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00:00Avec mes camarades du soir, bonsoir Gilles Boutin, bonsoir Pierre, journaliste en politique économique au Figaro, bonsoir Jean-Michel Salvatore,
00:10chroniqueur politique, bonsoir à vous Olivier, Ben Kemoun, bonsoir Pierre, et merci de nous faire l'amitié de venir
00:17pour certains d'ailleurs plus qu'éclairer notre lanterne, je pense qu'il y a dans les jeunes générations
00:24des gens qui ne savent pas exactement qui est Bertrand Blier, qui est ce cinéaste de génie qui nous a quitté à l'âge de 85 ans,
00:32si vous devez faire un portrait. Les jeunes ont tort. Souvent, souvent.
00:37Alors c'est un génial cinéaste qui a marqué surtout la fin des années 70, le début des années 80, avec quelques films cultes,
00:46et notamment Les Valseuses. Et c'est un cinéaste qui vient d'une longue tradition de cinéma, dont le papa était acteur,
00:55qu'il a fait tourner aussi dans plusieurs films, dont Buffet Froid, évidemment, et il faudra revoir Buffet Froid,
01:02je dis ça encore une fois pour les jeunes générations, qui est sans doute mon film préféré de Blier.
01:07Parce que c'est le plus, comment on dit ?
01:11Absurde.
01:12Totalement absurde, mais le plus drôle, peut-être au niveau des dialogues, qui est le plus ciselé.
01:17Parce que Blier, c'est tout un monde en réalité. C'est un grand réalisateur, c'est un grand faiseur de cinéma, c'est un grand amoureux des acteurs,
01:25c'est quelqu'un qui aimait travailler en bande, c'est aussi quelqu'un qui a découvert une nouvelle génération d'acteurs,
01:31donc faisait partie de Verre, et puis notamment Gérard Depardieu, avec qui il a tourné huit fois,
01:37et aujourd'hui ça pose avec nos jumelles d'aujourd'hui, nos loupes d'aujourd'hui, ça pose un problème, et sans doute qu'on en reparlera.
01:45Et puis c'est un dialoguiste absolument formidable.
01:48C'est un dialoguiste formidable, je regardais encore des vidéos d'un film qui est moins connu, qui s'appelle Calmos,
01:57où on voit Jean-Pierre Mariel avec Jean Rochefort dans la rue, interpellé par une dame qui dit « est-ce que vous pouvez m'indiquer la rue ? »
02:04et puis alors elle se fait copieusement engueuler, mais vous ne voyez pas cet homme au bout du break, et on ne peut pas avoir la paix.
02:12Vous ne voyez pas que vous cherchez l'incident ? Il y a une façon aussi, je crois que c'est un film des années 70.
02:23C'est un film où les hommes essayaient d'échapper aux femmes, ne supportaient plus les femmes.
02:28Il y a un choix des mots aujourd'hui qui n'existe plus au cinéma, au cinéma français bien sûr.
02:35Oui, c'était un vrai dialoguiste, d'ailleurs plusieurs acteurs l'ont dit quand on tournait avec Blié, on ne pouvait pas changer une virule.
02:47Il disait « j'ai passé des heures et même la nuit dernière encore à réécrire cette phrase, ce n'est pas pour vous changer un mot ».
02:53Cela dit, il y avait une exception, c'était l'exception Depardieu, Depardieu avec qui ils regardaient jouer.
02:59Alors Depardieu, ils ont fait huit films ensemble et Depardieu disait simplement, Blié l'appelait, il donnait les dates et Depardieu venait.
03:09Et dans une des répliques les plus connues du cinéma français, une valseuse, qu'on va entendre, écoutons-la.
03:17Laisse ta main, vieux pédé.
03:18Il n'y a pas de honte.
03:19Ce n'est pas une question de honte, c'est une question d'envie. Moi justement, je n'ai pas envie.
03:23Tu n'en sais rien. Un truc que tu ne connais pas, tu ne peux pas savoir si c'est une envie ou pas.
