Retrouvez le replay de l'avant-course du sprint dames d'Antholz-Anterselva de la 6e étape de Coupe du monde de biathlon du 23/01/2025.
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00:00Musique d'ambiance
00:24Soyez les bienvenus, c'est toujours un moment très spécial de vous accueillir à Antolles.
00:29Tout le monde est heureux de retrouver ce site pour la sixième étape de cette Coupe du Monde Antolles,
00:33ce qui veut dire tellement de choses.
00:35Dernière étape avant les Mondiaux, c'est ce site qui accueillera les Jeux Olympiques pour le Biathlon l'année prochaine.
00:41Beaucoup d'histoires à vous raconter, ça va commencer aujourd'hui avec le Sprint Femme.
00:45On est heureux de retrouver Marie qui revient pour la deuxième semaine consécutive.
00:49Ça va Marie ?
00:50Ça va, on était en train de se remémorer les bons souvenirs d'Antercelva,
00:54à la fois en tant qu'athlète et à la fois durant les Mondiaux de 2020 avec la chaîne.
00:58Donc c'était chouette.
00:59Quel souvenir exceptionnel, on vivra des images d'ailleurs.
01:02Anne-Sophie, Antolles, site préféré aussi ou pas ?
01:04Oh préféré je ne sais pas, c'est dur de faire une hiérarchie,
01:07mais oui c'est tout en haut des très beaux sites sur lesquels on aime se déplacer, c'est génial.
01:11Alexis, qu'on retrouve avec plaisir également Antolles, tout en haut de la liste, Alexis ou pas pour vous ?
01:15Oui, Antolles, très bien placé, notamment par rapport à l'aspect montagne, paysage, toutes ces choses là.
01:22Mais aussi on y reviendra peut-être un peu plus tard sur l'aspect stade,
01:25qui pour moi est un stade absolument exceptionnel dans sa construction.
01:28C'est de loin le plus gros stade de biathlon en termes de construction d'un bâtiment comme ça.
01:35C'est assez impressionnant ce qu'ils ont réussi à faire là-bas.
01:38Peut-être préféré en termes de cantine aussi, vous vous souvenez, mais c'était bien ce grand chapiteau, on mange bien à Antolles.
01:43On peut rectifier, ce n'est pas une cantine à Antolles, c'est du 5 étoiles, c'est de la cuisine de chef, c'était exceptionnel.
01:49L'organisation des Mondiaux 2020 était extraordinaire et ça présage des Jeux Olympiques là aussi.
01:55Tanguy, retrouve Antolles également avec plaisir.
01:58Tanguy, il ne fait pas très beau aujourd'hui, c'est la toute petite réserve.
02:02Si vous aviez pu mettre un peu de soleil, on aurait été bien.
02:07Écoutez, nous on s'en accommode, on est content d'avoir un petit peu de neige,
02:10parce que contrairement à l'habitude, il fait doux à Antolles, il fait 0 ou 1 degré là actuellement.
02:17Une toute petite neige qui tombe et puis ça manque un peu de neige sur les sapins.
02:22Si on se tourne vers le pas de tir avec la caméra de Jeremy Hensman,
02:26vous vous rendez compte que les sapins sont verts, ils ne sont pas blancs, ça c'est une rareté à Antolles.
02:30Parce qu'on est quand même plutôt habitué à avoir des énormes paquets de neige quand on arrive ici.
02:35Et là, quand on est en bas dans la vallée, on sent que l'hiver n'est pas venu totalement jusqu'à Antolles cette année.
02:42Tanguy, Alexis parlait de ce stade qui est magnifique.
02:45Il sera encore plus beau pour les Jeux Olympiques avec des modifications et vous nous raconterez ça dans quelques instants.
02:50Anne-Sophie, l'équipe Connect, comme d'habitude, le lien avec le téléspectateur.
02:53Vous flashez le QR code qui s'affiche à gauche de votre écran ou vous allez sur l'onglet direct de l'application ou du site l'équipe.
02:59J'y suis actuellement avec ma tablette pour découvrir la question, le sondage que la cellule Biathlon vous propose aujourd'hui.
03:06Voyez-vous Loujean Monod battre Franziska Preuss dès aujourd'hui, dès ce sprint ?
03:11Chaque course individuelle qui va compter, ce sont les tout derniers points à marquer avant de basculer sur les mondiaux.
03:16Les courses individuelles sur les championnats du monde ne compteront pas pour le classement général.
03:20Cette semaine, à Antolles, on aura un sprint, une poursuite, un relais, deux occasions, donc deux courses de marquer des points sur ce classement général qui ne comptabilise que les courses individuelles.
03:29Alors, votre prono ?
03:31Oui, évidemment. Franchement, Anne-Sophie.
03:34Surtout à Antolles et cette argumentée, on verra avec vous parce que Loujean Monod réussit mieux que Franziska Preuss à Antolles.
03:40142 points à l'écart seulement au classement général.
03:43Des points à les rattraper, on l'espère, pour Loujean Monod.
03:46Tanguy, le QR code qui est juste là.
03:48Hop là, vos questions sur Antolles, sur la Coupe du Monde.
03:50Alexis, Marie, Tanguy, tout le monde.
03:52Il répond évidemment.
03:54Tanguy, il n'est plus doué pour le...
03:56Refaites-le, tiens, le QR code, Tanguy.
03:58Le QR code.
03:59Refaites-le, là.
04:00Là ou là, je ne sais pas, si je suis à l'endroit à l'envers.
04:02Là, c'est bien.
04:03Là.
04:04À votre gauche, à vous, ne bougez plus.
04:06Alors, on disait, ce site, il est sublime à Antolles.
04:09Il le sera encore plus pour les Jeux Olympiques l'année prochaine.
04:16Oui, il y a des petites modifications qui sont faites.
04:18Des grosses modifications aussi qui sont faites.
04:20Il y a 47 millions d'euros, Messaoud, qui ont été investis dans ce stade
04:24sur les dernières années pour aller jusqu'aux Jeux Olympiques.
04:26Là, on est dans la zone des kinés.
04:28Regardez, il y a les kinés de l'équipe de France qui sont là
04:31avec Lionel Roland et Pierrot Lefou, le kiné aujourd'hui de l'équipe féminine.
04:36Et si vous regardez, normalement, Messaoud, là, il y avait la ligne de départ.
04:38Mais elle n'est plus là.
04:39Où est cette ligne de départ ?
04:40C'est une des modifications.
04:41Si on continue de tourner la caméra, on se rend compte que derrière moi,
04:44il y a un énorme mur à la place où était votre plateau, Messaoud,
04:48pendant les Mondiaux 2020.
04:50De l'autre côté, il y a des panneaux solaires.
04:52Parce que le soleil, normalement, vient taper.
04:54Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
04:55Mais pour alimenter une partie de l'électricité du stade.
04:57Et puis, si on se tourne, on arrive vers le pas de tir.
04:59Et vous voyez, au loin, il y a des barrières transparentes qui matérialisent.
05:05Derrière, il y a une piste qui passe.
05:07C'est la piste par laquelle vont passer les athlètes dans le dernier tour
05:10de chaque course pour aller rejoindre cette ligne d'arrivée.
05:13Et si on continue de se tourner, on se rend compte qu'on arrive sur cette ligne de départ.
05:18La ligne de départ est maintenant ici, plus proche de la tribune, au cœur du stade.
05:24Et donc, on a ligne de départ et ligne d'arrivée qui se sont rapprochées.
05:27On va vous raconter un petit peu toutes ces évolutions
05:30qui ont un peu de sens sportivement.
05:32Le dernier tour sur le sprint et sur les courses en confrontation
05:36qui va être très dur avec cette nouvelle arrivée.
05:38Et grâce à vous Tanguy, c'est Simon Fourcade qui nous parlera de cette nouvelle ligne d'arrivée
05:42qui aura son importance dans quelques instants.
05:44Je suis perdu moi, je suis perdu de tous les repères.
05:47Il faudrait peut-être regarder les explications de Simon justement, c'est beaucoup plus précis.
05:52Plus précis, il a un meilleur sens de l'orientation, c'est sûr, Simon Fourcade.
05:55Et c'est notre guide pour vous emmener dans cette nouvelle configuration à Antolles
05:59qui a son importance sportivement.
06:01Et c'est pour ça que c'est Simon Fourcade qui nous offre ce cadeau de vous emmener.
06:07Alors pas mal de changements sur ce stade d'Anker Selva
06:10avec la plus notable qui concerne l'arrivée
06:15qui est un petit peu comme un saut face au-dessus des pattes de tir.
06:21Donc là, on laisse le patte de tir à ma droite.
06:24On s'engage pour une petite montée.
06:27Ce n'est pas très exigeante, mais qui en fin de course va faire mal aux pattes.
06:32À ma gauche, les cabines des commentateurs, une d'Alexis et d'Ernsto.
06:38Ici, une ligne droite sur laquelle il va falloir relancer.
06:47Et là, on me tire littéralement dessus.
06:50À ma droite, il y a des athlètes qui sont en train de viser les films avec leur carabine.
06:57On fait un petit virage à droite et on s'élance dans la descente.
07:02Une descente dans laquelle ils vont mieux rester à l'aspiration
07:05avant de déboîter à droite ou à gauche et de rejoindre la ligne d'arrivée.
07:22Voilà, ces changements d'importance sur ce site d'Anthos
07:25qui accueillera encore une fois les Jeux Olympiques l'année prochaine.
07:28D'où cette étape qui est primordiale.
07:30Marie et Alexis, ensuite, prendre ces repères, c'est essentiel.
07:34D'où cette étape qui est très particulière qu'on va vivre jusqu'à la fin de la semaine.
07:38Oui, avant chaque grand événement.
07:40L'année d'avant, il y a ce qu'on appelle les pré-Olympiques,
07:42mais c'est aussi le cas pour les championnats du monde
07:44où il y a tout le temps une Coupe du Monde qui est organisée sur le site
07:46où se tiendront le gros événement majeur de l'année suivante.
07:50Donc ça permet aux athlètes de prendre leur marque,
07:53de répéter les choses qu'ils vont refaire,
07:55ça permet aux techniciens aussi,
07:57et même au-delà de ça, ça permet à l'ensemble des personnes qui organisent
08:02de pouvoir affiner les choses, de pouvoir chacun répéter.
