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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-01-23##

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Transcription
00:00...
00:02Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:04Nous sommes en guerre.
00:06Croyez-vous sincèrement que l'argent fasse le bonheur ?
00:08Ça ne le salope pas.
00:10Tu sais ce que c'est que la finance ?
00:12Oui, la finance, c'est vendre, acheter...
00:15Non, ça n'a rien à voir, c'est du vent, du bleu...
00:17Il y a 300 milliards d'épargne des Européens
00:20qui vont s'investir hors d'Europe et d'abord aux Etats-Unis.
00:23Vous avez enfin trouvé un courtier à Wall Street en qui avoir confiance.
00:27Récupérons ces 300 milliards pour faire face
00:29aux besoins d'investissement que nous avons en Europe.
00:31Ça c'est mon or, et mon or c'est mon argent, voilà.
00:34Pour investir dans la transition climatique, dans la transition numérique.
00:37Prends-moi mon argent, putain !
00:39Nous en avons les moyens.
00:41Toujours de l'argent, il semble qu'il nous faut quelque chose à dire.
00:43De l'argent, de l'argent, de l'argent.
00:45Nous sommes en guerre.
00:47Voilà, je vous l'avais dit, notre réalisateur,
00:49Julien Delmas, le Stanley Kubrick du teasing.
00:52Nous sommes en guerre.
00:55Et quelle guerre !
00:57Mais nous allons être sauvés,
00:59car le gouverneur de la Banque de France,
01:03François Villeroy de Gallo,
01:05a trouvé la martingale.
01:08On va en parler avec quelqu'un qui n'est pas totalement convaincu,
01:12mais on va essayer de le convaincre,
01:14c'est Charles Gave, bien sûr, le président de l'Institut des Libertés,
01:17et qui vient d'écrire un livre sur les épargnants, bien sûr.
01:20Et donc on sait où s'épargner.
01:23Et puis nous allons parler effectivement de notre ami Nicolas Vidal,
01:27vous savez, le fondateur de ce très bon platform Pooch, Pooch Media,
01:31et il a écrit un livre qui s'appelle « La Tempête qui vient ».
01:34Est-ce qu'elle vient, cette tempête ?
01:36Levez-vous, orage désiré !
01:38Eh bien, on en parlera avec lui.
01:40Et puis alors, les économistes qui nous parlent du puits du fou,
01:43les fous du puits qui nous parlent d'économie,
01:46et puis les éditions Gallimard qui quittent X,
01:49et oui, oui, au nom de la liberté d'expression, bien sûr,
01:52Mélenchon qui déjeune avec le ministre Qatari et les affaires étrangères,
01:56c'est une bonne chose, il n'y a qu'à la rechaîner.
01:58Et en seconde partie, la culture dans tous ses états,
02:02et on va recevoir, avec Céline Alonso, Isabelle Baudis.
02:06Isabelle Baudis nous parle de la plus grande chanteuse du monde arabe,
02:11qui est morte depuis déjà des années,
02:13« Om Kulsum », restituer ce nom extraordinaire,
02:15c'était l'Edith Piaf, mais je dirais Edith Piaf version 100,
02:20du Moyen-Orient, et c'est une histoire extraordinaire.
02:26A tout de suite.
02:27Les Français parlent au français.
02:30Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:33Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:36Sud Radio Bercov dans tous ses états.
02:39Et oui, dans tous mes états, mais encore une fois,
02:42je ne suis pas le seul, nous ne pouvons être que dans tous nos états
02:45quand on sait ce qui se passe actuellement à Davos.
02:47D'ailleurs, qu'il perde sa réputation.
02:48Vous savez que j'ai lu le forum économique mondial,
02:53créé par Klaus Waab, où les élites du monde entier
02:57viennent parler du destin de la planète,
02:59à tout point de vue, évidemment économique.
03:02Mais vous savez qu'une nouvelle, quand même, qui n'est pas réjouissante,
03:05il paraît qu'il y a 60% d'au moins de call girls à Davos.
03:08Ça marche beaucoup moins bien.
03:10Là, à Davos, ce n'est pas tout à fait ça.
03:12Mais ce n'est pas de cela qu'on va parler, bien sûr.
03:15François Villeroy de Gallo, qui est François Villeroy de Gallo,
03:19c'est évidemment le gouverneur de la Banque de France,
03:21et qui était à Davos, et qui était interviewé
03:24par une journaliste de BFM Business hier,
03:28à propos du discours d'Ursula von der Leyen.
03:31Et surtout, on a parlé de quoi ?
03:33De l'épargne des Européens.
03:35Et vous allez voir ce qu'il dit, François Villeroy de Gallo.
03:39Il y a quelque chose à faire.
03:41Écoutez.
03:42Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
03:45Le fait du jour.
03:54Et oui, le rappeur Us, l'enfoiré, la moulaga, la moulaga,
03:57pour ceux qui ne savent pas, c'est le fric, le flouze, le grisby.
04:00C'est l'argent, bien sûr.
04:02Et voilà, on a besoin.
04:04Alors qu'est-ce qu'on va faire ?
04:05On cherche de l'argent désespérément.
04:07Comment on va faire ?
04:08Écoutez ce que dit le gouverneur de la Banque de France,
04:11et ce qu'il propose.
04:13Chaque année, elle a cité un chiffre que la Banque de France a mis en avant.
04:16Il y a 300 milliards d'épargne des Européens
04:19qui vont s'investir hors d'Europe, et d'abord aux Etats-Unis.
04:22Pourquoi ? Parce que nous ne manquons pas de capital.
04:26Mais nous manquons de marchés de capitaux,
04:28et nous manquons de façon générale d'intermédiation financière,
04:32qui est beaucoup plus forte aux Etats-Unis.
04:34Donc, récupérons ces 300 milliards
04:36pour faire face aux besoins d'investissement que nous avons en Europe.
04:39On retrouve les chiffres du rapport Draghi.
04:41Il y a plusieurs centaines de milliards
04:43pour investir dans la transition climatique,
04:45dans la transition numérique.
04:47Nous en avons les moyens.
04:49Nous en avons les moyens, voilà.
04:51Ces 300 milliards, au lieu d'aller aux Etats-Unis et ailleurs,
04:55et en Chine ou ailleurs,
04:56eh bien il faut les employer pour nous, Européens.
04:59Bonjour Charles Gave.
05:01Bonjour.
05:02Vous êtes président de l'Institut des Libertés,
05:04et vous venez d'écrire, vous avez reçu pour cela,
05:06« Cessez de vous faire avoir un manuel de gestion de patrimoine
05:09accessible et écolo-classe pour permettre aux épargnants
05:12de ne plus avoir de sueur froide lors des krachs boursiers. »
05:15Mais voilà.
