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TVTranscription
00:00Ce matin, les auteurs d'un livre, Gérard Davé et Fabrice Lhomme,
00:05les auteurs extrêmement sérieux, étaient à la télévision
00:08chez nos amis des Grandes Gueules pour parler du livre.
00:10On a expliqué comment l'Élysée a essayé de bloquer les enquêtes
00:13sur la crise du Covid et a modifié un texte du président
00:16de l'Assemblée nationale qu'il devait remettre au juge d'instruction.
00:21Regardez.
00:22L'Élysée a essayé de bloquer les enquêtes, oui.
00:25On met à jour plusieurs tentatives d'obstruction du travail des magistrats.
00:29D'abord, avec une conseillère de justice de l'Élysée
00:32qui va briefer les collaborateurs d'Emmanuel Macron,
00:34puisque lui-même, étant protégé par l'immunité,
00:36ne peut pas être entendu par les juges.
00:38Mais en revanche, ses collaborateurs peuvent l'être.
00:40On va leur faire réciter un texte.
00:41On va leur faire apprendre quasiment par cœur
00:43plutôt que de dire éventuellement la vérité.
00:45Mais il y a encore plus choquant.
00:46C'est qu'on révèle comment le président de l'Assemblée nationale
00:49a vu son texte modifié par l'Élysée.
00:53Le texte qu'il devait remettre au juge pour être dans les clous
00:55et donner une version qui corresponde au vœu d'Emmanuel Macron.
00:59C'est extrêmement choquant
01:00parce que c'est une violation pure et simple
01:01de ce qu'on appelle la séparation des pouvoirs.
01:05Voilà, alors c'est vrai qu'il y avait cet extrait.
01:08Il y a également le scandale des masques manquants,
01:10des coupes budgétaires problématiques.
01:12La gestion des masques illustre les effets d'une décennie d'économie.
01:15Le parcours difficile d'Agnès Buzyn,
01:17partie juste avant le confinement,
01:19a vécu l'enquête comme un calvaire.
01:20Elle a été soutenue par Jérôme Salomon,
01:22directeur général de la Santé,
01:23qui s'est proposé comme fusible pour la protéger.
01:26Didier Raoult, malgré des critiques,
01:27Didier Raoult est resté influent dans les cercles du pouvoir,
01:29bénéficiant d'un soutien secret de l'Élysée
01:31et du ministère de la Santé,
01:33même après ces polémiques.
01:34Fabrice Divisio, qu'est-ce que vous pensez
01:36de toutes ces révélations ?
01:37Ce que je pense, c'est que quand je vous disais ici
01:39qu'on basculait en tyrannie,
01:40vous en avez la démonstration.
01:42C'est quoi la tyrannie ?
01:43C'est la confusion des pouvoirs.
01:44C'est ça qui définit une tyrannie.
01:46La démocratie, elle se définit par une séparation des pouvoirs.
01:48La tyrannie, elle se définit par une confusion des pouvoirs.
01:51Quand vous avez l'exécutif qui vient dire aux législatifs
01:55ce qu'il faut faire,
01:57et que ce dernier l'accepte et va le réciter devant les juges,
02:00on a une entrave à une enquête judiciaire,
02:02donc on piétine l'autorité judiciaire
02:05et on vient confondre pouvoir exécutif et pouvoir législatif.
02:08Alors qu'est-ce qu'il reste après ?
02:09Ma question, c'est qu'est-ce qu'il reste après ?
02:11Ils disent par exemple qu'ils ont raconté n'importe quoi
02:14du début à la fin sur les masques.
02:16Vous l'aviez dit d'ailleurs.
02:17Je rappelle quand même que j'ai été le premier
02:20à déposer plainte devant la Constitution République.
02:22J'avais été violemment critiqué à l'époque.
02:24Je n'allais pas entraver.
02:25Juste vous savez qu'il y a des gens qui ont fait fortune
02:27grâce à cette bêtise des masques.
02:29Des fortunes, qui sont milliardaires en l'ennui.
02:31Sur le dos des Français.
02:32Est-ce que vous le savez ça ?
02:34Multi-millionnaire sur le dos des Français.
02:35Et sur le dos d'une bêtise qui a été véhiculée.
02:38C'est quand même incroyable.
02:39Je vous le dis, les mecs là, ils sont...