08:06C'est une grande répétition finalement,
08:08même si en Terre Selva, ça fait quand même de nombreuses années
08:10qu'ils accueillent des compétitions de cette envergure
08:12et du coup ils seront totalement à même de le faire.
08:15Mais voilà, c'est une manière de valider aussi
08:17les petits changements qu'ils ont effectués.
08:19J'imagine que la circulation dans le stade avec les tunnels
08:22a dû aussi être tout mis à jour pour cette nouvelle configuration.
08:28Les images qu'on découvre de ces changements à Antolles
08:31avec des tunnels qui se sont ajoutés d'ailleurs,
08:33il y avait déjà beaucoup de tunnels à Antolles,
08:35il y en a encore plus pour fluidifier cette circulation.
08:37Alexis, quels sont les repères les plus importants pour les athlètes
08:40à un an des Jeux Olympiques ?
08:42On entend beaucoup cette notion de repères à aller chercher,
08:45mais quels sont ces repères les plus importants ?
08:47Il y a beaucoup de choses à dire sur cette année
08:49avant les Jeux Olympiques par rapport à Antolles.
08:51Effectivement, on est sur des pré-Olympiques,
08:53mais c'est la première fois finalement qu'on va revenir
08:55sur des Jeux Olympiques depuis très longtemps,
08:57sur un vrai site officiel de Coupe du Monde
08:59où il y a déjà des grosses Coupes du Monde.
09:01Les derniers sites olympiques, c'était un peu des sites
09:03juste olympiques, mais il n'y avait pas vraiment
09:05d'historique avec la Coupe du Monde.
09:07C'est ça qui est super ici.
09:09La Chine, même quand on était à Vancouver,
09:11Sochi, c'était vraiment des sites qui avaient été créés pour ça.
09:13Là, on est sur un site d'exception,
09:15donc déjà on a cette atmosphère-là
09:17qui est particulière,
09:19cette capacité d'organisation,
09:21Marie vient de le dire.
09:23On est venu changer quand même,
09:25et c'est assez important, toute la circulation
09:27de manière globale sur le stade.
09:29On l'a expliqué avec Tanguy, on l'a expliqué avec Simon.
09:31Ça change beaucoup de choses.
09:33On est venu un peu se réinspirer de cette arrivée d'Oslo
09:35où on passe derrière le stade, ce qui n'était pas du tout
09:37le cas avant. Il y avait des croisements,
09:39il fallait faire attention à ceux qui sortaient du pas de tir
09:41quand on allait en direction de la ligne d'arrivée.
09:43Donc il était temps vraiment de changer ça.
09:45Forcément, il y a eu des investissements assez importants
09:47côté piste
09:49et côté stade surtout, pour ces Jeux Olympiques.
09:51Bien sûr, c'est un iceberg, le stade
09:53qu'on voit. En dessous, il y a toute une partie
09:55qu'on ne voit pas, avec
09:57pareil, des investissements assez énormes
09:59pour rajouter des salles de presse,
10:01rajouter des tunnels ou autres.
10:03Mais globalement, c'est important pour les athlètes
10:05de venir prendre des points de repère,
10:07bien sûr, de circulation, de logistique générale,
10:09mais surtout, pour cette arrivée.
10:11Parce que si, dans un an,
10:13vous jouez l'arrivée sur une poursuite
10:15au JO
10:17et que vous n'avez pas eu l'expérience de cette année,
10:19peut-être que vous pouvez vous faire avoir face à quelqu'un
10:21qui aura eu cette expérience d'apprendre
10:23cette nouvelle façon d'arriver ici.
10:25Peut-être que quelqu'un va tenter
10:27un dépassement de se dire le meilleur moment maintenant.
10:29Avant, pour attaquer, c'était quand on passait sous le tunnel
10:31qu'il fallait attaquer. Maintenant, peut-être qu'il va falloir attendre
10:33300 mètres de plus avant de placer son attaque,
10:35seulement quand on n'est derrière le pas de tir.
10:37Est-ce que, quand on passe,
10:39quand on est en train de tirer,
10:41qu'on voit les autres passer en face, vu que c'est des vitres
10:43transparentes, on voit les skieurs, est-ce que ça peut être perturbant ?
10:45Donc ça, c'est des choses où on va s'entraîner
10:47pour se préparer aux JO.
10:49Et par exemple, des filles
10:51comme Elvira ou d'autres,
10:53comme Elisabeth Oddy, qui feraient potentiellement l'impasse
10:55sur cette étape,
10:57elles ne vont pas avoir ces points de repère
10:59puisqu'elles ne vont pas avoir la chance
11:01de courir ce week-end.
11:03Elvira, qui est absente toute cette semaine,
11:05on l'expliquera avec vous, Anne-Sophie, pourquoi tout à l'heure.
11:07Mais il y a de l'excitation
11:09du côté de l'équipe de France à découvrir ce site.
11:11Et notamment pour Jeanne Richard,
11:13qui a décroché son premier podium, on va y revenir
11:15ce week-end à Roppolding, l'excitation
11:17de découvrir ce site et de se préparer
11:19mentalement aux JO.
11:21On prend un maximum de repères.
11:23Quand on fait des tours de piste, on se dit
11:25que c'est la piste des JO l'année prochaine.
11:31C'est merveilleux.
11:33On prend le maximum de repères,
11:35on se dit que potentiellement
11:37on peut y être l'année prochaine.
11:39On va toutes se battre pour ça.
11:41On en profite.
11:43C'est une vraie chance
11:45de pouvoir faire une coupe du monde
11:47cette année pour préparer l'année prochaine.
11:49Vraiment, c'est top.
11:51Marie, un tout petit mot là-dessus.
11:53On se conditionne psychologiquement
11:55si longtemps avant les JO ?
11:57Quand on fait les pré-Olympiques,
11:59oui.
12:01Je pense que pour Jeanne et Océane,
12:03avant les JO,
12:05c'est hyper important.
12:07On reste une discipline olympique.
12:09On marche par Olympiades.
12:11On se prépare et forcément
12:13l'année d'avant les JO,
12:15surtout quand ça devient un but en soi
12:17pour les jeunes, ça devient un rêve
12:19qui va bientôt se concrétiser,
12:21qui touche presque du doigt.
12:23Ils sont sur le site de l'an prochain
12:25donc ils ne peuvent pas s'empêcher
12:27de se projeter, de dire
12:29j'aimerais vraiment y être,
12:31y performer parce qu'en plus
12:33elles peuvent, elles sont performantes.
12:35Pour les plus anciens,
12:37c'est un peu une répétition.
12:39Oui, on se projette sur les jeux
12:41mais on est quand même focus
12:43sur l'événement présent.
12:45On connaît le stade.
12:47La piste n'a pas changé globalement
12:49à part l'arrivée.
12:51C'est surtout des petits détails.
12:53C'est combien de temps il nous faut
12:55de la camionne de fartage
12:57jusqu'à la ligne de départ.
12:59Je disais à Alexis,
13:01à quel moment c'est le plus opportun
13:03de déboîter.
13:05C'est ces petits repères-là
13:07qui vont être notés dans des petits carnets
13:09pour chaque athlète.
13:11Ça fait des notes à regarder
13:13l'an prochain.
13:15Et puis Quentin, bien identifier la ligne d'arrivée
13:17par exemple.
13:19Ce qui va être très particulier
13:21pour ces Jeux Olympiques de l'année prochaine
13:23c'est du fait qu'on soit sur un site
13:25historique sur lequel on vient chaque année
13:27Il va vraiment falloir que les biathlètes
13:29l'année prochaine soient capables de faire ce switch
13:31de se dire qu'on ne revient pas pour une Coupe du Monde.
13:33Ce coup-là, on revient pour les Jeux Olympiques.
13:35Quand on va à Sochi, à Pékin,
13:37à Pyeongchang,
13:39à Vancouver, les sites qu'on a faits
13:41sur les derniers JO,
13:43c'était quelque chose d'unique
13:45parce que c'était des nouveaux stades qu'on découvrait
13:47qui étaient faits spécifiquement pour les Jeux Olympiques.
13:49Là, le stade, c'est vraiment
13:51un stade Coupe du Monde originel
13:53et donc il va falloir
13:55faire cette transition de se dire
13:57ok, maintenant, je vais vraiment venir ici
13:59pour les Jeux Olympiques et pas seulement pour une Coupe du Monde
14:01qui est comme les autres ou pour des Jeux Pays du Monde
14:03c'est quand même bien différent en termes
14:05d'échelon dans ce qu'on
14:07essaie d'aller chercher sur les lignes de palmarès
14:09les Jeux Olympiques ça reste quand même au sommet de la liste
14:11et c'est là où c'est intéressant d'avoir
14:13des filles comme Jeanne qui tout de suite ont fait ce switch
14:15de se dire ok, je ne viens pas juste à Antos
14:17pour faire une Coupe du Monde, je viens sur un
14:19pré-Olympique pour me préparer pour l'année prochaine
14:21et déjà, j'essaye
14:23au niveau mental de m'imposer
14:25ça, de me dire c'est plus un site de Coupe du Monde
14:27c'est un site de Jeux Olympiques, ça fait partie
14:29de la préparation qui commence
14:31dès à présent même si ça ne s'arrête jamais
14:33vraiment pendant toute une carrière, on est là en train
14:35de passer un petit peu sur ce mode olympique
14:37pour l'espace d'une semaine et après on oubliera ça
14:39pour le reste de la fin de saison avant de
14:41s'y remettre une bonne fois pour toutes à partir du mois
14:43de mai suivant. Et c'est aussi la dernière étape de
14:45Coupe du Monde avant les Mondiaux de Biathlon
14:47à Lenzerheide en Suisse le
14:49mois prochain. Tanguy, un dernier mot
14:51sur ce site qui est un peu un site
14:53historique du biathlon
14:55en Tols avec ses modifications
14:57notamment dans les tunnels pour
14:59mieux appréhender la circulation
15:01pendant ces Jeux Olympiques.