05:16Est-ce que ce n'est pas une bonne réponse,
05:18celle du gouverneur de la Banque de France,
05:20qui dit « Ben écoutez, ces 300 milliards,
05:22il faut les investir en Europe, transition énergétique, etc. »
05:26Ben écoutez, c'est une excellente question.
05:29La première des choses,
05:30c'est qu'il faut demander à M. Villeroy de Gallo
05:32la rentabilité qu'ont eu tous les investissements
05:34qui ont été faits par des inspecteurs des finances depuis 40 ans
05:38pour assurer je ne sais quelle lubie qu'on ferait rien.
05:43Mais pour revenir,
05:44je voudrais revenir à quelque chose de beaucoup plus fondamental au départ,
05:47c'est la notion de souveraineté.
05:49Alors les Français ne le savent pas,
05:51mais la notion de souveraineté a été développée en France
05:53aux alentours de Philippe Auguste,
05:55c'est-à-dire il y a en douze ans.
05:56Et il y avait quatre idées fondamentales, si vous voulez.
05:58La première, c'est qu'il était souverain à celui qui battait monnaie.
06:01C'était la première des choses importantes.
06:03La deuxième, c'était qu'il avait des frontières.
06:07La troisième, c'est qu'il pouvait lever des impôts sur sa population.
06:11Et la quatrième, c'est qu'il avait une force armée
06:13pour défendre la paix civile et la paix extérieure.
06:16Bien.
06:17Alors maintenant, si vous reprenez ces quatre trucs,
06:19je me demande ce que les gens de la Banque de France
06:21ont contre la souveraineté française.
06:23Parce que M. Delors, qui était un ancien de la Banque de France,
06:25a détruit les frontières.
06:29M. Trichet a détruit notre capacité à battre monnaie.
06:32Autre gouverneur de la Banque de France, également.
06:34Autre gouverneur de la Banque de France.
06:36Et maintenant, M. Villeroy de Gallo veut, grosso modo,
06:40donner un droit de lever des impôts sur la population française.
06:45Parce que qu'est-ce que c'est que des emprunts ?
06:48Un emprunt, c'est de l'impôt différé.
06:50Donc si l'Europe emprunte aujourd'hui,
06:53ça veut dire que demain, il faudra rembourser,
06:56il faudra créer un ministère des Finances européen.
07:00C'est-à-dire qu'il ne nous reste plus à perdre que notre armée
07:04et nous ne serons plus un État souverain du tout.
07:08Donc je me demande ce que les gouverneurs de la Banque de France
07:12ont contre la souveraineté de la France
07:14et pourquoi ils suivent ce que demande Jean Monnet
07:17et pourquoi ils ne suivent pas ce que demandait De Gaulle.
07:20C'est-à-dire, qu'est-ce que ce pays leur a fait
07:23pour qu'ils le trahissent tout le temps ?
07:25– J'ai regardé juste un mot, ce qu'il vous dit.
07:28Ces 300 milliards existent, simplement les épargnants
07:31le mettent aux États-Unis et ailleurs.
07:33Pourquoi ne le mettraient-ils pas dans l'Europe ?
07:36Il faut que l'Europe se retrouve, évidemment,
07:38c'est après le choc Trump, etc.
07:40Est-ce que, de toute façon, cet épargne est envoyé hors de France ?
07:45– Oui, mais ce n'est pas leur pognon.
07:48La réalité, c'est que la rentabilité des affaires françaises
07:51est la moitié de celle des affaires américaines, allemandes, etc.
07:54parce qu'on est géré comme des cochons par ces gens-là,
07:57et puis toujours parce qu'il y a l'euro qui étrangle notre industrie.
08:00Donc, laissez les Français tranquilles.
08:03Le droit de propriété, c'est un droit constitutionnel.
08:06M. Lévy, le roi de Gallo, s'il veut que les capitales restent en France,
08:10il n'a qu'à se débrouiller pour que la rentabilité
08:12des entreprises françaises soit équivalente à celle des autres pays.
08:16De quel droit s'approprie-t-il cet argent ?
08:18Ce n'est pas l'argent de l'État, c'est l'argent des Français.
08:21Et comme il suit une politique qui va nous amener dans un désastre,
08:24je conseillerais à tous les Français de mettre l'argent aussi vite qu'ils peuvent,
08:28aux États-Unis ou n'importe quoi, pour accélérer le moment
08:32où enfin on va se débarrasser de M. Lévy, le roi de Gallo.
08:35Dites-moi, Charles Gave, vous allez être accusé d'atteinte au moral de la patrie,
08:39ou en tout cas de la Banque de France.
08:41Écoutez, je suis tout simple.
08:43C'est-à-dire que c'est ce qu'on disait à mon cher père
08:46quand il est devenu gaulliste à la place d'être pétainiste,
08:49qu'il trahissait la patrie.
08:50Ce qui m'intéresse, c'est la survie de la France,
08:53ce n'est pas la survie de la Banque de France.
08:55– Et donc, à votre avis, c'est-à-dire, en fait,
08:59ce que vous avez écrit un livre là-dessus,
09:02pas au niveau des 300 milliards de l'Europe,
09:04vous vous dites effectivement, on peut comprendre
09:07que les épargnants aient envie d'investir
09:09là où ça leur apporte le plus,
09:11ce qui est tout à fait naturel et légitime.
09:15– C'est nécessaire.
09:17Si le capitalisme fonctionne, il faut que les gens gagnent de l'argent.
09:22Aujourd'hui, si vous voulez, regardez,
09:24il n'y a jamais eu autant d'entreprises en faillite en France aujourd'hui.
09:27Donc, qu'est-ce que va faire M. Villeroy de Gallo ?
09:29Il va émettre une obligation européenne.
09:31Et là, je tiens à dire quelque chose,
09:33c'est formellement interdit par les traités.
09:35Tous les traités européens disent qu'en aucun cas,
09:37il ne peut y avoir des obligations émises
09:39avec les garanties de tous les États.
09:41Deuxièmement, c'est formellement interdit
09:43par la Constitution allemande.
09:45Je n'ai plus qu'à l'article de la Constitution allemande.
09:47Il dit que c'est complètement interdit
09:49qu'une obligation européenne soit garantie par l'Allemagne.
09:52Elle ne peut garantir que les obligations allemandes.
09:55Donc, M. Villeroy de Gallo est en train d'essayer
09:57de faire un coup de force juridique
09:59pour créer une situation de fait
10:02qui est totalement interdite par les traités.
