• il y a 2 semaines
Le président de l'OM Pablo Longoria était l'invité exceptionnel de l'After Foot ce lundi sur RMC. Il a notamment évoqué le mercato marseillais, l'arbitrage en Ligue 1 et a été interrogé par Daniel Riolo sur la LFP et son président Vincent Labrune. 

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Transcription
00:00Bonsoir à tous, l'AFTER continue jusqu'à minuit en direct sur AMC, sur la chaîne AFTER-FOOT sur YouTube.
00:06Nous sommes en direct bien sûr dans l'AFTER, premier podcast de France, première radio de France.
00:10Le soir, l'émission qui vous garantit une liberté d'expression totale à tous les supporters, Daniel Rieux.
00:15Et là, Daniel, bonsoir.
00:16Bonsoir les amis.
00:17Florent Gautreau est là, salut Florent.
00:18Salut à tous.
00:19Jimmy Brone est là, salut Jimmy.
00:21Salut Gilbert, bonsoir à tous.
00:22L'événement ce soir, les gars, c'est la présence parmi nous de Pablo Longoria.
00:26Il est en duplex avec nous depuis Marseille, en compagnie de Florent Germain.
00:30Bonsoir Florent d'abord, qui est notre correspondant à Marseille.
00:33Oui, salut les amis, salut à tous, en belle compagnie, ici à la commanderie, à côté de Pablo Longoria, effectivement.
00:38Pablo Longoria, bonsoir.
00:41Et bonsoir, comment allez-vous ?
00:42Merci d'être avec nous Pablo, d'autant que c'est une journée chargée à Marseille,
00:46puisque le Mercato se termine officiellement dans une heure,
00:49donc on est ravis de vous avoir avec nous pour parler Mercato,
00:51parler de la saison de Marseille, de la gouvernance du foot français, de tous les sujets du moment bien sûr.
00:56Et puis après 23h, on ira faire un tour du Mercato dans tous les autres clubs,
01:01avec Fabrice Hawkins, qui sera avec nous.
01:04Et puis si vous voulez poser vos questions à Pablo Longoria, le chat YouTube est là, Direct Studio est là, également.
01:09Le Mercato était tellement chargé, Fabrice Hawkins, ce soir minuit, il jette le téléphone.
01:14Il ne marche plus son téléphone. C'était la folie.
01:16Il y a tellement eu de mouvements dans les clubs ce week-end, je pense qu'il n'a pas dormi.
01:21Rennes a battu le record de Lyon l'hiver dernier.
01:24Lyon l'hiver dernier avait fait 7 arrivées.
01:27Rennes en est à 10. Donc on en parlera tout à l'heure, parce que c'est assez étonnant, en effet.
01:30Bon, démarrons sur Marseille, évidemment.
01:34Pablo Longoria, vous aussi, vous avez eu une journée chargée avec de belles arrivées.
01:39– Bon, quand même une journée chargée dans ce moment.
01:43Ça manque 15h à la fermeture du Mercato.
01:46Pour petit rappel, ça clôture aujourd'hui à 22h59.
01:51Donc tout le monde un peu en tension, comme je m'imagine tous les restes du club.
01:55Journée chargée, avec un potentiel mouvement en arrivée, une signature.
02:01Et surtout des sorties, comme celle de Van Mometer, qui s'est dégué à officialiser.
02:06Et bon, on attend un peu la situation d'Ismael Conné.
02:10– Oui, et Pablo Longoria me confia Gilbert, qu'il avait donné toutes les instructions
02:14concernant Ismael Benacer, parce que c'est l'un des dossiers forts.
02:17On vous en parle depuis le milieu de l'après-midi.
02:20Effectivement, il y a un accord, je crois, entre toutes les parties.
02:23Mais simplement, il faut que ça travaille avec les avocats.
02:25Le dossier est dans les mains, maintenant, des avocats, Pablo.
02:28– On est dans les mains, maintenant, de toute la documentation,
02:31de tout le travail, de tous les juristes, de tous les clubs.
02:34Donc on espère arriver bien au rang.
02:37– Donc avant 23h, on dirait que dans l'after, on aura la confirmation que c'est bon, normalement.
02:41– Ou pas.
02:43– Qui ça ?
02:44– Petit frayeur, là.
02:45– On va considérer que c'est fait, on va considérer que c'est fait.
02:47Pablo Longoria, personnellement, je ne m'attendais pas
02:50à autant de mouvement dans ce mercato d'hiver,
02:53parce que l'équipe fonctionne bien, elle est installée à la deuxième place.
02:57Sauf catastrophe monumentale, l'OM sera en Ligue des Champions l'année prochaine.
03:02Alors ma question, c'est est-ce que justement,
03:05c'est parce qu'on est obligé d'envisager que l'OM soit en Ligue des Champions l'année prochaine,
03:10qu'on prend par anticipation déjà des mesures en pensant à construire l'équipe
03:17en pensant à la Ligue des Champions déjà l'année prochaine, parce qu'il faut anticiper ?
03:22– Non, pour moi, naturellement, c'est un mix de situations,
03:27c'est le travail dans l'anticipation pour l'avenir, ça c'est bien sûr.
03:32Mais c'est surtout aussi de chercher à régler les différentes situations
03:36avec des temps de jeu limités sur les différents joueurs.
03:40Et spécialement, chercher toujours à renforcer l'équipe dans un mercato
03:44qu'on peut dire que tous les mercatoires dans les mois de janvier sont toujours compliqués.
03:49Tout d'abord, ça manque encore 14 matchs, on doit rester compétitifs,
03:54on doit rester les pieds sur terre, continuer à travailler, continuer à faire le boulot.
04:00– Alors vous parliez de Coné tout à l'heure, donc Ismaël Coné qui lui part à Rennes,
04:05un prépayant d'un million d'euros avec une option d'achat de 14 millions,
04:09c'est les chiffres de nos reporters, notamment de Florent.
04:12Si vous n'êtes pas d'accord avec les chiffres, Pablo, vous pouvez nous expliquer que c'est pas les bons,
04:15mais voilà les chiffres qu'on a en tout cas.
04:17Benacer, pourquoi Benacer dans un secteur de jeu où vous avez déjà pas mal de monde,
04:22puisque Rongier, Hochberg, Rabiot...
04:26– Rabiot qui à la base est un milieu de terrain quand même.
04:29– Bilal Nadir qui est en pleine éclosion, c'est vrai qu'il y a beaucoup de monde au milieu.
04:32– Donc pourquoi faire venir ce joueur de Milan ?
04:36– C'est vrai qu'on joue avec des lignes dans le milieu de terrain
04:40dans lesquelles Rabiot joue un cran au-dessus,
04:45dans ses positions aussi avec Rimbaud.
04:48C'est vrai qu'on considère, avec tous les différents mouvements,
04:52parce que c'est vrai qu'on a cherché à remplacer Lilian Brassier.
04:57Il arrive Luiz Felipe qui peut remplacer théoriquement Van Momente.
05:02Donc ça arrive à un moment dans lequel, si tu considères Geoffrey Condorbia en défenseur central,
05:08c'est vrai qu'il pourrait avoir plus d'alternatives à donner au coach dans le milieu de terrain.
05:13Après, comme toujours, c'est à lui de faire ses choix.
05:17Tu dois avoir différents profils au milieu de terrain.
05:20Et on considère qu'un joueur organisateur numéro 6,
05:23c'est quelque chose d'intéressant dans lequel on pouvait donner au coach
05:27un joueur encore complémentaire avec des caractéristiques.
05:31Et ça marche bien, on croit, avec le style de jeu de Roberto de Servi.
05:36Donc ça nous semblait intéressant de pouvoir approfondir dans une opération comme ça.
05:42Et dites-moi, il y a des...
05:44On attend toujours que tous les documents soient bien.
05:48Oui, bien sûr, on attend de l'officialisation.
05:51On se rend compte quand même, et finalement ça fait trois ans que vous êtes à Marseille,
05:55que ce n'est pas toujours facile de définir le profil du joueur qui va s'épanouir à l'OM,
06:02parce qu'on en a vu arriver et repartir.
06:05Alors pour l'instant, vous vous en tirez bien,
06:07parce que vous arrivez à revendre au même prix que vous avez acheté,
06:09même des joueurs qui n'ont pas réussi.
06:10Donc ça, c'est positif.
06:11Mais il y a des profils qui ont du mal.
06:13Cette année, on a vu Wahi, pas fait pour l'OM.
06:15Brassier, pas fait pour l'OM.
06:17Au moment où vous les prenez,
06:19vous n'arrivez pas à vous rendre compte qu'ils ne vont pas y arriver,
06:22que ce n'est pas un contexte fait pour eux ?
06:25Normalement, dès le moment où tu sais un joueur,
06:27tu considères et tu accompagnes 100 personnes
06:30qui sont des joueurs qui vont te donner de la performance sportive.
06:34Après, comme vous savez, ce n'est pas moi qui vais vous apprendre.
06:37Marseille, c'est un contexte particulier.
06:39L'OM, c'est un contexte particulier,
06:41spécialement le niveau d'attente qu'il y a toujours autour du club.
06:45C'est un niveau de pression qui s'est élevé.
06:48C'est quelque chose dans lequel tu dois avoir en considération.
06:51Il y a des joueurs qui, l'élémentaire, la performance,
06:54le travail, la quotidiennité, les fait bien être à l'OM.
06:58Parfois, il y a des situations que tu dois chercher de corriger
07:01pour le bien de tout le monde.
07:03Spécialement, toujours en tenant en considération
07:06un bilan financier qui doit rentrer dans tous les différents paliers.
07:11Mais c'est vrai que, pour prolonger la question de Daniel à l'instant,
07:15quand on regarde les joueurs, Pablo, qui donnent vraiment entière satisfaction,
07:19ce sont des joueurs presque confirmés déjà.
07:21Adrien Rabiot, Pierre-Emile Heubière,
07:23Mason Greenwood, dans un registre un petit peu différent,
07:25mais il n'y avait aucun doute sur sa qualité.