15:05Ah oui, c'est devenu un véritable
15:07gruyère, il y a des centaines de mètres
15:09de tunnels sous nos pieds
15:11au milieu du stade pour rejoindre la
15:13zone d'arrivée, pour rejoindre le bout du pas de tir
15:15là sous mes pieds il y a un tunnel, on peut
15:17faire le même chemin par l'extérieur ou par
15:19l'intérieur. Après c'est un site
15:21qui ne cesse de se développer depuis
15:231971, c'est la date de la première
15:25Coupe du Monde ici, et 1975
15:27pour les premiers championnats du monde.
15:29C'est aussi toute une vallée qui se prépare
15:31on voit que les hôtels poussent un peu
15:33comme des champignons, que toutes les infrastructures
15:35dans la vallée sont en train de
15:37se redimensionner et puis
15:39pour terminer là-dessus, l'équipe de France
15:41ils seront dans le même hôtel l'année
15:43prochaine pour les Jeux Olympiques, ça a été
15:45une lutte pour
15:47obtenir des places dans cet hôtel parce que les prix
15:49forcément grimpent et donc
15:51l'équipe de France sera
15:53sur un camp de base qu'ils connaissent très bien
15:55et qu'ils vont certainement aussi revenir
15:57visiter à l'automne
15:59prochain pour reprendre
16:01des repères à l'automne. Et il y a même
16:03le scientifique de l'équipe de France
16:05Jonas Faureau du Centre National
16:07du Ski Nordique Français qui est là pour prendre des repères
16:09sur la piste, pour regarder
16:11les vitesses de déplacement et ensuite pour voir reproduire
16:13sur les séances d'entraînement tout l'été prochain
16:15des portions de cette
16:17piste d'Antolles pour se préparer au mieux
16:19pour dans un an. Tanguy, on vous retrouve
16:21sur le Patir dans quelques instants, vous voyez
16:23ce nouveau stade d'Antolles, nouveau
16:25parce qu'il est transformé en vue des Jeux Olympiques
16:27donc l'année prochaine, ces fameux tunnels
16:29dont vous nous parliez Tanguy, on marque une courte
16:31pause et on parle d'altitude
16:33parce que c'est l'une des données essentielles également
16:35sur ce site d'Antolles, à tout de suite.
16:45...
16:57La beauté d'Antolles pour cette
16:59semaine Biathlon, sixième étape de la Coupe du Monde
17:01dernière étape avant les Championnats du
17:03Monde de Biathlon Antolles avec le
17:05Sprint Femme qui est au programme pour lancer cette
17:07magnifique semaine avec Alexis, Marie, Anne-Sophie
17:09on va aller voir Tanguy, accompagné
17:11de Jérémy Huntsman sur place dans quelques instants
17:13sur le Patir, Lou Jambonneau pour aller
17:15grappiller des points face à Francisca Preuss
17:17c'est l'un des feuilletons qui
17:19va nous suivre jusqu'à la fin de la saison
17:21le globe de cristal toujours en jeu
17:23pour Lou Jambonneau, Anne-Sophie, pour ceux
17:25qui nous rejoignent, on va rappeler
17:27découvrir même la start list du jour
17:29Avec les nouveaux groupes de départ instaurés depuis
17:31le début de la saison, vous le savez, les favorites vont partir
17:33plus tard dans ce Sprint
17:35mais quand même, regardez Paula Beauté, elle porte
17:37le dossard 4, c'est intéressant dès le début
17:39de ce Sprint, Ingrid
17:41Tandrevald également un petit dossard
17:43Ingrid Tandrevald, la Norvégienne
17:45qui fait son grand retour dans cette saison hachée
17:47vous le savez, où elle a été opérée du coeur
17:49en raison d'un trouble du
17:51rythme cardiaque, pas dangereux
17:53promet-elle, mais donc elle a reculé au classement
17:55général et c'est pour ça qu'elle est dans le premier groupe
17:57petit dossard très intéressant pour Ingrid Tandrevald
17:59Anna Heuberg, elle revient très
18:01très fort, elle porte le dossard 36
18:03aujourd'hui, le 40 pour la
18:05finlandaise qui crée la surprise en ce début de saison
18:07suivie Minckinen, et c'est là que le
18:09groupe rouge commence, ça s'enchaîne
18:11avec Jeanne Richard qui partira une minute
18:13devant Franziska Preuss, elle-même
18:15une minute devant Justine
18:17Bresas-Boucher, Preuss, leader
18:19du classement du Sprint, ça dauphine sur ce
18:21classement, c'est Justine Bresas-Boucher justement
18:23ce sera intéressant, Lujan Monod porte
18:25le dossard 50
18:27alors que Elvira Heuberg ne sera
18:29pas là, elle aurait dû avoir le 54
18:31DNS, d'où
18:33notre start pour Elvira
18:35Heuberg qui est forfait, Julia Simon
18:37sera bien là avec Océane
18:39Michelon, voilà, il y a bien aussi Tricolore si vous avez
18:41compté. Combien ? 6
18:43Elvira Heuberg, la 3ème
18:45du classement général, c'est l'une des informations de la
18:47semaine, on en parlera au moment de la lutte pour ce classement
18:49général avec Lujan Monod et Franziska Preuss
18:51Tanguy, on est toujours
18:53fasciné par ces magnifiques images
18:55d'Antolles, vue aérienne c'est beau
18:57est-ce que sur le pas de tir, les conditions sont
18:59bonnes également Tanguy ?
19:01Les conditions
19:03sont très bonnes, les fanions
19:05sont tous à la verticale
19:07ce qui signifie qu'il n'y a pas de vent
19:09sur ce pas de tir, il y a toujours des tout petits
19:11flocons qui tombent mais pas suffisamment
19:13de neige pour que ça ait un impact
19:15pour l'instant sur les conditions
19:17sur la piste, donc des conditions
19:19très favorables pour faire du biathlon
19:21et puis en plus, comme on le voyait
19:23tout à l'heure sur les images de drones
19:25et comme il l'a expliqué
19:27Simon Fourcade, on a ces
19:29énormes cabines commentateurs, ce nouveau
19:31bâtiment sur la gauche du pas de tir qui s'est ajouté
19:33et qui protège vraiment le vent
19:35qui pourrait venir du fond de la vallée
19:37donc un pas de tir encore plus encaissé
19:39encore mieux protégé du vent qu'auparavant
19:41Et on espère que ça va réussir à Lou Germano
19:43notamment elle qui est si
19:45parfaite quasiment au tir
19:47Lou Germano, 142 points d'avance
19:49de retard sur Francis Capreuse
19:51au classement général, Alexis et Marie
19:53l'altitude, c'est une donnée
19:55essentielle d'Antolles, on est à près de
19:571700 mètres d'altitude, on va découvrir
19:59les hauteurs
20:01sur les sites de préparation
20:03pour les stages de l'équipe de France féminine
20:05qui a choisi une préparation différente par rapport
20:07aux garçons, si on est
20:09allé assez vite
20:11finalement au niveau des hauteurs
20:13voire même plus d'Antolles
20:15Alexis, d'abord ça rappelle
20:17ce choix qui a été fait pour l'équipe de France
20:19et expliquez-nous pourquoi cette altitude
20:21elle est si importante
20:23Déjà on peut dire qu'on a
20:25d'une manière générale pour l'équipe de France
20:27un avantage par rapport à beaucoup d'autres équipes
20:29mais on vit dans la vie
20:31de tous les jours dans des altitudes qui sont
20:33plus élevées que par exemple les Scandinaves
20:35ou autres, donc déjà on a un peu
20:37ce petit avantage
20:39qu'on conserve et qu'on conservera
20:41quoi qu'il arrive jusqu'à l'année prochaine, jusqu'aux Jeux Olympiques
20:45On va aussi
20:47sur une saison comme ça pré-Olympique
20:49avec des montiaux qui vont
20:51eux aussi être quand même assez hauts
20:53on a fait un choix d'aller régulièrement
20:55sur des altitudes qui sont soit
20:57similaires, soit plus hautes pour justement
20:59essayer soit de travailler
21:01dans des altitudes encore plus hautes
21:03pour développer des capacités
21:05ou soit pour aller sur des altitudes similaires
21:07pour pouvoir reproduire
21:09le type d'entraînement sur les mêmes vitesses
21:11parce qu'en fait les vitesses de déplacement sont pas les mêmes
21:13quand on est en basse altitude ou quand on est en haute altitude
21:15on va naturellement
21:17en vitesse de déplacement plus vite
21:19quand on est à basse altitude parce qu'on peut aller
21:21cardiaquement beaucoup plus facilement
21:23beaucoup plus haut, et donc
21:25l'intérêt d'aller
21:27pendant l'entraînement sur ces
21:29altitudes qui ressemblent
21:31qui sont similaires
21:33c'est de pouvoir à la fois
21:35avoir ce côté pour l'organisme
21:37développement des globules rouges et autres
21:39du fait d'être en altitude, mais aussi
21:41le fait de pouvoir s'entraîner
21:43sur des vitesses de déplacement
21:45qui vont être à peu près
21:47les mêmes. On va découvrir ces images
21:49de Justine Moise à se boucher, on parlera de son tir
21:51dans quelques minutes parce qu'on espère
21:53qu'elle va le retrouver, mais ça à l'automne
21:55elle avait choisi d'aller à Antolles
21:57pour se préparer
21:59et également sur ce site
22:01d'Antolles. Le corps,
22:03combien de temps pour retrouver
22:05des sensations à peu près normales quand on arrive
22:07en altitude comme ça, quand on passe
22:09on a vu la différence d'altitude sur ce mois de janvier
22:11quand on passe de l'Allemagne
22:13à Antolles. Votre corps vous demande du temps ou pas
22:15ou ça se fait très rapidement ?
