• le mois dernier
Avec Nicolas Vidal, fondateur de Putsch Media, auteur de "La tempête qui vient" aux éditions Putsch

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##CA_BALANCE-2025-01-23##

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Transcription
00:00La tempête qui vient, vous venez de publier Nicolas Vidal, je rappelle que vous êtes le fondateur et le directeur et le patron de Pooch Média,
00:07Pooch Média qui est une plateforme qu'il faut écouter, une chaîne qu'il faut écouter, ça fait partie de ces chaînes qui apportent quelque chose de neuf,
00:17de dissident, qui fait partie des chemins de traverse. Vous savez, il faut tout écouter pour avoir question à tout.
00:22Pourquoi ce livre ? Effectivement, vous dites voilà, ça y est, le peuple face à l'oligarchie, on le sait, vous donnez à nouveau, vous poussez un cri dans ce petit livre,
00:34bien écrit par ailleurs, c'est un bon cri écrit, mais vous croyez qu'on peut encore dire ça ? Parce qu'on a l'impression en même temps, Nicolas Vidal,
00:42que oui, certes, tout le monde se plaint, tout le monde dit que ça ne va pas, tout le monde dit qu'on en a assez, tout le monde a le bol, etc.
00:49Mais que ça ne bouge pas tellement et on a l'impression un peu d'une espèce de résignation plus ou moins cynique et plus ou moins désespérée.
00:58Et vous, vous dites non, non, c'est pas le cas.
01:01– Oui, bonjour André Bercoff, merci de votre invitation. Effectivement, on pourrait penser, quand on voit l'état de la France,
01:07qu'il y a une cartographie de la colère qui est encore très très compliquée à appréhender, mais j'ai envie de vous dire, au vu de l'état du pays,
01:14Charles Gave en parlait tout à l'heure, il vous en parlait très souvent sur cette antenne.
01:18Je veux dire, à un moment donné, on parle de qui ? On parle des autruches et les tubes digestifs,
01:21on parle des Français qui manifestement ne veulent pas voir ce qui se passe,
01:24on parle, vous savez, de ces petits marquis de leur propre existence,
01:27ceux qui pensent que finalement la vie ne va pas beaucoup changer et qu'aujourd'hui sera pareil qu'hier et qu'après-demain sera pareil qu'aujourd'hui.
01:35En fait, moi je pense concrètement qu'il y a déjà une partie des Français qui ont bien compris,
01:39on le voit en permanence, qu'on se déplace dans notre beau pays, enfin notre beau pays qui est de moins en moins beau malheureusement,
01:45mais il y a quand même une partie de la population qui a compris concrètement ce qui est en train de se passer.
01:50Mais surtout, ces autruches et ces tubes digestifs, ils ne vont plus avoir le choix.
01:53Ils ne vont plus avoir le choix, parce que quand ils vont comprendre qu'ils sont, je le disais,
01:57les petits marquis de leur existence et qu'ils font affaire dans leur petit coin de l'univers,
02:01quand ils vont se rendre compte que ce sont les esclaves de l'oligarchie, manifestement ils vont commencer à bouger.
02:07Et une nouvelle fois, je continue à penser que les auditeurs de votre émission, eux ont compris, ils savent très bien à quoi s'attendre,
02:13mais ceux qui ne veulent pas voir ces autruches notamment, je continue de penser que le jour où ils vont se rendre compte,
02:18et franchement, ça ne va pas durer trop longtemps vu ce qu'on voit en ce moment,
02:22ils vont être extrêmement violents.
02:24Parce qu'il faut quand même bien se rendre compte qu'on a eu l'élection de Donald Trump, bien entendu,
02:29on a en Roumanie ce qui se passe, en Allemagne, en Pologne, on voit bien que Thierry Breton...
02:34– En Hongrie ?
02:36– En Pologne et en Roumanie, pardon, en Pologne et en Roumanie, en Hongrie, c'est encore une place forte.
02:42Et en fait, on se rend compte de quoi André Bercoff ?
02:45C'est-à-dire qu'on se rend compte que ça craque de partout, ça craque de partout,
02:48c'est-à-dire que l'oligarchie est en train manifestement de craquer, n'a plus que la censure,
02:53on en a parlé aussi et on y est soumis, elle n'a plus que la censure finalement
02:57pour tenter de combler les brèches, de colmater les brèches,
03:00et surtout, les gens sont en train de se rendre compte aussi,
03:02cette partie de la population un peu aveuglée, cette caste, on va pas la définir, on la connaît,
03:08finalement elle s'est extraite de la nation, pourquoi ?