02:41Je vous le dis exactement.
02:43Il y a des mecs qui ont fait des magouilles énormes sur les masques.
02:46Croyez-moi.
02:47Dans le monde des masques, sur les masques.
02:49Rappelez-vous qu'ici quand je mettais en cause
02:51la gestion par l'État en disant que là
02:53on est en train de nous enfumer,
02:55vous me répondiez...
02:56– Non, pas moi.
02:57– Certains ici...
02:58– Pas moi, mettez-moi en dehors de tout ça.
03:00– Certains ici me répondaient que non,
03:02mais tout le monde a fait les mêmes erreurs,
03:03ce sont des erreurs.
03:04Enfin, là qu'est-ce qu'on découvre ?
03:06C'est qu'en fait quand vous cherchez à cacher une erreur,
03:08est-ce que c'est encore une erreur que vous cherchez à cacher ?
03:10Si c'est des erreurs et que tout le monde les fait,
03:12alors pourquoi est-ce qu'on cherche à ce point à les cacher ?
03:14Et pourquoi est-ce que c'est encore secret défense ?
03:17Je vais vous faire observer un point.
03:19Outre-Atlantique, Trump dit, moi je vais tout déclassifier.
03:22Le 11 septembre, Kennedy, ce que vous voulez, je vais déclassifier.
03:25Ici, il n'y a pas un parti d'opposition.
03:27– C'est ça.
03:28– Même pas un.
03:29Qu'il soit de Bardella à Mélenchon,
03:30personne ne veut déclassifier ce qui s'est passé pendant le Covid.
03:33Personne ne veut effectivement lever le secret défense.
03:36– Non, parce que non, parce que je vous le dis aussi,
03:38Fabrice, il y a eu des énormes magouilles des tests en pharmacie,
03:40des masques, il y a eu une économie parallèle
03:43qui fait qu'aujourd'hui il y a des gens qui sont multimillionnaires,
03:45alors qu'il y a des Français qui travaillent,
03:47qui se lèvent tous les jours comme je l'ai dit,
03:48et qui le dix du mois sont en galère,
03:50et il y a des mecs qui ont fait des magouilles énormes sur le dos du Covid
03:52et qui sont aujourd'hui multimillionnaires.
03:54Non mais je vous le dis, et ça, on l'a laissé passer.
03:57C'est comme les dealers, c'est comme tout, vous savez.
04:00Je vous le dis, quand vous faites des magouilles,
04:02franchement, vous êtes limite remerciés par l'État.
04:06– Ici, le mot de scandale.
04:07– Bien sûr que c'est un scandale.
04:08– Vous avez dit de long en long qu'on était face à un scandale d'État.
04:11Quand même, je vous signale un truc, je vous rappelle un truc,
04:13Buzyn avait dit dans la colonne du journal Le Monde
04:16qu'elle avait envoyé un message au Président de la République
04:19pour l'avertir de ce qui allait se passer
04:21et que ce dernier avait fait la sourde oreille.
04:23C'est-à-dire qu'on a demandé, c'est pour ça qu'on a déposé plate.
04:26Si c'est vrai, on a un scandale.
04:28Qu'est-ce qui est écrit ? Elle est où la transparence ?
04:31La grande transparence d'Emmanuel Macron promise en début de quinquennat,
04:34où est-ce qu'elle est ?
04:35Eh bien, elle s'est éteinte en même temps que la raison dans le Covid.
04:38– C'est vrai que c'est très, très problématique ce qui a été dit.
04:41On laissera Géraldine Maillet parler à la fin
04:43parce que c'est une des plus grandes défenseuses du vaccin et du Covid
04:46et de la gestion du Covid par la France.
04:48Elle trouve qu'on a géré ça d'une manière exceptionnelle
04:50mais elle ne connaît pas les dessous de tout ce qui s'est passé.
04:53Et contrairement à moi, qui suis peut-être mieux placé que vous Géraldine,
04:57moi je connais même les dessous et les magouilles énormes
05:00qui ont été faites autour de cette crise sanitaire.
05:03C'est incroyable, je peux vous dire.
05:05C'est des milliards d'euros encore.
05:07Des milliards d'euros encore, je vous le dis Fabrice Deviso.
05:09Donc c'est encore des milliards d'euros qui se sont envolés
05:12avec des mecs qui sont en train certainement d'être sur un yacht
05:15en train de dire merci au gouvernement.
