Mettez vous d'accord avec Arnaud Stéphan, Fondateur de l'agence La Note de com, Thomas Elexhauser, Secrétaire Général Les Centristes et conseiller départemental de l’Eure, Pascal Bataille, animateur, producteur, chef d'entreprise et Gilbert Azoulay, Directeur Général de News Tank Education.
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NewsTranscription
00:00SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
00:05Avec vous sur SUDRADIO, jusqu'à midi, avec Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com,
00:10Thomas-Alex Hauser, secrétaire général des centristes et conseiller départemental de l'heure,
00:15Pascal Bataille, animateur, producteur et chef d'entreprise,
00:18et Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Education.
00:21Vous êtes journaliste spécialiste de l'éducation, vous avez travaillé longtemps pour l'étudiant,
00:26et vous collaborez encore avec le Parisien et l'hémicycle.
00:32Macron, l'influenceur, en tout cas, le titre du Parisien était bien trouvé, c'était 36-15, j'existe.
00:42Régularisation, Retailleau demande au préfet de serrer la vis, la mort de la jeune Amandine,
00:47que fait la protection de l'enfance, il y avait eu des signalements,
00:50et puis le kidnapping d'un PDG de la Tech à Vierzon, avec les résultats...
00:55Là c'est un coup de cœur et un coup de gueule, coup de cœur pour la gendarmerie
00:58qui en 48 heures a réussi à le libérer.
01:01On va parler de tous ces sujets...
01:03Et sa femme aussi, qui est détenue dans notre département français.
01:07On va évidemment en parler, parce que c'est une affaire assez choquante
01:12et assez symptomatique de la société dans laquelle nous vivons.
01:15Un coup de cœur pour la campagne de Com, de Sud Radio, parlons vrai,
01:19dans de nombreuses villes, il y a des panneaux partout,
01:22où vous pourrez voir André Bercoff, Cécile Domenibus et Philippe David.
01:27Bref, on est partout, à Vignon, à Marseille, à Pau, à Bayonne, à Lyon.
01:32Les fréquences sont un peu différentes en fonction des villes,
01:35mais avec le DAP+, ça se met automatiquement sur la station.
01:39On va continuer rapidement le tour de table.
01:43Gilbert, c'est un peu dans la poursuite du coup de gueule,
01:46ou du coup d'inquiétude d'Arnaud.
01:49On est focus un peu.
01:51C'est à la fois un coup de cœur et un coup de griffe.
01:53En fait, c'est une réaction.
01:56Vous savez que Trump a annoncé 500 milliards sur la table pour cadeaux.
02:00D'ailleurs, ça ne plaît pas beaucoup à Musk.
02:02On sent que ça commence à tirailler.
02:05Donc, 500 milliards pour les leaders du digital,
02:11face à une Europe qui bouge assez peu.
02:13C'est ça qui m'inquiète en réalité. Il en va de notre souveraineté.
02:16Alors, face à cette action et ces investissements massifs
02:20pour prendre le leadership mondial,
02:22puisque la nouvelle guerre se fera non pas avec des armes,
02:25mais à travers les tuyaux et à travers l'économie,
02:28face à une Europe complètement passive.
02:31Pourtant, Mario Draghi avait fait un rapport en disant
02:33qu'il faut investir massivement il y a déjà un an.
02:35Ça n'a pas bougé.
02:36Moi, je voulais souligner pour une fois l'initiative des Anglais,
02:39puisque l'autorité de régulation antitrust anglaise
02:42a ouvert une enquête contre Apple et Google
02:44parce qu'ils n'étaient pas dans une position dominante
02:46sur des marchés stratégiques.
02:48En plus, sur la base d'une loi qui s'inspire de la loi européenne,
02:51le DMA, le Digital Market Act.
02:53Donc, ça veut dire que, pour une fois,
02:55les Anglais ont joué avec leur camp
02:58et pas contre l'Europe et pas pour les États-Unis.
03:00Alors, évidemment, ils ont dit, on veut travailler avec vous
03:03et on sera content de continuer à travailler avec vous.
03:06Et du reste, quand je dis tout ça, je dis que moi-même,
03:08j'utiliserai Google et j'offrirai volontiers un Apple à mes enfants,
03:11s'ils le souhaitent.
03:12La vérité, l'essentiel, pour moi, est de réguler.
03:16On ne peut pas laisser partir les datas.
03:18Vous savez, il y avait un chercheur en IA qui me disait,
03:20à chaque fois que vous et moi, on va sur Tchatché péter,
03:22on laisse 150 dollars à OpenAI.
03:25C'est ça, aujourd'hui, c'est qu'on fait partir les datas.
03:28Les 500 milliards seront pour créer des serveurs massifs
03:31grâce au pétrole qu'il y a recherché,
03:33à l'énergie qu'il y a recherchée,
03:35dans des zones où pourtant c'était interdit à protéger.
03:38Donc, ça veut dire que cette initiative, mon coup de cœur,
03:40c'est pour les Anglais, une fois n'est pas coutume,
03:43parce qu'on peut dire qu'après le Brexit, on leur en voulait beaucoup,
03:47et bien cette initiative qui consiste à dire,
03:49attention, on ne peut pas faire n'importe quoi avec le digital
03:51face aux géants du web,
03:53et bien moi je dis, thank you very much.
03:56Encore une fois, les Anglais ont tiré les premiers.
03:59J'entendais hier que OpenAI ne gagnait pas d'argent.
04:03En fait, quand on tape et qu'on pose une question à Tchatché péter,
04:06ça coûte, ça leur coûte beaucoup.
04:09Pour l'instant, ils sont encore déficitaires.
04:11Oui, ils sont déficitaires.
04:13Ils expliquaient que c'est comme Amazon qui a été déficitaire pendant un moment,
04:16et après...
04:17Et Twitter aussi.
04:19Et puis, vous savez, c'est comme on a des licornes en France.
04:21On a des licornes.
04:22Les licornes, ce sont des entreprises valorisées à plus de 1 milliard d'euros.
04:25Il y en a beaucoup qui ne gagnent pas encore d'argent,
04:28et pourtant, elles sont valorisées massivement.
04:30Et si vous avez des actions de docteur libre,
04:32ou des fortunes ou quelques-unes comme ça,
04:34vous pourrez faire fortune.
04:35Donc, ça veut dire que, évidemment, c'est le potentiel qu'elles représentent.
04:37Allez, on va rentrer dans le dur avec vous, Thomas Helexhauser,
04:40dans la politique française et internationale,
04:45puisque ça parle de l'Algérie.