22:17Généralement souvent on dit qu'il faut
22:193-4 jours
22:21je ne sais pas si on peut appeler ça
22:23déjà ce n'est pas vraiment la même chose
22:25mais surcompenser, s'habituer
22:27L'altitude ça a des effets
22:29sur la vitesse de déplacement
22:31c'est aussi des effets
22:33sur le rythme à mettre en course
22:35et c'est souvent
22:37dans l'effet inverse, c'est-à-dire quand on s'entraîne en altitude
22:39et que d'un coup on va aller faire une compétition
22:41à Ostersund, on se rend compte qu'on n'est pas
22:43dans le coup ne serait-ce que parce qu'on a une gestuelle
22:45qui n'est pas appropriée à l'altitude
22:47de 0 m d'altitude d'Ostersund
22:49par rapport en fait
22:51à ce que l'on peut faire à plus haute altitude
22:53ou avoir une gestuelle plus lente
22:55parce que moins d'oxygène
22:57donc le coeur qui tape plus fort
22:59et donc on ne peut pas avoir la même fréquence gestuelle
23:01donc c'est toutes ces
23:03choses-là qu'il faut assimiler
23:05c'est aussi l'arrivée au tir
23:07c'est en plus une arrivée en montée, ça tape fort
23:09ça tape vraiment fort
23:11dans la poitrine, on le sent
23:13au niveau des temps, on sent vraiment
23:15le coeur résonner quand on arrive au tir
23:17ce qui n'est pas forcément le cas
23:19par exemple à Rupolding, arrivé en descente
23:21ou pareil, Ostersund
23:23des altitudes plus basses
23:25donc il y a toutes ces raisons-là
23:27qui font que s'entraîner sur un site
23:29déjà en altitude, on prend des repères
23:31par rapport à comment le corps réagit
23:33mais on prend des repères aussi
23:35sur l'enchaînement des courses
23:37et sur la fatigue que l'on peut avoir
23:39parce que ça, ça dépend vraiment des organismes
23:41et il y a des personnes qui récupèrent moins bien en altitude
23:43donc voilà, c'est des scientifiques
23:45qui ont étudié les effets de l'altitude
23:47sur différents athlètes
23:49et il y a des organismes qui ne supportent pas
23:51tel ou tel type d'entraînement
23:53ou ont besoin de plus de récupération
23:55pour pouvoir être performants et enchaîner les compétitions
23:57donc c'est aussi ces informations
23:59qui sont prises en fait
24:01Pour bien se rendre compte des tranches d'altitude
24:03pour que les gens comprennent
24:05et qu'on simplifie un petit peu
24:07tout ce qui se passe par rapport à cette altitude
24:09sur l'ensemble d'une saison
24:11on a l'altitude qui va être entre le niveau de la mer
24:13et à peu près, on va dire
24:15500 mètres, 600 mètres
24:17qui peut correspondre à ce qu'on a
24:19quand on est en Scandinavie, par exemple à Ostersund
24:21à Lillehammer ou autres
24:23quand on est à Suchen, on est plutôt vers
24:25des 200 mètres d'altitude, ce genre de choses
24:27donc là on est vraiment sur du niveau zéro
24:29effectivement, là on peut mettre beaucoup de fréquences
24:31aller très vite, aller très haut au niveau cardiaque
24:33parce qu'on est vraiment super bas
24:35si on ne s'est pas préparé
24:37spécifiquement pour ça, en général
24:39on manque un peu de rythme
24:41la deuxième tranche d'altitude qui va être plutôt
24:43autour des 1000 mètres
24:45c'est un peu ce qu'on a au Grand Bornand, c'est ce qu'on a
24:47à Orfilsen, où là finalement le passage du 300 mètres
24:49à 1000 mètres, il se fait assez bien
24:51il y a beaucoup d'athlètes qui vont le supporter
24:53ça se passe
24:55relativement bien, et après
24:57il y a vraiment la vraie altitude, c'est celle
24:59quand on commence à dépasser les 1500 mètres
25:01où là vraiment on rentre dans quelque chose de différent
25:03on n'a pas le droit de courir sur des altitudes
25:05plus haut que 1800 mètres ou 1900 mètres
25:07d'altitude, un site de compétition ne doit pas
25:09dépasser ces altitudes là, parce que sinon
25:11ça deviendrait trop dur et trop sollicitant, trop dangereux
25:13pour les compétitions
25:15mais donc c'est pour vous montrer
25:17que là, quand on est à Antols, on passe
25:19au-dessus de ces 1500 mètres
25:21et on est vraiment dans la zone où
25:23ça devient exponentiel, ces différences qu'il peut y avoir
25:25sur l'acclimatation entre ceux qui le supportent bien
25:27et ceux qui ne le supportent pas. Les Norvégiens ont tout essayé
25:29ils ont des fois essayé de dormir plus haut
25:31que le stade pendant la nuit
25:33des fois ils ont essayé de dormir tout au bas dans la vallée
25:35pour mieux récupérer en dormant plus bas
25:37et maintenant ils redorment à peu près à la même altitude
25:39donc on essaye parce qu'en fait on est dans une zone
25:41c'est pas exactement pareil
25:43mais si on prend avec la haute montagne
25:45on est dans la zone de la mort
25:47quand on voit par exemple ceux qui font
25:49l'Himalaya ou autre
25:51et bien là on est dans ces zones critiques
25:53où vraiment un organisme qui ne supporte pas
25:55l'altitude, alors il ne va pas avoir
25:57des troubles et des symptômes
25:59comme on pourrait avoir quand on est en très haute montagne
26:01mais par contre ça va vraiment nuire à la performance
26:03on peut passer d'un biathlète
26:05qui serait à 100% de ses capacités
26:07s'il était à 1000 mètres, à tout d'un coup il n'est plus qu'à 60 ou 70%
26:09de ses capacités parce qu'il est en altitude
26:11et qu'il ne digère pas ce phénomène là
26:13donc effectivement c'est quelque chose
26:15déjà qui est propre à chacun
26:17on n'est pas tous égaux face à ça
26:19et c'est quelque chose qu'on prend toujours en compte
26:21dans la préparation pour que
26:23on puisse mettre les athlètes
26:25dans les meilleures dispositions possibles
26:27Alors si on vous suit, on a un avantage face au Scandinave
26:29est-ce que ça se traduit sur les résultats
26:31à Antolles ? Découvrons ça
26:33A-t-on un avantage très net ?
26:35Logiquement, votre démonstration
26:37elle nous amène à voir des avantages
26:39Alors ce qu'on a fait
26:41pour parler des Scandinaves, c'est qu'on a pris
26:43le top 3 du classement général, on a donc pris une Allemande
26:45Franziska Preuss et Elvira Höberg
26:47une Suédoise, et on constate
26:49qu'au nombre de podiums
26:51c'est assez criant, là vous vous dites
26:53bof, Loujean Monod et Elvira Höberg
26:55elles ont deux podiums chacun, oui mais attendez
26:57Loujean Monod, elle a seulement
26:59disputé 4 courses individuelles
27:01à Antolles, et elle est montée deux fois
27:03sur le podium, 50%
27:05Franziska Preuss, elle a disputé 16
27:07courses individuelles à Antolles
27:09elle n'a jamais signé le moindre podium
27:11et Elvira Höberg, vous l'avez vu, c'est en 10 courses individuelles
27:13qu'elle a signé ses deux podiums
27:15Je ne sais pas si on peut dire avantage aux Françaises
27:17ou tout simplement avantage à Loujean Monod
27:19qui est trop forte
27:21On va y revenir à cette lutte au classement général
27:23qui va nous occuper jusqu'à la fin de la saison
27:25Mais alors, le dernier sprint
27:27ici Anne-Sophie, si on se réfère aussi
27:29à cette donnée, ça donne quoi ?
27:31Il y avait une Française sur le podium, on se souvient tous
27:33de l'émotion qui nous avait envahie
27:35quand on avait vu Anaïs Chevalier-Boucher
27:37encourager sa soeur
27:39Chloé Chevalier dans les tout derniers mètres
27:41Deuxième place finalement pour Chloé
27:43que vous voyez à l'image, elle avait échoué
27:45à rien de la victoire à moins de 3 secondes
27:47C'est Dorothée Aviraert qui s'était imposée
27:49ce jour-là, et c'est Elvira Höberg
27:51que vous voyez sur le podium qui avait terminé
27:53troisième. Voilà, la saison dernière c'était
27:55un individuel qu'on avait eu
27:57à Antolles, mais le dernier sprint
27:59c'était bien il y a deux ans
28:01avec ce podium de Chloé qu'on embrasse
28:03parce qu'on le sait, elle a pris sa retraite
28:05elle a décidé de mettre fin à sa carrière
28:07il y a quelques semaines
28:09au début de l'année
28:11Et on lui lance l'invitation à Chloé Chevalier
28:13pour venir quand elle le souhaite évidemment
28:15pour revenir sur sa carrière
28:17alors peut-être un petit peu frustrante
28:19parfois, mais elle a pris
28:21cette décision forte d'arrêter
28:23en cours de saison. Voici les mots
28:25qu'elle avait choisis pour annoncer
28:27cette fin de carrière
28:29Il est l'heure pour moi de tourner la page du Biathlon
28:31j'ai vécu cette aventure exceptionnelle à 1000%
28:33avec des hauts et des bas, des périodes de doute
28:35et des joies intenses, des rencontres
28:37marquantes et des moments inoubliables
28:39Et bien l'invitation
28:41elle vient de la recevoir, elle l'a acceptée, 22 février
28:43elle sera là, Chloé Chevalier avec nous
28:45C'est rapide hein ! Ben oui, on est efficace
28:4722 février elle sera avec nous
28:49pendant les championnats du monde de Biathlon
28:51Chloé Chevalier qu'on accueillera avec grand plaisir
28:5313h44, bienvenue à vous
28:55si vous nous rejoignez pour la première course de la semaine
28:57à Antolles, un site qui accueillera
28:59les Jeux Olympiques l'année prochaine
29:01un site qui nous vaut la dernière étape
29:03de Coupe du Monde, avant les championnats du monde
29:05à Lenzerheide, la semaine prochaine
29:07et un site où l'on espère retrouver
29:09le tir de Justine Brezas-Boucher
29:11Anne-Sophie
29:13l'alerte qu'on a déclenchée
29:15quasiment après la mass-start
29:17où elle a terminé en avant-dernière position
29:19de nouveau en difficulté au tir
29:21et pour Justine, il y a une bascule
29:23avant et après le Grand Bornand ?