05:18Au début quand ça a démarré, qu'il y avait la pénurie de masques,
05:21il y a plein de gens qui ont essayé d'en importer, j'en faisais partie
05:24et on avait interdiction d'importer des masques alors qu'il y avait une pénurie.
05:28Jusqu'à temps que certaines grosses entreprises françaises
05:32fassent rentrer leurs masques qui sont rentrés en grande distribution
05:37et ensuite on a eu le droit de ramasser les miettes et d'importer nos masques.
05:41Vous ne savez pas le nombre de gens qui se sont gavés grâce au Covid.
05:45Je vous le dis, il y a des milliardaires du Covid aujourd'hui.
05:49Je vous le dis.
05:50Il y a des mecs qui sont des milliardaires grâce aux monnaies comme le Bitcoin.
05:54Il y a des milliardaires du Covid.
05:56Il y en a qui s'enrichissent dans toute guerre, c'était une guerre.
05:58Oui, mais s'enrichir oui, mais s'enrichir sur le dos des Français
06:04et sur le dos du gouvernement qui va après réclamer aux Français de l'argent
06:07parce qu'ils ont 3,3 milliards de dettes.
06:09Là les mecs, il faudra m'expliquer un moment.
06:12Pardon Cyril, mais quand même, venir s'enrichir sur le dos du gouvernement,
06:15oui, ou alors le gouvernement enrichit ses copains.
06:19Fabrice, ce que je veux dire, c'est que quand on a 3,3 milliards de dettes
06:25et qu'on vient demander aux Français une nouvelle contribution
06:27et qu'il y a des mecs au gouvernement qui te disent il y a deux jours
06:29les retraités qui prennent plus de 2 000 euros, on va aller leur chercher l'argent.
06:32Alors que tu as des mecs qui sont là en Aston Martin ou en Ferrari ou en Lamborghini
06:37parce qu'ils ont fait des magouilles pendant le Covid.
06:40Mais là, tout le monde est content.
06:42Vous avez dit quoi ? Quoi qu'il en coûte ? Pas quoi qu'il lui en coûte,
06:44quoi qu'il nous en coûte.
06:46L'aspect économique et l'aspect humain, je pense qu'il y a plein de gens
06:49et on en fait partie qui ont l'impression de s'être fait voler deux ans de leur vie
06:52à cause de la propagation du Covid.
06:54C'est pour ça que l'État aussi ne veut pas dire la vérité,
06:56parce qu'on a été privé de la vérité, privé de travail pour certains, privé de sortie.
07:00Et ma question pour Fabrice, vous qui êtes avocat,
07:02qu'est-ce qu'on serait en mesure de demander à la France au-delà de la vérité ?
07:05Est-ce qu'il y a un préjudice ?
07:07Ça dépend. Si vous me demandez qu'est-ce qu'on devrait normalement obtenir
07:11dans un État de droit, je vous dirai déjà la vérité.
07:14Une cour de justice de la République, qui ne viendrait pas effectivement
07:17aux grandes pompes dans la presse, vous expliquer que circuler n'a rien à voir
07:20et que probablement les ministres vont être ainsi...
07:24Non-lieu.
07:25Non-lieu, premier élément.
07:26Deuxième élément, moi j'ai agi en responsabilité de l'État,
07:29en disant ne m'attendez notamment sur les masques, notamment sur le confinement,
07:32en disant moi je ne comprends pas, à un moment donné,
07:34on doit pouvoir obtenir une indemnisation.
07:36On a entendu oui, certes, il y a peut-être une faute,
07:38mais il n'y a pas de préjudice.
07:39Donc voilà, on est content d'apprendre que finalement,
07:41on s'est fait voler deux ans de notre vie sans préjudice.
07:43La vérité, c'est que dans un État, dans une République bananière,
07:46c'est comme ça que ça fonctionne.
07:47Exactement.
07:48On est dans une République bananière.
07:49Géraldine Maillet, qu'on attend depuis tout à l'heure.
07:51D'abord, j'ai très envie de lire ce livre parce que j'adore le travail de David et l'Homme
07:53et je suis sûre que ça situe comme un sourire palpitant.
07:55Merci.