07:27Je pourrais rajouter même Gironimo Rulli.
07:30Quelque part, est-ce que ça veut dire qu'on ne peut réussir à Marseille
07:33que quand on a déjà ce background, cette expérience,
07:36et que parfois, le défi est trop relevé pour des joueurs qui sont des paris ?
07:41Il y en a quand même beaucoup sur lesquels vous avez presque acté un échec au bout de six mois.
07:45Mais à dire la vérité, à Marseille, il faut toujours du temps.
07:48L'exemple, ça peut être Luis Enrique.
07:50Si on prend un exemple d'un joueur qui a subi des difficultés initiales,
07:56petit à petit, il s'adapte à tous les niveaux compétitifs qu'il y a dans le club.
08:03Pour moi, c'est une question simple.
08:05C'est aussi une partie de l'analyse qu'on doit faire.
08:08C'est vrai que pour jouer à l'OM et dans un stade comme le Vélodrome,
08:12que c'est magique, hier le coach l'a dit,
08:15il y a besoin d'avoir une personnalité qui est très forte.
08:18Au même moment, l'économie actuelle du monde du football
08:21t'oblige à faire du trading des joueurs, à chercher des plus-values,
08:25à chercher de faire un modèle économique dans lequel tu dois toujours penser
08:29à des situations qui sont très importantes.
08:31Numéro un, c'est la trésorerie, qui est la demande la plus forte à court terme.
08:35Par contre, tu dois penser aussi à la question des comptes de résultats
08:39à la fin de la saison, dans lesquelles tu dois chercher,
08:42quand même avec toutes les problématiques,
08:44et on peut y rentrer plus tard naturellement,
08:46de colmer un peu le déficit que fait le football français en ce moment.
08:50C'est quelque chose dans lequel les comptes de résultats
08:53la plus-value sur les différents joueurs,
08:55c'est quelque chose qui est fondamental, je crois,
08:57pour la totalité des clubs français.
08:59Pablo Longoria, une question sur Pogba,
09:01puisque le nom a beaucoup été cité dans le mercato possible,
09:04le mercato marseillais.
09:05Est-ce qu'il y a eu une chance, à un moment ou un autre,
09:08que Pogba rejoigne l'OM ? Parce que là, vous parlez de personnalité,
09:11Pogba, il a la personnalité et l'expérience pour s'imposer à Marseille.
09:15Est-ce qu'il a encore le niveau ? C'est autre chose.
09:18Écoutez, moi, quand je parle de Paul,
09:22je parle toujours de quelqu'un que j'apprécie énormément
09:25et dans lequel j'ai eu le plaisir de travailler avec lui à la Juventus
09:29et je porte un respect énorme.
09:32C'est vrai qu'il y a des circonstances dans lesquelles
09:35une sanction sportive jusqu'au mois de mars,
09:37dans lesquelles tu dois toujours chercher de comment maximiser
09:40tous tes recours économiques à court terme pour bien finir la saison.
09:46Donc, ça veut dire que Pogba...
09:48Eh bien, la réponse, Florent !
09:50C'est marrant ! Sinon, on n'était pas d'accord sur la réponse.
09:54En fait, ça veut dire que ça ne se fera jamais encore.
09:56Si ça se fait, ce sera peut-être l'été prochain.
09:58Mais là, parce qu'il y a beaucoup de supporters, évidemment,
10:00qui l'espéraient, qui attendaient, qui espéraient peut-être une surprise,
10:02même pour aujourd'hui, pourquoi pas,
10:04si ça avait été fait dans le plus grand secret.
10:06Mais ça veut dire que là, économiquement, ça n'est pas possible
10:09ou sportivement, ça n'est pas votre souhait ?
10:11Non, c'est une question plutôt de mettre en considération
10:14toutes les différentes questions, non ?
10:17Quel est l'avantage de porter un joueur avec ses caratours,
10:22ses spurs internationaux et ses niveaux footballistiques
10:25et aussi caractériels ?
10:27Je crois que c'est important, mais en même temps,
10:29tu dois tenir les équilibres à l'intérieur de ton groupe,
10:32tu dois tenir une dynamique sportive.
10:34Je n'étais pas très favorable à faire beaucoup de changements
10:37dans une dynamique positive.
10:39Après, dans les moments où il y a beaucoup d'opportunités
10:41dans le marché, j'ai fait une conférence de presse
10:43dans laquelle Flo était présente.
10:45L'important, c'est de donner de la continuité
10:47à une bonne dynamique sportive.
10:49Au même moment que tu dois tenir le compte économique
10:52et au même moment que tu dois tenir aussi la volonté
10:56qu'on a tout le monde, de Mehdi Benatia, Roberto De Zervi,
10:59à moi personnellement, de chercher à donner
11:02les meilleures armes possibles à l'entraîneur.
11:05Et après, juste une anecdote, je crois que ça remonte
11:07à un an et demi, il y avait eu une rumeur un peu folle,
11:10Cristiano Ronaldo.
11:11Cristiano Ronaldo, l'OM doit se positionner, etc.
11:14Et je me souviens, ça m'avait frappé, Pablo,
11:16parce que forcément, nous, journalistes,
11:18on faisait le métier, on passait des coups de fil.
11:20Et malgré tout, vous ne vouliez jamais dire
11:23non, l'OM ne va pas se positionner sur Cristiano Ronaldo.
11:26C'est comme là, j'ai l'impression que vous ne voulez pas dire
11:28non, l'OM ne va pas aller sur Paul Pogba.
11:30Vous ne voulez presque pas prononcer cette phrase-là.
11:32Je ne sais pas si ça entretient un faux suspense,
11:34mais en tout cas, c'est comme si vous...
11:36Voilà, ne pas insulter l'avenir.
11:38Et peut-être que vous y voyez, vous qui respectez
11:40beaucoup les joueurs, je le sais, un manque de respect
11:42envers tel ou tel grand star international
11:45de dire non, finalement, ça ne nous intéresse pas.
11:47Pourquoi vous ne le dites pas, franchement, dans ce cas-là ?
11:49Non, ce sont des circonstances différentes.
11:51Je ne voulais pas, dans ce moment,
11:53que la rumeur était là-bas,
11:55fabriquée pour Cristiano Ronaldo artificiellement.
11:58Pour moi, c'était un manque de respect dans deux cas.
12:01Un, pour tous les supporters et pour tous les clubs
12:04dans lesquels tu dises, ah non, je dénie
12:06que Cristiano Ronaldo, il va venir au club.
12:09Pour moi, ça manque de sens, parce que jamais
12:11il n'y a une opportunité, jamais il n'y a
12:13une possibilité réelle de pouvoir faire les joueurs.
12:15Et en même temps, je crois que
12:18comme président de l'Olympique de Marseille,
12:20comme Pablo Longori, à titre individuel,
12:22dire, ah, l'Olympique de Marseille
12:24ne va pas faire Cristiano Ronaldo,
12:26ça me ressemblerait.
12:28Il manque total de respect dans les jambes
12:30les plus importantes du monde du football.
12:32Alors, il y a juste...
12:34Daniel, avant que tu te donnes la parole,
12:36il y a juste quand même deux joueurs qu'on n'a pas cités
12:38aujourd'hui, c'est l'arrivée d'Amar Dedic,
12:41Florent, qui arrive,
12:43qui est un défenseur bosniaque.
12:45Et puis, surtout, Ancelmino, dont on parlait
12:47en Corée, ne viendra pas, puisque Chelsea
12:49a déjà rempli son quota de prêts.
12:52Donc, finalement, Ancelmino n'ira pas à Marseille.
12:54Tu nous confirmes, Flo, depuis la commanderie.
12:57Oui, mais je crois que Pablo a une précision
12:59là-dessus, concernant Ancelmino, notamment.
13:01Non, la précision, c'est que quand même,
13:03on est dans une industrie différente,
13:05Chelsea, le reste du club, je crois.
13:07C'est une critique que j'ai faite ouvertement.
13:09Spécialement parce que Chelsea,
13:11aujourd'hui même, ils sont libérés des positions
13:13de prêts, comme Weasley, qui est revenu
13:15de prêts à Strasbourg.
13:17Il est parti à Watford.
13:19Et il y a les mouvements qui sont récupérés
13:21de prêts d'Atrofa Fana, qui est revenu
13:23en Angleterre. Donc, l'excuse
13:25qu'il n'y ait pas de slot de prêts,
13:27quand même, ce n'est pas...
13:29Vous le vouliez, c'est un jeune joueur de 19 ans
13:31qui est premier à Bel-Avenir, vous êtes déçu.
13:33Non, on avait fait une offre, après
13:35chaque club, il y a
13:37ses dynamiques, ses choses. L'unique chose
13:39que j'ai regretté, quand même, c'est la manque
13:41de transparence, parfois, entre
13:43les différents clubs.
13:45Après, il y a tellement de mouvements à Chelsea. Il y a notamment Joao Félix
13:47qui va peut-être sortir à Milan sur les
13:49dernières instants du Mercato. C'est trop compliqué.
13:51Oui, tu parlais quand il est parti à Dortmund.
13:53C'était annoncé ce week-end par Joao Félix.
13:55Pablo Longoria, depuis que vous êtes
13:57à l'OM, vous avez été entouré
13:59par beaucoup de gens et de façons
14:01très différentes.
14:03J'ai l'impression que jamais
14:05vous n'avez été aussi bien entouré que maintenant
14:07avec ce trio
14:09constitué par vous,
14:11Fabrizio Ravanelli et
14:13Mehdi Benatia. Je ne parle pas du coach,
14:15ça me semble un petit peu à part,
14:17mais la direction
14:19est à trois têtes.
14:21Vous êtes le président, vous avez ces deux hommes-là
14:23à vos côtés. Qu'est-ce qu'ils font
14:25et pourquoi on a l'impression qu'ils donnent à l'OM
14:27une structure beaucoup plus solide qu'avant ?