29:25Oui, on a l'impression que cette bascule-là
29:27c'est sur sa victoire d'Anne-Sophie le Grand Bornand
29:29vous vous souvenez, elle avait remporté le sprint au Grand Beau
29:31et en fait, quand on regarde le nombre de balles
29:33qu'elle a tirées depuis cette victoire
29:35du sprint de Grand Beau et le nombre de balles
29:37qu'elle a tirées avant, on arrive en plus
29:39à quelque chose d'assez équilibré
29:41assez équilibré en termes de balles
29:43tirées, mais pas équilibré en termes
29:45de résultats. On voit qu'avant
29:47cette victoire, elle était à 79%
29:49de réussite et depuis, elle a perdu
29:519 points de réussite derrière la carabine
29:539 points, c'est énorme sur une période
29:55aussi courte pour Justine Reza-Sboucher
29:57La semaine dernière, elle nous parlait
29:59justement de sa
30:01perception du tir et de cette façon
30:03de vivre le tir en biathlon
30:05et pour elle, c'est traumatisant de rater
30:07des balles. Écoutons son explication
30:09Moi, ça me traumatise
30:11dans mon sport, on va pas dire dans la vie
30:13mais dans mon sport, de rater des
30:15balles comme ça et depuis le début de la saison
30:17ça a été le cas, j'ai perdu
30:19un certain temps, moi je pense
30:21perdu un certain temps sur
30:23les premières étapes, entre les premières
30:25courses à réfléchir
30:27d'un point de vue technique
30:29quels étaient mes manques
30:31c'est un ancrage que j'ai profondément
30:33j'aime bien travailler, quand il manque
30:35quelque chose, je travaille
30:37sauf que je travaille pas sur la bonne chose. C'est en rentrant
30:39à la maison avant le Grand Bornan, je me suis dit
30:41je suis complètement à côté de la plaque
30:43je vivais mes
30:45courses, notamment à Orschildsen
30:47avec un sentiment d'anxiété
30:49profond quand j'arrivais sur le pas de tir
30:51et puis surtout un cerveau totalement embaumé
30:53je savais plus
30:55j'avais l'impression que le tir était extrêmement exigeant
30:57qu'il fallait être... que ça en demandait trop
30:59par rapport à mes capacités, ça use
31:01mentalement beaucoup
31:03Le stress de Justine Brézard-Boucher sur le pas de tir
31:05et bien Jean-Paul Giacchino, l'entraîneur de l'équipe
31:07de France, en parle au micro de Tanguy
31:09c'était ce matin
31:11Certainement que
31:13le jour de la compétition, elle est
31:15forcément un peu plus
31:17stressée
31:19avec le côté émotionnel
31:21qui prend un peu le dessus
31:23et puis quand elle arrive
31:25sur le tapis, couché
31:27elle en rajoute, c'est comme si elle voulait
31:29plus noir que noir
31:31et mettre toutes les balles au centre de la cible
31:33alors qu'on n'a pas besoin de ça et qu'il suffit de rester
31:35dans ses 45 millimètres
31:37Voilà
31:39Après je pense qu'il lui faut juste
31:41à mon avis, juste une course, juste un passage
31:43ou deux pour reprendre de la
31:45confiance, parce que là c'est un cruel manque
31:47de confiance, mais c'est normal
31:49la confiance est liée à la capacité
31:51de réussir et de manière régulière
31:53donc voilà, j'espère qu'elle va
31:55arriver à se libérer et puis
31:57qu'elle soit un peu plus en mode automatique
31:59qu'elle se fasse confiance, c'est ce que je lui répète
32:01depuis un bout de temps
32:03Les conseils toujours précieux de Jean-Paul Giacchino
32:05Alexis et Marie, c'est vrai qu'on parle
32:07beaucoup du mental en biathlon
32:09les mots utilisés par Justine
32:11on est au-delà de ça, c'est un traumatisme
32:13il y a l'anxiété
32:15donc on est vraiment dans une dimension supérieure
32:17Il y a beaucoup de choses
32:19déjà d'une manière générale
32:21même si on confronte les deux statistiques
32:23on peut quand même être assez honnête
32:25pour se dire que depuis le début de la saison
32:27Justine est quand même
32:29pas à l'aise avec son tir
32:31Peut-être que les stats étaient meilleurs
32:33au début, mais elle l'explique
32:35il y avait des temps de tir plus longs ou autres
32:37certainement après, elle tire un peu moins bien
32:39mais globalement, il n'y a pas eu de sérénité
32:41depuis le début de l'hiver sur son tir
32:43il y a eu de la réussite, parce que Justine c'est une grande championne
32:45et dès qu'elle va mettre les balles au fond, elle va gagner la course
32:47comme elle l'a fait au Grand Bornand
32:49mais on est quand même sur quelque chose qui n'a jamais été vraiment stabilisé
32:51donc ça c'est vraiment triste
32:53parce qu'on sait de quoi elle est capable
32:55on sait qu'elle aurait pu gagner le général
32:57et que c'est raté à cause de ça
32:59Après, il y a eu plusieurs éléments
33:01certainement que Justine
33:03a toujours eu cette habitude
33:05c'est une très grande travailleuse
33:07donc elle veut aller en profondeur sur les choses
33:09et peut-être que comme le dit Paulo, à un moment donné, le tir
33:11elle n'a pas su s'arrêter à ce qui suffisait
33:13à vouloir toujours aller encore plus loin
33:15à continuer d'apprendre au lieu à un moment de stabiliser
33:17de simplifier son tir
33:19elle continue de le super analyser
33:21de chercher des petits détails
33:23et au fur et à mesure que ça ne marchait pas dans cette direction
33:25elle a commencé à perdre de la confiance
33:27à générer de l'anxiété
33:29et donc forcément, quand on arrive au tir
33:31et qu'on est anxieux à l'idée d'aller faire ce tir
33:33c'est pas du tout positif
33:35ça va au contraire vous tirer vers le bas
33:37et c'est là où maintenant, Justine, c'est peut-être un petit peu
33:39perdue au milieu de tout ça
33:41on se dit qu'elle est plutôt sur une phase
33:43où elle est un peu en bas
33:45et donc normalement, quand on est un peu bloqué en bas
33:47on est censé remonter ensuite
33:49on lui souhaite que ça arrive rapidement
33:51Le tir, c'est à la fois merveilleux
33:53et hyper frustrant
33:55parce que le tir doit rester simple
33:57les consignes doivent être très simples
33:59et très claires dans la tête de l'athlète qui arrive sur le tapis
34:01par contre, derrière, c'est le résultat
34:03l'enjeu, la pression que l'on peut se mettre
34:05qui sont difficiles à gérer
34:07et le tir facile n'existe pas en compétition
34:09et ça, c'est des choses qui sont
34:11assez compliquées
34:13parce que finalement, à l'entraînement, ça rende
34:15parce que c'est facile
34:17parce qu'en fait, avec de l'habitude
34:19dans la routine de l'athlète, il y a un moment donné
34:21rater une balle à l'entraînement, ça devient anecdotique
34:23et par contre, on arrive sur le tapis
34:25en compétition et là, il y a tout ce carcan
34:27mental de confiance
34:29de manque de confiance aussi
34:31qui peut venir s'ajouter à ça
34:33et qui fait qu'on perd la capacité
34:35à réaliser les choses de façon
34:37automatique et très simple
34:39et c'est ça les joies du biathlon
34:41et c'est ce qui fait notre plus
34:43grand plaisir de voir réussir ou rater
34:45des personnes et en ce moment, Justine
34:47je pense qu'elle est dans un tel manque de confiance
34:49que du coup, ça vient
34:51c'est comme une sorte de mur
34:53qui viendrait faire un reset
34:55en permanence sur sa manière de tirer
34:57et à elle
34:59d'essayer de
35:01se concentrer sur des choses qui sont
35:03vraiment des toutes petites choses
35:05très très simples, mais retourner aux basiques
35:07le centrage, le doigt
35:09pas plus, mais bon ça c'est toujours
35:11très facile à dire
35:13c'est toujours triste
35:15quand on voit une athlète de cette envergure
35:17être un peu en perdition
35:19parce que quand on la voit en repolding
35:21on se dit c'est pas possible
35:23c'est pour ça qu'on essaye de comprendre
35:25parce qu'elle nous a beaucoup touché
35:27à repolding, l'avoir terminé si loin
35:29dans cet état de
35:31détresse
35:33pour Justine Brézas-Boucher au tir
35:35est-ce qu'au quotidien, Tanguy, vous avez
35:37senti ce stress cette saison
35:39pour Justine ?
35:43On le voit quasi
35:45quotidiennement, c'est à dire que la Justine qui vient
35:47tirer sur les
35:49entraînements et la Justine qui tire en compétition
35:51parfois, c'est le jour
35:53et la nuit, donc en tant que suiveur
35:55régulier derrière le pas de tir, on se dit
35:57comment c'est possible que ce qu'elle a fait hier
35:59elle ne soit pas capable de le transposer
36:01en course, mais on en a vu d'autres
36:03des athlètes capables d'enchaîner les pleins
36:05à des vitesses
36:07plutôt rapides
36:09à l'entraînement et ne pas réussir à trouver
36:11ce mode-là
36:13en course, on a l'impression
36:15qu'effectivement il lui manque un déclic
36:17et on avait pensé
36:19que le sprint du Grand Bornand pouvait
36:21en être un, même si elle n'avait pas fait
36:23un 10 sur 10, et puis en fait
36:25patatras derrière, donc
36:27on lui souhaite de trouver
36:29Jean-Paul dit du relâchement
36:31et de la simplicité, elle a tendance
36:33à se réfugier dans le travail et du coup parfois
36:35à aller se compliquer encore plus
36:37la tâche plutôt que de se rendre les choses
36:39un peu plus simples. Ce qui est très frustrant
36:41avec Justine, c'est que c'est quelqu'un qui sait tirer
36:43contrairement à ce que certains peuvent penser
36:45c'est quelqu'un qui sait tirer et qui sait très bien tirer
36:47c'est pas comme par exemple
36:49Fonciluoma qui lui
36:51franchement ne sait pas tirer
36:53il n'y arrive pas, il n'a pas compris comment ça marchait
36:55Justine, elle,
36:57elle sait tirer
36:59et donc on est frustré parce que
37:01c'est quelque chose en plus qu'elle vient rajouter
37:03qui lui fait défaut
37:05et ça peut revenir
37:07très vite finalement si elle arrive à trouver
37:09les bons éléments, mais ça peut aussi ne jamais revenir
37:11donc c'est là où on est un peu dans une phase
37:13importante pour elle, c'est essayer de trouver
37:15les clés pour quand même se remettre dans le droit chemin
37:17le plus vite possible, reprendre la confiance
37:19il y a des grandes échéances qui arrivent, les sélections
37:21quand on voit la densité de l'équipe de France
37:23beaucoup de choses peuvent s'enchaîner, on lui souhaite
37:25vraiment de pouvoir profiter
37:27de son plein potentiel
37:29et d'aller chercher les résultats qu'elle mérite
37:31Et l'aspect positif Alexis, c'est que c'est un sprint
37:33aujourd'hui et sur les sprints Anne-Sophie
37:35ça se passe plutôt bien pour Justine
37:37Ah bah oui carrément, elle brille même sur les sprints
37:39depuis le début de la saison Justine
37:41il y a eu 4 sprints, alors le premier elle signe une 14ème place
37:43c'est quand même plutôt pas mal
37:45et sinon sur les 3 derniers, elle est systématiquement
37:47dans la cérémonie des fleurs
37:49elle en a rapporté un, on l'a dit, sur l'étape
37:51d'Anne-Sophie Legrand-Bornand
37:53et conséquence, c'est la deuxième meilleure
37:55sprinteuse, si je peux utiliser ce terme-là
37:57au classement du globe du sprint
37:59c'est bien Francesca Preuss qui sera en rouge aujourd'hui
38:01parce que c'est la leader de ce classement de la spécialité
38:03mais Justine a seulement
38:0516 points de retard
38:07pour tenter d'empocher ce petit globe
38:09d'ici la fin de la saison, il y a le sprint
38:11aujourd'hui à Antolles, il y en aura encore 2
38:13qui compteront pour ce classement
38:15le bon sens, c'est qui ?