03:11École privée, santé privée, ghetto ultra-protégé, mobilité, salaire, hauts fonctionnaires,
03:18ministre, énarque et consorts, et en plus elle tire bénéfice de cette trahison,
03:23et donc finalement, et chez qui elle va taper ? Chez qui elle va taper ?
03:26Chez les français, chez la classe moyenne.
03:28On parlait des retraites, etc.
03:31Et dites-moi, ce que vous dites, il y a une élite, certes, qui a fait ces sessions,
03:36cela dit, il faut peut-être une nouvelle élite, de toute façon on a besoin de gens
03:41qui prennent les manettes, non pas pour les prendre à notre place,
03:44mais quand même, comment faire en fait, parce que c'est la question que tout le monde se pose,
03:50Nicolas Vidal, et que vous vous posez bien sûr,
03:52comment faire pour casser ce système ? Est-ce que c'est encore possible ?
03:58Ou on va assister à une espèce de mort lente et de chien crevé au fil de l'eau ?
04:03– Alors un exemple, je vais répondre à votre question,
04:06quand vous avez Emmanuel Macron, franchement, qui hier fait une vidéo sur TikTok
04:10pour essayer de lui dire qu'il va passer le dossier de payer par son téléphone au péage
04:16à Bruno Rotaïoïo, manifestement de Rébercoff, là on se rend compte,
04:20on ne peut pas le cacher, que nous sommes véritablement dans une période crépusculaire,
04:26véritablement crépusculaire, donc c'est un État, un pouvoir, pardon,
04:31qui est en train de s'effondrer littéralement, et on le voit à bien des aspects,
04:35et là se pose la question de savoir, à un moment donné,
04:37comment il va être possible dans ce pays de cocagne
04:40où la démocratie était une valeur cardinale,
04:42et bien on se rend compte que c'est de plus en plus compliqué,
04:45on a eu, on le sait, on a eu des législatives où le RN et après le LFP,
04:50cette espèce d'alliance un peu baroque et ubuesque sont arrivées en tête,
04:55les deux à quelques millions de devoirs,
04:57Emmanuel Macron a fait le choix de nommer Michel Troïka-Barnier,
05:00je plaisante, Michel Barnier qui était un commissaire européen,
05:03puis après on a eu François Bayrou, manifestement François Bayrou,
05:05ce n'est même pas 30 députés, donc on voit bien qu'Emmanuel Macron,
05:08et pas qu'Emmanuel Macron concrètement, c'est une caste politique
05:11qui continue à ne pas vouloir voir la démocratie,
05:14et je vous assure que franchement, si ces gens pouvaient mettre en place
05:18un vaccin RN messager contre la démocratie et la liberté,
05:20ils ne s'en priveraient pas, donc ils essayent par tous les moyens,
05:23tous les moyens, de se distancer du peuple,
05:26en plus, ajoutons-le tout de même, il y a un mépris profond pour le peuple,
05:30mais c'est absolument dingue, et ils ne veulent pas lâcher les manettes
05:34qui sont dans un bunker dans lequel ils se sont fermés à clé,
05:38et ce côté-là est compliqué, parce que pour répondre à cette question aussi,
05:42dans un pays normal et sain, nous devrions avoir une opposition politique,
05:45véritablement, qui met le barreau…
05:48– Où est l'opposition politique, vraiment ?
05:50– C'est du carton pâte, c'est du carton pâte,
05:52on l'a bien vu sur la motion de censure, bon, pas de Michel Barnier,
05:55parce que notamment les partis en place, notamment l'ORN,
05:57ont été contraints de voter la motion par la pression des adhérents,
06:00donc vous voyez que là, on a un élément de réponse,
06:02quand vous avez la pression des adhérents et des sympathisants
06:04qui conspuent leurs députés en circo, en leur disant,
06:07il faut voter la motion, donc ils ont été contraints de voter la motion.
06:09Sur Beyrou, c'est plus compliqué, mais on a finalement une politique
06:13de l'a priori, on va voir, on verra bien.
06:15Le problème, c'est que l'opposition politique dans son ensemble
06:19est en train de scier la branche sur laquelle elle est assise,
06:22parce qu'il y a une véritable défiance de la population maintenant
06:25pour le vote en termes…
06:28– Surtout sur les politiques et leurs représentants, c'est ça qui est grave.
06:31– Bien sûr, même de l'opposition, même de l'opposition,
06:36les gens ne croient plus du tout à l'opposition politique,
06:39le pays est en train de s'effondrer jour après jour,
06:41on a tous des arguments, ou du moins des témoignages,
06:45au moment de l'hôpital, j'étais encore avec une seule de service hier
06:47qui me disait, mais c'est terminé, c'est le chaos partout,
06:50et on pourrait déployer cette idée sur tous les secteurs,
06:53et donc quand vous avez une opposition politique qui vous permet d'espérer,
06:56parce que là il est question d'espoir, et d'avenir, et d'horizon,
06:59car vous n'avez plus ça, même dans l'opposition, que se passe-t-il ?