10:04C'est déjà ce que Mme Van der Leyen avait fait
10:06quand elle avait fait son espèce de prêt au moment du Covid.
10:09La Constitution allemande avait dit
10:12que c'était un cas tout à fait exceptionnel,
10:14ça ne se reproduira pas, donc on vous l'autorise.
10:16Mais ce qu'il essaie de faire, c'est de créer un marché.
10:19Il le dit en termes voilés,
10:21mais il essaie de créer un marché
10:23pour des obligations européennes.
10:25Et qu'est-ce qu'ils feront avec notre pognon ?
10:27Mme Van der Leyen ira signer des contrats
10:29avec je ne sais pas qui,
10:31et on ne saurait pas à quel prix,
10:33et ce pognon sera gaspillé.
10:35Je ne sais pas combien de dizaines de millions
10:37de vaccins ont été foutus à la poubelle
10:40après qu'elle les ait achetés à un prix exorbitant,
10:42et elle est en procès à ce moment-là.
10:44Donc imaginez que des gens comme Mme Van der Leyen,
10:47dont la probabilité est douteuse,
10:49puisqu'elle a des procès en Allemagne aussi,
10:51parce qu'elle avait été ministre de la Connaissance.
10:53Donc on va confier à Mme Van der Leyen
10:55le soin de nous développer
10:57dans le domaine de l'écologie et du numérique ?
11:01Non, mais on nous prend vraiment pour des imbéciles.
11:04Ce qu'il nous faut, c'est créer des...
11:06Il faut qu'émergent en Europe des musques,
11:09mais des Van der Leyen, on en a beaucoup trop.
11:11Oui, vous dire que l'autre denrée est effectivement
11:15la denrée muscienne, et se fait effectivement plus rare.
11:18Mais quand il dit alors, quand il dit effectivement...
11:21Parce que c'est intéressant,
11:23ce que vous dites Charles Gabes,
11:25c'est qu'à la fois c'est interdit par les lois
11:27actuellement existantes...
11:29Vous le savez.
11:31Et puis deuxièmement et surtout,
11:33vous vous dites que...
11:35Oui, parce qu'il parle, François Villagalot,
11:37vous l'entendez, oui, comme ça on va
11:39accélérer la transition énergétique, etc.
11:42Mais est-ce que ce sont les priorités
11:44pour l'Europe en général,
11:46et pour la France en particulier aujourd'hui ?
11:48La priorité...
11:50Le truc énergétique, si vous voulez,
11:52c'est encore une vaste foutaise.
11:54La Chine ouvre chaque année
11:5860 centrales thermiques au charbon.
12:01L'Inde, à peu près 80.
12:04Et nous, on est déjà nucléaire.
12:07Donc nous, on est l'économie
12:09la plus propre du monde.
12:11On n'a pas besoin d'accélérer la transition,
12:13on est les meilleurs.
12:15Ce qu'il faut, c'est accélérer la hausse
12:17de la rentabilité des entreprises françaises
12:19en baissant le prix de l'électricité
12:21qu'on a mis à des niveaux idiots
12:23pour faire plaisir aux Allemands.
12:25Donc oui, il ne faut pas aider
12:27la transition énergétique,
12:29on a fait tout ce qu'il fallait,
12:31parce qu'il y avait des gens
12:33qui comprenaient quelque chose
12:35qu'on ne pouvait pas essayer de faire,
12:37sortir les industriels
12:39des foucades des administratifs
12:41et des politiques.
12:43Quand vous regardez, par exemple,
12:45si vous voulez augmenter un gars au SMIC
12:47que vous embauchez,
12:49si vous voulez l'augmenter de 100 euros,
12:51ça vous coûte 500 euros.
12:53Mais quel est l'imbécile qui a monté ce système ?
12:55C'est ça dont il faut libérer la France.
12:57Il faut libérer la France de M. François de Gallo
12:59le plus rapidement possible.
13:01– Et donc, pour vous, dites-moi,
13:03ce forum de Davos,
13:05ce World Economic Forum,
13:07pour vous, c'est quoi ?
13:09– Le forum de Davos, ça a été toujours l'endroit
13:11où les gars qui avaient réussi dans le passé
13:13rencontraient les ambitieux qui espéraient réussir
13:15dans le futur. Et il n'y avait jamais
13:17de gens sérieux au milieu.
13:19Pour moi, j'avais un de mes amis,
13:21un de mes associés qui allait tous les ans à Davos,
13:23et il a regardé la collection complète
13:25des décisions,
13:27des recommandations qui avaient été faites à Davos.
13:29C'est à mon gré de rire, si vous voulez,
13:31le prix Nobel de littérature, vous savez,
13:33vous avez tous les anciens prix Nobel de littérature
13:35depuis la collection, et vous avez des gars
13:37dont vous n'avez jamais entendu parler qui sont complètement nuls.
13:39Donc, c'est,
13:41c'est, si vous voulez, l'endroit
13:43où vous voulez
13:45Attali et Léminque se rencontrent.
13:47– Oui, et Psalmoudi.
13:49Et Psalmoudi.
13:51Donc, c'est 300...
13:53Par exemple, cette épargne,
13:55les 300 milliards dont parle
13:57François Villeroy, dont parle le gouverneur
13:59de la Banque de France.
14:01Est-ce qu'aujourd'hui, on peut...
14:03Si Charles Gave était aux commandes
14:05ou aux manettes,
14:07qu'est-ce qu'il en ferait ?
14:09– Il n'en ferait rien du tout, parce que c'est pas à lui.
14:11Il n'en ferait rien du tout.
14:13Je dirais aux gens, écoutez les enfants,
14:15c'est votre pognon, vous prenez la responsabilité
14:17d'investir comme vous voulez,
14:19et je vous souhaite que vous gagnerez plein d'argent
14:21de façon à ce que la rentabilité de ces investissements
14:23vous permette
14:25de passer une retraite heureuse, parce que c'est pas
14:27ce que fait M. François de Gallo, vous aurez la moindre retraite.
14:29Donc, il vaut beaucoup mieux que vous preniez
14:31votre argent maintenant et que vous essayiez de l'investir
14:33dans des endroits où vous avez peut-être une petite chance
14:35de gagner de l'argent.
14:37Ce qui est extraordinaire, c'est que M. François de Gallo
14:39et tous les autres
14:41trichaient,
14:43ça a été le fossoyeur de l'économie française.
14:45Et donc, vous voyez tous ces gens-là
14:47qui vous disent, on a
14:49pris votre argent pour faire des trucs
14:51importants, moyennant quoi
14:53on est tous ruinés, si l'Union soviétique
14:55a échoué.