14:29C'est surtout
14:31une question institutionnelle
14:33de la part de Fabrizio Ravanelli dans laquelle
14:35être entouré par les gens
14:37du club, être entouré par
14:39une personne qui, pour moi,
14:41me donne beaucoup de bons conseils,
14:43ça me ramène de la calme, ça me ramène
14:45toujours les bonnes paroles et
14:47une vision beaucoup plus froide
14:49parfois que la mienne. Vous savez
14:51que parfois, je suis
14:53très passionné.
14:55Dans cette situation, c'est quelque
14:57chose qu'à niveau institutionnel,
14:59c'est une image forte du club, comme j'ai vécu
15:01dans d'autres clubs, comme par exemple en Italie
15:03ou comme par exemple à Valence,
15:05qu'il y avait toujours des gens du club qui participaient
15:07dans la vie quotidienne du club. Je crois que
15:09ce sens d'identification
15:11avec les anciens joueurs, c'est quelque
15:13chose de très important. Au même moment,
15:15sur la partie sportive,
15:17je suis très content de pouvoir avoir
15:19Medivh Nassia, spécialement parce que
15:21c'est quelqu'un qui, pour moi,
15:23est l'un des meilleurs en Europe.
15:25Absolument, la façon
15:27dans laquelle il travaille, les efforts,
15:29la passion qu'il met dans le quotidien
15:31tous les jours, le réseau qu'il a
15:33pour pouvoir convaincre
15:35quels que soient les joueurs,
15:37combien de temps il met en dédication
15:39chaque journée,
15:41les énergies qu'il met au sein
15:43de ce projet, c'est quelque chose que je tiens
15:45seulement à remercier. Et c'est
15:47un luxe pour l'Olympique de Marseille
15:49de pouvoir avoir quelqu'un avec
15:51les valeurs humaines, avec les valeurs
15:53professionnelles et avec la passion et
15:55les efforts comme Medivh.
15:57Un mot, Pablo, justement sur
15:59la gouvernance
16:01et peut-être sur le désir de continuité.
16:03J'ai l'impression qu'il y a un paradoxe entre
16:05votre désir, que vous avez déjà expliqué
16:07dans la revue de
16:09l'After notamment et ailleurs,
16:11de continuité, d'un projet
16:13qui s'inscrit sur la durée, et c'est votre cas,
16:15vous vous inscrivez vous sur la durée,
16:17et paradoxalement, des
16:19intersaisons, des changements d'entraîneurs déjà,
16:21des intersaisons mouvementées,
16:23des changements de joueurs fréquents.
16:25Est-ce qu'on arrive enfin, est-ce que vous
16:27arrivez enfin à ce que vous souhaitiez, à savoir
16:29une forme de stabilité,
16:31avec un entraîneur qui reste, un trio
16:33là autour de vous, comme l'a dit Daniel,
16:35et peut-être une ossature même au niveau de l'équipe,
16:37alors qu'on avait l'impression
16:39que vous refaisiez tapis
16:41pour prendre une expression de poker à chaque fois,
16:43à chaque intersaison.
16:45C'est quelque chose que parfois tu subis,
16:47non ? Il faut tout contextualiser,
16:49je crois.
16:51Particulièrement parce que pour être à l'Olympique de Marseille,
16:53tu as besoin d'avoir une énergie complètement
16:55différente, et comme j'ai dit dans
16:57beaucoup de conversations privées ou publiques,
16:59un an à l'Olympique de Marseille,
17:01ça peut rassembler à trois années
17:03dans différents clubs, non ?
17:05C'est pour ça qu'il faut avoir une énergie
17:07complètement différente.
17:09En même moment, c'est mon souhait,
17:11c'est notre souhait, de pouvoir
17:13donner continuité parce que, sincèrement,
17:15j'ai une équipe de travail, avec
17:17Mehdi, avec Roberto De Zervi,
17:19avec toute l'organisation qu'on a créée
17:21aussi autour du coach,
17:23avec Giovanni Rossi, avec Marcello Iaia
17:25comme responsable de la performance.
17:27Je crois, et sincèrement, qu'on est dans
17:29la bonne voie pour donner stabilité
17:31ici, au sein de l'Olympique de Marseille.
17:33C'est la chose qu'on souhaite
17:35énormément, parce que le football,
17:37on peut dire des choses.
17:39Tellement de changements, c'est négatif,
17:41et je l'admets. La continuité
17:43et la stabilité, c'est la chose que
17:45je crois que tous les clubs cherchent en Europe.
17:47L'exemple le plus clair, ça peut être
17:49l'Atlético de Madrid et comment il s'est rendu
17:51la dernière saison, avec un certain type
17:53de continuité. Ça, c'était
17:55pour moi toujours l'exemple que j'ai utilisé
17:57en Espagne, que j'ai continué
17:59à utiliser maintenant. C'est vrai que dans
18:01des ambiances tellement passionnelles,
18:03dans lesquelles tous tes sentiments,
18:05toutes tes passions, toutes les énergies
18:07que tu mets dans le quotidien,
18:09tu passes de 0 à 100
18:11à Marseille dans une vitesse
18:13qui est énorme. Et ça, psychologiquement,
18:15c'est quelque chose que c'est difficile
18:17pour quel que soit l'être humain.
18:45On est à côté de Pablo Longoria, qui est avec nous,
18:47président de l'OM,
18:49que l'on remercie d'ailleurs pour être là.
18:51Encore un dernier jour de
18:53Mercato. On attend l'officialisation
18:55de l'arrivée d'Ismaël Benasseur à Marseille
18:57dans les minutes qui viennent, on l'espère. Daniel ?
18:59Pablo, l'OM est deuxième
19:01du classement. Depuis le début de la saison,
19:03je crois qu'on s'accorde tous pour dire
19:05que l'OM travaille bien. Les petites
19:07erreurs de Mercato, même les vraies erreurs de Mercato
19:09ont été corrigées.
19:11Moi, je mettrais les clés de ma maison
19:13sur le fait que vous soyez en Ligue des champions l'année prochaine.
19:15Donc, les voyants sont au vert.
19:17Mais l'OM ne sera jamais champion de France.
19:19Ne sera plus jamais champion de France.
19:21Et je n'arrive pas à comprendre
19:23comment le président d'un club
19:25aussi important peut
19:27accepter qu'on ait cassé
19:29la concurrence dans notre football,
19:31qu'on ait accepté le deal
19:33CVC que l'OM a accepté,
19:35qu'on ait accepté les droits de télé dans l'État
19:37actuel.
19:39C'est une situation
19:41où j'ai appelé plusieurs fois
19:43dans l'after à une réaction des clubs importants.
19:45Lyon a réagi.
19:47L'OM, j'attends toujours.
19:49Bon, par où est-ce qu'on
19:51commence ?
19:55Commençons par
19:57CVC, si vous voulez bien, parce que pour moi,
19:59c'est le début de l'histoire. Parce que
20:01à partir de ce moment-là, moi, j'ai compris
20:03que le président du PSG
20:05avait décidé que la Ligue 1, c'était dans sa
20:07poche et que lui, il ne penserait qu'à l'Europe
20:09avec de l'argent, beaucoup plus
20:11d'argent que tous les autres et que la répartition,
20:13elle serait inégale. Donc CVC,
20:15vous avez pris 90 millions,
20:17il a pris 200 millions, les droits internationaux,
20:19tout pour lui
20:21et on a mis des tampons en Europe sur des clubs
20:23qui ne sont même pas en Europe.
20:25Ok, on commence par
20:27CVC. Je te dis
20:29sincèrement, on fait une conversation très
20:31ouverte. Tout d'abord, pardon, parce que
20:33j'avais promis d'être au studio.
20:35Naturellement, en 3 février,
20:37j'espérais arriver un peu plus soulagé
20:39au dernier jour de Mercator,
20:41mais je tiens mes paroles. Et la parole,
20:43c'est de parler avec transparence, non ?
20:45Et si on analyse bien le deal
20:47CVC, tout d'abord, je n'étais pas
20:49aux instances, donc je ne me sens pas
20:51avec la légitimité de pouvoir
20:53parler dans un procès dans lequel je n'ai pas
20:55participé. Donc,
20:57c'est que... Mais vous pouvez dire que c'était pas bien.
20:59Vous avez le droit de dire que c'était inégal.
21:01Il y a une question
21:03dans ce moment et on va parler
21:05de la qualité du deal.
21:07C'est quelque chose que c'est important de comprendre
21:09le contexte dans lequel le deal
21:11s'était fait. Dans un premier moment,
21:13on vient du fiasco de MediaPro
21:15dans le même moment que la COVID,
21:17que c'est une tormente parfaite
21:19avec beaucoup d'éclats
21:21dans une situation financière
21:23catastrophique.
21:25C'est quelque chose que c'était très important
21:27de mettre en contexte. Le deal
21:29de CVC, ça a permis
21:31à beaucoup d'éclats de soulager
21:33ces besoins de trésorerie à court terme
21:35que c'était quelque chose de très nécessaire
21:37pour le monde du football français.
21:39Ça, c'est quelque chose dans lequel j'ai dit
21:41que trouver un investisseur
21:43avec une valorisation de 1,5 milliard
21:45pour un 13% de la Ligue,
21:47c'est quelque chose que c'était dans ce moment
21:49très important pour la viabilité
21:51du football français.
21:53Il faut toujours savoir mettre en contexte
21:55les moments. Après...
21:57Mais ça, ça ne me parle pas de la répartition.
21:59Même ça,
22:01ça pourrait se discuter.
22:03Mais bon, on va admettre que CVC
22:05a permis à faire face au manque
22:07de trésorerie. Ça, d'accord. Mais ça ne m'explique
22:09pas pourquoi la Ligue
22:11qui marche main dans la main avec le PSG
22:13a dit « Ok, vous vous prenez 200
22:15et l'OM et l'OL, vous êtes
22:17des moins que rien, vous prenez 90. »
22:19Je considère dans ce moment
22:21et je l'avais dit dans ce moment
22:23que la répartition
22:25spécialement en 13% des droits
22:27de l'Olympique de Marseille,
22:29c'est pas en différence de 10% avec
22:31les autres compétiteurs européens.