04:46C'est un coup de gueule.
04:47C'est un coup de gueule pour ce qui s'est passé au Parlement européen cette semaine,
04:51puisqu'il y a eu une résolution qui a été mise au vote,
04:55présentée par 5 groupes sur 8, pour Boilem-en-Salle.
04:59Et donc, nous avons eu 530 voix pour cette résolution.
05:06Et malheureusement, 24 voix contre, dont plusieurs élus du groupe LFI.
05:12Et c'est un véritable coup de gueule,
05:14parce que Rima Hassan, qui se fait la porte étendard de ce vote contre la résolution,
05:21a non seulement voté contre, mais tenté de justifier son vote.
05:25Et notamment, je cite un de ses tweets,
05:27que son vote contre n'était pas arrêté,
05:30que le franco-algérien dont on parle n'a pas été arrêté pour ses œuvres,
05:34mais sur le fondement de l'article 87 bis du code pénal algérien.
05:38Donc on en vient à chercher des justifications juridiques
05:41dans le code pénal et l'application du code pénal algérien,
05:44pour justifier qu'un franco-algérien est retenu contre son gré en Algérie,
05:49pour avoir été à un moment capable de penser, d'écrire, de s'exprimer,
05:55ce dont on est en libre droit d'espérer pour tout un chacun.
05:59Et donc je suis complètement atterré, ahuri,
06:02par cette volonté non seulement de voter contre,
06:06Manon Aubry elle s'est abstenue seulement,
06:08mais de voter contre, mais d'aller chercher la justification
06:12et de se faire le porte-voix en réalité du régime algérien
06:15contre un de nos citoyens qui est retenu contre son gré.
06:18– Je vous rappelle que Rima Hassan voulait demander des comptes,
06:20dans une hypothèse où ils arriveront au pouvoir, j'imagine,
06:23aux journalistes de BFM parce qu'ils avaient été enlevés des militaires israéliens.
06:26Donc on est dans la stratosphère.
06:28Je note en tout cas que chez LFI, Ruffin ce matin disait d'une radio concurrente
06:32qu'il était évidemment pour cette motion,
06:36et il s'opposait à Rima Hassan fortement sur ce sujet.
06:39– Sauf que Manuel Bompard ce matin soutient Rima Hassan.
06:42Il faut rappeler que ces votes d'urgence sont d'une hypocrisie totale et il ment.
06:48Il dit en 15 mois de génocide à Gaza ou en plusieurs mois d'agression au Liban,
06:51pas un seul texte a pu être présenté au vote par les eurotéputés, c'est faux.
06:55Il y a eu de multiples votes au Parlement sur Gaza.
06:58Ils disent que c'est de la provocation d'attaquer Rima Hassan.
07:04Cette résolution s'inscrit dans l'escalade irresponsable engagée en France
07:07depuis plusieurs mois sous l'impulsion de Bruno Retailleau.
07:10La France Insoumise donnait de son fermement cette surenchère,
07:13donc en gros qui crève en taule, pardon de résumer ça comme ça.
07:16Il dit si nous avons évidemment des désaccords avec le régime algérien,
07:20c'est soft, vous pouvez prendre un bien une tasse de thé
07:23et un nuage de lait pour rester avec nos amis anglais
07:25et continuons à demander la libération de Boilem Sansal.
07:28Je n'ai pas entendu beaucoup de gens de la France Insoumise le réclamer.
07:30Nous voulons les régler par les discussions et la diplomatie.
07:33Vous savez on retrouve cette idée dans le cordon sanitaire belge,
07:37complètement surréaliste qu'ils ont opposé à certains médias,
07:40notamment CNews, pour ne pas leur parler.
07:42Et puis finalement, comment dire, ce qui est bien et ce qui est mal.
07:46C'est-à-dire ce qui est bien, c'est ce qui est bien-pensant.
07:49Et tout ce qui sort de cette bien-pensance,
07:51on ne leur donne pas la parole, on refuse les interviews.
07:54C'est totalement surréaliste ce qui est en train de se passer.
07:56Tout est à double tranchant. Il n'y a aucune normalité.
08:00On s'invective sur un sujet, mais un autre sujet, on le relativise complètement
08:04et on prend les arguments de la puissance qui attaque volontairement la France
08:08pour justifier de son vote dans une instance européenne au nom de la France.
08:12Il faudra quand même se poser la question de savoir qui est Rima Hassan.
08:16Parce qu'il y a un moment donné, on ne peut jamais faire une critique sur Rima Hassan.
08:21Je ne sais pas si vous avez remarqué, dès que vous dites Rima Hassan,
08:23« Pourquoi ? Elle est fantastique, elle est merveilleuse, pourquoi vous l'attaquez ? »
08:28Je parle de la France Insoumise.
08:30Il y a un moment donné, il faudrait quand même savoir c'est quoi le deal en vérité.
08:34On comprend que cette demoiselle avait quand même obtenu un travail chez L'Oréal.
08:39On va quand même le répéter.
08:41Elle s'occupait de la diversité chez L'Oréal.
08:44Elle a quand même été obligée de la suspendre parce qu'en effet,
08:48peut-être que c'était un peu too much ce qu'elle avait dit.
08:51Même la direction de L'Oréal s'est complètement écrasée devant cette jeune fille.
08:54Donc il y a un moment donné, j'aimerais bien savoir qui est vraiment Rima Hassan.
08:57Elle arrive à avoir des boulots assez prestigieux chez L'Oréal.
09:03Maintenant, elle fait de la politique, elle est intouchable.
09:06Dès que vous dites un truc, regardez la réaction que ça provoque.
09:09Je suis quand même des gens qui représentent un tiers de l'Assemblée Nationale.
09:14Elle est défendue dans son propre camp, guerre au-delà quand même.
09:19Et encore pas par tous dans son propre camp.
09:22Je n'ai pas vu beaucoup de médias l'attaquer entre nous.
09:25Elle est quand même assez généralement mise en cause, critiquée, voire honnie.
09:32Cela dit, effectivement, ce vote est totalement...
09:35Quelque part, on se dit que les adversaires de LFI devraient plutôt se réjouir de ce type d'action surréaliste.
09:45Parce qu'ils se donnent le bâton pour se faire battre à un point
09:49où effectivement le plus profond des masochistes aurait des leçons à prendre.
09:54Mais au-delà de ça, ce que vient de dire Gilbert sur la liberté d'expression me semble extrêmement importante.