03:26Alors il y en a une autre qu'on avait passée aussi à la fin du journal, c'est la fameuse « on est tranquille ».
03:33On est détendu.
03:34On est détendu du gland, voilà. Et ça, on va la retrouver bien sûr.
03:39En attendant, je voudrais qu'on écoute Bertrand Blié, c'était en 2001, au micro de Benjamin Castaldi,
03:44à propos justement du comportement de Depardieu et Devers sur ce fameux tournage des valseuses. On écoute.
03:50C'était forcément un tournage très dur parce que les acteurs ressemblaient au sujet.
03:54On leur a demandé d'être des loupards, ils ont été des loupards, sauf qu'à 7h30 du soir, ils continuaient d'être des loupards.
03:59Ils ne s'arrêtaient pas. Ils étaient assez lâches de ça.
04:02C'est-à-dire qu'ils dormaient près de la nuit, ils arrivaient le matin à la gare.
04:09Et moi, comme j'étais un peu plus âgé, on a 10 ans d'écart avec Gérard, je pensais pour un vieux con quand même.
04:15Des loupards.
04:16Il jouait la nounou. Il jouait la nounou avec eux, c'est vrai.
04:21Il écrivait et puis de temps en temps, il faisait un peu de cinéma. C'est ce qu'ils disaient.
04:26Jean-Michel Salvatore.
04:27Mais c'était un film incroyablement transgressif quand il est sorti. Il est sorti dans les années 70.
04:31Interdit aux moins de 18 ans.
04:32Interdit aux moins de 18 ans. Un petit peu dans la veine du dernier tango à Paris.
04:36C'était vraiment des films qui ont vraiment fait scandale.
04:39Alors je dirais plutôt comme Kubrick, parce que le modèle absolu, c'était dans ces années-là, c'est Kubrick.
04:44D'ailleurs, il revendique l'une des scènes du début du film où on a deux vers qui poussent de par Dieu dans un caddie.
04:51Il piquait Frey, les bonnes gens, entre guillemets, dans une banlieue un peu vide.
04:57On dirait.
04:58Et il dit ça, c'est vraiment, je l'ai piqué à Kubrick et je le revendique parce que Kubrick, c'est vraiment...
05:02Mais c'est vrai que ce film-là, c'est orange mécanique.
05:05Et il y a un côté vraiment flippant quand vous le regardez, c'est-à-dire ces jeunes gens qui se comportent,
05:12qui sont des obsédés sexuels, il faut le dire aussi, qui en plus sont violents.
05:15Qui ne pensent qu'à ça.
05:16Qui ne pensent qu'à ça, etc.
05:18Mais il y a une scène terrible avec Brigitte Fossé qui est en train d'allaiter son bébé dans le train.
05:23Et il y en a un des deux qui s'en prend à elle, qui veut la téter, etc.
05:27Brigitte Fossé ne peut plus regarder cette scène.
05:30Elle n'a absolument pas été concentrante sur la scène.
05:34En fait, ça vient questionner effectivement ce que penseraient les jeunes générations
05:37parce qu'il y a quand même une certaine pudibonderie aujourd'hui.
05:40Et donc ce serait intéressant de voir comment ces films sont perçus.
05:42Je pense notamment à Calmos, qui déjà à l'époque avait fait scandale tant auprès de la droite
05:47qu'il voyait un film pornographique, et de la gauche qui...
05:511976, Calmos.
05:54C'était son deuxième film, tout à fait.
05:57Alors on a retrouvé quand même l'extrait en question, qui fait quand même honneur.
06:01On y va.
06:02On n'est pas bien ?
06:04Si.
06:06Paisible.
06:08À la fraîche.
06:10Décontracté du blanc.
06:13Et on bandera quand on aura envie de bander.
06:19Jean-Michel est mort de rire.
06:21Avec la musique juste là.
06:22Vous aussi d'ailleurs.
06:23Ben oui, non mais...
06:25Le dernier, c'est vrai, sur la musique, c'est Stéphane Grappelli.
06:27Il adorait le jazz.
06:29C'était aussi une de ses passions.