22:33Il faut aussi comprendre la stratégie.
22:35Parce que CVC ne met pas de l'argent pour rien.
22:37La stratégie de CVC, c'était
22:39de booster un groupe de clubs,
22:41spécialement les clubs européens, pour chercher
22:43d'avoir une plus grande compétitivité
22:45dans les championnats. Ça, c'est l'esprit du deal.
22:47Pour moi, en général, oui, je dois
22:49dire comme président de l'Olympique de Marseille
22:51que dans ce moment,
22:53la répartition, pour moi,
22:55c'est pas les mêmes valeurs en 13% de l'OM
22:57qu'avec les autres compétiteurs.
22:59Mais il y a beaucoup d'autres considérations
23:01dans lesquelles on doit mettre
23:03sur la table, que c'est un changement sur la
23:05répartition des droits internationaux.
23:07Il y avait des autres business parallèles,
23:09spécialement sur la digitalisation
23:11de la ligue, etc.
23:13Que l'OM, potentiellement,
23:15ça peut venir sur la durée
23:17à renforcer sa position
23:19avec une meilleure répartition des droits internationaux.
23:21Bon, donc ce qui...
23:23Je reformule pour qu'on comprenne bien.
23:25Vous expliquez que le contexte
23:27était particulier et que vous êtes globalement
23:29content du deal CVC, mais
23:31effectivement, vous vous dites que l'OM
23:33méritait plus au regard des autres clubs
23:35qui ont aussi touché
23:37une grosse part de CVC.
23:39Je ne dis pas de bêtises quand je reformule comme ça.
23:41Si je dois dire,
23:43je vous pose la question en général,
23:45les 13% de l'OM,
23:47ça coûte plus d'argent que les autres clubs ?
23:49Pour moi, oui.
23:51Il y a aussi une considération
23:53parce que c'est toujours
23:55très facile de parler à posteriori,
23:57dans la vie.
23:59Pourquoi, Pablo,
24:01vous n'avez pas plus
24:03médiatisé ce mécontentement ?
24:05Pourquoi vous n'avez pas fait une interview
24:07en disant que ce n'est pas normal
24:09que Marseille ne soit pas servie mieux que les autres ?
24:11On a l'impression que la Brune, en gros, faisait peur
24:13à l'époque,
24:15derrière la Brune, mais en l'occurrence,
24:17le deal était dirigé,
24:19on va dire, et réglé par la Brune.
24:21On a l'impression que, vous,
24:23à Marseille, vous n'hésitez pas à monter au créneau.
24:25On en reparlera tout à l'heure
24:27sur l'arbitrage, par exemple. Et là,
24:29on vous trouve étonnamment muet.
24:31Jamais
24:33on m'avait posé la question.
24:35Donc, je ne vais pas répondre
24:37à des questions que je ne reçois pas.
24:39C'est la première fois que quelqu'un
24:41me pose la question ouvertement,
24:43je réponds.
24:45Sur la concurrence, juge Daniel,
24:47ce que tu l'as amené de cette manière-là,
24:49sur la concurrence, que certains appellent
24:51déloyale avec le Paris Saint-Germain,
24:53par rapport aux moyens engendrés aussi
24:55par les propriétaires. C'est aussi pour ça que
24:57cette question devient légitime, parce que
24:59Daniel l'a introduit d'une manière
25:01un peu cash, mais véridique, en disant
25:03Marseille ne sera plus champion de France.
25:05Donc, on a le sentiment que le deal CVC
25:07a ajouté, quelque part, à ce déséquilibre
25:09qui frustre beaucoup
25:11les supporters marseillais, vous pouvez le comprendre.
25:13Je vais changer l'optique.
25:15Le deal de CVC, ça nous a permis
25:17un peu de transformation dans le club,
25:19que ça a permis de faire une transition économique
25:21vers un modèle beaucoup plus viable
25:23de ce qu'on avait avant.
25:25Est-ce que vous êtes d'accord, pour aller dans le même sens,
25:27est-ce que vous êtes d'accord avec John Textor,
25:29qui dit qu'en gros, aujourd'hui,
25:31la Ligue 1 est prise en otage par le Qatar
25:33et Nasser Al Raifi ?
25:35Moi, je ne suis pas d'accord avec cette affirmation,
25:37et je peux le dire.
25:39J'ai voulu changer beaucoup de choses
25:41au sein de la Ligue, et on parle d'équité,
25:43et que l'OM
25:45n'arrive jamais à être champion de France.
25:47Je ne sais pas, et j'espère
25:49qu'avec un projet basé sur la continuité
25:51et la stabilité, et dans lequel
25:53chaque jour, on cherche à améliorer des choses,
25:55mon souhait, c'est d'être le plus compétitif possible.
25:57Mais ce n'est pas possible,
25:59vous le savez que ce n'est pas possible, ça peut arriver,
26:01si ça arrive, c'est parce que le PSG
26:03fera une mauvaise... Là, il y a encore
26:0510 points d'avance, et il y en aura certainement plus au final.
26:07Moi, vraiment, je suis désolé,
26:09c'est quelque chose que je n'arrive pas à comprendre.
26:11Je ne peux pas comprendre que l'OM accepte
26:13cette situation de concurrence déloyale.
26:15C'est le club qui doit parler.
26:17Peut-être que John Stextor l'a mal dit,
26:19mais ce qu'il dit, dans le fond,
26:21est incontestable.
26:23La façon dont La Brune gouverne
26:25avec Nassel et Rael Haïfi, vous ne pouvez pas accepter
26:27cet état de fait. Je ne peux pas comprendre
26:29que vous acceptiez ça. Il y a des choses,
26:31et on peut parler
26:33ouvertement de tout ça.
26:35Pour moi, il y a une première considération
26:37dans laquelle je suis,
26:39et depuis quelques mois,
26:41on s'est dit qu'il y avait
26:43quelques changements au sein de la Ligue.
26:45Je crois qu'on avait discuté
26:47une conversation privée entre toi et moi.
26:49Je tiens à le dire, Daniel.
26:51Si vous pouvez expliquer,
26:53quels sont vos projets, c'est bien.
26:55Dans lesquels, c'est très clair pour moi
26:57qu'il faut avoir des changements.
26:59Pour moi, un changement, c'est très important.
27:01C'est une division entre toutes les différentes
27:03questions qui sont réelles
27:05et la société commerciale.
27:07C'est quelque chose dans lequel je suis très d'accord
27:09pour travailler dans cette direction. Dans lesquels,
27:11au sein de la société commerciale,
27:13on a les meilleurs experts possibles
27:15dans l'industrie pour la commercialisation
27:17de notre croix et de toutes les
27:19différentes situations commerciales pour chercher
27:21à créer un produit
27:23beaucoup plus attractif que celui
27:25qu'on a aujourd'hui.
27:27Là, il va falloir travailler, parce que là, il y a un problème.
27:29L'attractivité. On a 500 000 abonnés
27:31sur DAZN. DAZN, peut-être,
27:33va partir dans un an. On ne sait pas la suite.
27:35Il y a quand même un président qui est en situation
27:37d'échec absolu. Et on sait
27:39que s'il part, Canal revient
27:41à la table des négociations. Pourquoi vous ne le faites pas partir ?
27:45On se pose des questions d'une façon
27:47complètement différente. Parce que
27:49je considère qu'on est toujours
27:51dans la polémique au maximum.
27:53Moi, je suis dans un club passionné.
27:55Je crois que le débat public aujourd'hui
27:57autour des instances de football,
27:59même en général en Europe,
28:01ça part toujours
28:03dans les extrêmes.
28:05Je vous pose une question.
28:07Pour moi, un président de la Ligue, il a un rôle.
28:09Tous les différents
28:11directeurs généraux et tous les différents
28:13experts qu'il doit avoir au sein de la Ligue,
28:15ils ont un rôle complètement
28:17différent. Est-ce que vous pensez que
28:19directement, Javier Teba, c'est la personne qui
28:21négocie tous les trois, par exemple,
28:23en Espagne ? Non, c'est aussi merci
28:25à Melchor. Et en Espagne,
28:27que c'est la Ligue peut-être la plus compétitive,
28:29il a un niveau d'expert qui est
28:31complètement différent. C'est quelque chose que
28:33il faut améliorer. La même chose pour la
28:35Première Ligue, la même chose dans les championnats d'Italien,
28:37qu'ils sont, par exemple,
28:39un président de la Ligue qui met d'accord
28:41tout le monde politiquement,
28:43et ils sont un directeur général
28:45qui est celui qui s'occupe de toutes les
28:47différentes négociations au sein de la Ligue
28:49avec lui. Donc là, la France est en retard,
28:51c'est ce que vous dites. Vous avez envie de faire
28:53avancer les choses, mais il y a un travail monstrueux.
28:55Absolument, mais
28:57Daniel, quel est le principal problème
28:59de la Ligue française ? Je pars comme
29:01le dirigeant, et je ne vais pas
29:03venir ici donner des leçons aux gens
29:05parce que ce n'est pas mon rôle.
29:07Mais ce que j'ai dit, c'est qu'il y a
29:09dans les différentes Ligues.
29:11La Ligue française,
29:13c'est une Ligue complètement politisée.
29:15Il n'y a pas aucune Ligue,
29:17et je ne suis pas ici pour critiquer,
29:19attention, parce que c'est une conséquence de
29:21beaucoup de situations faites dans le passé.
29:23Les conseils d'administration de la Ligue,
29:25je ne les critique pas parce que la situation
29:27est comme ça, est faite par des différentes
29:29familles dans le football.
29:31Ça, c'est quelque chose qui ne se passe pas.
29:33Par exemple, en Espagne, où j'avais la fortune
29:35de pouvoir travailler pendant des saisons,
29:37il y a une commission de l'arrêt dans laquelle
29:39la représentation et où se prennent
29:41les décisions, c'est fait par les clubs
29:43et par les différents professionnels
29:45qu'il y a au sein de la Ligue.