10:01Sauf qu'il ne faut pas que ce soit simplement à géométrie variable, cette liberté d'expression.
10:06C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a des choses graves qui se passent.
10:09C'est-à-dire que des concepts lourds, comme par exemple celui d'antisémitisme,
10:14sont galvaudés, comme celui de sexisme, comme celui de complotisme, par exemple.
10:20On emploie des adjectifs qui sont lourds, qui sont des concepts importants,
10:24qui sont des concepts juridiques définis par des lois pour certains,
10:27comme l'antisémitisme en tout cas ou le racisme.
10:29Et on les emploie tellement à tour de bras pour dénoncer n'importe quelle expression qui peut déplaire
10:36qu'effectivement la liberté d'expression est en ce moment menacée, mais dans tous les sens.
10:43Y compris par LFI, bien évidemment, mais pas que par LFI.
10:46– Vous avez oublié le mot islamophobe. – Oui, le mot islamophobe, tout à fait.
10:50Pareil, Valérie, vous avez tout à fait raison de le dire.
10:52Islamophobe, tous ces concepts qui sont des concepts lourds sont en train d'être galvaudés.
10:58Et en galvaudant ça, on met en danger non seulement la liberté d'expression,
11:02mais au-delà de la liberté d'expression, c'est la liberté de penser.
11:04Parce que quand on ne peut plus parler et s'exprimer, on ne peut plus penser.
11:07– Il y a la loi, parce qu'il y a la loi. Je rappelle qu'il y a quand même 1570 actes antisémites.
11:11Je ne pense pas qu'il y ait d'autres actes qui soient…
11:15– Non, non, il y a des actes antisémites, il y a des lois…
11:17– Mais c'est pas galvaudé l'antisémitisme, pardon.
11:19– Jean-Marie Le Pen était un antisémite, il a été condamné pour ça.
11:22Dieudonné est un antisémite, il a été condamné pour ça.
11:24Éric Zemmour est un raciste, il a été condamné pour ça.
11:27Mais je ne peux pas dire qu'un tel ou un tel autour de cette table est un raciste ou un antisémite
11:33sous prétexte que son opinion ne me convient pas, ou un islamophobe.
11:36– Non, mais on est d'accord.
11:37– Et il faut arrêter avec ça, parce que c'est ça qui est très dangereux en ce moment.
11:40– Mais là, on dévie du sujet de Rima Hassan.
11:42– Non, je vous ai dit à quel point ce vote était suicidaire.
11:46– Et pour reprendre un petit peu ce que dit monsieur sur Rima Hassan,
11:48c'est qu'au-delà de l'article 87 bis du Code pénal algérien,
11:52c'est qu'elle justifie aussi la condamnation et son vote
11:55par le fait que monsieur Boalem Sassal serait une personnalité d'extrême droite.
12:01C'est dans le tweet, il est une personnalité d'extrême droite.
12:05– Donc il n'a pas le droit de s'exprimer, il n'a pas le droit d'être libre.
12:09C'est terrible.
12:10– Allez, on va marquer une pause et on se retrouve dans un instant avec vous.
12:14– Sud Radio. – Sud Radio, parlons vrai.
12:16– Parlons vrai.
12:17– Sud Radio. – Parlons vrai.
12:18– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
12:24– Et on est ensemble avec vous pour commenter l'actualité.
12:27Donc on a évoqué ce sujet qui fait beaucoup réagir évidemment.
12:31Rima Hassan qui hier au Parlement européen a voté contre la motion
12:36qui était présentée pour la libération de Boalem Sassal.
12:41Marion, Manon Aubry qui s'est abstenue.
12:44On peut revenir également sur, dans l'actualité,
12:47il y a le Président de la République.
12:50Donc 3615 existe, c'est le très bon titre du parisien aujourd'hui.
12:54Donc le Président de la République, je ne sais pas si on a le son,
12:57je n'ai pas prévenu le réalisateur.
12:59Hier vous avez un tiktoker, et pas n'importe lequel,
13:03s'est indigné du fait qu'il avait été verbalisé
13:06parce qu'au péage il lui avait payé avec son téléphone portable.
13:10Puisqu'on peut payer avec son téléphone portable.
13:13Avec la fonctionnalité Apple Pay.
13:15Avec la fonctionnalité Apple Pay.
13:16Mais ça veut dire qu'il y a une borne, c'est dans une cabine, on vous tend le...
13:20Mais il y a un sans contact.
13:22Si il y a un sans contact, ça veut dire que vous payez au péage.
13:25Oui mais là ça n'a pas marché.
13:27Peut-être que le péage vraisemblablement ne prend pas la possibilité de payer.
13:32Parce qu'il a payé avec Apple Pay.
13:34Donc la problématique, c'est ce que nous expliquait Jonas Haddad hier,
13:37c'est que la loi dit que vous ne pouvez pas avoir votre téléphone en main
13:40si le moteur n'est pas éteint.
13:43Donc il a dû payer comme ça.
13:46Est-ce qu'il avait le téléphone avant ? On ne sait pas.
13:49En tout cas, il dit que les policiers, les gendarmes lui ont foncé dessus.
13:53Ils l'ont interpellé, qu'il a perdu 3 points plus une amende de 190 euros je crois.
13:58Et il l'a tweeté, et Emmanuel Macron lui a répondu hier.
14:02Je vous propose d'écouter.
14:04Je ne suis pas d'accord.
14:05Je crois qu'en 2025, on doit pouvoir payer au péage avec son téléphone.
14:10Donc j'ai passé le dossier au ministre de l'Intérieur,
14:14et on va collectivement régler ça.
14:16Merci pour l'alerte.
14:18Avec un petit clin d'œil.
14:21Donc depuis, on a appris que cet influenceur,
14:27qui a plus de 250 000 followers comme on dit,
14:31est quelqu'un qui crache sur la France, qui crache sur Macron,
14:35qui fait un certain nombre de...
14:39Les filles voilées à 7 ans.
14:41Les filles voilées, la musique, c'est à rame.
14:44Il a envie de frapper des filles trop dévêtues.
14:46Une femme ne doit pas avoir d'amis garçons, sinon il lui fait une balayette.
14:49Quelqu'un de recommandable.
14:51Comment le Président de la République peut répondre à un individu comme celui-là,
14:57de cette manière-là, sans vérifier le pédigré ?
15:01Mais l'Elysée est très contente parce que, figurez-vous, ça a fait 5 millions de vues.
