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Supérieurs à Manchester City, les Parisiens se sont fait peur ce mercredi au Parc des Princes. Menés 2-0, les hommes de Luis Enrique ont finalement fait respecter la logique pour s'imposer 4-2. Ce succès est-il avant tout celui des joueurs ou du coach Luis Enrique ? Jérôme Rothen et Jean-Michel Larqué sont assez unanimes sur la réponse... 

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00:00C'est magnifique ce qu'il s'est passé hier, le scénario...
00:02Qui n'était pas Jérôme !
00:03Qui n'était pas ?
00:04De quoi ?
00:05Dans la soirée ?
00:06Qui n'était pas avec eux, ouais.
00:07Jérôme il est vieux maintenant.
00:08Déjà je suis vieux, et puis j'ai toujours, j'ai toujours été très...
00:13Ah bah non, au contraire, c'est...
00:15Non mais c'est...
00:16C'est ma tournée !
00:17Non mais ces soirs-là te coûtent rien, de toute façon on t'en fait pas, mais...
00:21Bon bref, Jérôme, est-ce que c'est surtout la victoire de Louis Sénérique ou des joueurs
00:25hier ?
00:26Le scénario et ce qu'on a dit, déjà, avant le coup, c'est pour ça que pour moi c'était
00:31pas un match référence, d'un point de vue du contenu et de ce que tu as mis en place
00:36parce que, pour moi, Louis Sénérique, il s'est planté sur la titularisation de Kang
00:44In-Li.
00:45En première mi-temps, je suis désolé, mais limite t'as joué à 10 parce qu'il savait
00:49pas où se situer et il a pas servi à grand-chose, si ce n'est de remettre le ballon en arrière
00:55comme Fabien Nourris, parce que quand certains me disent « oui, la première mi-temps de
00:58Fabien Nourris, pourquoi pas dans le pressing, pendant la rue ? » Franchement, Fabien Nourris,
01:02je peux jouer à sa place, c'est-à-dire que faire des passes, des transversales dans
01:07tes 40 mètres à l'opposé, trouver Hakimi deux, trois fois où le public a apprécié
01:12le changement d'aile, si juste ça, ça suffit pour sublimer ta mi-temps, mon Dieu,
01:17j'aurais dû jouer au football à ce moment-là, moi, dans ma carrière.
01:21Donc, bien sûr que l'erreur, alors je sais pas si c'est une erreur, parce qu'en effet,
01:27sur Ruiz, t'avais le choix de mettre Zahir Emry, Zahir Emry, en l'occurrence, que j'ai
01:32trouvé très bon quand il est rentré, et ça faisait longtemps, vraiment longtemps
01:35que j'avais pas retrouvé avec des jambes comme ça, avec autant d'effort, peut-être
01:39que lui aussi a été piqué, comme Gonzalo Ramos quand il est rentré, par exemple, a
01:43été piqué par rapport au choix de Luis Enrique, ça c'est une possibilité.
01:47Donc ça, c'est peut-être une réussite pour Luis Enrique, dans sa gestion, dans son
01:51management, mais quand je te dis que cette victoire, elle appartient avant tout aux joueurs
01:56et aux joueurs qui ont pris leur responsabilité, c'est le cas, cette victoire, Pascal en a
02:03parlé, c'est que Donnarumma, il était à la hauteur, alors même si le PSG prend deux
02:08buts, il peut rien sur les deux buts, et ce que je veux dire, c'est qu'il a été là,
02:12et tu sens que c'était le vrai patron derrière, comme Martignos avec l'attitude et Pacho,
02:17on en reparlera peut-être, mais très bon match, donc ces joueurs-là ont pris leur
02:21responsabilité, mais en fait, qu'est-ce qui t'a permis de sublimer, d'avoir un scénario
02:25de malade ? C'est Barcola, et j'en ai parlé dans la première heure, mais je le redis,
02:30si Barcola, il ne fait pas son exploit sur le premier but, si Barcola, il n'est pas à
02:34la réception d'un frappe enroulée doué, je vais te dire que tu cours après le score,
02:39et peut-être qu'on aura eu autant d'occasion que sur les autres matchs, en manquant d'efficacité.
02:44C'est toute la qualité technique des joueurs, Gérard Billeur.
02:48C'est aussi Louis-Henriquet qui insiste avec Barcola alors qu'il n'est pas bien de jouer
02:52début de saison, c'est lui qui met Dembélé en fauneuf alors que personne n'y croyait.
02:57Il a insisté avec Dembélé, qui n'était pas bien aussi, après, mais non, il a résisté.
03:01Jean-Louis, je vais beaucoup parler, je vais laisser la parole à Jean-Michel et à Pascal,
03:09mais juste avant, pour réagir à ce que tu disais, je ne suis pas Louis-Henriquet, je
03:13ne suis pas entraîneur de football, mais je suis passionné et j'essaye de deviner
03:17ce qui va se passer.
03:18Je te promets, et c'est parce qu'il y avait des gens qui étaient autour de moi et je
03:21leur parlais, j'avais tout anticipé les changements que Louis-Henriquet a fait.
03:26Donc, tu n'as pas besoin de t'appeler Louis-Henriquet pour te rendre compte, si tu veux, qu'hier,
03:29le problème en première mi-temps s'est lit, que Dembélé va dynamiser ça, que ça va
03:35libérer peut-être, et tu vas leur demander un peu de folie, et c'est ce qui leur manquait.