29:47Le problème ici en France, c'est qu'il faut
29:49mettre d'accord beaucoup de gens
29:51qui n'existaient pas dans d'autres Ligues.
29:53Et attention, ce n'est pas une critique
29:55à toutes les familles du football dans laquelle
29:57il y a l'unité. Mais dans ces Ligues,
29:59il faut faire passer beaucoup
30:01de situations de façon très politique.
30:03Vous voudriez un changement
30:05de la gouvernance ?
30:07Vous voudriez un changement de la gouvernance
30:09où seulement les clubs décident et effectivement
30:11les représentants des joueurs, des entraîneurs
30:13qui pèsent, c'est vrai, des arbitres, etc.
30:15n'ont plus forcément voix au chapitre ?
30:17C'est pour ça que je propose
30:19et c'est la force
30:21que je porte beaucoup de fois dans les messages.
30:23Il y a une question que c'est réellement
30:25très important de tous les familles du football.
30:27C'est normal.
30:29Et une société commerciale
30:31très forte,
30:33avec les meilleurs spécialistes
30:35qu'on peut trouver dans les marchés,
30:37dans lesquels, avec l'aide de la force,
30:39non seulement du président de la Ligue,
30:41mais de tous les clubs,
30:43parce que ce n'est pas ici une question
30:45de 3-4 clubs, c'est 18 clubs,
30:47plus la Ligue 2.
30:49Et en plus, avec un actionnaire
30:51qui participe
30:53dans ces 13 personnes,
30:55qu'on doit avoir en considération comme CBC,
30:57jusqu'à ce moment,
30:59il était très passif, et c'est quelque chose
31:01que dans les derniers mois, ça commence à avoir
31:03une activité beaucoup plus grande,
31:05et que je suis tout à fait d'accord avec
31:07une participation de CBC pour faire bouger
31:09les choses. Alors Pablo Longoria,
31:11vous parlez de la société commerciale
31:13où vous la voulez avec les meilleurs experts,
31:15donc pour aller, une fois
31:17qu'on passera à autre chose par rapport à Dazone,
31:19pour aller chercher des droits et donc de
31:21l'argent supplémentaire pour les clubs.
31:23D'accord, je comprends.
31:25D'ailleurs, on va faire petite parenthèse,
31:27les gens de CBC, ils sont
31:29extrêmement fâchés par rapport
31:31au président de la LFP, parce qu'ils estiment
31:33qu'il a mal travaillé. Donc,
31:35la société commerciale, elle va aller chercher
31:37un diffuseur. Le diffuseur,
31:39ça, tous les présidents le disent,
31:41on a fait une connerie en se
31:43fâchant avec Canal. Canal a
31:45dit, s'il y a
31:47un litige
31:49personnel entre le patron
31:51de Canal et le patron de la Ligue,
31:53les présidents du
31:55conseil d'administration, s'ils sortent
31:57ce président de la Ligue qui a mal travaillé,
31:59qui est incompétent, qui vous a
32:01tous mis dans la merde, Canal revient.
32:03Mais pourquoi vous le gardez ?
32:05Dans quel secteur d'activité
32:07au monde, on garde un président
32:09qui a aussi mal travaillé et qui en plus
32:11empêche les discussions
32:13avec Canal+, le diffuseur historique ?
32:15Qu'est-ce que vous avez ?
32:17Il vous a fait quoi comme cadeau, Vincent Labrune ?
32:19C'est parce que Nasser El Relaifi est derrière ?
32:21Je n'arrive pas à comprendre
32:23pourquoi vous défendez, mais pas que vous,
32:25Olivier Lettand,
32:27Jean-Pierre Rivère,
32:29Caillot, Nicolas, mais
32:31pourquoi vous défendez cet homme-là ?
32:33Il vous a mis que dans la merde.
32:35Je comprends pas. Et les
32:37supporters de tous les clubs ne comprennent pas.
32:39Je change la considération
32:41et je change la direction
32:43de la discussion pour des
32:45choses. Il y a eu beaucoup de choses
32:47qui se sont bien passées dans la Ligue,
32:49mais pas la négociation des droits audiovisuels.
32:51Je vais changer complètement
32:53comment on
32:55travaille avec ces sociétés commerciales,
32:57comment on sort au marché.
32:59Le marché français, c'est très
33:01particulier et je ne suis pas un expert
33:03des droits audiovisuels, mais je ne vais
33:05pas me faire passer comme un expert
33:07de quelque chose dans lequel j'apprends.
33:09La situation,
33:11pour moi, le plus grand problème,
33:13c'est la distribution. Parce que
33:15Canal+, il est en position
33:17prédominante pour l'effet de la première
33:19pay-per-view, c'est bien sûr
33:21en Europe. Mais cette situation
33:23qu'on parle avec Dassault, c'est la même situation
33:25que j'ai pu
33:27échanger beaucoup de fois avec
33:29mon confrère italien.
33:31Parce que dans les marchés
33:33où il y a une position de distribution
33:35prédominante, comme est le cas
33:37avec Sky en Italie,
33:39il y a une situation dans laquelle ces
33:41différents diffuseurs
33:43posent un problème,
33:45spécialement pour les consommateurs, qui
33:47entendent, qui comprennent
33:49que c'est quelque chose à régler.
33:51C'est pour ça que j'ai toujours parlé
33:53que le gros problème ici, c'était
33:55le packaging. Pourquoi ? Parce qu'un supporter
33:57de football, qu'est-ce que tu veux ?
33:59T'abonner à une plateforme et voir tous les
34:01matchs possibles de football, sans faire quatre
34:03abonnements différents. Parce que ça,
34:05c'est la piraterie.
34:07Dans un instant, il faudra parler du virage.
34:09On a eu des questions, notamment sur l'arbitrage
34:11et la suite de la saison à Marseille. Encore quelques minutes
34:13avec Pablo Longoria. Profitons-en.
34:15A tout de suite dans l'after.
34:17RMC, jusqu'à minuit.
34:19L'after food.
34:2122h38, Daniel Riolo, Florent Gautreau,
34:23Jimmy Braun, Florent Germain à Marseille avec
34:25Pablo Longoria qui est avec nous encore quelques minutes
34:27et qu'on remercie une nouvelle fois. Flo,
34:29pas de news pour Ben Asser, pas d'officialisation
34:31à Marseille ? Le téléphone de Pablo Longoria
34:33est sur vibreur, il a vibré il y a 30 secondes.
34:35Qu'est-ce qu'il se passe Pablo ?
34:37On reste calme tout le monde.
34:43C'est vous les journalistes que vous êtes plus inquiets
34:45que les gens dans les clubs.
34:47C'est peut-être juste la livraison
34:49de son repas du soir.
34:51Je sais pas. Je peux envoyer
34:53un SMS à Pablo Longoria peut-être ?
34:55Je suis à un mètre de lui, mais là ça sert à rien.
34:57Je pense qu'il y a de la sérénité
34:59concernant le dossier Ismael Ben Asser.
35:01Sur le visage de Pablo Longoria, je vois pas trop d'inquiétude.
35:03Je vois que Pablo Longoria s'entoure d'anciens
35:05tourangeaux avec Ben Asser et Ben Assia
35:07et je pense que c'est une bonne chose.
35:09Sur le chat YouTube, c'est unanimement salué l'arrivée de Ben Assia.
35:11Les supporters marseillais sont super heureux.
35:15On parle d'arbitrage maintenant ?
35:17Non, on a fini
35:19sur la gouvernance et tout ça.
35:21Je pensais que tu allais continuer.
35:23On a un diffuseur aujourd'hui,
35:25puisque si j'ai bien compris,
35:27vous voulez pas dire ceux qui travaillent pas bien,
35:29mais vous avez envie d'améliorer les choses.
35:31J'espère que vous allez être un peu plus actifs
35:33à Paris et vous intéresser
35:35par exemple à la mise en valeur du produit.
35:37Le produit aujourd'hui,
35:39il n'est pas regardé,
35:41parce qu'il n'y a pas assez d'abonnés,
35:43et il n'est pas très bien mis de l'avis de tous les spectateurs.
35:45Il n'est pas très bien mis en valeur.
35:47Est-ce que ça, c'est également le travail
35:49de la commission
35:51et des médias à la Ligue,
35:53de la société commerciale, de faire attention
35:55à la façon dont le produit va être mis en avant ?
35:57Vous avez parlé tout à l'heure de la Liga,
35:59de la Première Ligue. Partout, le produit est
36:01beaucoup mieux mis en avant qu'en France.
36:03Là aussi, il faut travailler.
36:05Complètement. Et ça, c'est le travail
36:07dans lequel on cherche d'avoir
36:09des idées et on cherche d'avoir
36:11aussi un narratif qui soit cohérent.
36:13Vous voulez savoir
36:15ce que je pense aussi sur
36:17un des problèmes qu'on a ?
36:19C'est que, sincèrement,
36:21on est très faible dans l'histoire
36:23qu'on raconte de notre championnat.
36:25On a un championnat, et je le dis comme étranger,
36:27magnifique,
36:29dans lequel il y a de beaux stades,
36:31un bel spectacle dans le terrain,
36:33de très bons joueurs.
36:35Il y a une chose dans laquelle je crois
36:37que tout le monde en est complice,
36:39que c'est l'histoire qu'on raconte du championnat.
36:41Je vais vous poser la question
36:43sur la dernière semaine.
36:45On a vécu en OM-OL,
36:47qui est un des matchs phares du championnat
36:49et un des matchs les plus importants.
36:51Combien de fois on a parlé du match,
36:53du football, de ce qu'on allait voir
36:55dans le terrain ?
36:57Qu'est-ce qu'on a fait cette semaine ?
36:59Qu'est-ce que c'est l'arbitrage ?
37:01Qu'est-ce que c'est Pierre Sage et les Limoges ?
37:03Qu'est-ce que c'est Cherky ?
37:05Il va à Borussia Dortmund ou pas ?
37:07Ça c'était important aussi, ça !
37:09Non, c'est important,
37:11mais il arrive à un point dans lequel,
37:13ici à l'OM, la polémique,
37:15qu'est-ce qu'il y a de la polémique ?