06:31Et mettre du jazz sur ce film, c'était déjà quelque chose d'assez inattendu.
06:34Mais cette punchline-là, cette phrase-là, il ne la revendique pas.
06:39Il dit, c'est de par Dieu.
06:41Tout seul ?
06:42C'est de par Dieu tout seul, en improvisation.
06:44Lui revendique plutôt une des autres phrases très connues du film
06:50qui dit, il doit bien y avoir quelque part un cul qui nous attend.
06:53Je ne sais pas si on peut en rire facilement aujourd'hui.
06:57Vous êtes des hommes, vous en riez.
06:59Mais les jeunes gens aujourd'hui n'ont plus du tout envie de rire de ça.
07:02Et moi je me demande ce soir combien il y a de chaînes,
07:06parce qu'il y aura des hommages un peu partout,
07:08qui vont rediffuser les Valseuses.
07:10On a regardé sur les programmes de télé, mais c'est rediffusé.
07:12Mais c'est rediffusé dans 3, 4 jours.
07:14Dimanche, c'est trop tard.
07:16On a envie de le voir ce soir.
07:17Tenue de soirée dimanche.
07:19Qu'est-ce qu'on va revoir finalement à la télé ?
07:21Entre Depardieu et ses discours politiquement très incorrects,
07:25qu'est-ce qu'on va pouvoir revoir ?
07:27Alors attendez, juste avant la réponse,
07:30écoutez Bertrand Blier à propos justement de Gérard Depardieu.
07:34On s'est rencontrés alors qu'on était très différents,
07:37et on s'est aperçus qu'on était des frères.
07:39C'est-à-dire qu'après on a fait les Valseuses,
07:41et puis après on a continué.
07:42C'était évident.
07:43Et pour lui et pour moi qu'il fallait qu'on fasse des films ensemble et plein.
07:46C'est le meilleur acteur d'Europe.
07:48C'est le meilleur acteur d'Europe.
07:50Pour lui c'est le meilleur acteur tout court.
07:52C'est devenu indissociable.
07:54C'est le géant absolu.
07:56Et puis il est capable de tout jouer.
07:58Il est dans l'émotion.
08:00Il a une jeunesse.
08:03En plus il n'a pas le même physique.
08:05Au fur et à mesure qu'il joue dans les films de Blier,
08:07il prend de l'épaisseur.
08:09Encore une fois, dans Buffet Froid, moi j'adore Depardieu.
08:14Mais il l'a fait jouer encore très récemment je crois.
08:17Dans son dernier film je crois.
08:20Et pour moi Blier s'arrête avec le bruit des glaçons.
08:23Il n'y a plus...
08:25Il y a un film après effectivement.
08:26Oui, il y a toujours.
08:27C'est comme les albums des grands...
08:29Convoi Exceptionnel, c'est son dernier film.
08:31C'est dans Convoi Exceptionnel.
08:322019.
08:33C'est comme les rockstars.
08:35C'est à dire qu'à un moment donné il y a les albums qu'on adore,
08:38qu'on écoute tous,
08:39qui passent en boucle sur les radios musicales,
08:41sur AFM, sur Europe 2.
08:44Il y a les ratés, les trucs, les comebacks.
08:47Et puis on se dit finalement c'était peut-être pas la peine.
08:50Oui, Blier a eu une fin de carrière difficile entre guillemets
08:54parce qu'il ne pouvait plus faire de films.
08:56D'abord physiquement ça n'allait plus.
08:58Et puis il a connu des revers.
09:00Et puis on ne lui donnait plus la possibilité de faire de films.
09:03Et en plus, malade, c'est difficile.
09:06Encore une fois, le dernier grand film c'était le bruit des glaçons
09:09avec Jean Dujardin et Albert Dupontel.
09:13L'idée de génie c'était de faire dialoguer un homme avec sa maladie
09:19qui était un cancer.
09:21Et le cancer c'était Albert Dupontel.
09:23Qu'est-ce que ça fait d'être le fils de Bernard Blier ?
09:27Écoutez Bertrand Blier sur Europe 1 en 2008.