38:17c'est Jean-Paul Giacchini
38:19on l'écoute parce qu'il pense qu'elle peut faire podium dès aujourd'hui
38:21Justine
38:23après moi aujourd'hui, je vais mettre ma pièce dessus
38:25vraiment, sans hésitation
38:27sur ce sprint
38:29en plus sur une piste
38:31qui va faire beaucoup d'écarts
38:33on n'est pas en repolding
38:35où la piste ne faisait pas d'écarts
38:37ici, ça va faire des écarts
38:39et je vais mettre ma pièce dessus
38:41voilà, vous avez tous noté
38:43une petite pièce sur Justine Brézard-Boucher
38:45aujourd'hui pour le sprint à Antolles
38:47le QR code en bas à droite de l'écran
38:49pour toutes vos remarques, vos questions, on y répond avec
38:51beaucoup de plaisir, la cellule Biathlon
38:53qui est en place, Justine Brézard-Boucher
38:55qu'on espère sur le podium
38:57et puis la belle histoire de cette semaine
38:59ça sera Jeanne Richard qu'on va continuer
39:01de suivre parce que la semaine dernière, le week-end dernier
39:03elle a donc signé le tout premier
39:05podium de sa carrière, c'était sur
39:07cette Mastart à Ruhpolding
39:09après un dernier tour
39:11c'est même pas un finish Anne-Sophie, un dernier tour
39:13qui est complètement fou, votre voix
39:15vous en êtes plutôt bien sortie d'ailleurs
39:17il n'y a pas de séquelles, parce que c'était
39:19absolument extraordinaire, et bien Tanguy
39:21l'a retrouvé, et bien c'est Jeanne Richard
39:23elle-même qui va vous raconter ce dernier
39:25tour complètement dingue
39:27Dans l'attaque, Prusse, elle a mis dans la
39:29dernière bosse
39:31Prusse qui attaque à son tour
39:33Là, il ne fallait vraiment pas lâcher les skis, il fallait tout donner
39:35pour sauter dans ses skis, aller à l'aspi
39:37et ne pas la lâcher
39:49Ce que j'ai essayé de faire, ce que j'ai fait
39:51j'avais des super skis à ce moment-là, donc vraiment dans la descente
39:53j'ai pu
39:55la tenir à l'aspi, puis même la doubler
39:57puis lui faire l'inter dans le virage
39:59et là après
40:01elle a été un peu plus forte que moi
40:03sur toute mini-bosse à la fin
40:05et après sur le plat
40:07J'étais à bloc
40:09je regardais un peu à côté
40:11je voyais qu'elle ne revenait pas, mais j'ai continué
40:13à pousser et à bercer jusqu'à la fin
40:15même Prusse, elle levait les mains
40:17je continue
40:19J'ai vraiment fait un jeté de pied tout comme il faut, tout ce qu'il fallait
40:21je ne sais pas où était Dorot
40:23je ne la sentais pas, mais on ne sait jamais
40:25j'ai commencé un sprint et je ne l'ai pas lâché
40:27jusqu'à la ligne, mais maintenant ça va tout le temps comme ça
40:29jusqu'à la ligne, je ne vais pas m'arrêter
40:35C'est une belle médaille
40:37qui me tenait à coeur
40:39et le faire sur une Mastart, je suis trop contente
40:41en plus entourée de délires aubergues
40:43et de Prusses
40:45Dorot à côté, franchement trop bien
40:49Jeanne Richard
40:51avec le Dossard numéro 42
40:53aujourd'hui sur le sprint, elle a appris de sa mésaventure
40:55elle avait raté de si peu
40:57le premier podium de sa carrière, c'est fait hier
40:59Alexis, la manière
41:01dont elle a géré ce dernier tour
41:03qu'est-ce que ça dit
41:05du potentiel et des progrès rapides de Jeanne Richard
41:07déjà, comme vous venez de le dire
41:09en biathlon, c'est vraiment un sport où on apprend
41:11de ses échecs qui permettent de vous faire progresser
41:13donc là, elle l'a compris au grand bordement
41:15elle s'est fait avoir sur la ligne d'arrivée, ça n'arrivera plus
41:17maintenant elle l'a en tête et elle fera toujours attention
41:19et ça va beaucoup l'aider
41:21après, ce qu'on peut découvrir d'elle au fur et à mesure
41:23déjà sur cette saison, c'est qu'elle est
41:25incroyable de régularité
41:27moi je suis bluffé par
41:29cette saison de Jeanne et d'Océane
41:31les jeunes de l'équipe qui sont
41:33complètement sur une autre
41:35planète par rapport à ce qu'elles faisaient l'année dernière
41:37elles sont en train de découvrir leurs limites
41:39et justement, Jeanne, ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, elle ne connaît pas ses limites
41:41pour l'instant, donc on la découvre sur chaque course
41:43quand c'est une course individuelle, on se rend compte
41:45qu'elle est capable d'aller chercher les tirs parfaits qui la placent
41:47sur une course comme ça, en confrontation directe
41:49avec la leader du Dossard jaune
41:51elle arrive à s'accrocher, elle arrive à tenir
41:53certainement que si on refait la course dans deux jours
41:55peut-être qu'elle sera capable de même la dépasser
41:57parce que quand on est sur
41:59ces phases de carrière qu'on a à 22 ans
42:01tout est encore possible
42:03on se découvre soi-même
42:05on avait cette image aussi parfois que
42:07les autres étaient plus fortes, on les voyait à la télé
42:09les années précédentes, on se disait mais je ne peux pas rivaliser, je suis beaucoup moins forte
42:11et puis quand on est en direct face à elle
42:13on se rend compte qu'en fait ça reste des humaines comme nous
42:15qu'on est capable de les devancer
42:17que nous aussi on a la glisse, que nous aussi
42:19on a l'énergie pour passer
42:21et c'est ça qui est super, moi j'ai vraiment
42:23ce plaisir cet hiver
42:25de découvrir l'évolution
42:27de Jeanne et d'Océane que volontairement je mets ensemble
42:29parce qu'en fait elles font des choses
42:31incroyables, elle a eu un podium pour Jeanne
42:33peut-être que ça arrivera rapidement pour
42:35Océane et toutes les deux
42:37on voit qu'elles sont en capacité de jouer la 3ème place
42:39du classement général de la Coupe du Monde
42:41puisqu'Elvira va faire l'impasse, elles peuvent reprendre des points cette semaine
42:43et peut-être qu'elles joueront en fin de saison
42:45la 3ème place du classement général, c'est assez hallucinant
42:47c'est une belle histoire qu'on
42:49accompagne avec Jeanne Richard et Océane Michelon
42:51on va les écouter une interview tac au tac
42:53d'ailleurs dans un instant pour mieux
42:55les découvrir encore, Marie en quelques mots
42:57qu'est-ce qui vous plaît chez Jeanne Richard
42:59avant d'entendre Jean-Paul Giacchino à son sujet
43:01Moi ce qui me plaît c'est qu'elle
43:03lâche rien et qu'en fait
43:05la gamine
43:07excusez-moi de parler comme ça mais
43:09elle est impressionnante
43:11sur son tir et sur une masse start
43:13où il y a du monde partout
43:15elle le voit, elle le sait, elle arrive, elle est sur le tapis
43:174 ou 5, elle le sait
43:19qu'en fait si elle tire
43:21bien, c'est un podium à la clé
43:23parce que de toute façon ça fait plusieurs fois qu'elle tourne autour
43:25parce qu'elle est 3ème du classement général
43:27et puis elle arrive à le faire
43:29moi je trouve qu'elle est assez inébranlable
43:31elle a un tir qui est vraiment très solide
43:33qui fonctionne bien et on a l'impression
43:35qu'elle a des bases qui vont lui permettre
43:37de continuer
43:39à évoluer dans le bon sens
43:41dans la hiérarchie mondiale mais
43:43elle va s'étoffer et après
43:45je suis curieuse de voir aussi l'année prochaine
43:47parce que pour les deux, moi je suis assez d'accord avec Alexis
43:49c'est bien de les mettre aussi toutes les deux
43:51ensemble
43:53c'est à dire qu'on est vraiment sur des filles
43:55qui ont une belle base solide
43:57et qui sont petit à petit en train de devenir
43:59les cadres de l'équipe de France
44:01en tout cas, c'est pas de les remplacer
44:03mais les deux cadres sont un petit peu
44:05moins bien cette année
44:07on a deux jeunes qui sont
44:09vraiment très impressionnantes
44:11on va les écouter grâce à cette
44:13interview tac au tac de Tanguy dans un instant
44:15vous dites exactement la même chose que Jean-Paul Giacchino
44:17sur le côté imperméable à la pression
44:19chez Jeanne Richard
44:21c'est vrai qu'elle n'a pas l'air
44:23d'être trop déstabilisée
44:25par ce qu'il y a autour d'elle
44:27par la concurrence
44:29et on l'a vu à Rupolding
44:31mentalement, psychologiquement
44:33là je pense qu'il y a peut-être
44:35un truc en plus
44:37un truc en plus qui va peut-être
44:39lui offrir un nouveau podium et cette lutte
44:41Anne-Sophie, il y a le classement général
44:43il y a le dossard bleu de meilleure jeune entre
44:45Océane et Jeanne
44:47la meilleure au classement général
44:49et qui a moins de 23 ans
44:51et pour ce titre-là, Jeanne Richard se bat
44:53face à sa coéquipière et amie
44:55Océane Michelon, 22 points
44:57les séparent, on voit qu'elles ont creusé
44:59l'écart en plus par rapport à l'allemande
45:01Céline Agrosian ou la norvégienne
45:03Maren Kjerkaïde, ce serait bien qu'elle le joue
45:05jusqu'au bout pour le plus grand bonheur
45:07Jeanne Richard, Océane Michelon
45:09deux personnalités très fortes, très attachantes
45:11qu'on va mieux découvrir grâce à Tanguy
45:13c'est l'interview tac au tac
45:16Jeannette, aussi
45:18on a tout vécu ensemble depuis 5 ans
45:20on a commencé notre première année fédée ensemble
45:22le poster de biathlète que tu avais dans ta chambre
45:24Jean-Martin, Joannès
45:26j'en avais un de Simon Détieu que j'avais accroché
45:28Marie, j'en avais de tout le monde
45:30et de Antoine Guigouin aussi
45:32les premiers sentiments que tu as traversés quand on t'a annoncé
45:34la première fois que tu venais en Coupe du Monde
45:36c'est rigolo mais on a appris en même temps avec Jeanne
45:38en 5 minutes d'intervalle et on allait manger
45:40au restaurant tous les deux pour fêter notre début de saison
45:42et on l'a appris ensemble
45:44on était au téléphone quand on s'est regardés
45:46on a profité tous les deux
45:48et beaucoup de joie
45:50le jour où tu t'es dit
45:52c'est trop dur le biathlon, j'arrête, je vais faire autre chose
45:54jamais, jamais, jamais dit ça
45:56beaucoup de fois, ça ne m'est même pas venu
45:58quand j'étais en cadette
46:00je regardais et je me disais
46:02de toute façon c'est nul
46:04je ne vais pas tirer, je vais partir en fond
46:06qu'est-ce qui te fait le plus rêver ?