37:17Qu'est-ce qu'il y a de la tension ?
37:19On est toujours dans la polémique.
37:21On doit sortir un peu de la polémique
37:23et commencer à parler...
37:25Je pense qu'il faut faire notre métier
37:27s'il y a des affaires.
37:29Et c'est le diffuseur qui doit mettre en valeur le produit.
37:31Il ne doit pas prendre l'antenne à 30 secondes
37:33après le coup d'envoi.
37:35Il ne doit pas faire ça.
37:37Et je te donne tout à fait raison.
37:39Mais pour des différentes choses.
37:41Mais on doit relativiser tout.
37:43On s'est dit,
37:45Dazong, que c'est quelque chose
37:47de très difficile d'arriver dans ce marché,
37:49combien de serveurs techniques il y a
37:51de Dazong depuis le commence du championnat ?
37:53Je ne crois pas
37:55qu'on a parlé de ça. Et en Italie,
37:57on parle continuellement de tous les problèmes
37:59de diffusion et des problèmes techniques qu'il y a
38:01Dazong. Donc ça, c'est quelque chose
38:03qui fait plaisir quand quelqu'un a dû
38:05préparer son produit avec seulement
38:07un mois. C'est quelque chose d'important.
38:09Après, ce qu'on doit
38:11faire, c'est raconter tout.
38:13Raconter une histoire,
38:15Pablo Longoria, tout le monde dit ça.
38:17Tous les gens qui sont venus nous parler du produit, ok,
38:19on fait une série Netflix sur la Ligue 1, ok.
38:21Sauf que vous, par exemple, vous êtes président
38:23de Dazong. Pour ça, il faut des gens à la Ligue qui soient compétents,
38:25mais ils ne sont pas compétents à la Ligue.
38:27Vous, personnellement, en tant que président
38:29de club, vous êtes prêt à ouvrir vos vestiaires,
38:31à ouvrir les portes,
38:33à laisser entre les caméras, à vous suivre ?
38:35Parce qu'on a l'impression
38:37que personne ne travaille comme ça en France.
38:39Et Dazong se plaint de ça. On nous remonte que Dazong se plaint
38:41du manque d'accès justement dans les clubs
38:43pour des sujets inside, etc.
38:45Mais il y a une situation,
38:47dans laquelle je me pose la question.
38:49J'ai travaillé trois années à la Juventus.
38:51Chaque jour que j'allais
38:53travailler à la Juventus, il y avait
38:55un journaliste de Sky qui te donnait
38:57l'actualité de la Juventus pendant 30 minutes
38:59et qu'il était connecté
39:01d'avant.
39:03Dans ce cas à Vinobre,
39:05ici à la commanderie,
39:07il n'y a pas ces sensations de raconter
39:09tous les jours l'histoire, qu'est-ce que ça se passe,
39:11quelles sont les nouvelles, quelles sont les choses
39:13qui ont participé à l'entraînement, qui n'ont
39:15et qui te donnent l'actualité quotidienne.
39:17C'est ça que ça me manque ici en France.
39:19Un suivi.
39:21– Ah non mais Pablo, vous n'avez pas les bonnes chaînes ?
39:23BFM Marseille le fait tous les soirs et l'after-foot aussi.
39:25– Attention,
39:27je le dis et je vous écoute
39:29à tout le monde et je cherche à l'écouter
39:31parce que j'aime beaucoup le football et j'aime
39:33beaucoup les histoires qu'on raconte, mais
39:35on ne raconte pas des histoires. Et je suis tout à fait d'accord.
39:37Tu ne peux pas prendre l'antenne 5 minutes
39:39avant. Pourquoi ?
39:41Parce que les gars, tu ne peux pas dire
39:43« Allez, tu dois regarder ce week-end, ça me manquait
39:45de respect à personne ». Attention,
39:47Rennes-Strasbourg, c'est un très bon match.
39:49J'ai regardé le match,
39:51c'est un bon match. C'est le premier match d'Habit Bay.
39:53Strasbourg qui est une équipe avec des gens
39:55qui jouent très bien au football. Rossignol
39:57qui est un entraîneur avec une idée qui quand même
39:59c'est amusant pour les spectateurs.
40:01Tu vois qu'à Strasbourg, il ne finit jamais un match
40:030-0. Racontons-nous
40:05cette histoire. Pas seulement avec 5 minutes,
40:07mais on dédie 30 minutes à préparer le match,
40:09à faire plaisir aux gens de ce qu'ils vont
40:11raconter pendant la semaine.
40:13Allez, on prépare bien, c'est Rennes-Strasbourg,
40:15de voir qui va jouer, si André
40:17Santos est disponible, comment sont
40:19les derniers matchs de l'Emirat,
40:21d'André Santos. C'est ça que
40:23ça me manque. Donc les clubs doivent encore plus
40:25ouvrir selon vous, Pablo, en tant
40:27que président. Alors,
40:29on a la chance d'être là.
40:31Donc ça veut dire qu'on a aussi des interviews
40:33et on remercie le Service Com. Mais ça, c'est le travail de la Ligue.
40:35Vous vous teneriez la consigne
40:37de plus
40:39ouvrir, d'accueillir
40:41ces histoires-là, parce qu'on veut bien,
40:43nous, les histoires. Mais il faut que les joueurs jouent le jeu,
40:45il faut qu'il y ait plus le sentiment que
40:47ça se passe à Huitelot et
40:49en cachette. Par exemple, j'ai discuté
40:51hier avec Laurent Proudhon, mais aujourd'hui,
40:53je tiens à dire une conversation privée.
40:55Mais on parlait de l'arrivée de nos joueurs
40:57au stade, par exemple.
40:59C'est quelque chose qu'on met de la musique, qu'on les fait passer
41:01devant tout le stade, l'hospitalité,
41:03on cherche différentes expériences.
41:05Pas pour parler de l'OM. Attention, quand tu vas
41:07jouer à Toulouse, c'est magnifique
41:09l'arrivée au stade à Toulouse, ça te donne envie
41:11de jouer les matchs de football, ça donne envie à tout
41:13le stade à Toulouse de comment il arrive
41:15les joueurs. C'est quelque chose que ça
41:17fait plaisir. Racontons
41:19aussi cette histoire. Pourquoi c'est pas
41:21diffusé, nos arrivées au stade, quand
41:23c'est magnifique, avec la musique, avec tous les
41:25ramas qu'ils vont saluer les joueurs.
41:27C'est le diffuseur qui doit faire ça !
41:29Pourquoi on fait pas la liaison aussi ?
41:31On est dans le pays qui est numéro un au niveau
41:33mondial avec l'industrie du luxe.
41:35Non mais attendez, Pablo, Pablo,
41:37excusez-moi, Pablo,
41:39excusez-moi. Tout ce que vous dites,
41:41on est d'accord. Mais encore une fois,
41:43on va dire que je
41:45fixe là-dessus. Mais
41:47à l'époque de Canal, ce genre de
41:49chose s'était fait.
41:51En 1984, Canal
41:53a commencé le foot. On a vu des choses qu'on n'avait pas vues.
41:55Les vestiaires, l'arrivée, comme vous
41:57dites, et on aurait pu évoluer, évoluer, évoluer.
41:59Sauf qu'on s'est fâchés avec eux !
42:01Et qu'aujourd'hui, pour se réconcilier avec eux,
42:03il faut virer la brune, mais vous voulez pas
42:05tirer ?
42:07Il faut mettre des gens qui sont
42:09très créateurs dans la société commerciale
42:11qui proposent un produit
42:13fait en commun avec tous les clubs.
42:15Et qui ont fait un contenu.
42:17Il y a un président qui n'est pas compétent, il va pas mettre des gens
42:19compétents avec lui.
42:21On travaille tous ensemble.
42:23C'est la solidarité du bureau.
42:25Parce que tu sais que Vincent Lapone
42:27a une maison dans les bouchons.
42:29On a parlé mercato, on connaît l'objectif de l'OM
42:31de finir dans les places de
42:33champion, bien évidemment.
42:35Hier, on a tous vécu un match à suspense
42:37avec une ambiance extraordinaire.
42:39Hier, ça a été avec l'arbitrage.
42:41Vous avez pas eu de soucis ?
42:42Pas totalement, hein Pablo ? Parce que je pense que
42:44s'il y avait eu 2-2, je pense
42:46qu'on aurait entendu parler
42:48du pénalty avec la main de Rabiot.
42:50Je me trompe pas ?
42:51Il y avait pénalty ou pas ?
42:53Je parle toujours avec
42:55beaucoup de sincérité. Je crois qu'il y a un
42:57erreur arbitrale dans les premiers buts
42:59de Lyon parce qu'il y a faute sur
43:01Hubert, que je crois qu'il y a faute.
43:03Sur la pénalty,
43:05j'avais dans l'état de l'impression,
43:07j'ai dit à tout le monde, c'est mal.
43:09Pardon, Adrien Rabiot, pardon,
43:11qui était à protester, mais je crois que c'était
43:13mal. Dans l'état, j'ai dit c'est mal.
43:15Aujourd'hui, j'ai demandé à 5 arbitres
43:17de 5 nationalités différentes pour voir
43:19des différents contextes. Les 5,
43:21ils m'ont dit, c'est mal.
43:23Même si ça touche le genou avant ?
43:25Même si ça touche le genou avant,
43:27parce qu'il est dans une position dans laquelle
43:29c'est en position élevée et il fait la surface
43:31plus grande de ton corps.
43:33S'il y avait eu 2-2, Pablo Longoria,
43:35vous auriez dit ça à la fin du match ? Désolé,
43:37mais l'arbitre a eu raison ? J'ai pas
43:39l'impression que c'était le mood
43:41actuel de l'OM. Non,
43:43sur les premiers buts, parce que pour moi,
43:45il y a faute sur Hubert.
43:47Il est en contact avec Hubert.