14:57C'est parce que la façon
14:59de travailler était imbécile.
15:01Mais les hauts fonctionnaires français pensent que
15:03l'Union soviétique a échoué
15:05parce qu'ils n'avaient pas des bons
15:07hauts fonctionnaires.
15:09Tandis que nous, nous en avons d'excellents,
15:11c'est ça. Nous en avons d'excellents,
15:13d'ailleurs ils arrivent aux postes prestigieux
15:15qui sont les leurs.
15:17Foutez la paix aux gens, laissez-les
15:19investir leur pognon comme ils veulent,
15:21c'est pas votre pognon, vous en prenez déjà
15:23beaucoup trop en impôts,
15:25on n'a pas besoin maintenant d'une obligation européenne
15:27qui le mènera ensuite à des impôts européens.
15:29Mais laissez les gens libres.
15:31Donc M. François de Gallo,
15:33M. François de Gallo
15:35doit être aussi partisan
15:37de sanctionner
15:39l'internet, parce que les gens disent
15:41n'importe quoi sur l'internet, et comme ils font n'importe quoi
15:43avec leur pognon, il va vous le prendre
15:45pour l'investir lui. Mais moi, je voudrais
15:47avoir le portefeuille de M. François de Gallo
15:49pour savoir
15:51comment il a bien investi son pognon depuis
15:53quelques temps. – Oui, ce serait intéressant,
15:55d'ailleurs écoutez, on lui pose la question,
15:57s'il nous écoute, et peut-être qu'il nous écoute,
15:59il pourra répondre évidemment, il est bienvenu.
16:01Merci Charles Gave, merci,
16:03je rappelle quand même que vous avez
16:05écrit ce livre que je conseille
16:07effectivement
16:09sur l'épargne, sur effectivement...
16:13– J'explique aux gens dans ce livre
16:15comment ils doivent investir les 300 milliards.
16:17– Voilà, alors voilà, entre Charles Gave
16:19et François Villeroy de Gallo,
16:21la question se pose,
16:23en tout cas, lisez ce livre.
16:25Merci Charles Gave.
16:33Et voilà, nous sommes toujours effectivement
16:35en train de parler de
16:37François Villeroy de Gallo,
16:39le fondateur, le directeur,
16:41le gouverneur
16:43de la Banque de France, effectivement,
16:45sur l'épargne des Français.
16:47Et bonjour Maxime Michelet.
16:49– Bonjour André Bercoff.
16:51– Bonjour, vous êtes député UDR de la Marne,
16:53et vous avez fait un tweet,
16:55effectivement, qui a attiré notre attention,
16:57et vous avez dit, justement,
16:59l'épargne des Français appartient aux Français,
17:01si elle doit être investie,
17:03elle doit être par les Français, et pour les Français en France,
17:05nous donnons déjà bien suffisamment
17:07à l'Europe. Alors vous avez écouté,
17:09je pense, ce qu'a dit Charles Gave,
17:11il lui dit, mais attendez, l'épargne des Français,
17:13ils l'ont gagnée, ils le font,
17:15où c'est le plus rentable, puisque
17:17c'est leur argent. Alors,
17:19entre Charles Gave et
17:21François Villeroy de Gallo,
17:23vous pensez quoi ? Parce que cette histoire d'épargne,
17:25c'est vrai que ce sont les Français qui l'ont gagnée,
17:27et donc,
17:29est-ce qu'ils peuvent en faire ce qu'ils veulent,
17:31ou est-ce qu'il faut la mobiliser pour l'Europe ?
17:33– Alors, je rejoindrai
17:35les propos de Charles Gave,
17:37nous, à l'Union des droits de la République,
17:39nous sommes sur cette ligne, c'est que
17:41l'argent gagné par les Français appartient aux Français,
17:43c'est toujours eux d'ailleurs qui sont les mieux placés
17:45pour investir, pour le dépenser,
17:47l'État a bien montré qu'il ne savait pas dépenser
17:49l'argent des Français, et ce qui
17:51me marque dans les propos
17:53du gouverneur de la Banque de France,
17:55c'est le fait que nos élites
17:57sont aujourd'hui toujours bloquées
17:59dans un mode de pensée tout à fait
18:01archaïque pour 2025.
18:03Vous voyez, ils pensent toujours,
18:05comme le disaient les macronistes, en européen,
18:07toujours en européen,
18:09alors que, évidemment que l'Europe est un échelon de puissance
18:11important face au monde.
18:13Mais en Europe, les Français doivent penser
18:15en français.
18:17La question que soulève
18:19le gouverneur de la Banque de France,
18:21en fait, appelle trois autres questions, c'est
18:23comment est-ce qu'on va investir cet épargne ?
18:25On va donc passer encore par la technostructure européenne,
18:27par Madame von der Leyen,
18:29on va encore passer par toute cette lourdeur
18:31normative, bureaucratique,
18:33où investir cet argent ?
18:35Nous savons, investir en Europe, ça ne veut rien dire,
18:37on investit toujours dans un pays
18:39constitutif de l'Europe. Est-ce que cet argent
18:41va être investi en France, alors que
18:43nous sommes sous le coup d'une fiscalité
18:45absolument asphyxiante, de normes
18:47aussi asphyxiantes,
18:49de distorsions de concurrence ? Donc non, cet argent
18:51sera investi ailleurs. Donc autant
18:53directement donner l'épargne, je ne sais pas, peut-être à l'Allemagne
18:55ou à l'Italie, faire directement le chèque
18:57au gouvernement voisin.
18:59Et puis, surtout, pourquoi
19:01investir cet épargne ?
19:03Monsieur le gouverneur de la Banque de France évoque
19:05la transition écologique.
19:07Notre continent est déjà le plus vert.
19:09Est-ce que nous allons continuer
19:11encore verdir, verdir et devenir
19:13un immense parc d'attractions
19:15pour écologistes ? Ou est-ce que nous voulons être
19:17une grande puissance face aux grandes puissances
19:19qui montaient ? Vous voyez,
19:21quand on voit que Donald Trump a annoncé
19:23500 milliards d'investissements
19:25pour le projet Stargate, pour l'intelligence artificielle,
19:27et que nous, on va
19:29mobiliser des milliards et des milliards
19:31pour continuer à déployer des énergies renouvelables
19:33intermittentes, qui ne
19:35produisent pas assez d'électricité,
19:37alors même que l'intelligence artificielle
19:39va nous demander beaucoup, beaucoup
19:41de production électrique.
19:43Énormément d'énergie, oui, c'est le nucléaire
19:45qui va importer, bien sûr. Exactement.