15:06J'ai vu le selfie, il s'est filmé tout seul, mal cadré.
15:15Finalement, il n'est pas super élégant.
15:17Je me suis dit, c'est pas digne de notre Président de répondre de cette manière,
15:20parce qu'à la limite, bonne question, mauvaise réponse.
15:22Mais en tout cas, il y avait un sujet.
15:24Le digital, on en parlait tout à l'heure, doit progresser dans les habitudes et les usages.
15:28Donc, à la limite, ça, ça ne me dérange pas.
15:30Maintenant, pouvoir communiquer de cette manière, moi, ça me dérange un peu.
15:34Parce qu'il faut quand même un peu de cérémonial.
15:36Quand le Président prend la parole, il ne peut pas la prendre comme ça.
15:38A mon avis, je trouve qu'il aurait pu traiter le sujet par le haut,
15:41et il l'a traité par la petite fenêtre, et c'est dommage.
15:45Maintenant, on est dans la société de l'incentivité.
15:48Il a répondu, je pense, en une fraction de seconde.
15:50Et puis, vous savez qu'au château, tout le monde, il fait ce qu'il veut.
15:53Enfin, c'est-à-dire que s'il veut répondre, il répond.
15:55Et il ne va pas demander à ses services de faire une enquête sur le...
15:59Il aurait dû, peut-être.
16:01Moi, je pense que...
16:03Excusez-moi de parler boutique,
16:05mais je pense que la particularité de ce que nous vivons,
16:09la séquence dans laquelle nous vivons,
16:11c'est que la com politique est morte.
16:15Et c'est un spécialiste qui en parle.
16:17On ne réfléchit plus du tout au message.
16:19On ne réfléchit plus du tout au support de ce message.
16:23On ne construit rien.
16:25Et on est sur l'immédiateté.
16:27L'immédiateté n'est pas un mode politique.
16:31La dernière fois que ça s'est produit,
16:33et en plus, c'est un très mauvais message,
16:35la dernière fois que ça s'est produit à ce niveau-là de bêtise,
16:37c'était François Hollande.
16:39Et c'était...
16:41Que Emmanuel Macron fasse attention
16:43que ça ne devienne pas sa Léonarda, quand même.
16:45Parce que c'est exactement ça.
16:47Il y a un glandu au château
16:51qui a dû lui dire, il faut que vous réagissiez,
16:53c'est fantastique, c'est merveilleux.
16:55Vous imaginez, le président de la République,
16:57dans la période dans laquelle on vit,
16:59il y a la guerre en Ukraine,
17:01il y a 3300 milliards de dettes,
17:03il n'y a pas de majorité,
17:05il y a un gouvernement dont on ne sait pas s'il sera là
17:07au mois de février,
17:09il y a Donald Trump qui vient prendre le pouvoir,
17:11l'Europe, ça ne va pas terrible,
17:13on se fait virer de partout en Afrique,
17:15nos impôts ont disparu, etc.
17:17Et le président de la République répond à un tiktoker...
17:19Sur un sujet si banal.
17:21Mais même pas banal,
17:23c'est...
17:25Il y a le président normal,
17:27ça va être le président banal.
17:29Bravo Emmanuel Macron.
17:31Donc 2017, la start-up nation,
17:33et on finit avec la SAV.
17:35On s'est fini avec la SAV.
17:37C'est en plus aller contre les forces de l'ordre,
17:39de dire, on va régler ça avec le ministre de l'Intérieur.
17:41Moi, hier, je n'avais pas compris,
17:43pourquoi il parle du ministre de l'Intérieur ?
17:45J'imagine qu'il a dit, mais qu'est-ce que c'est que ce dossier ?
17:47Il n'a pas été interrogé,
17:49un auditeur me dit, apparemment, il n'y a aucune trace
17:51de l'amende, ni de points en moins.
17:53Et ce matin, le Parisien nous dit aussi,
17:55l'Élysée assume et dessine un nouveau rôle
17:57pour le chef de l'État qui entend se positionner
17:59comme une sorte de lanceur d'alerte,
18:01ouvrez les guillemets, fermez,
18:03en se faisant chambre d'appel et transmetteur.
18:05Non mais Valérie...
18:07C'est l'Élysée qui dit ça.
18:09La semaine de l'Élysée a été...
18:11La semaine de l'Élysée a été absolument ridicule,
18:13parce qu'il y a cette séquence dont nous venons de parler
18:15avec le tiktoker,
18:17mais j'ai été ahuri
18:19de la réaction du Président sur les crédits
18:21alloués au sport.
18:23Ce n'est pas au Président de la République
18:25qui est responsable de plus de 1000 milliards d'euros
18:27de déficit, de taper à ce point
18:29le gouvernement et le Premier ministre
18:31sur des budgets d'orientation vis-à-vis du sport
18:33et de prendre position sur une tribune ouverte
18:35de sportifs, contre son Premier ministre
18:37qui l'a nommé, et contre son gouvernement
18:39qui essaye tant et bien que mal
18:41d'arriver à trouver une solution
18:43pour faire voter un budget à la France
18:45en février 2025
18:47alors qu'il aurait dû l'être en octobre de l'année dernière.
18:49C'est une semaine
18:51de ridicule absolue
18:53et qui en plus est alarmante
18:55parce que le Président Trump, on peut lui trouver tous les défauts,
18:57mais il défend un discours de dire
18:59tout est à nouveau possible.
19:01L'action publique, l'action du chef de l'État américain,
19:03l'action des États-Unis, tout va être possible.
19:05Et nous nous en sommes à Apple Pay, TikTok
19:07et les sportifs, les hauts marchands
19:09et la tribune. C'est grotesque.
19:11Oui, Pascal Barthel, cette séquence...
19:13Il a tout faux. Moi j'ai pensé,
19:15très sincèrement, sur la minute où j'ai découvert
19:17l'information, j'ai pensé que c'était
19:19les amis américains de l'intelligence
19:21artificielle de Gilbert Razoulay
19:23qui avaient créé un faillite.
19:25Parce que très honnêtement, je dis
19:27non, c'est pas possible.
19:29Ou peut-être, ils auraient été plus soignés.
19:31Non mais c'est pas possible à la fois.
19:33Tout a été dit que le sujet
19:35aussi anecdotique soit un sujet dont le président
19:37de la République s'empare, qu'il s'en empare
19:39d'une façon aussi médiocre.
19:41Et en plus, qu'il ne vérifie même pas
19:43à qui il parle et sur quel compte il s'exprime.