07:02Eh bien vous avez des gens qui sont contraints, et heureusement,
07:05et heureux, de se regrouper en collectif, de se regrouper en association,
07:08d'essayer de parler, de faire toute une série d'actions pour se réinformer,
07:13et surtout redevenir des citoyens par entière,
07:15et là est le point de clivage, parce qu'à un moment donné,
07:18on ne peut pas accepter dans ce pays, d'être finalement les manants,
07:23les gueux d'une république macquerelle, véritablement,
07:26qui aujourd'hui se supporte la nuit avec pas beaucoup d'argent.
07:29– On n'a pas parlé des zones à forte densité, vous avez vu ce qui se passe là,
07:32avec les gueux qui vont être interdits de rentrer dans certaines villes et agglomérations.
07:38– Exactement, on s'est fait partie, alors ça c'est intéressant,
07:41parce que vous voyez, on a eu la taxe du diesel, rappelez-vous,
07:44les gilets jaunes 2017, on est parti sur ces parties de Facebook,
07:47et là je continue à penser que beaucoup avaient espéré, je le sais,
07:50que les agriculteurs s'apprennent de l'ampleur pour les suivre,
07:53que les gilets jaunes, bon ça a été tué dans l'oeuf,
07:55pas tué dans l'oeuf, mais ça a été largement réprimé,
07:58mais vous voyez André Bercoff, typiquement les SDFE, les zones de faible émission,
08:02concrètement, c'est une énorme mèche de révolte populaire sans nom,
08:08parce que vous aurez aujourd'hui, bien entendu il n'y a pas encore de contraventions,
08:12ça ne devrait pas tarder, ne désespérez pas chers auditeurs de Sud Radio,
08:15ça ne devrait pas tarder, mais le jour où véritablement ces gens-là vont mettre des radars,
08:19d'ailleurs qui seront pris en charge par l'État,
08:21après avoir vu les voitures verbalisatrices de groupes privés sur nos autoroutes,
08:26moi aussi c'est formidable, vous verrez bien qu'à un moment donné,
08:29les gens vont se sentir incarcérés, incarcérés dans leur territoire,
08:33et là, les autruches et les tubes du jetty vont se rendre compte qu'à un moment donné,
08:37ils ne sont que les exclaves d'une oligarchie et qu'en plus,
08:40il y a quoi dans les SDFE ? Il y a le confinement social,
08:43mais il y a aussi un profond mépris de classe.
08:46Rappelez-vous cet émérite secrétariat au ministre qui nous disait,
08:49Benjamin Griveaux, qui nous disait qu'à un moment donné,
08:52les Français fumaient des clopes et roulaient au diesel, concrètement.
08:54On est véritablement dans cet mépris de classe et dans une casse politique,
08:58une casse politique qui manifestement nous crache.
09:01– Donc Nicolas Vidal, en fait, c'est de ceux-là, de ces gueux,
09:04ou de ces gens un peu marginalisés de plus en plus, ou méprisés,
09:08que pourrait venir la tempête qui vient ?
09:10– Oui, pourquoi ? Parce que je continue de penser,
09:13et je me rapproche là de Chantal Delsol, c'est-à-dire,
09:16je continue de penser que les Français, pour la plupart,
09:19ont une formidable identité, vraiment, véritablement,
09:22et surtout, André Bercoff, je continue de penser
09:25qu'il y a une grosse partie de la population,
09:27je mets de côté les petits marquis de leur propre existence.
09:30Il y a des Français qui ne veulent pas que la France soit dissoute.
09:33Il y a des Français qui ne veulent pas voir dissoudre leur identité,
09:36leur pays, leur patrimoine, leur culture.
09:38Mais ça, ça prend du temps, et je sais que la cartographie de la colère,
09:41franchement, elle est très dure à tracer,
09:43mais franchement, ça ne peut pas bien se finir.
09:46Cette histoire ne peut pas bien se finir, et je finirai par là.
09:49Je pense aussi que la France est tout de même la clé de voûte
09:52de la révolte populaire depuis très longtemps,
09:54et qu'elle continue, à mon avis, elle portera cet étendard
09:57assez longtemps, même si on ne s'aperçoit pas comme ça.
10:00– Nicolas Médal, qui vivra, verra, effectivement.
10:02En attendant, écoutez, lisez ce livre, lisez ce petit livre,
10:05ce manifeste, ce brûlot, la tempête qui vient,
10:08et puis on continuera d'en parler.
10:12– Merci.

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