07:56Mais je ne l'ai pas lu, donc c'est compliqué de parler d'un livre qu'on n'a pas lu
08:00en disant, en gros, ils ont raison et c'est génial ce qu'ils disent.
08:02Non, mais on vous a donné les extraits.
08:04Oui, oui.
08:05Non, mais qu'est-ce qu'il y a ?
08:06Non, mais sinon, on ne participe pas au débat.
08:07On va laisser parler Gilles Verdez.
08:09Non, mais ne participez pas.
08:10Je me doute que dans le cadre d'une pandémie mondiale.
08:12Vous savez qu'il y a des gens qui ont fait d'énormes malversations.
08:17Comme dans toutes les guerres.
08:19Mais Géraldine Maillet, on en a marre de comme toutes les guerres.
08:22Vous voyez, on en a marre.
08:23Les Français ne veulent plus entendre ça.
08:24Arrêtez un peu, Géraldine Maillet.
08:26Moi, ça m'intéresse Géraldine.
08:27Moi, ça ne m'intéresse plus.
08:28Je m'intéresse aux réactions.
08:29C'est ce qu'ils disent, là.
08:30Et sur les tests, les magouilles des tests.
08:32C'est intéressant.
08:33J'aimerais bien avoir votre avis sur l'Élysée,
08:35qui est venue effectivement demander au président de l'Assemblée
08:38de modifier son texte devant les juges.
08:40Alors, qu'est-ce que vous en pensez de ça ?
08:42Ça ne me choque pas.
08:44Parce que j'estime que dans une pandémie mondiale,
08:48où on était complètement à tâton,
08:51où on a fait sans doute des erreurs,
08:52on a tâtonné.
08:53On n'a pas fait rien, on a fait que des erreurs.
08:55Moi, je ne le pense pas.
08:56Est-ce que vous savez qu'aux États-Unis,
08:57ça s'appelle un crime fédéral ?
08:58Bien sûr.
08:59C'est un crime fédéral, ça, en France.
09:01Nous verrons.
09:02Déjà, on est en France.
09:03C'est notre spécificité.
09:04En France, ce n'est pas un crime.
09:05Et je me dis que dans le cadre d'une pandémie planétaire,
09:10forcément, il y a des éléments de langage.
09:12On est dans une crise majeure.
09:14Il y avait des éléments de langage qui étaient donnés
09:16pour que, justement, il y ait une sorte de…
09:18Non, non, attendez, attendez.
09:19On ne parle pas de ça.
09:20Non, non, excusez-moi.
09:21On ne parle pas de ça.
09:22Je ne parle pas d'éléments de langage,
09:23je ne parle pas de communication.
09:24On parle de l'Élysée qui, selon les auteurs de l'enquête,
09:27est intervenue directement auprès du président de l'Assemblée nationale,
09:31donc le législatif,
09:32pour aller mentir devant l'autorité judiciaire.
09:35Si ça, ce n'est pas un motif de destitution du président de la République,
09:38donnez-moi un.
09:39Ça ne me choque pas.
09:40Ah, ça ne vous choque pas ?
09:41Pendant la crise du Covid, rien ne me choque.
09:43Je veux dire, ça ne vous choque pas ?
09:45Spécifiquement, là-dessus, non, ça ne me choque pas.
09:47On va lui poser une autre question sur les masques
09:49qui sont une énorme supercherie.
09:51Il faut savoir, parce qu'à l'époque de la crise du Covid,
09:53vous disiez que les masques, ça ne sert à rien.
09:55Alors que non, les masques, il y en a qui sont enrichis grâce aux masques.
09:57Faut-il mettre des masques ou pas des masques ?
09:59La mauvaise foi de Géraldine Maillet.
10:01Laissez-moi vous parler, Fabrizio,
10:02parce que je ne veux même pas l'écouter.
10:04Je ne veux même pas l'écouter,
10:05parce qu'on a toujours dit ici,
10:06vous avez été le premier à le dire,
10:07que les masques, c'était une énorme supercherie,
10:08comme ce qui sort dans l'enquête de David et l'homme.
10:10Et je vais vous dire autre chose.
10:11Quand on nous dit,
10:12mais elle raconte n'importe quoi, Géraldine Maillet.
10:13On a été obligés de mettre des masques.
10:15C'est bon.
10:16Il y a des gens qui sont devenus multimilliardaires grâce aux masques
10:20et grâce à des magouilles de masques.