19:45Tout ça, on en vient
19:47effectivement à une banalisation de la parole
19:49présidentielle qui devrait être
19:51beaucoup plus solennelle, beaucoup plus
19:53pesée. Et le titre
19:55du Parisien résume tellement bien
19:57la chose. C'est 36-15, j'existe. Il est tellement
19:59en déroute aujourd'hui en termes de...
20:01Ça sent le sapin politique.
20:03Oui, ça sent le sapin politique.
20:05Écoutez, je regardais si Bruno Retailleau avait répondu.
20:07Il dit, si c'est le président qui le demande,
20:09un ministre est là pour délivrer.
20:11Donc, 20 Minutes nous dit
20:13il a le sens de la hiérarchie, donc il a été contacté
20:15par la Dépêche du Midi et il dit qu'il va
20:17réfléchir à la possibilité de
20:19régler des péages
20:21par téléphone sans contact.
20:23Le président m'avait fait passer un petit mot
20:25en Conseil des ministres, écoutez bien,
20:27pour me prévenir en disant, tu vois que je m'occupe
20:29des sujets importants.
20:31N'oublions pas que notre président est quand même responsable
20:33de l'agagie et du
20:35désordre total dans lequel se trouve
20:37notre pays aujourd'hui, avec effectivement
20:39un budget qui n'est toujours pas voté, avec des
20:41premiers ministres qui sont nommés et qui sont
20:43censurés quelques semaines après,
20:45et on n'est pas sûr que malheureusement ça n'arrive
20:47pas à François Bayrou. Et lui, il va
20:49se soucier effectivement de pouvoir payer
20:51par téléphone le péage. – Le président qui dit, je m'occupe des sujets
20:53importants et pouvoir...
20:55Moi, je vais vous dire, je circule
20:57sur le périph', j'ai vu plusieurs
20:59fois des gens regarder un film
21:01sur leur téléphone
21:03portable.
21:05– Mais ça ne roule pas en même temps.
21:07– Ça roulait pas mal quand même.
21:09Vous savez que le périph' à 50,
21:11ça roule beaucoup mieux.
21:13– Ça décroche le film.
21:15– Vous parliez de Gabgi ce matin,
21:17on apprenait aussi qu'il y avait un fiasco
21:19qui a coûté 1 milliard à l'État
21:21sur l'histoire
21:23de l'immobilier, de cette plateforme
21:25en fait de ce... Oui, c'était une plateforme
21:27sur laquelle les propriétaires devaient
21:29renseigner la situation de leur logement
21:31et il y a eu une Gabgi
21:33absolument insensée, 56 millions
21:35d'euros, c'est le coût de l'outil
21:37« Gérer mes biens » immobilier
21:39et ça a coûté en tout 1 milliard
21:41pour un résultat nul.
21:43Donc peut-être qu'on peut commencer à faire du ménage.
21:45– Il y a peut-être des boîtes de conseil qui s'en sont occupées.
21:47– Peut-être. Allez, on marque une pause et on se retrouve
21:49dans un instant.
21:51– Sud Radio. – Parlons vrai.
21:53– Parlons vrai.
21:55– Sud Radio.
21:57Le 10h midi, mettez-vous d'accord.
21:59Valérie Expert.
22:01– Deux autres sujets dans l'actualité.
22:03Le co-fondateur d'une entreprise de crypto-monnaies
22:05enlevée puis libérée, alors coup de cœur
22:07pour les gendarmes qui ont
22:09fait un travail remarquable.
22:11En 48 heures, il a pu être
22:13localisé et libéré.
22:15Sa compagne également, qui était
22:17elle, dans un autre lieu, dans une camionnette.
22:19C'est un travail remarquable
22:21qui a été fait par le GIGN. – Le GPS de la voiture
22:23que des breakers avaient été repérés.
22:25C'est un peu des pieds niquelés quand même.
22:27– C'est un peu des pieds niquelés.
22:29– En tout cas, c'est connu, c'est en techno,
22:31parce qu'il voulait être payé avec un lien en crypto.
22:33– En crypto-monnaies. Effectivement.
22:35C'est la société Ledger qui est spécialiste
22:37en cryptage,
22:39justement, en sécurisation
22:41des crypto-actifs. 10 millions d'euros
22:43avaient été réclamés. Le doigt
22:45de David Balland
22:47a été coupé. La photo a été envoyée
22:49à son co-fondateur
22:51et c'est
22:53une histoire
22:55terrifiante quand on voit le pédigré
22:57de ceux qui ont été arrêtés.
22:59Alors, ça s'appelle des jobbeurs. J'ai appris ce mot
23:01ce matin. Des jobbeurs, ce sont des mecs
23:03qui sont là pour faire le job.
23:05Ce sont des petites frappes, des petits
23:07délinquants à qui on donne des ordres.
23:09– Tu les trouves sur les deep web.
23:11– C'est la même chose pour les meurtriers
23:13à Marseille. C'est la même chose
23:15pour tout ce qui est homejacking.
23:17Je vous ai dit que moi, j'avais des amis
23:19qui ont été homejackés.
23:21Ce sont des délinquants
23:23qui ont 16-17 ans.
23:25– Qui sont les commanditaires.
23:27C'est ça qu'on saura peut-être.
23:29– Et qui sont les commanditaires.
23:31Mais ça dit, Thomas, sur cette affaire
23:33avec un enlèvement
23:35qui est quand même…
23:37– Oui.
23:39– On franchit un cran.
23:41On est au Mexique.
23:43– On franchit un cran. Et ce que je retiens
23:45et c'est ce que disait la porte-parole
23:47nationale ce matin sur notre radio,
23:49c'est que ça n'est pas un cas isolé.
23:51Et qu'en réalité, les cryptos sont
23:53en ce moment l'actualité avec les cryptos américaines
23:55et du coup plus présidentielles.
23:57Donc on parle davantage encore de cette affaire-là
23:59liée à ce monsieur, chef d'entreprise.
24:01Mais depuis décembre,
24:03c'est plus de dizaines de cas
24:05sur lesquels le GIGN a dû intervenir
24:07pour des kidnappings en France
24:09de personnes, parfois
24:11personnes innocentes, très souvent.
24:13Et donc c'est un changement de méthode
24:15sur des clans,
24:17sur du grand banditisme
24:19qui n'a plus aucune limite.
24:21On voit bien évidemment
24:23le cas de la DZ Mafia à Marseille.