43:49Juste pour revenir sur ça,
43:51sur cette attitude, vous venez
43:53d'aborder un sujet intéressant en disant
43:55dans la semaine qui précède un match, c'est pas
43:57assez positif dans le storytelling,
43:59il y a beaucoup de polémiques, on parle beaucoup d'arbitrage.
44:01Mais vous êtes les premiers,
44:03Pablo Longoria. Je dis vous, je mets
44:05Mehdi Benazia aussi dedans. Et l'OM,
44:07en général, vous avez choisi, je dirais pas
44:09que c'est une stratégie, de monter au créneau
44:11très durement, très sévèrement.
44:13Peut-être à juste titre parfois,
44:15on peut considérer que sur Ro, il y avait
44:17la faute de Geladoué, ou pas.
44:19Il y avait aussi des tas de gens qui pensent qu'il n'y a
44:21pas de pédalty. Sur celui
44:23d'hier, idem. Il y avait des auditeurs,
44:25des fans marseillais qui nous ont appelés hier en disant
44:27c'est un scandale, il n'y avait pas pédalty,
44:29il n'y avait pas main. Et vous, vous parlez de la faute
44:31d'Eichberg. Peu importe. L'idée,
44:33c'est surtout de savoir, vous, au fond,
44:35si c'est une stratégie. Si c'est une stratégie,
44:37Pablo Longoria qui marche, c'est sûr,
44:39à Marseille, parce que vous êtes
44:41entendus et vous êtes
44:43adorés quand vous en prenez à l'arbitrage.
44:45On a eu le cas, j'ai eu des échanges
44:47très durs avec les supporters marseillais,
44:49qui s'estiment toujours victimes.
44:51Mais est-ce que vous ne pensez pas, justement,
44:53que c'est pour éviter de parler
44:55des vrais problèmes ? Le match contre
44:57Strasbourg, par exemple. Est-ce que c'est
44:59uniquement par rapport à la faute
45:01sur Jonathan Roe que vous ne gagnez pas ce match ?
45:03Ou plus vraisemblablement parce que vous êtes dans
45:05une mauvaise période qui fait que derrière, d'ailleurs,
45:07vous perdez aussi à Nice. Est-ce que c'est pas une erreur
45:09d'avoir choisi cette stratégie
45:11d'attaquer les arbitres ?
45:13– Pour moi, la première chose,
45:15j'ai jamais cherché à trouver des excuses
45:17dans ma vie sur rien. C'est la
45:19façon dans laquelle j'ai travaillé.
45:21Je dois vous dire comment
45:23je ressens les choses.
45:25En même temps, je crois que cette saison,
45:27il s'est passé beaucoup de choses avec l'arbitrage
45:29que je ne considère pas normal.
45:31Et vis-à-vis du club
45:33que je préside et que je représente,
45:35c'est quelque chose que je ne peux pas
45:37accepter, comme je l'ai déjà dit,
45:39parce qu'il y a beaucoup d'erreurs qui vont dans le même sens.
45:41Je me sens comme ça.
45:43– Est-ce que vous pensez qu'il y a un complot contre Marseille ?
45:45– Parler
45:47de complot, c'est un mot très fort.
45:49Je me considère
45:51désavantagé dans beaucoup de décisions.
45:53Ce que je veux, c'est l'équité.
45:55Qu'est-ce que ça me dérange beaucoup ?
45:57Quand j'étais en Espagne,
45:59je vous l'ai dit comme ça,
46:01quand j'étais en Espagne, pendant la journée,
46:03tu regardais tous les matchs et tu savais comment tu étais arbitré.
46:05Parce que ton arbitrage,
46:07ça dépend des matchs précédents.
46:09Parce qu'il y a une cohérence, il y a
46:11une dynamique, une faute dans un match,
46:13tu vois que ça se situe la même faute
46:15dans un autre match. Ici en France,
46:17je ne comprends rien. J'ai regardé l'autre jour
46:19les matchs à Auxerre-Angers,
46:21dans lesquels il y a la même
46:23faute que sur
46:25Jonathan Rowe. Dans un match,
46:27c'est carton rouge. Dans l'autre match,
46:29il n'y a pas de faute, il n'y a pas de pénalty.
46:31Dans les mêmes week-ends.
46:33C'est quelque chose que ça me dérange énormément.
46:35Qu'est-ce que c'est ces positions ?
46:37Ce n'est pas pour se protéger ou pour cacher
46:39des erreurs. Je suis le premier qui assume
46:41quand l'équipe ne joue pas,
46:43il n'est pas au niveau de sa table.
46:45Au Strasbourg, Pablo, vous n'avez pas dit
46:47qu'on n'a pas été bons. Vous avez dit
46:49que l'arbitrage pose problème.
46:51Pardon, j'ai dit qu'on n'a pas
46:53été bons dans le premier
46:55meet-up. C'est exactement
46:57ce que j'ai dit. On a amélioré
46:59dans le deuxième meet-up et je ne
47:01considérais pas comment une décision
47:03de ne pas
47:05souffler de pénalty. Je ne
47:07la considérais pas. En plus, quand j'ai regardé
47:09les autres matchs dans le reste du match
47:11de la journée. Donc c'est quelque chose
47:13que ça me dérange. Mais la stratégie, Pablo,
47:15de tout dénoncer, parce que c'en est une,
47:17vous disiez on a été trop gentil par le passé,
47:19maintenant on ne va plus cesser de faire. Et je crois
47:21qu'après il y a peut-être une nouvelle sur Ismael Benacer, on va voir.
47:23Mais Pablo, est-ce que ça ne se retourne pas
47:25contre vous ? Est-ce que les arbitres, au final,
47:27ne se disent pas on va avoir l'OM dans le collimateur
47:29parce qu'ils parlent trop,
47:31ils sont en train de nous clasher,
47:33etc. Est-ce que ça ne se retourne pas contre vous, sincèrement ?
47:35J'ai seulement fait les 5%
47:37de ce que Real Madrid a fait aujourd'hui.
47:39Avec un communiqué.
47:41Donc,
47:43il y a 5 choses
47:45que je tiens à dire. Avant,
47:47j'ai pris une position avec les arbitres
47:49qu'on les invitait au salon,
47:51à discuter avant les matchs,
47:53avec sans tension, sans chose.
47:55Je n'ai pas vu
47:57la même chose qu'il y avait en Espagne,
47:59que c'était une relation cordiale,
48:01normale et d'énorme respect.
48:03Quand je suis arrivé à l'OM,
48:05j'ai mis en place de recevoir
48:07les arbitres dans sa façon
48:09distendue, on est tous ensemble,
48:11on est les mêmes acteurs. Il y a des
48:13arbitres, et je tiens à le dire comme ça, c'est pas que je cherche
48:15à avoir un avantage. Jamais je cherche
48:17l'équité. Il y a des arbitres
48:19qui ont refusé mes propositions.
48:21De parler avec eux 5 minutes
48:23avant les matchs, dans la calme, etc.
48:25Est-ce que vous avez encore 10 minutes devant vous,
48:27Pablo, pour rester avec nous ?
48:29Si.
48:31Allez, on se retrouve tout de suite, parce qu'il y a encore 2-3
48:33questions à vous poser, c'est passionnant. On sait que vous êtes
48:35très occupé, et puis on attend l'officialisation
48:37de Benasseur, encore 8 minutes de Mercato. A tout de suite.
48:39RNC, 22h,
48:41minuit, l'after-foot,
48:43Gilbert Bribois.
48:45Daniel Riolo, Florent Gautreau, Jimmy Braun, Florent Germain,
48:47Marseille avec Pablo Longoria.
48:49Encore 2-3 questions avant de vous laisser.
48:51Déjà, est-ce qu'on officialise Benasseur ?
48:53C'est bon, Pablo ?
48:55C'est signé, Pablo.
48:57On attend la validation.
48:59C'est signé.
49:01Pablo, dites-le, c'est signé, c'est fait.
49:03C'est qui, c'est Justin ?
49:05C'est Justin de la compta ?
49:07Non, on a mis
49:09tout un temps,
49:11on attend seulement la validation.
49:13Donc c'est signé, maintenant, c'est la Ligue
49:15qui valide.
49:17La Ligue, à ce temps-là, il dort, Vincent Labrunne.
49:21Au moins, on a un système informatique.
49:23Le truc qui fait le mieux,
49:25Labrunne, c'est dormir.
49:27Le 27 février,
49:29vous serez, je crois, le seul dirigeant français
49:31au Sommet européen organisé par le
49:33Financial Times, où vous allez vous poser
49:35beaucoup de questions sur
49:37l'avenir du football. Ça m'intéresse beaucoup de savoir
49:39pourquoi vous y allez, mais juste avant,
49:41une question, parce que j'ai vu que vous êtes également
49:43exprimé sur ce thème de la multipropriété.
49:45Chelsea,
49:47il y a beaucoup de clubs, Lyon
49:49avec John Textor. Visiblement,
49:51ce n'est pas quelque chose qui vous plaît beaucoup,
49:53mais alors, vous allez dire que je vous embête encore,
49:55mais la multipropriété, ça vous embête,
49:57mais un club dirigé par un État souverain
49:59qui fait ce qu'il veut, ça, ça ne vous embête pas trop ?
50:01Je mets
50:03un lien entre tous les deux sujets.
50:05Je suis très
50:07pour la transparence dans le monde du football
50:09et très pour un contrôle
50:11financier qui soit strict,
50:13rigide, comme celle que j'ai
50:15eu l'opportunité de vivre en Espagne.
50:17Ça, c'est quelque chose que je suis
50:19très d'accord et que je cherche aussi
50:21de poser ces questions dans les
50:23instances. Par exemple, avec la
50:25DNCG, on a discuté quelques fois
50:27de chercher de renforcer le contrôle
50:29financier a priori, a posteriori
50:31et a posteriori pour les différents clubs.
50:33Ça, c'est quelque chose, par exemple, que l'Olympique
50:35de Marseille, ça défend avec beaucoup de
50:37force dans ce moment, dans les instances.
50:39Et pour moi, c'est nécessaire.