10:22Pendant les crises financières où les gens perdent leur emploi,
10:25perdent leur économie,
10:26il y a des gens qui deviennent milliardaires aussi.
10:27Oui, mais pas sur le dos des Français.
10:29Mais vous rigolez ou pas ?
10:30Non, non, non.
10:31Vous découvrez le cynisme des gens et des businessmen.
10:33Et pas en faisant des magouilles.
10:34Je suis désolé.
10:35Il y a une question qui me vient.
10:36Il y a les magouilles des tests,
10:37les magouilles des faux vaccins.
10:39On va arrêter.
10:40Il y a une économie parallèle qui est énorme.
10:41C'est incroyable.
10:42Alors qu'est-ce qui vous choque ?
10:43Rien ne la choque.
10:44Est-ce qu'il y a un truc qui vous choque ?
10:45Est-ce qu'il y a un truc dans cette crise ?
10:46La seule chose qui la choque,
10:47c'est quand tu viens d'embapper Marlapin.
10:48Là, ça m'a choqué, là, quand même.
10:49Parce que bon, ce qui vous a choqué...
10:50J'ai terminé ma phrase parce que ce qui vous a choqué,
10:53c'est les antivax.
10:54Ça, j'ai compris.
10:55Les antivax vous ont choqué.
10:56D'accord.
10:57Ils sont responsables de tout.
10:58Mais une fois qu'on a transcendé...
11:01Une fois qu'on a transcendé la question des antivax qui vous choquent,
11:03est-ce qu'il y a un truc qui vous choque ?
11:05Là, le fait qu'on demande à un président de l'Assemblée nationale de mentir,
11:08ça ne vous choque pas ?
11:09Non, rien ne la choque.
11:10Dans ce cadre-là, qui était une raison de, on va dire,
11:13comme un cas de guerre, un cas de force majeure,
11:16je trouve qu'à ce moment-là, le président avait ce droit-là.
11:19Pour moi.
11:20Mais précisément pas.
11:21Il n'avait pas ce droit-là.
11:22C'est là où vous vous trompez.
11:23Je sais, d'un point de vue légal,
11:25mais je pense que tout était reniable là.
11:27Vous savez qui a dit ça le dernier ?
11:28C'est le maréchal Pétain.
11:29Ça s'appelle la parenthèse constitutionnelle.
11:31Alors, dans notre tyrannie...
11:32C'est exactement ça.
11:33C'est vrai que c'est lui qui a dit ça.
11:34La parenthèse constitutionnelle.
11:35On appelle ça, en droit public, ça s'appelle la parenthèse constitutionnelle.
11:38Pendant la période de la France, la France de Vichy...
11:40Il y a aussi la théorie des circonstances exceptionnelles.
11:42Oui, c'est autre chose.
11:43C'est autre chose.
11:44Non, mais là, on n'est pas dans ce cas-là.
11:45Le Conseil d'État ne l'a pas reconnu.
11:47Donc, je suis sûr qu'il ne l'a pas reconnu, le Conseil d'État.
11:49L'état de droit continuait à fonctionner.
11:53C'est vrai qu'il y a quelqu'un qui dit juste...
11:54Géraldine, le masque était inutile, vous dites.
11:56Et ça n'empêche pas que certains se sont enrichis dessus.
11:58Bien sûr qu'il est obligatoire.
11:59Bravo.
12:00Bravo Loïc.
12:01Vous nous donnez une leçon de...
12:02Il ne faut pas être cynique pendant les crises.
12:03Non, non.
12:04Je vous donne une leçon, Géraldine Maillet.
12:05Ouvrez les yeux.
12:06Par exemple, à Los Angeles, il y a des gens qui ont des maisons qui n'ont pas brûlé.
12:08Le prix de l'immobilier.
12:09Oui, mais ça n'a rien à voir.
12:10Ce n'est pas sur le dos.
12:11Il n'y a pas de magouille là-dedans.
12:13Mais pas du tout.
12:14Mais dites pas de bêtises.
12:15On a envoyé des millions de masques à la Chine alors qu'on n'en avait pas ici.
12:18Qu'est-ce que vous racontez comme conneries ?
12:19Oui, à 94%.
12:20Merci.
12:21Merci au public.
12:22Merci.