24:25Mais c'est aussi un cas en décembre
24:27d'un père dont le fils est entrepreneur
24:29à Dubaï et qui a été kidnappé
24:31dans les mêmes circonstances au mois de décembre.
24:33Et donc ça n'est pas un cas isolé
24:35et c'est ça qui est aussi alarmant.
24:37– Ce que je repère aussi dans cette affaire,
24:39ce qui m'a frappé, c'est qu'avant on allait
24:41prendre des sacs, des montres, des bijoux.
24:43Là ils sont arrivés, avec les codes,
24:45vous savez qu'avec la blockchain, ça permet
24:47une intracébilité des virements,
24:49c'est-à-dire qu'ils l'ont obligé à faire.
24:51Alors comme ils ont été arrêtés, ils vont pouvoir retrouver
24:53parce qu'il faut les codes.
24:55Si vous n'avez pas le code, vous ne pouvez pas.
24:57Donc avec la blockchain, c'est un peu
24:59une nouvelle forme de grand banditisme,
25:01c'est-à-dire qu'il n'y a rien à porter,
25:03il n'y a pas de sac de bourse ou de sac
25:05avec tous les chandeliers comme faisaient
25:07– Monsieur Martin.
25:09– Donc c'est ça qui m'a frappé.
25:11Ils viennent avec des clés USB ou des ordinateurs.
25:13– Mais ça pose la question aussi
25:15qu'évoquait Bruno Retailleau ce matin
25:17de la condamnation des délinquants.
25:19C'est-à-dire qu'on a des gens
25:21qui n'ont jamais fait de prison
25:23et qui ont déjà été arrêtés.
25:25– Ils ont pris des gens très jeunes pour le faire,
25:27et on le voit bien.
25:29– 20-40 ans, c'est ce qu'ils disaient.
25:31– Ils sont quasiment 20 dans cette affaire.
25:3320 !
25:35C'est une grosse opération.
25:37Il faut arrêter de traiter
25:39peut-être tout, toujours,
25:41comme juste un fait divers.
25:43C'est pas un fait divers.
25:45Ils l'avaient repéré, ils s'organisaient,
25:47qu'il était, ce qu'ils étaient susceptibles
25:49d'obtenir de lui, ils sont 20.
25:51Donc il y a eu des communications,
25:53il y a eu une planification,
25:55ils avaient prévu des endroits, des voitures, etc.
25:57Donc ça veut dire que c'est quand même
25:59une grosse opération, 20 personnes.
26:01Ça serait quand même intéressant de savoir
26:03qui a filé les renseignements.
26:05Parce que les gens qui se font avoir,
26:07je vais vous donner, sans citer le nom
26:09de cette célèbre personnalité politique
26:11qui s'est retrouvée au deuxième tour
26:13d'élection présidentielle,
26:15son numéro de téléphone privé
26:17avait été donné
26:19par une employée de SFR.
26:21– Oui, ben oui.
26:23– Et donc elle a commencé à recevoir des messages,
26:25des machins, etc. Et un employé qui a donné son truc.
26:27Mais ça peut être demain, le mec qui vous installe le câble.
26:29– Bien sûr, ça peut être vos commandes
26:31sur des plateformes.
26:33– Exactement. Et puis ça pose une deuxième question,
26:35c'est que ce monsieur Ledger,
26:37en effet c'est une très grosse boîte
26:39qui va vraisemblablement exploser
26:41avec ce qu'on appelle
26:43le prochain bullrun
26:45pour les crypto-monnaies,
26:47c'est-à-dire le boom des crypto-monnaies.
26:49Ledger c'est vraiment
26:51une entreprise qui a beaucoup d'avenir.
26:53– Ça a été valorisé à plus d'un milliard d'euros,
26:55a vendu plus de 7 millions d'appareils
26:57dans plus de 180 pays en 10 langues.
26:59Donc c'est une très très grosse boîte.
27:01– Ça marche très très bien.
27:03– Je trouve que ce monsieur a été un peu trop confiant.
27:05Quand vous posez ce truc-là,
27:07que vous êtes susceptible
27:09d'être une cible,
27:11surtout quand vous faites
27:13un chiffre d'affaires comme ça,
27:15vous prenez quelques…
27:17– Il avance tous les radars, il va versant.
27:19– Mais vous ne pouvez pas dire que c'est de sa faute.
27:21– Je ne dis pas que c'est de sa faute,
27:23mais il s'est exposé. En cherchant un peu,
27:25j'ai vu plein de photos de lui
27:27avec ses associés, avec ses machins, etc.
27:29C'est très sympathique, c'est très bien.
27:31Il y a aussi des menaces,
27:33il faut faire très attention aujourd'hui.
27:35Quand vous êtes un présentateur télé
27:37et vous vous retrouvez chez vous objaqué,
27:39vous ne faites pas un milliard d'euros
27:41de chiffre d'affaires. Je pense que
27:43les gens l'avaient repéré,
27:45mais ce qui est inquiétant c'est que
27:47tout soit passé sous les radars.
27:49C'est que même la police ne soit pas au courant
27:51qu'il y a 20 personnes qui sont en train de se préparer
27:53pour une opération de ce type.
27:55– Moi je voudrais relativiser un tout petit peu
27:57le fait, la technique en elle-même,
27:59le fait d'enlever quelqu'un,
28:01de réclamer une rançon,
28:03enfin ce n'est pas d'aujourd'hui.
28:05Chacun de nous a en mémoire des dizaines d'exemples
28:07de personnes qui malheureusement,
28:09pour elles, ont subi
28:11ce genre de drame.
28:13Et effectivement,
28:15c'est très regrettable pour M. Ballon,
28:17mais ce n'est pas une nouveauté pour son épouse.
28:19Ce qui est intéressant dans cette histoire,
28:21c'est effectivement que,
28:23comme le disait Gilbert Azoulay tout à l'heure,
28:25on est aujourd'hui des datas.
28:27On n'est plus des personnes, on est des datas,
28:29on est des données. Alors ces données, en l'occurrence,
28:31dans cette histoire, ce qui est intéressant,
28:33c'est qu'elles ont à la fois servi à monter l'opération,
28:35très certainement, effectivement,
28:37à obtenir les informations qui ont permis de le situer,
28:39de l'enlever, etc.
28:41– Vous savez les policiers, quand ils font enquête,
28:43ils regardent les Facebook des coupables, souvent.
28:45– Mais elles ont permis aussi aux GIGN
28:47d'identifier effectivement
28:49ces pieds nickelés, comme vous le disiez,
28:51parce qu'effectivement, ils ont commis des erreurs.