09:30Regarde les hommes changés au micro de Frédéric Tadei.
09:34L'homme le plus important de ma vie c'est mon père.
09:36Mais ça ne veut pas dire que j'en fais un héros.
09:39Il était extraordinairement envahissant
09:42parce qu'il avait une présence physique exceptionnelle.
09:46Les grands acteurs c'est comme ça.
09:48Ils entrent dans une pièce, la pièce change de volume.
09:51Lui il était comme ça.
09:52Comme Depardieu, comme Mastroianni, comme Gabin et tous ces gens-là.
09:55Et puis le regard était un regard...
09:57Il y avait ce phénomène que les personnages qu'il interprétait
10:02venaient dans ma vie aussi.
10:04Parce que quand il rentrait le soir,
10:06il venait avec son personnage s'il jouait un assassin.
10:09Mais il m'a appris tout.
10:12Je ne veux pas faire de psychologie à deux balles
10:15mais est-ce que dans Depardieu il n'a pas trouvé son Bernard Blier
10:19qui était son père et qui était évidemment l'élément interdit ?
10:22C'est une question effectivement...
10:24Vous avez deux heures Olivier Benquemoute !
10:26Non, écoutez.
10:27Moi je crois qu'il a fait un certain nombre de films
10:29en réaction aussi au monde du cinéma dans lequel il vivait.
10:33Ça fait partie de son irrévérence en quelque sorte.
10:37Et il a été élevé par quelqu'un qui vivait dans le cinéma.
10:40C'est comme Kellak qui disait
10:41vous ne m'aimez pas, ça tombe bien je ne vous aime pas non plus.
10:44Mais en même temps, Kellak, quand on a sous les yeux
10:47un père pareil, un acteur pareil,
10:50dans Kalmos, il est absolument formidable.
10:53J'ai vu le rôle d'un curé qui accueille ces mecs
10:56qui ont fui leur bonne femme.
10:58C'est parlé comme ça, c'est pas de moi.
11:02Et vraiment, il les pousse à les protéger,
11:06à les garder avec lui.
11:08Il est absolument génial.
11:09Mais il peut jouer les terreurs,
11:11les policiers qui sont...
11:15On revoit ces scènes de ces vieux films
11:18parfois sur les réseaux sociaux, sur Instagram.
11:21Je revoyais Bernard Blié,
11:22alors je ne sais pas quel est le film,
11:24vous savez sans doute beaucoup mieux que moi Olivier,
11:26où on le voit dans un restaurant
11:28et puis il est entouré de ses collaborateurs
11:30et il goûte, il dit
11:32« Ah c'est délicieux, vous auriez dû prendre ça.
11:34Tenez, goûtez. Ah oui, oui, c'est très bon.
11:36Tenez, goûtez. Oui, oui, vous avez raison, c'est très bon.
11:38Non, vous êtes trop cons.
11:42On va écouter Michel Blanc et Gérard Depardieu
11:44dans Tony de soirée.
11:48Nous voilà débarrassés du superflu,
11:49on va pouvoir aborder l'essentiel.
11:55J'ai un tatouage à plusieurs dimensions.
11:57Un tatouage qui se déplie.
11:59Quand il roupille, c'est une grenade.
12:01Quand il se réveille, c'est une torpille.
12:04Est-ce que ça t'intéresserait de le voir ?
12:06T'es trop encore dans ta cellule ou quoi ?
12:15On est tous en cellule mon petit pote.
12:16Toi, moi, tout le monde.
12:17La vie est une prison.
12:19Et la plus terrible de toutes,
12:20parce que pour s'en évader,
12:21il faut passer l'arme à gauche.
12:23Ne plaisante jamais avec ces choses-là.
12:25Je vais t'enculer.
12:27Je vais t'enculer et tu jouiras.
12:35Ce qu'il y a avant cette dernière réplique,
12:37c'est ce qu'on appelle les ruptures de rythme.
12:39C'est-à-dire qu'il y a des très grands blancs
12:41et puis la vitesse du dialogue s'accélère.