19:47Et d'ailleurs, les grands groupes,
19:49les Google, les Amazon,
19:51les Elon Musk,
19:53vont se mettre à produire eux-mêmes de l'énergie nucléaire.
19:55Il y a quasiment des Etats souverains
19:57plus souverains que nous ne le sommes.
19:59Toutes ces fois-là montrent que
20:01nos élites continuent à fonctionner
20:03dans un dispositif de pensée
20:05archaïque, celui d'une Union européenne
20:07qui a déjà montré son échec.
20:09C'est limite, oui.
20:11Ils s'apprêtent à financer
20:13à coût de milliards
20:15et de milliards d'épargne des Français et des Européens
20:17la sortie de l'histoire
20:19de notre continent. Si nous continuons comme ça,
20:21l'Europe sortira de l'histoire du monde.
20:23Oui, je rappelle, je rappelle Maxime Michelet
20:25des chiffres que vous connaissez bien, mais
20:27je le rappelle quand même, la dette française
20:29d'aujourd'hui, c'est de 3,4 mille
20:31milliards d'euros. L'épargne des Français
20:33en 2023, 4,4
20:35milliards d'euros. Et on veut,
20:37justement, on veut, est-ce qu'on veut
20:39s'en emparer pour en faire quoi ?
20:41Et c'est vraiment la question qui est posée.
20:43Tout à fait. Madame Rousseau, rappelez-vous,
20:45Mme Rousseau avait elle-même déclaré
20:47qu'il était possible qu'on saisisse
20:49l'épargne des Français pour combler la dette.
20:51Mais non, il faut au contraire,
20:53en plus, il faut libérer les Français, comme le disait Charles Gamme
20:55d'ailleurs, il faut libérer les Français
20:57des contraintes fiscales et normatives
20:59pour qu'ils réinvestissent
21:01leur épargne, mais qu'ils investissent
21:03leur épargne dans des entreprises françaises,
21:05dans l'industrie française,
21:07dans la croissance française,
21:09pour que la France se relance, redevienne
21:11la grande puissante qu'elle est en Europe
21:13et que nous puissions de nouveau
21:15avoir de l'influence en Europe. Parce que
21:17l'un des grands échecs
21:19d'Emmanuel Macron,
21:21il y en a un certain nombre, mais l'un des plus grands échecs
21:23d'Emmanuel Macron, surtout au regard de ses ambites initiales,
21:25c'est l'Europe. La diplomatie
21:27européenne d'Emmanuel Macron est un échec
21:29total, sur toute la ligne,
21:31nous ne sommes plus du tout entendus, ni respectés
21:33à Bruxelles, et
21:35aujourd'hui, nous sommes devenus une puissance
21:37secondaire de l'Union
21:39Européenne, à cause de cette diplomatie
21:41macroniste, qui d'ailleurs,
21:43de manière générale, sur
21:45tout le globe, est un échec retentissant.
21:47Oui, on ne peut
21:49pas dire que ça
21:51rappelle Talleyrand,
21:53nous sommes très loin de Talleyrand,
21:55vous parlez à un historien de Napoléon,
21:57donc en effet, vous faites bien, on est très loin
21:59du génie de Talleyrand, et
22:01aujourd'hui, dans Valeurs Actuelles, notre président Alexiotti
22:03donne une interview concernant
22:05l'Algérie, et il dit, il a bien raison,
22:07en effet, qu'Emmanuel Macron
22:09aurait voulu être un nouveau De Gaulle pour le monde,
22:11et que finalement, diplomatiquement, il a plus
22:13été au F-717, et je trouve que ça résume
22:15très bien la chose.
22:17Merci beaucoup Maxime Michelet, je rappelle, vous êtes député
22:19UDR de la Marne.
22:21Merci André Bercoff.
22:25Bercoff dans tous ses états,
22:27ça balance pas mal sur Sud Radio.
22:37Et oui, ça c'était pour Stéphanie
22:39de Monaco, c'était l'amour,
22:41mais alors, pour Nicolas Vidal,
22:43c'est pas du tout l'amour, la tempête
22:45qui vient, la tempête qui vient,
22:47vous venez de publier Nicolas Vidal, je rappelle que vous êtes
22:49le fondateur et le directeur
22:51et le patron de Pooch Media,
22:53qui est une plateforme
22:55qu'il faut écouter, une chaîne qu'il faut écouter,
22:57ça fait partie de ces chaînes
22:59qui apportent quelque chose
23:01de neuf, de dissident,
23:03qui fait partie des chemins de traverse, vous savez,
23:05il faut tout écouter pour avoir question
23:07à tout. Donc,
23:09pourquoi ce livre ?
23:11Alors bon, effectivement, vous dites, voilà,
23:13ça y est, le peuple face à l'oligarchie, on le sait,
23:15vous donnez à nouveau,
23:17vous poussez un cri dans ce petit
23:19livre, bien écrit par ailleurs,
23:21c'est un bon cri écrit,
23:23mais vous croyez qu'on peut encore
23:25dire ça, parce qu'on a l'impression, en même temps,
23:27Nicolas Vidal, que oui, certes,
23:29tout le monde se plaint, tout le monde dit que ça va pas,
23:31tout le monde dit on en a assez, tout le monde
23:33a le bol, etc., mais que ça
23:35ne bouge pas tellement, et on a l'impression
23:37un peu d'une espèce
23:39de résignation, plus ou moins
23:41cynique, et plus ou moins désespérée.
23:43Et vous, vous dites, non, non, c'est pas le cas.
23:45– Oui, et bien bonjour
23:47André Bercoff, merci de votre invitation, et bien effectivement,
23:49on pourrait penser, quand on voit
23:51l'état de la France, qu'il y a
23:53une cartographie de la colère qui est encore
23:55très, très compliquée à appréhender,
23:57mais j'ai envie de vous dire, au vu de l'état
23:59du pays, Charles Gave en parlait tout à l'heure, il vous en parlait
24:01très souvent sur cette antenne,
24:03je veux dire, à un moment donné, on parle de qui ?
24:05On parle des autruches et les tubes digestifs, on parle des
24:07Français qui manifestement ne veulent pas voir ce qui se passe,
24:09on parle, vous savez, de ces petits
24:11marquis de leur propre existence, ceux
24:13qui pensent que, finalement, la vie ne va
24:15pas beaucoup changer, et qu'aujourd'hui
24:17sera pareil qu'hier, et qu'après-demain
24:19sera pareil qu'aujourd'hui. En fait, moi, je pense
24:21concrètement qu'il y a déjà une partie
24:23des Français qui ont bien compris, on le voit en permanence
24:25qu'on se déplace
24:27dans notre beau pays, enfin, notre beau pays qui est
24:29de moins en moins beau, malheureusement, mais
24:31il y a quand même une partie de la population qui a compris
24:33concrètement ce qui est en train de se passer.