28:53Donc, on est plus que dans,
28:55à mon avis,
28:57une aggravation de la criminalité,
28:59on est surtout dans un changement
29:01de forme que de criminalité
29:03et de difficulté aussi à lutter contre ça.
29:05Pour chacun d'entre nous, je ne parle pas
29:07des forces de l'ordre, mais de se protéger.
29:09Quand Arnaud dit, il s'est exposé,
29:11oui, mais alors c'est sous prétexte
29:13qu'on dirige une grande boîte, on ne peut plus vivre normalement.
29:15– Parce que ça va jusqu'où ?
29:17Parce qu'en ce moment, les homejackings,
29:19on vous interrompt, mais les homejackings,
29:21on en parle quand ce sont des célébrités.
29:23Maintenant, si vous interrogez la police,
29:25il y a énormément de homejackings
29:27aujourd'hui dans le 16e, dans le 7e,
29:29sur des avocats, des médecins, des hommes d'affaires.
29:31– Qui ont été repérés par qui ?
29:33– Qui ont été repérés… – Par les livreurs.
29:35– Pardon ? – Par les livreurs,
29:37par les installateurs.
29:39Il y a quand même un vrai problème.
29:41– Notre utilisation des réseaux sociaux
29:43nous rend extrêmement vulnérables.
29:45– Je suis d'accord, c'est tellement ça.
29:47– Oui, vous avez raison, Action Directe
29:49avait enlevé…
29:51Ils avaient enlevé…
29:53Qui ils avaient enlevé ? – Le patron du Pastronat.
29:55– Georges Obès, oui, c'est ça.
29:57– Non, ils l'ont tué, ils l'ont assassiné.
29:59Le baron en pain avait été enlevé.
30:01– Le baron avait été coupé.
30:03– Exactement, ils ont coupé le petit doigt
30:05de M. Balland, comme ils avaient fait
30:07avec le baron en pain.
30:09Il faut quand même se rappeler que ce geste-là
30:11leur vaut vraisemblablement 20 ans minimum.
30:13– Oui, oui, absolument.
30:15– C'est le minimum.
30:17– Sauf s'il y a des mineurs…
30:19– 20-40 ans, c'est ce que j'ai lu à Papy.
30:2120-40 ans.
30:23– On va peut-être marquer une pause
30:25et puis on va parler de…
30:27Peut-être Thomas, vous pourrez nous éclairer
30:29sur les services sociaux dans les départements
30:31et sur ce qui s'y passe avec la mort d'Amandine,
30:3313 ans, morte de faim,
30:35tyrannisée par sa mère.
30:37Le parquet vient de requérir…
30:39Pardon, la perpétuité pour la mère d'Amandine.
30:43À tout de suite.
30:45– Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
30:47Sud Radio,
30:49le 10h midi,
30:51mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
30:53– Mettons-nous d'accord,
30:55un sujet grave, celui de ce qui s'est passé
30:57pour cette petite fille,
30:5913 ans,
31:01qui est morte de faim.
31:03Elle était tyrannisée, martyrisée par sa mère.
31:05On apprend ce matin qu'il y a eu des alertes,
31:07que la protection de l'enfance
31:09avait été prévenue,
31:11que rien n'a été fait,
31:13qu'au moment du Covid,
31:15les écoles ont fermé,
31:17elle s'était effondrée en disant,
31:19je vais mourir, je vais mourir.
31:21Et elle est effectivement morte.
31:23Elle est morte de faim,
31:25les images sont absolument tragiques.
31:27Moi, je m'interroge, encore une fois,
31:29sur la protection de l'enfance,
31:31sur la façon, on l'a évoqué plusieurs fois,
31:33sur ce qui est des foyers,
31:35où on a vu, suite à des reportages d'M6,
31:37que rien n'a vraiment bougé depuis,
31:39avec de la prostitution, avec des fugues,
31:41avec du trafic de drogue,
31:43avec l'idée de recruter, aujourd'hui,
31:45des gens qui s'occupent de ces enfants.
31:49Mais là, ça pose la question, quand même,
31:51des assistantes sociales.
31:53Thomas-Alex Hauser, vous qui...
31:55Oui, mais je pense qu'on ne peut pas faire
31:57la moindre généralité.
31:59Parce que,
32:01ce cas présent
32:03de cette jeune fille amandine,
32:05c'est malgré tout un cas
32:07abominable,
32:09totalement inimaginable,
32:11qui relève peut-être
32:13d'erreurs humaines.
32:15Dans ce cas-là, c'est une enquête administrative
32:17qui doit prouver les erreurs humaines
32:19causées par quelques individus
32:21de la chaîne. Mais ça ne peut pas être,
32:23en l'occurrence, toute la chaîne qui soit
32:25pointée du doigt
32:27par cette affaire-là. Parce qu'il y a des gens formidables
32:29qui travaillent au quotidien
32:31pour aider les personnes placées,
32:33pour aider les personnes adolescents.
32:35Mais vous avez raison de le dire, néanmoins...
32:37Mais là, on est sur une violence absolue,
32:39un climat familial où les frères et sœurs
32:41ont menté pour protéger la mère.
32:43Et où les frères et sœurs ont même reconnu
32:45cette semaine au tribunal,
32:47avoir menti pour cacher la vérité
32:49par peur de la violence
32:51physique, psychologique.
32:53Une assistante sociale, elle est censée
32:55être formée pour détecter
32:57les mensonges et pour essayer
32:59de trouver la vérité.
33:03Je trouve que c'est une affaire
33:05qui est extrêmement dure.
33:07Le moindre papier relève de l'horreur.
33:09Parce qu'on est quand même sur un système
33:11extrême dans lequel il y avait
33:13des caméras de surveillance
33:15où la jeune fille était nue
33:17au domicile pour éviter de cacher
33:19de la nourriture dans ses vêtements, sous-vêtements
33:21et ne sortir de son kajibi que pour
33:23faire du ménage. Donc je pense qu'on
33:25est sur un tel cas extrême qu'on
33:27ne peut pas en tirer des leçons sur
33:29les services de protection de l'enfance dont, à nouveau,
33:31je veux quand même saluer le travail des membres
33:33qui le composent.
33:35C'est votre rôle aussi, peut-être,
33:37mais on voit
33:39qu'il y a quand même régulièrement des affaires
33:41assez graves, graves,
33:43très très graves, qui font qu'il y a
33:45quand même un problème aujourd'hui sur la protection de l'enfance.