50:41En même temps qu'il y a un contrôle économique,
50:43la multipropriété,
50:45c'est une réalité dans le football.
50:47La multipropriété est arrivée
50:49et ça va continuer. Il y a plus
50:51de 300 clubs en Europe
50:53qui sont dans un régime de multipropriété.
50:55C'est quelque chose
50:57dans lequel tu dois accepter.
50:59Alors, c'est le moment de bien
51:01le réguler. Pour moi, la question, c'est autour
51:03d'un contrôle financier. Qu'est-ce que ça me
51:05dérange, par exemple, que je l'ai
51:07dit dans une interview ici avec vous,
51:09avec RMC. C'est la
51:11question dans laquelle tu peux utiliser
51:13la multipropriété pour contourner
51:15des règles financières entre les différents clubs.
51:17Mais si on fait une
51:19réglementation dans laquelle
51:21tout est transparent, tout est très
51:23clair, on évalue
51:25les joueurs, on donne les
51:27inscriptions, parce qu'ici, les liens
51:29sont avec l'inscription des joueurs dans les championnats,
51:31avec le fair value,
51:33les valeurs qui sont correctes
51:35avec les différents joueurs, c'est quelque chose
51:37que pour moi, c'est le contrôle que tu dois faire
51:39à la multipropriété, que c'est quelque chose
51:41que c'est dans tous les
51:43pays européens, mais que tu dois avoir
51:45un contrôle et que nous, comme Ligue,
51:47on est obligé de donner des solutions à cette
51:49question.
51:51Alors le 27, quelles sont les grandes
51:53questions que vous allez poser ?
51:55Ça va être quoi les débats
51:57le 27 à Londres, dans ce sommet du
51:59business du foot ?
52:01Encore, je n'ai pas la thématique,
52:03mais c'est surtout,
52:05dans le monde du football maintenant, il y a
52:07une question qui est fondamentale
52:09et on peut poser la question ici en France
52:11surtout que c'est la différence
52:13entre la répartition des droits
52:15européens pour la participation
52:17dans les compétitions européennes
52:19et les droits des différents championnats.
52:21Ça, c'est un défi très important et ça,
52:23c'est le sujet le plus important dans
52:25toutes les discussions, dans toutes les ligues européennes.
52:27La différence est énorme.
52:29On l'a vu avec les différents chiffres
52:31des différents clubs français.
52:33Entre participer à la Ligue des Champions
52:35et ne pas participer à la Ligue des Champions
52:37dans lesquelles, malheureusement,
52:39pour ce qu'on a mérité la saison dernière,
52:41on n'est pas là-bas, que c'était un
52:43objectif primaire du club.
52:45Ces différences maintenant d'une Europe à des
52:47Brest, c'est un des défis les plus importants
52:49maintenant dans le football européen.
52:51Oui, on a vu que, par exemple,
52:53le Brest a pris plus de 100% de son budget,
52:55c'est-à-dire a multiplié son budget
52:57par deux grâce à la Ligue des Champions.
52:59Encore heureux qu'il y a l'Europe pour enrichir
53:01les clubs français parce que si on attend des droits
53:03télédomestiques...
53:05Il y a un différentiel qui est devenu
53:07maintenant stratosphérique.
53:09C'est parce que nos droits domestiques sont devenus ridicules à cause du travail du président de la Ligue
53:11que personne ne veut dénoncer dans notre football.
53:13Pour conclure, vous allez faire appel
53:15de la sanction de Mehdi Benatia.
53:17Comment vous expliquez que lui ait
53:19pris trois mois et
53:21Olivier Letten un mois ?
53:23Et le mec de Bastia qui a traîné le joueur par terre ?
53:25Est-ce qu'il y a, comme on dit en France,
53:27un délit de sale gueule ?
53:29Ce n'est pas moi qui dis ça.
53:31Il y a une question qui est claire.
53:33Numéro un, il faut contextualiser
53:35et on doit parler
53:37de la tranquillité
53:39aussi en prenant de l'auteur.
53:41Il y a différentes commissions
53:43de discipline, une de la FFF
53:45et une autre de la Ligue.
53:47Ce que je ne comprends pas,
53:49numéro un, c'est pourquoi il n'y a pas
53:51une commission unique. C'est quelque chose que j'ai discuté
53:53avec tous les candidats à la
53:55Fédération française de football.
53:57Ce n'est pas normal qu'il y ait des commissions
53:59pour juger. Ça veut dire que
54:01les matchs en Coupe de France, tu prends
54:0350 fois plus le risque
54:05pour les clubs professionnels face
54:07aux matchs que tu joues en championnat.
54:09Ce n'est pas juste. Par exemple,
54:11on a joué contre Hyères en Coupe de France
54:13et Eric Bailly s'est pris ce match
54:15en croix de suspension.
54:17C'est ridicule d'être sanctionné
54:19dans une compétition par une commission
54:21que ça se passe dans une autre
54:23compétition que tu joues avec des règles
54:25et des barèmes complètement différentes.
54:27C'est quelque chose que le système
54:29doit changer. Qu'est-ce que j'en pense
54:31aussi sur
54:33ces différentes questions
54:35des médias ? Pour moi,
54:37je vois un traitement qui n'est pas égal.
54:39C'est pas équitable.
54:41C'est ça la chose qu'on dénonce
54:43et on fera appel.
54:45Spécialement pour une question. Parce qu'on dit
54:47tout le monde qu'un dirigeant
54:49ne doit pas être à bord du terrain.
54:51Je le dis ici.
54:53Je crois qu'ici, la figure en France
54:55de directeur sportif,
54:57c'est complètement banalisé.
54:59On pense qu'un directeur sportif, c'est un mec
55:01qui fait le mercato, il ne fait plus rien
55:03pendant l'année. C'est lui qui est
55:05le chef de beaucoup de joueurs. C'est lui
55:07qui fait la gestion quotidienne de ton coach.
55:09C'est lui qui oscille. C'est lui
55:11qui lit à beaucoup de relations.
55:13Il y a une différence.
55:15Moi, je suis entièrement d'accord. Emilie Benassia
55:17remplit ses fonctions très bien. D'ailleurs, celle que vous venez de décrire.
55:19Et j'ai eu une longue discussion
55:21avec lui l'an dernier sur tous ces sujets.
55:23Moi, ce qui me pose problème, et pas qu'à Marseille,
55:25sur d'autres stades en France, puisque
55:27vous parliez aussi de la
55:29représentation qu'on avait du foot en France.
55:31C'est bord de terrain en fin
55:33de match, ou c'est la foire à la saucisse
55:35où tout le monde entre,
55:37où il y a un nombre de personnes incroyables
55:39qui mettent forcément
55:41du bazar et de la pression sur les arbitres.
55:43C'est ce qu'on voit des fois à des niveaux
55:45en France, mais dans des cinquièmes, sixièmes
55:47ou septièmes divisions. Honnêtement, ça
55:49n'est pas normal
55:51et tolérable, ça. Et ça n'a rien
55:53à voir, pour le coup, avec le fait que
55:55Mehdi Benassia a un rôle crucial
55:57auprès de chaque joueur, dans le vestiaire,
55:59en entretien individuel
56:01la veille, le lendemain, etc.
56:03C'est ces images-là qui sont
56:05les plus choquantes. Et encore une fois, il n'y a pas que Marseille.
56:07Je l'ai dit pour Luis Campos, je l'ai dit pour Olivier Létang aussi.
56:09Mais je peux
56:11comprendre mes attentions. Je crois
56:13que ça fait partie du football.
56:15Je crois qu'ici, c'est
56:17une différence de culture
56:19par beaucoup de gens, que c'est énorme.
56:21On est habitué à ça dans le football italien.
56:23J'ai passé neuf ans dans le football italien.
56:25On ne dit pas ce qu'on faisait avec la
56:27Juventus en termes de
56:29pression. Une fois, j'ai joué
56:31en Valence-Juventus de la Ligue des Champions.
56:33Pratiquement, je me frappe avec
56:35Pavel Nedved dans les tunnels. Et Pavel, c'est mon
56:37ami. Attention, Pavel et moi,
56:39on est des amis très forts, mais
56:41on cherche à jouer ces différents
56:43types de rôles, naturellement, comme Pavel Nedved
56:45qui a beaucoup plus de force, pas seulement
56:47physique, mais surtout pour la caractère
56:49internationale, comme Pablo Longori
56:51à l'époque, directeur sportif
56:53de Valence. C'est un jeu aussi,
56:55ce type de jeu de pression que tu dois
56:57avoir contre les commandes, tu les joues
56:59dans une façon qui soit saine. Parce que
57:01je comprends aussi l'image que tu donnes au football amateur.
57:03Attention, la fureur de l'arbitre,
57:05spécialement dans le monde du football amateur,
57:07ça doit être respecté parce que c'est
57:09un métier très compliqué dans lequel
57:11la mesure de pression qu'il subit,
57:13c'est énorme. Je tiens à dire ça
57:15publiquement parce qu'il faut que tout le monde
57:17aussi, on cherche à garder un certain
57:19type d'équilibre pour protéger le football amateur
57:21et tout le monde qui travaille dans le football amateur.
57:23Mais en même temps, c'est
57:25quelque chose que si on rentre dans le football professionnel,
57:27c'est difficile de chercher
57:29de jouer avec ce type de choses. Moi,
57:31j'ai limité les gens qui sont au tunnel
57:33à l'Olympique de Marseille. Je sais qu'il y a
57:35beaucoup de salariés chez nous
57:37qui ne sont pas contents, mais je ne veux pas
57:39beaucoup de gens dans les tunnels.
57:41Mais je veux que mon directeur sportif
57:43soit en contact avec les arbitres.
57:45Que mon coordinateur sportif
57:47aussi. C'est quelque chose
57:49qui est inhérent et c'est quelque chose
57:51que le directeur sportif en Italie,
57:53en Allemagne, il est sur le banc.
57:55Pourquoi ? Parce que tu dois
57:57prendre des positions dans lesquelles
57:59tu dois protéger tes joueurs et ton coach.

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