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00:00A 13h40, l'autre sujet que j'avais envie d'aborder avec vous les amis, ça concerne évidemment ce budget
00:05examiné aujourd'hui par le Sénat. A quoi faut-il s'attendre ?
00:08Que pensez-vous de ces derniers coups de rabot ?
00:10Notamment mettre fin aux avantages des anciens présidents et premiers ministres. On va en parler dans quelques instants, mais on va d'abord écouter Pierre Moscovici,
00:17le premier président de la Cour des comptes, qui a été interpellé sur la nécessité de
00:22désendetter le pays. C'était chez nos confrères de BFM ce matin.
00:25En 2021, on remboursait 25 milliards d'euros par an pour payer notre dette. En
00:302025, on va rembourser 53 milliards d'euros, c'est-à-dire que ça a doublé en quatre ans. En
00:352026, on remboursera 70 milliards d'euros. Dans trois ans, la charge de la dette sera le premier poste budgétaire d'État. C'est comme un ménage.
00:41Le jour où vous êtes très endetté pour financer votre voiture, votre logement, etc., vous ne pouvez pas dépenser par ailleurs.
00:48Or, nous avons des dépenses massives à financer. Mais attendez, j'y insiste parce que ça c'est très important.
00:54L'éducation, ça coûte. L'innovation et la recherche, il faut qu'on fasse un effort. L'écologie, c'est pas une option. La défense, avec Trump et
01:01les guerres qui nous menacent, on doit absolument faire un effort. Or, vous ne pouvez pas investir quand vous êtes très endetté face à n'importe quel ménage.
01:08Voilà, Pierre Moscovici ce matin, Jean-Claude Dacier, voilà le bon sens près de chez vous.
01:12Son discours est un discours plein de bon sens et conscient des réalités.
01:16On est quelques-uns à l'avoir dit depuis longtemps et il faudrait que les Français, petit à petit, s'en
01:22persuadent. C'est pas encore tout à fait le cas.
01:27C'est pour plusieurs années qu'il va falloir faire attention à ce que nous faisons et à faire des économies.
01:33Il faut que le fonctionnement de l'État coûte moins cher et il y a beaucoup d'économies à faire. On a parlé tout à l'heure du
01:39ministère d'espoir, on ne va pas y revenir.
01:41Néanmoins, on est parti. On a fait n'importe quoi depuis de longues années. C'est terminé.
01:47Mais c'est encore un signal d'alerte. Oui, un signal d'alerte de plus. On retrouvera dans les détails dans quelques instants.
01:53L'idée d'Artigol m'a l'air complètement surpris en disant, non, continuons à dépenser.
01:58Je pense d'abord que la France doit se doter d'un budget.
02:01Le ministre Bonpart, le ministre de l'économie et des finances, vient de donner un chiffre un peu étonnant ce matin en disant que la censure
02:09et l'instabilité politique qui a suivi avait coûté au pays 12 milliards.
02:13Ça me paraît beaucoup.
02:14Il faudra voir comment ce chiffre est en effet constitué.
02:17Il faut donc voter un budget.
02:20Et moi, je suis toujours très attentif à la manière dont dans les années qui viennent, on pourra reconsidérer.
02:27Notre pays produit des richesses. Il y a un partage historique entre le capital et le travail.
02:34Il y a un record historique de dividendes. L'année dernière, 100 milliards de dividendes s'y rajoutent les rachats d'actions.
02:43Il faudra réfléchir, étant donné que nous sommes dans une période dure, de savoir si on peut réfléchir temporairement à une mise à contribution des revenus du capital.
02:55Faites un geste Jean-François Bassil.
02:57Aujourd'hui, faites un geste. La situation est alarmante. Faites un geste sur les revenus du capital.
03:03Écoutez-moi bien. Il y a quelque chose qui est très encourageant de la part du nouveau ministre de l'économie et des finances, M. Éric Lombard.
03:13Lombard. Éric, c'est bien ça ?
03:15Oui.
03:15Il a dit qu'on ne touche pas aux entreprises parce que c'est complètement idiot.
03:19Il ne veut pas augmenter la fact-tax.
03:21La richesse d'un pays, c'est l'entreprise. Parce que c'est l'emploi. Parce que c'est le capital.
03:27Et le travail. Il y a bien les salariés dans l'entreprise.
03:31Oui, il y en a. Hélas, de moins en moins, parce qu'on change de monde. Ça ne vous a pas échappé. On va vers le numérique.
03:38On pourrait en parler jusqu'à ce soir.
03:41Vous pensez qu'un jour l'intelligence artificielle présentera le journal ?
03:45Ah peut-être. J'aurais un avatar.
03:47Il est hors de question de faire en sorte que les salaires ne soient pas convenablement traités dans ce pays.
03:50Ça a été l'autre cas. Pas au cours de 2022-2023.
03:54Mais bon, les salaires ont à peu près corrigé l'inflation pendant cette période.
03:58Mais c'est avec des entreprises qui se portent bien que les salaires vont valable.
04:04Gardez-en sous la pédale.
04:07Jean-Claude, gardez-en sous la pédale. Parce qu'on a encore beaucoup à se dire.
04:11On va justement voir comment peut-être faire des économies.
04:15Le Sénat a adopté hier un amendement contre l'avis du gouvernement.
04:19Afin de mettre fin aux avantages des anciens présidents de la République
04:23et des anciens premiers ministres qui ont un train de vie.
04:25On ne peut pas dire dispendieux.
04:27Mais en tout cas, on fait un geste.
04:29Et tout le monde se serre la ceinture. On va en parler à tout de suite.

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