46:08gros globe, championne du monde
46:10championne olympique
46:12le rêve ultime c'était quand même
46:14la médaille olympique
46:16se préparer uniquement pour une course
46:18c'est fou, le gros globe est merveilleux
46:20parce que c'est la régularité qui compte
46:22pour les biathlètes
46:24je pense que ça a plus de valeur
46:26cette régularité ça signifie beaucoup de choses
46:28mais cette médaille
46:30tout le monde la veut
46:32la manière dont elle le dit
46:34on lui souhaite à Jeanne Richard
46:36d'aller chercher cette médaille
46:38dernière étape de cette Coupe du Monde
46:40à l'Enzoraide le mois prochain
46:42on marque une courte pause
46:44et on s'intéresse au classement général
46:46la belle opération peut être à venir
46:48pour Jean Monod face à Francisca Preuss
46:50un parfum de Jeux Olympiques
46:52à Antolles
46:54c'est sur ce même site
46:56que se disputeront les prochains Jeux
46:58dans un an
47:00parfum de Mondiaux également
47:02parce que c'est la dernière manche de Coupe du Monde
47:04avant les Mondiaux à l'Enzoraide en Suisse
47:06le mois prochain
47:08c'est la dernière Coupe du Monde
47:10à Antolles
47:12c'est la dernière Coupe du Monde
47:14à Antolles
47:16c'est la dernière Coupe du Monde
47:18à l'Enzoraide en Suisse
47:20le mois prochain
47:22la première course de cette semaine
47:24c'est un sprint de femmes avec énormément d'enjeux
47:26au classement général
47:28Lou Jean Monod qui va tenter de rattraper son retard
47:30face à Francisca Preuss
47:32les Championnats du Monde de Biathlon
47:34du 12 au 23 février prochain
47:36les Championnats du Monde de Ski Alpin également
47:38à suivre sur la chaîne à partir du 4 février prochain
47:40du 4 au 16
47:42donc en même temps on pourra vivre
47:44les Championnats du Monde de Ski Alpin
47:46c'est un février royal
47:48qui se prépare
47:50et on vous guidera sur le programme
47:52des Championnats du Monde, des Championnats d'Europe
47:54tous les sports, tous les champions sont sur la chaîne
47:56pendant ce février royal
47:58Anne-Sophie, pour ceux qui nous rejoindraient
48:0014h08, l'heure de rappeler la start list
48:02mais avant cela, Tanguy
48:04sur le pas de tir, on va voir Tanguy avant, Anne-Sophie ?
48:06Oui, on veut des informations
48:08on veut savoir ce qu'il va se passer
48:10aujourd'hui, on a besoin de lui
48:12Tanguy
48:14Oui mais Saoud
48:16qu'est-ce que vous voulez savoir ? Je suis toujours sur le
48:18pas de tir avec Océane Michelon qui a
48:20terminé ses réglages
48:22avec Hidalien
48:24pour la Norvège qui fait ses réglages
48:26à la cible 1, les Françaises
48:28à la cible 2, les Allemandes
48:30à la cible 4, voilà, que voulez-vous
48:32savoir de plus ? Toujours pas de vent
48:34Les fagnons ne bougent vraiment pas
48:38Allez, si vous voulez
48:40que je vous dise que ça bouge, tout à l'heure il y avait
48:421 km heure annoncée sur
48:44l'anémomètre du pas de tir, il y a maintenant
48:463 km heure d'annoncée, une toute
48:48petite tendance de la gauche vers la droite
48:50mais franchement, si on parle
48:52en clics, il faudrait parler en demi-clic
48:54et ça, ça ne marche pas sur les carabines
48:56C'est vrai qu'il n'y a pas de demi-clic
48:58On fait un clic et on contrevise d'un demi-clic
49:00Donc on fait
49:02bien demi-clic alors ? Là vous l'avez perdu
49:06Quand on sait qu'on est un peu limite sur un clic
49:08des fois on a tendance à recontreviser un petit peu
49:10pour atténuer le clic
49:12Vous pouvez montrer rapidement Tanguy ?
49:14En fait le clic c'est vraiment l'action
49:16mécanique sur la carabine
49:18par contre la contrevisée c'est vraiment une sensation visuelle
49:20de la façon dont on vise dans l'alignement
49:22de ces éléments, au lieu de
49:24viser vraiment parfaitement au centre
49:26on va viser légèrement en décalé
49:28pour venir
49:30C'est une action, en fait voilà, quand il y a du vent
49:32on a deux façons d'interagir
49:34pour contrer ce vent, c'est soit on va cliquer
49:36donc c'est vraiment une action mécanique
49:38avec des boutons sur la carabine
49:40ou soit on va contreviser, c'est à dire qu'on va
49:42viser de manière à compenser le vent
49:44C'est là où vous êtes très fort Alexis, j'ai compris
49:46ça veut dire que c'était
49:48très très très bien expliqué
49:50la contrevisée
49:52les clics, le biathlon
49:54dans toute sa splendeur
49:56à Antolles parce que les conditions sont
49:58optimum sur le pas de tir mais l'altitude
50:00évidemment qui va tout bouleverser
50:02sur ce sprint femme aujourd'hui
50:04Anne-Sophie justement, avantage
50:06à celle qui part en premier et il y a une française
50:08Pour la beauté porte effectivement
50:10le Dossard 4, c'est la première des 6 tricolores
50:12Ingrid Tandrevold
50:14elle est sur ce site d'Antolles depuis une semaine
50:16déjà, elle fait son grand retour
50:18sur la Coupe du Monde, elle s'y est préparée
50:20elle aura le Dossard 12, Anna Heuberg
50:22la suivie Minkinen également
50:24le groupe rouge commencera avec
50:26Jeanne Richard dans la foulée
50:28puis Francisca Preuss
50:30vous avez vu, Jeanne Richard, Francisca Preuss, Justine Bresas-Boucher
50:32c'est un des par toutes les minutes
50:34Jean Monod porte aujourd'hui le Dossard
50:3650, le 56
50:38pour Julia Simon, le 62
50:40pour Océane Michelon
50:42alors qu'il y aura bien une Heuberg
50:44Anna Heuberg, on l'a vu, mais il n'y aura pas Elvira
50:46la troisième du classement général
50:48ne dispute pas le sprint du jour
50:50ça c'est l'information de cette semaine
50:52Anne-Sophie, elle a commencé à en parler hier soir
50:54elle a communiqué effectivement sur les réseaux sociaux
50:56expliquant que les rebondissements
50:58de cette saison continuent
51:00aujourd'hui je me suis réveillée avec un début de rhume
51:02je ne vais pas risquer ma santé à ce stade de la saison
51:04il est donc très peu probable
51:06que je participe à une course cette semaine
51:08on était resté sur peu probable
51:10hier soir, la fédération suédoise
51:12a communiqué ce matin
51:14Elvira Heuberg est bien forfait
51:16elle ne disputera pas de course
51:18aujourd'hui, pas de sprint, égal
51:20pas de poursuite forcément
51:22donc elle ne disputera aucune des deux courses individuelles
51:24cette semaine qui permettent
51:26de marquer des points au classement général
51:28on va le découvrir dans un instant ce classement général
51:30la troisième place, 36 points
51:32seulement de retard sur Loujean Monod
51:34qui est deuxième, ça veut dire que Loujean Monod va pouvoir effectuer
51:36une belle opération
51:38Marie, Alexis, peut-être en rebond
51:40rapidement, mais un rhume
51:42on va travailler quand on a
51:44un rhume, un footballeur, il a un rhume
51:46il dispute le match quand même dans d'autres sports
51:48également, pourquoi en biathlon
51:50s'il y a cette spécificité de ne prendre aucun risque
51:52même quand on a un rhume
51:54alors je dirais que c'est une spécificité
51:56qui est quand même assez scandinave aussi
51:58parce que
52:00j'ai vraiment souvenir d'avoir pris de nombreux départs
52:02avec des sinusites par exemple
52:04après oui, c'est pas bon pour la santé
52:06parce qu'effectivement, on vient
52:08surcharger les bronches
52:10on vient demander un effort au corps
52:12qui est
52:14assez intense et du coup
52:16généralement, il y a beaucoup d'athlètes qui finissent leur carrière
52:18qui ont un début d'asthme
52:20on appelle ça l'asthme à l'effort, mais parce qu'en fait
52:22à force de sur solliciter
52:24les bronches, on vient griller
52:26les toutes petites bronches
52:28et on réduit notre capacité pulmonaire
52:30et du coup, c'est pour ça des fois que
52:32quand on est un peu malade, c'est vrai que c'est beaucoup plus sage
52:34c'est moins exigeant pour le corps, ça permet de se remettre
52:36beaucoup plus facilement aussi, de contrer la maladie
52:38tout de suite, au lieu de la laisser
52:40prendre un peu plus de place
52:42et du coup, prendre un peu plus d'ampleur sur la récupération
52:44parce qu'on est plus fatigué
52:46et etc, etc
52:48donc c'est entre guillemets plus sage
52:50et c'est dur de prendre ce genre de décision Alexis
52:52quand on joue le général, on est 3ème