24:35Mais surtout, ces autruches et ces tubes digestifs,
24:37ils ne vont plus avoir le choix,
24:39ils ne vont plus avoir le choix, parce que quand ils vont
24:41comprendre qu'ils sont, je le disais, les petits marquis
24:43de leur existence, et qu'ils font affaire
24:45dans leur petit coin d'univers,
24:47quand ils vont se rendre compte que ce sont
24:49les esclaves de l'oligarchie, manifestement,
24:51ils vont commencer à bouger. Et une nouvelle fois,
24:53je continue à penser que les auditeurs
24:55de votre émission, eux, ont compris,
24:57ils savent très bien à quoi s'attendre, mais ceux
24:59qui ne veulent pas voir ces autruches, notamment,
25:01je continue de penser que le jour où ils vont se rendre
25:03compte, et franchement, ça ne va pas durer
25:05trop longtemps, vu ce qu'on voit en ce moment,
25:07ils vont être extrêmement
25:09violents, parce qu'il faut quand même bien
25:11se rendre compte qu'on a eu
25:13l'élection de Donald Trump, bien entendu, on a
25:15en Roumanie ce qui se passe, en Allemagne,
25:17en Pologne, on voit bien que
25:19Thierry Breton...
25:21En Pologne et en Roumanie,
25:23pardon, en Pologne et en Roumanie, en Hongrie, c'est encore
25:25une place forte.
25:27Et en fait, on se rend
25:29compte de quoi, André Bercov, c'est-à-dire qu'on se rend
25:31compte que ça craque de partout,
25:33c'est-à-dire que l'oligarchie est en train
25:35manifestement de craquer,
25:37n'a plus que la censure, on en a parlé aussi,
25:39et on y est soumis,
25:41elle n'a plus que la censure, finalement, pour tenter
25:43de combler les brèches, de colmater les brèches,
25:45et surtout, les gens sont en train de se
25:47rendre compte aussi, cette partie de la population
25:49un peu aveuglée,
25:51cette caste, on va pas la définir,
25:53on la connaît, finalement, elle s'est extraite
25:55de la nation. Pourquoi ? École privée,
25:57santé privée,
25:59ghetto ultra-protégé,
26:01mobilité, salaire, haut fonctionnaire,
26:03ministre, énarque et consort,
26:05et en plus, elle tire bénéfice
26:07de cette trahison, et donc,
26:09finalement, et chez qui elle va taper ?
26:11Chez les Français,
26:13chez la classe moyenne.
26:15– On parlait des retraites, etc.
26:17Et dites-moi, ce que vous dites,
26:19il y a une élite, certes,
26:21qui a fait sécession,
26:23cela dit, il faut peut-être une nouvelle élite,
26:25de toute façon, on a besoin de gens qui
26:27prennent les malettes, non pas pour
26:29les prendre à notre place, mais quand même,
26:31comment faire, en fait,
26:33parce que c'est la question que tout le monde
26:35se pose, Nicolas Vidal, et que vous posez,
26:37bien sûr, comment faire
26:39pour casser ce système ?
26:41Est-ce que c'est encore possible ?
26:43Ou on va assister à une espèce de mort
26:45lente, et de chien crevé au fil
26:47de l'eau ? – Alors, un exemple,
26:49vous avez, je vais répondre à votre question,
26:51quand vous avez Emmanuel Macron,
26:53franchement, qui hier, fait une vidéo
26:55sur TikTok, pour essayer de lui dire
26:57qu'il va passer le dossier
26:59de payer par son téléphone
27:01au péage à Bruno Rotaioio,
27:03manifestement, de Rébercov, là,
27:05on se rend compte, on ne peut pas le cacher,
27:07que nous sommes véritablement dans un
27:09État, une période
27:11crépusculaire, véritablement crépusculaire,
27:13donc c'est un État,
27:15c'est un État, un pouvoir, pardon,
27:17qui est en train de s'effondrer littéralement,
27:19et on le voit à bien des aspects, et là,
27:21se pose la question de savoir, à un moment donné,
27:23comment il va être possible, dans ce pays
27:25de cocagne, où la démocratie
27:27était une valeur cardinale, eh bien, on se rend compte
27:29que c'est de plus en plus compliqué, on a eu,
27:31on le sait, on a eu des législatives
27:33où le RN, et après le LFP,
27:35cette espèce d'agence,
27:37d'alliance un peu baroque et ubuesque
27:39sont arrivées en tête, les deux,
27:41à quelques millions de voix, Emmanuel Macron
27:43a fait le choix de nommer Michel Troïka-Barnier,
27:45je plaisante, Michel Barnier, qui était
27:47un commissaire européen, puis après on a eu
27:49François Bayrou, manifestement, François Bayrou,
27:51c'est même pas Trump député, donc on voit bien qu'Emmanuel Macron
27:53et pas qu'Emmanuel Macron, concrètement,
27:55c'est une caste politique qui continue
27:57à ne pas vouloir
27:59voir la démocratie, et je vous assure que
28:01franchement, si ces gens pouvaient mettre en place
28:03un vaccin RN messager contre la démocratie
28:05et la liberté, ils ne s'en priveraient pas,
28:07donc ils essayent par tous les moyens,
28:09tous les moyens, de se distancer du peuple,
28:11en plus, ajoutons-le, tout de même,
28:13il y a un mépris profond
28:15pour le peuple, mais c'est absolument dingue,
28:17et ils ne veulent pas lâcher les manettes
28:19qui sont dans un bunker
28:21dans lequel ils se sont fermés à clé,
28:23et ce côté-là est
28:25compliqué, parce que pour répondre à cette question aussi,
28:27dans un pays normal et sain, nous
28:29devrions avoir une opposition politique,
28:31véritablement, qui met le
28:33barreau... – Où est l'opposition politique, vraiment ?
28:35– C'est du carton-pâte,
28:37on l'a bien vu sur la motion de censure,
28:39bon, pas de Michel Barnier, parce que, notamment,
28:41les partis en place, notamment le RN, ont été contraints
28:43de voter la motion par la pression des adhérents,
28:45donc vous voyez que là, on a un élément de réponse,
28:47quand vous avez la pression des adhérents et des sympathisants
28:49qui conspuent leurs députés en circo,
28:51en leur disant, là, il faut voter la motion,
28:53donc ils ont été contraints de voter la motion,
28:55sur Beyrou, c'est plus compliqué, mais on a finalement
28:57une politique de l'a priori,
28:59on va voir, on verra bien,
29:01le problème, c'est que l'opposition politique,
29:03dans son ensemble, est en train
29:05de scier la branche sur laquelle elle est assise,
29:07parce qu'il y a une véritable défiance
29:09de la population, maintenant, pour le vote,
29:11en termant...