12:43C'est du génie pur.
12:45C'est du génie pur.
12:46Depardieu est le seul à pouvoir.
12:48Oui, mais sous la houlette de Blié
12:50qui quand même disait qu'il ne dirigeait pas.
12:52Il ne dirigeait pas beaucoup.
12:53Et il est capable de faire
12:54exactement le même genre de dialogue.
12:56Encore une fois, dans Buffet Froid,
12:58il a le même genre de choses
12:59en maniant un couteau.
13:01En disant que c'est un magnifique couteau,
13:03c'est un bon couteau.
13:04Et d'un coup, il pourrait rentrer dans une chair
13:06et vous pourriez mourir comme ça sans le sentir.
13:08Il a ce même genre de rupture de Pardieu.
13:10C'est pour ça qu'il en fait un génie.
13:14C'est vrai que c'est sous la direction de Bertrand Blié,
13:16mais ça montre quand même,
13:18parce qu'il y a certes les dialogues de Gérard Depardieu,
13:20mais tous les autres, il y a ce contraste.
13:22Ce n'est pas ce contraste, c'est un paradoxe
13:24sur l'hyper-élégance de Bertrand Blié, je trouve.
13:26Il a sa classe,
13:28son talent d'écriture
13:30et ses énormités
13:32qu'il place dans ses dialogues,
13:34qui sont fignolés, c'est-à-dire qu'on n'est pas sur de l'improvisation
13:36la plupart du temps.
13:38Je trouve que c'est un grand mystère,
13:40et que c'est un homme extrêmement élégant,
13:42aussi potache que classe.
13:44Il y a une scène qui est géniale,
13:46on parlait de son rapport à son père,
13:48dans Les Acteurs, à la fin, avec Claude Brasseur.
13:50Claude Brasseur a au téléphone
13:52son propre père, en fait,
13:54Pierre Brasseur, et il lui dit
13:56« Ah tiens, je ne sais pas c'est quelqu'un,
13:58et alors c'est le père,
14:00donc c'est Bernard Blié,
14:02qui veut parler à Bertrand
14:04sur le tournage, et donc
14:06Bertrand Blié se met lui-même en scène, en train de répondre
14:08à son père, et ça se termine comme ça.
14:10Je trouve que c'est extrêmement élégant.
14:12Des petites anecdotes qui font la grande histoire du cinéma.
14:14Ça sent l'audiard,
14:16ça sent toute cette période.
14:18Il y a cette phrase, encore une fois, je crois que c'est dans
14:20Buffet Froid, qui était un film qu'il a écrit en deux semaines.
14:22Il y a des films qui étaient très longs.
14:24Celui-là, il est sorti d'un coup.
14:26Et puis, pour ceux qui ne l'ont jamais vu,
14:28ça se passe aussi dans un endroit
14:30qu'on ne peut pas reconnaître,
14:32c'est la Défense, à l'époque où c'était en construction.
14:34Il y a Bernard Blié
14:36qui joue l'inspecteur,
14:38qui est dans un ascenseur, il dit
14:40« Ici, ça sent le tabac,
14:42et quand ça sent le tabac, ça va bientôt sentir
14:44le roussi, et j'aime pas ça. »
14:46La messe est dite.
14:48Merci, Olivier Benquemoun.
14:50Revoyez les films, par curiosité,
14:52de Bertrand Blié.
14:54Vous aimez, vous n'aimez pas, mais en tout cas, revoyez-les,
14:56c'est une vraie signature, et il manquera, bien sûr,
14:58à cette grande famille du cinéma français.
15:00Tous les matins, à 9h-20,
15:02dans Europe 1 Matin,
15:04Olivier Delagarde, lui, analyse,
15:06commente, lit ce qu'il fait, la une de la presse,
15:08parce qu'il y a tout dans les journaux.
15:10Revue de presse d'Olivier Delagarde, signature Europe 1,
15:12tous les matins, 9h-20, quand vous voulez,
15:14en replay ou sur le site et l'application Europe 1.
15:16Tout de suite, sur Europe 1.