52:54on peut encore aller chercher le gros globe
52:56et à cause d'un malheureux rhume
52:58on est obligé de ne pas disputer la course
53:00c'est là où justement, c'est pas un malheureux rhume
53:02en fait, ça montre aussi la complexité pour jouer un classement général
53:04si on regarde bien cet hiver
53:06Lisa Vito dit, ça va pas
53:08on fait pas la saison, on pense aux Jeux Olympiques
53:10temps de revolt, il y a un petit problème
53:12enfin un petit problème, c'était quand même un problème important
53:14mais ça va pas à un moment donné, on oublie le classement général
53:16on se prépare pour les mondiaux
53:18et pour les Jeux Olympiques
53:20Elvira Berg, il y a un problème, on se prépare pour les mondiaux
53:22et on prend pas de risques annexes
53:24et ça veut pas dire que finalement
53:26le classement général, c'est un classement rabais
53:28parce que plus personne le joue
53:30ça veut simplement dire qu'elles sont pas beaucoup
53:32à pouvoir vraiment le jouer
53:34parce que c'est tellement exigeant qu'une Elvira, pour pouvoir être
53:36actuellement 3ème du général
53:38elle a dû s'employer, elle a dû s'arracher
53:40elle a dû se tirer dessus et finalement
53:42elle finit par être fragile
53:44et cette fragilité va ouvrir la brèche
53:46et elle va attraper un virus
53:48elle va tomber malade
53:50il faut arriver à faire la différence, à se dire
53:52ok, c'est pas si Lou ou Preuss gagnent à la fin
53:54c'est pas parce qu'Elvira à un moment donné
53:56a lâché l'affaire, c'est parce qu'Elvira
53:58n'a pas été capable de rester en forme tout le long
54:00pour pouvoir concurrencer
54:02les autres sur ce général, par contre
54:04c'est là où c'est important aujourd'hui pour Preuss et Lou
54:06c'est qu'il faut prendre de l'avance
54:08parce que là pour l'instant c'est Elvira qui est malade
54:10mais si ça se trouve au mois de mars, ça va être l'inverse
54:12et Elvira pourrait revenir, donc on est vraiment sur
54:14maintenant des
54:16des classements, enfin un classement
54:18de la coupe du monde, qu'il faut jouer sur chaque course
54:20et prendre tous les points qu'on peut prendre quand on peut les prendre
54:22Le classement général avec vous Anne-Sophie dans un instant
54:24mais Tanguy vous avez pu discuter
54:26et non pas vous disputer avec l'entraîneur
54:28d'Elvira
54:32Avec Jean-Marc Chablot qui est l'entraîneur suisse
54:34de la Suède et qui vit en Suède
54:36depuis très longtemps et qui me dit
54:38vous savez bien comment ils sont les suédois
54:40dès que ça gratte un petit peu dans la gorge
54:42ils prennent des précautions énormes
54:44et donc il en a beaucoup discuté
54:46avec Elvira hier, sa décision
54:48elle était prise, donc lui
54:50il accepte son choix, même si
54:52en fait elle ne va pas courir pendant longtemps avant les mondiaux
54:54donc c'est un choix un peu
54:56difficile à prendre et puis moi ce que
54:58je lui ai dit c'est que si elle ne courait pas ce week-end
55:00elle tirait une croix sur
55:02le classement général
55:04donc Jean-Marc Chablot un peu embêté par
55:06cette décision mais qu'il accepte
55:08et donc ils vont construire pour les mondiaux
55:10le choix d'Elvira
55:12c'est le choix d'une athlète qui pour l'instant a
55:14vraiment performé sur les mondiaux et qui veut vraiment
55:16cette année essayer d'imprimer
55:18sa patte à l'Enzeraide
55:20en Suisse. Anne-Sophie avec un
55:22classement général pourtant serré
55:24Seulement 36 points d'écart oui entre
55:26Loujean Monod et Elvira Oberg pour
55:28cette deuxième place alors que Franziska Preuss
55:30elle commence à s'envoler sur ce
55:32classement général, il y a 142
55:34points d'avance pour l'allemande
55:36on notera que 5 françaises
55:38sont dans le top 8
55:40142 points d'avance pour Franziska Preuss
55:42elle arrive à Antolles, un site
55:44où elle ne performe pas
55:46contrairement à Lou, vous en avez parlé tout à l'heure
55:48Anne-Sophie, ça veut dire que pour Lou qu'on voit là
55:50c'est une occasion en or de se rapprocher
55:52au classement général sur ces deux
55:54courses individuelles à Antolles, Marie
55:56Pour Lou qui a
55:58identifié le classement général comme un objectif cette
56:00année, oui elle n'a pas le choix en fait et à un moment donné
56:02il faut qu'elle soit impeccable maintenant parce qu'après il y a
56:04les championnats du monde qui ne comptent pas pour ce classement
56:06et du coup toutes les courses sont
56:08vraiment importantes pour faire
56:10la différence
56:12donc oui Lou après
56:14je pense qu'elle a accoché toutes les cases
56:16parce qu'elle a le talent pour le faire donc elle a coché à la fois
56:18aussi le général mais aussi
56:20les mondiaux mais aussi des courses comme ça individuelles
56:22je pense qu'elle court maintenant pour
56:24gagner de toute façon
56:26elle est en capacité de le faire
56:28maintenant sa façon de courir
56:30c'est pour aller chercher une victoire
56:32Là on est sur une course
56:34presque décisive mais hyper
56:36importante pour ce classement général de la coupe du monde
56:38sur tout cet hiver
56:40parce qu'on est effectivement la dernière avant les mondiaux
56:42après on va vraiment passer en mode championnat du monde
56:44et on verra
56:46après les mondiaux qui sera encore là pour jouer
56:48le classement général de la coupe du monde
56:50mais aussi parce qu'il n'y a que deux courses individuelles cette semaine
56:52et que les deux courses sont liées
56:54en fait ça va être une poursuite par rapport au sprint
56:56donc si vous ratez ce sprint forcément la poursuite
56:58c'est déjà mal embarqué, vous pouvez même potentiellement
57:00si vous vous ratez complètement ne pas la faire
57:02donc on est vraiment là pour celles qui veulent jouer
57:04le podium du général
57:06sur cet hiver, on est sur une course clé
57:08qu'il ne faut surtout pas rater
57:10parce que derrière on passe
57:12complètement à autre chose, on se met sur pause
57:14pour la coupe du monde
57:16on est loin derrière
57:18pour la poursuite, toutes ces choses là
57:20c'est un rendez-vous
57:22à ne pas manquer sur la course qui va commencer dans quelques minutes
57:24On va demander à Tanguy
57:26est-ce que vous sentez une préparation spéciale
57:28par rapport à cette course dont parle Alexis
57:30qui aura son importance au classement général
57:32pour l'août, ou est-ce qu'on n'a rien changé
57:34dans la manière d'approcher
57:36cette étape à Antolles pour l'août ?
57:40Non non, approche habituelle
57:42il n'y a aucune raison de changer
57:44et de s'adapter à cette bataille
57:46pour le classement général, par contre ce qui est sûr
57:48c'est que c'est ces enchaînements
57:50sprint poursuite qui vont
57:52très certainement définir le classement général
57:54et donc
57:56il est impératif de réussir ce
57:58sprint pour continuer
58:00d'espérer et de jouer
58:02et de continuer d'apprendre parce que c'est un apprentissage
58:04cette lutte pour le classement général
58:06mais de ce qu'on a vu hier
58:08je ne suis pas très inquiet pour la forme de Lou
58:10sur cette troisième semaine, j'étais en bord de piste
58:12pendant le décrassage
58:14en veille de course, les athlètes font
58:16à intensité presque maximale
58:18une portion de piste, un tour complet de piste
58:20et du côté de Lou ça allait très très vite
58:22On espère que ça va
58:24tirer également très très bien sur ce sprint
58:26pour aller grappiller des points à Francis Capreuse
58:28qui réussit moins en altitude à Antolles
58:30que Lou, Jean Monod et Anne-Sophie
58:32D'ailleurs, le résultat de notre sondage, ça concerne
58:34Lou et Capreuse, la lutte
58:36Nos téléspectateurs sont optimistes
58:38bien sûr que Lou va battre
58:40Francis Capreuse, en tout cas, ils sont
58:4277% à y croire
58:44Ah oui, il y avait une troisième réponse dont je ne vous ai pas parlé
58:46mais ça vous le savez, non, Lou
58:48ne va pas battre Capreuse mais une autre
58:50française va s'en occuper, vous êtes
58:5210% à le croire
58:54On a toujours une solution
58:56Il est temps de se mettre en place pour la première course de la semaine
58:58Donc à Antolles, le Sprint Femme
59:00qui démarre juste après ça, à tout de suite