29:13– Surtout sur les politiques et leurs représentants,
29:15c'est ça qui est grave.
29:17– Bien sûr, même de l'opposition,
29:19même de l'opposition,
29:21les gens ne croient plus du tout
29:23à l'opposition politique, le pays est en train
29:25de s'effondrer jour après jour,
29:27on a tous des arguments,
29:29ou du moins des témoignages,
29:31j'étais encore avec une chef de service hier
29:33qui me disait, mais c'est terminé,
29:35c'est le chaos partout, et on pourrait
29:37déployer cette idée sur tous les secteurs,
29:39et donc quand vous avez une opposition politique
29:41qui vous permet d'espérer, parce que là, il est question
29:43d'espoir, et d'avenir, et d'horizon, car vous n'avez
29:45plus ça, même dans l'opposition, que se passe-t-il ?
29:47Eh bien, vous avez des gens qui sont
29:49contraints, et heureusement, et c'est heureux,
29:51de se regrouper en collectif, de se regrouper
29:53en association, d'essayer de
29:55parler, de faire toute une série d'actions
29:57pour se réinformer, et surtout
29:59redevenir des citoyens par entière, et là
30:01est le point de clivage, parce qu'à un moment donné,
30:03on ne peut pas accepter, dans ce pays,
30:05d'être, finalement,
30:07les manants, les gueux
30:09d'une république, maquerelle, véritablement,
30:11qui aujourd'hui, se supporte
30:13la lune, il n'y a pas besoin d'en parler.
30:15— On a parlé des zones à forte densité, vous avez vu ce qui se passe, là,
30:17avec les gueux qui vont
30:19être interdits de rentrer dans certaines
30:21villes et agglomérations.
30:23— Exactement, exactement,
30:25on s'est fait partie, alors ça, c'est intéressant,
30:27parce que, vous voyez, on a eu la taxe du diesel,
30:29rappelez-vous, les gilets jaunes, 2017.
30:31On est parti sur ces parties de Facebook,
30:33et là, je continue à penser que beaucoup
30:35avaient espéré, je le sais, que les agriculteurs
30:37prennent de l'ampleur pour les suivre,
30:39que les gilets jaunes, bon, ça a été tué dans l'oeuf,
30:41pas tué dans l'oeuf, mais ça a été largement réprimé,
30:43mais vous voyez, André Bercoff,
30:45typiquement, les ZFE, les zones de faible émission,
30:47concrètement, ça,
30:49c'est une énorme
30:51mèche de révolte populaire sans nom,
30:53parce que vous aurez, aujourd'hui,
30:55bien entendu, il n'y a pas encore de contraventions,
30:57ça ne devrait pas tarder, ne désespérez pas,
30:59chers auditeurs de Sud Radio, ça ne devrait pas tarder,
31:01mais le jour où, véritablement,
31:03ces gens-là vont mettre des radars,
31:05d'ailleurs, qui seront pris en charge par l'État,
31:07après avoir vu les voitures verbalisatrices
31:09de groupes privés sur nos autoroutes,
31:11ça aussi, c'est formidable,
31:13vous verrez bien qu'à un moment donné, les gens vont se sentir
31:15incarcérés,
31:17incarcérés dans leur territoire,
31:19et là, manifestement, les autruches et les tubus jetties
31:21vont se rendre compte qu'à un moment donné,
31:23ils ne sont que les éclats d'une oligarchie,
31:25et qu'en plus, il y a quoi dans les ZFE ?
31:27Il y a le confinement social, fréquemment,
31:29mais il y a aussi un profond mépris de classe,
31:31rappelez-vous, cet émérite,
31:33la secrétaire d'État au ministre qui nous disait,
31:35Benjamin Griveaux, qui nous disait qu'à un moment donné,
31:37les Français fumaient des clopes et roulaient au diesel,
31:39concrètement, on est véritablement dans cet
31:41mépris de classe, et dans une casse politique,
31:43une casse politique qui, manifestement,
31:45n'a pas changé.
31:47– Donc, Nicolas Vidal, en fait, c'est de ceux-là,
31:49de ces gueux, ou de ces gens un peu
31:51marginalisés de plus en plus, ou méprisés,
31:53que pourrait venir la tempête qui vient.
31:55– Oui, pourquoi ?
31:57Parce que je continue de penser,
31:59et je me rapproche là de Chantal Delsol,
32:01c'est-à-dire, je continue de penser que les Français,
32:03pour la plupart, ont une
32:05formidable identité, vraiment,
32:07véritablement, et surtout, André Bercoff,
32:09je continue de penser qu'il y a une grosse
32:11partie de la population, je mets de côté
32:13les petits marquis de leur propre existence,
32:15il y a des Français qui ne veulent pas
32:17que la France soit dissoute,
32:19il y a des Français qui ne veulent pas voir dissoudre leur identité,
32:21leur pays, leur patrimoine,
32:23leur culture, mais ça, ça prend du temps,
32:25et je sais que la cartographie de la colère,
32:27franchement, elle est très dure à tracer,
32:29mais franchement, ça ne peut pas bien se finir,
32:31cette histoire ne peut pas bien se finir,
32:33et je finirai par là, je pense aussi
32:35que la France est tout de même la clé de voûte
32:37de la révolte populaire depuis très longtemps,
32:39et qu'elle continue, à mon avis,
32:41de porter cet étendard assez longtemps,
32:43même si on ne s'aperçoit pas comme ça.
32:45Nicolas Midal, qui vivra, verra,
32:47effectivement, en attendant, écoutez, lisez ce livre,
32:49lisez ce petit livre, ce manifeste,
32:51ce brûlot, la tempête qui vient,
32:53et puis,
32:55on en continuera d'en parler.
32:59Ici Sud Radio,
33:03les Français parlent au français,
33:07je n'aime pas la blanquette de veau,
33:09je n'aime pas
33:11la blanquette de veau.
33:15Et quelquefois,
33:17quand un économiste parle de
33:19spectacle et
33:21d'art, et bien,
33:23ça provoque quelques réactions
33:25intéressantes, écoutez.
33:31Quand on est con,
33:33on est con,
33:35con,
33:3720 ans qu'on soit grand-père,
33:39quand on est con,
33:41on est con.
