09:15beaucoup plus réduit que les premières
09:17estimations. Vous imaginez, pour le premier
09:19ministre, si on a un bilan qui ne correspond
09:21pas à ce qu'il a dit tant en
09:23métropole qu'à Mayotte,
09:25ça peut évidemment pour lui être très compliqué.
09:27Marine Le Pen qui s'est exprimée aussi sur
09:29cette suppression du droit du seul sur
09:31elle, l'ensemble du territoire français.
09:33Eh bien il se trouve
09:35que le droit du seul n'est pas dans la
09:37constitution française et que par une
09:39simple loi, nous pourrions
09:41et même nous devrions supprimer
09:43le droit du seul
09:45pour l'ensemble
09:47du territoire national. Le problème c'est
09:49que dès que vous laissez une brèche,
09:51en réalité il y a des gens qui vont
09:53s'engouffrer dans cette brèche. Leur
09:55espoir va s'engouffrer dans
09:57une brèche. S'il y a une personne
09:59sur cinq, migrant clandestin,
10:01qui a une chance pour qu'un de ses enfants devienne
10:03français, eh bien il y en aura
10:0515 qui prendront la mer.
10:07S'il y en a 1 sur 20,
10:09il y en aura 120 qui prendront la mer.
10:11Donc il faut juste qu'il y en ait zéro.
10:13Et alors personne ne risquera sa vie
10:15en tentant cette
10:17traversée pour espérer bien entendu
10:19obtenir à terme
10:21la nationalité française car
10:23Estelle Youssoupha a eu parfaitement
10:25raison. Dès le lendemain,
10:27dès le lendemain de Chido,
10:29il y avait des quoi ça quoi ça
10:31qui arrivaient. Ca veut dire que ça n'était pas
10:33la nourriture, l'eau,
10:35ou le confort matériel qu'il venait chercher.
10:37C'est évidemment l'espérance
10:39d'avoir un jour la nationalité
10:41française. Il faut,
10:43je le crois, faire cesser
10:45cet appel d'air de l'immigration clandestine.
10:47Voilà pour Marine Le Pen.
10:49C'est évident et ce qui applique à Mayotte,
10:51ça s'applique certes à moins de grande échelle
10:53à la France. Le droit du sol
10:55est une exception française. Il y a d'autres pays,
10:57les Etats-Unis, le Canada,
10:59qui le pratiquent mais c'est pas du tout
11:01la norme dans les pays développés,
11:03occidentaux et encore moins d'ailleurs dans les pays
11:05du sud global. Il y a énormément de démocratie
11:07qui n'ont pas le droit du sol. Je ne comprends
11:09pas cette obstination française de se draper
11:11dans des principes qui ne sont absolument pas
11:13universels.
11:15Parce que ceux qui sont pour le droit du sol,
11:17ils sont aussi pour l'immigration.
11:19Vous avez des gens centristes qui sont pour
11:21le droit du sol, je considère qu'il y a des problèmes d'immigration
11:23mais qu'on ne peut pas étudier, c'est un principe
11:25sacré.
11:27Là, il n'est vraiment pas question de fin du droit du sol.
11:29C'est simplement une légère restriction.
11:31Il faut avoir une durée de présence sur le
11:33territoire maorais qui passe de 3 mois
11:35à 1 an minimum et il faut être
11:37issu de deux parents de nationalité française.
11:39Ce n'est pas non plus la
11:41fin totale du droit du sol.
11:43Il y a encore un gap, une marge énorme avant la
11:45fin totale du droit du sol à Mayotte. On ne parle pas de
11:47fin totale du droit du sol.
11:49Ce que l'on a peine à comprendre quand on a vis en France, c'est que
11:51la situation de Mayotte est très difficile,
11:53les conditions de vie sont très difficiles,
11:55on manque de beaucoup de choses. Mais pour les Comoriens,
11:57c'est encore un paradis.
11:59Pourquoi ils sont venus tout de suite
12:01avec leur bateau dès que tout était cassé ? Parce qu'ils ont
12:03dit que ça ferait du travail pour reconstruire.
12:05D'ailleurs il y avait des témoignages qui le disaient.
12:07Donc on ne se rend pas compte que cet appel
12:09de Mayotte
12:11est vraiment presque un Eden pour
12:13toutes les Comores qui sont très pauvres.
12:17La situation fait que
12:19l'avenir est quand même assez
12:21sombre. Elles ne sont pas sous-estimées non plus
12:23le fait que ce ne sont pas que des flux spontanés.
12:25Il y a bien sûr des flux spontanés
12:27de gens qui cherchent une vie meilleure,
12:29c'est à hauteur d'individus, on ne peut que le respecter.
12:31Mais c'est aussi les territoires
12:33français ou les départements français d'outre-mer
12:35sont des lieux ciblés par des puissances étrangères
12:37pour déstabiliser la France. On le sait,
12:39c'est le cas, on l'a vu en Nouvelle-Calédonie,
12:41vous vous souvenez de l'ingérence
12:43des Azéries exactement.
12:45C'est le cas en Martinique, il y a des puissances
12:47étrangères qui essayent de déstabiliser la France
12:49par ce biais-là et on sait
12:51que la Russie
12:53travaille de près
12:55avec Moroni, la capitale
12:57des Comores.
12:59Qu'est-ce qu'on va retenir de l'action d'Emmanuel Macron
13:01pour Mayotte ? Parce que maintenant, il est
13:03hors-jeu du débat politique,
13:05il fait autre chose, s'occupe du Louvre,
13:07des péages,
13:09des tiktokers
13:11effectivement islamistes et mythomanes, donc il est plus
13:13sur le devant de l'actualité.
13:15Donc on retiendra une phrase,
13:17le Quassa-Quassa pêche peu, il amène
13:19du Comorien. C'est ce qu'il avait dit, souvenez-vous.
13:21Il avait dit ça lors d'un de ses premiers voyages.
13:23Lors de son premier mandat.
13:25Donc, qu'est-ce qui a découlé de cette phrase ?
13:27Absolument rien.
13:29Et c'est tout ce qu'on retiendra pour le moment
13:31de son passage sur Mayotte.

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