33:47Quand ça touche des enfants,
33:49évidemment c'est épidermique. La société se réveille
33:51brutalement et on se réveille brutalement.
33:53Cela dit, c'est pas l'arbre qui
33:55cache la forêt, mais il se passe beaucoup de choses
33:57et ça remonte comme ça d'un seul coup.
33:59Et on entend beaucoup de choses, alors peut-être
34:01que ça ne conduit pas à la mort des personnes,
34:03en tout cas des cas de maltraitance, il y en a
34:05souvent et ça remonte souvent.
34:07C'est aussi vrai qu'il y a des personnes remarquables,
34:09c'est aussi vrai qu'il faudrait peut-être mettre
34:11des marqueurs, des capteurs
34:13beaucoup plus prégnants.
34:15L'éducation nationale, de ce point de vue-là,
34:17accueille les enfants cinq jours par semaine,
34:19presque huit heures par jour.
34:21On a de quoi donner des alertes, peut-être,
34:23et que ces alertes, surtout, soient
34:25auscultées, vérifiées
34:27et contrôlées. Parce que c'est ça, au fond,
34:29qui remonte.
34:31On a tapé plein de sources, plein de warnings
34:33et personne n'a bougé.
34:3515 000 agressions sexuelles sur des enfants qui sont placés en foyer.
34:37Au bout d'un moment, ça suffit.
34:39Maintenant, ça va.
34:41Depuis les disparus de Lyon,
34:43on connaît aussi les problèmes
34:45qu'il y a eu dans la protection de l'enfance,
34:47dans la protection des handicapés,
34:49etc.
34:51Il y a des journalistes
34:53qui ont écrit des livres sur,
34:55par exemple, je pense à Robin Angelo
34:57qui a écrit un livre sur le porno,
34:59qui dit quand même que c'est le festival
35:01des foyers.
35:03C'est de la chair à canon
35:05du porno et de la prostitution.
35:07Donc, le boulot n'est pas fait.
35:09Ce n'est pas un crime,
35:11ce n'est pas une insulte de dire ça
35:13pour les fonctionnaires.
35:15Il se trouve que c'est un état de fait.
35:17Ce n'est pas une discussion.
35:19– Oui, mais je ne vais pas réagir à chose sur la Terre argentine
35:21pour pointer des irrégularités dont on ne connaît même pas la faute.
35:23– Non, mais ce n'est pas une discussion.
35:25Et je comprends bien.
35:27C'est un état de fait.
35:29La protection de l'enfance, en France,
35:31est une honte.
35:33Il faut le dire, ça l'a toujours été.
35:35Les affaires des disparus de Lyon,
35:37on est dans les années 70.
35:39Tout le monde s'en est foutu.
35:41J'invite les gens à regarder
35:43cette suite de reportage
35:45qui a été faite par France 3,
35:47qui s'appelle...
35:49sur le silence,
35:51je ne sais plus comment ça s'appelle,
35:53sur ce qui s'est passé
35:55dans Lyon.
35:57C'est invraisemblable.
35:59Et c'est partout en France.
36:01Il y a des dizaines de milliers d'enfants
36:03qui disparaissent en France.
36:05Tout le monde s'en tape.
36:0715 000.
36:09Vous imaginez, 15 000 en 10 ans.
36:11150 000.
36:13On n'est pas loin des chiffres de Telford
36:15et de Rotterham
36:17en Angleterre.
36:19On parle de 250 000.
36:21– Sur l'éveil sexuel, il y avait pour but de sensibiliser les enfants
36:23au plus tôt pour justement éviter les dérives,
36:25pour éviter le silence.
36:27– Mais vous avez eu au mois de novembre,
36:29et mon soeur Ophélie Meunier
36:31avait adressé une lettre ouverte au Premier ministre
36:33au moment d'un procès
36:35de 19 personnes qui comparaissaient
36:37pour avoir hébergé 100 agréments
36:39et contre-rémunération dans des conditions indignes,
36:41violentes et humiliantes des adolescents
36:43envoyés par l'ASE sous le couvert
36:45d'associations.
36:47Il y avait eu un reportage de zone interdite
36:49extrêmement fort, dont je me souviens parfaitement,
36:51où une journaliste s'était fait embaucher
36:53sans aucune qualification
36:55dans un centre,
36:57dans un foyer d'aide sociale à l'enfance.
36:59– La série de François, c'est la conspiration du silence.
37:01– La conspiration du silence.
37:03– La conspiration du silence, c'est à regarder,
37:05c'est très très dur, mais à regarder absolument.
37:07– Pascal, il y a plusieurs sujets,
37:09il y a les foyers.
37:11– Je vais pousser le bouchon beaucoup plus loin
37:13et dire quelque chose de très iconoclaste,
37:15mais on parle là effectivement des défaillances
37:17à plein de niveaux.
37:19Sur la protection de l'enfance, c'est certainement plus
37:21un problème de manque de moyens
37:23qu'un problème de mauvais esprit
37:25des personnes qui font ce métier
37:27au combien de dévouements,
37:29la plupart du temps.
37:31Je vais vous pousser le bouchon encore plus loin.
37:33Est-ce que la problématique,
37:35et je n'ai pas la solution bien évidemment,
37:37ne se pose pas de se demander
37:39si aujourd'hui,
37:41dans ce 21ème siècle débutant,
37:45on ne devrait pas s'interroger
37:47sur la capacité de chacun
37:49à faire des enfants ou pas.
37:51On demande un permis de conduire
37:53pour que quelqu'un se mette
37:55au volant d'une voiture,
37:57mais n'importe qui a le droit de procréer
37:59et de procréer sans être forcément
38:01en position
38:03d'élever correctement cet enfant
38:05sans en avoir forcément ni les moyens
38:07matériels, mais parfois intellectuels,
38:09moraux et psychiques.
38:11Je n'ai évidemment pas la solution
38:13et ce que je dis, quand je dis que je pousse
38:15le bouchon très loin, c'est volontairement
38:17parce qu'effectivement aujourd'hui, si tous ces enfants
38:19sont en déroute, si tous ces enfants sont maltraités,
38:21si je ne sais combien d'enfants meurent tous les jours
38:23sous les coups de leurs parents
38:25ou des parents adoptifs ou des familles d'accueil,
38:27c'est d'abord qu'ils ont vu le jour
38:29dans des conditions où peut-être ils n'auraient pas dû voir le jour.