33:43Eh bien, écoutez,
33:45quand on est con, on est con, c'est vrai qu'on peut se poser la question,
33:47quand on écoute l'économiste Pierre Rondeau,
33:49ex-Conseil économique du Parti
33:51Socialiste, et
33:53membre actif de la campagne présidentielle
33:55de Noamon, il y a quelques années,
33:57eh bien, il est
33:59sur RMC,
34:01et on parlait
34:03du Puy du Fou, vous savez, le Puy du Fou
34:05qui réunit aujourd'hui plus de
34:072,5 millions de spectateurs
34:09chaque année, et
34:11on lui a demandé
34:13ce qu'il pensait du Puy du Fou,
34:15et voici ce qu'il a répondu.
34:17Pour moi, le Puy du Fou, c'est lorsque
34:19Beaufland rencontre Plouckland
34:21au croisement d'une bibliothèque, ils ont le sentiment
34:23de s'instruire, mais ils s'arrêtent au McDo.
34:25Voilà, voilà le niveau du
34:27Puy du Fou. En fait,
34:29Fredermal historien considère que
34:31le Puy du Fou, c'est de l'histoire. Alors peut-être que
34:33j'ai appris d'histoire au McDonald's, sûrement.
34:35J'ai appris d'histoire à l'école de la République.
34:37Oui, intéressant,
34:39intéressant, effectivement, et puis
34:41il continue, il continue, Pierre Rondeau,
34:43il parle des spectateurs
34:45apparemment
34:47qui viennent au Puy du Fou et écouter
34:49sa démission des spectateurs.
34:51C'est très intéressant. J'imagine que
34:53les gens qui vont au Puy du Fou, je ne sais pas ce qu'ils y font,
34:55hormis lever la main et croire que
34:57la France est le plus beau pays du monde, mais
34:59sinon, lever la main, faire
35:01...
35:03Lever la main, oui, c'est vrai, lever la main,
35:05ah ouais, ouais, alors c'est
35:07intéressant, vraiment c'est intéressant,
35:09Pierre Rondeau,
35:11c'est pas le blond Rondeau à la turque,
35:13et il dit, effectivement,
35:15eh bien,
35:17si vous allez
35:19au Puy du Fou, c'est que vous êtes un
35:21plouc, vous êtes un beauf,
35:23vous êtes un pauvre type, vraiment,
35:25vous ne savez pas apprécier, effectivement,
35:27Benoît Hamon, qu'il aurait fallu
35:29comme François Hollande,
35:31il aurait fallu qu'il soit président, évidemment,
35:33ça aurait tout changé, le Puy du Fou,
35:35quand même, je veux dire,
35:37c'est quelque chose qui s'est ancré dans le paysage
35:39français,
35:41et qui est international,
35:43et qui raconte cette
35:45histoire de la Vendée,
35:47d'une manière assez extraordinaire,
35:49on peut aimer ou ne pas aimer,
35:51et on peut avoir un parti pris sur les Vendéens,
35:53sur les révolutions et autres,
35:55ce n'est pas le problème, le problème c'est que dire
35:57que ce qui s'est passé, qui est un des plus
35:59beaux spectacles artistiques de France et de Navarre,
36:01c'est le...
36:03c'est la rencontre
36:05de Beaufland
36:07et de Plouclanc chez McDonald's,
36:09c'est intéressant,
36:11alors ça se dit économiste,
36:13mais vous savez, restez sur vos chiffres,
36:15si vous n'êtes pas capable de voir ce qu'il y a à voir,
36:17et d'entendre ce qu'il y a à entendre,
36:19restez dans votre bulle,
36:21après tout, chacun a le droit
36:23à son canton de conneries, donc,
36:25voilà, c'est intéressant,
36:27parce que c'est un comprimé
36:29chauffé à blanc,
36:31de cette espèce d'extraordinaire
36:33cloison,
36:35cloison, bulle,
36:37à la française.
36:39Sud Radio Bercoff
36:41dans tous ses états.
36:43Ils mettent des couleurs sur le gris
36:45du pavé, quand ils marchent
36:47dessus, ils se croient
36:49sur la mer, ils mettent
36:51des rubans autour de
36:53l'alphabet et sortent
36:55dans la rue leurs mots
36:57pour prendre l'air.
36:59Ils ont des chiens
37:01parfois, compagnons
37:03de misère.
37:05Une des plus belles chansons de Léo Ferré, les poètes
37:07et les éditions Gallimard,
37:09qu'est-ce qu'ils ont publié
37:11comme poète, comme écrivain,
37:13comme prix Nobel, mais c'est pas le problème du prix Nobel,
37:15de Sartre à Camus,
37:17de Jean Genet
37:19à
37:21Céline, à tous,
37:23avec Gaston Gallimard,
37:25l'ancêtre. Ensuite,
37:27alors, il y a eu Claude Gallimard
37:29et enfin il y a Antoine Gallimard
37:31aujourd'hui. Et voici ce qu'Antoine
37:33Gallimard vient de déclarer
37:35dans un communiqué. Les éditions
37:37Gallimard ont suivi le mouvement de
37:39Hello, quitte X. Et voilà,
37:41ils ont pris la décision de suspendre
37:43en ce 20 janvier toute activité sur
37:45X, des comptes de l'ensemble de ses
37:47maisons et librairies, au nom de
37:49la pluralité de l'information et des opinions,
37:51tous se rejoignent sur les mêmes plateformes
37:53pour dire et penser les mêmes choses.
37:55Voilà, donc Le Monde, Libération,
37:57Gallimard, voilà. Je rappelle que Gallimard,
37:59c'est pratiquement la
38:01quasi-totalité, en tout cas
38:03une bonne moitié de l'éditure française
38:05du XXe siècle et de
38:07ce début du XXIe siècle.
38:09Mais dites-moi, vous quittez X, pourquoi
38:11vous pouvez très bien ne pas aimer X et ne pas
38:13quitter ? X est une plateforme,
38:15X est une plateforme où il y a 50% de gens
38:17de gauche et 50% de joueurs,
38:19vous en faites ce que vous voulez. Mais quittez
38:21au nom de la pluralité, au nom de quoi ?
38:23Au nom de quoi
38:25un éditeur comme Gallimard
38:27se permet de renier à ce
38:29point la diversité
38:31qu'il prétend défendre ? Au nom
38:33de quoi des gens qui ont publié
38:35Sartre et Camus et Gide
38:37et autres se permettent d'être,
38:39excusez-moi, aussi cons ?
38:41C'est quand même hallucinant, ça,
38:43vraiment.

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