03:40Et tant mieux que Barcola, il a eu cette folie-là parce que ça lui a donné confiance,
03:43et après, de virer Ruiz pour mettre Zahir Emry, ça me paraît logique, tout le stade
03:48l'avait vu, et de faire rentrer Gonzalo Ramos, parce que très souvent en première
03:51mi-temps, dans ces phases de ronronnement où tu fais des passes, tu reviens en arrière
03:56et tout ça, les joueurs de côté, Barcola, Doué par exemple, même Hakimi quand il venait
04:00dédoubler, un peu moins Nuno Méndez hier, ils attendaient qu'une chose, c'est qu'il
04:04y ait de la présence devant le but, mais tu ne vas pas centrer pour centrer si tu n'as
04:07pas de numéro 9.
04:08C'est ce que je pense.
04:09Et c'est pour ça que sur le match d'hier, outre la philosophie de Louis Cédriquet,
04:14qui est comme ça depuis le début, et on continuera à dire beaucoup de possession
04:18de balles, beaucoup de pressing, et tant mieux qu'il ait instauré ça avec un vrai
04:21collectif, mais derrière, les joueurs ont pris leurs responsabilités et moi je suis
04:25content.
04:26– Jean-Michel, tu es d'accord avec Jérôme, c'est les joueurs surtout avant Louis Cédriquet.
04:28– C'est-à-dire qu'il est en plein progrès.
04:30– Jérôme, pas Louis Cédriquet j'ai l'impression.
04:33– Oui, non mais… quand il y a 0-2.
04:37– Je crois qu'il y a un bug.
04:39– Non, non, non, quand il y a, à partir de 0-2, est-ce qu'il y a un arrêt de jeu
04:46où Louis Cédriquet change quelque chose ou il fait une réunion pour changer quelque
04:53chose ?
04:54– Non.
04:55– La réponse est non.
04:56Est-ce qu'à 0-2, l'entraîneur du Paris Saint-Germain a fait un changement ?
05:03La réponse est non.
05:05C'est-à-dire que sur le terrain, on en parlait tout à l'heure, les joueurs étaient
05:11dos au mur, ils étaient au fond du trou, ils se sont pris en main et ils sont devenus
05:17fous.
05:18Et ils sont devenus fous dans le bon sens du terme.
05:20– Oui, oui, c'est vrai.
05:21– Ils ont mis ce qu'il fallait dans le match, ils ont monté le rythme d'un cran,
05:27ils n'ont plus… après on va me dire oui, tactiquement, ceci, alors au départ il y
05:33avait récupération du ballon, pressing et conservation, pas de problème, mais à
05:38un moment donné ils se sont dit ça ne suffit pas, ça ne suffit plus, il faut qu'on aille
05:42au but.
05:43Et ça, excusez-moi, je n'ai pas vu une réunion, je n'ai pas vu un changement de
05:49joueurs qui ont fait que d'un coup, d'un seul, grâce aux explications, aux consignes
05:56de Louis Cédriquet, les joueurs ont changé d'attitude, les joueurs ils se sont rendus
06:01compte de A à Z, donc tu en as parlé, de Donnarumma à Borcola, c'est bien le cas
06:08de le dire, ils se sont rendus compte que s'ils ne faisaient pas d'efforts supplémentaires,
06:14s'ils ne mettaient pas un rythme supplémentaire, et si enfin, pour revenir au score, il fallait
06:22qu'ils aillent marquer des buts, il ne se serait rien passé, ce sont les joueurs qui
06:27se sont pris en main, et ce sont eux qui ont mis ce grain de folie, et ce sont eux
06:32qui ont fait basculer le match.
06:33– T'es dur quand même, avec Louis Cédriquet.
06:35– Non mais tu peux aussi dire que ce n'est pas parce qu'il n'y a pas eu de changement
06:37à ce moment-là, que les changements d'avant ne portent pas leurs fruits à ce moment-là,
06:42c'est aussi un travail un peu long terme.
06:44Non mais c'est un peu dur, ils ont gagné 4-2, l'entraîneur il n'a servi à rien,
06:47il ne faut pas non plus caractériser.
06:49– Jean-Louis, Jean-Louis, Jean-Louis, il faut écouter Jean-Louis, attendez, il faut
06:53écouter Jean-Michel.
06:55– Si tu me dis que ce n'est pas ça, je vais jouer les anciens combattants, et peut-être
07:04qu'après moi, j'aurai un autre ancien combattant en la personne de Pascal, une fois on a l'avouer,
07:13c'était un match couperé hier, c'était un match couperé à la vie, à la mort, il
07:18me semble qu'il y a quelques années, il y a très très longtemps, on en avait pris
07:224 du côté de Heidouk Split, à l'heure de jeu, à Saint-Etienne, ça fait 1-1, il
07:29n'y a pas eu de réunion avec Robert Arbin, il n'y a pas eu de changement tactique,
07:36on est devenu fou.
07:38– Mais oui, exactement, mais c'est ça la folie, non mais tu as raison de me le dire.
07:42– Et on a mis la cloche, on a eu l'emprise sur l'équipe adverse.
07:47– Bon d'accord, non mais j'ai compris, j'ai compris Jean-Louis, on va peut-être
07:49prendre la parole avec Pascal et Christophe.
07:51– Et il y a un moment donné, le Paris Saint-Germain a mis l'emprise sur cette équipe de vieillissante.
07:57– Oui d'accord, et Louis-Henri Quière, rien à voir là-dedans.

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