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Alors que deux mineurs sont actuellement mis en examen pour assassinat après la mort de Philippe à Grande-Synthe mardi 16 avril, un autre jeune homme affirme avoir échappé à un guet-apens le même soir, dans le même secteur où a eu lieu l'agression mortelle de Philippe, près de la mairie.

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Transcription
00:00 ça serait une erreur de considérer que c'est le fait du hasard qui est cette accumulation d'une part,
00:05 et ensuite ça serait une erreur de rester en état de sidération
00:08 par rapport à cela. Vous avez rappelé 2007, l'ordre juste, je le disais déjà à ce moment-là. Pourquoi ? Parce que les jeunes ont changé.
00:16 Aujourd'hui, un jeune de 13 ans, il ressemble soit à un adulte, soit à un enfant.
00:21 Et donc dans cette hétérogénéité des classes d'âge aujourd'hui, on voit bien que le traitement uniforme par la loi, notamment par l'excuse,
00:29 l'excuse de minorité n'est plus adaptée. Et moi je souhaite que cette excuse de minorité soit supprimée,
00:35 qu'elle reste bien sûr inscrite dans le code pénal des mineurs, mais qu'elle soit laissée à l'appréciation du juge
00:42 et des équipes qui auront à évaluer le jeune.
00:45 Ce qui est déjà le cas entre 16 et 18 ans, cette excuse de minorité peut être écartée par le juge. Je parle sous contrôle de...
00:50 Oui, mais en dessous, si tu voulais, en dessous, l'excuse de minorité à 13 ans,
00:54 c'est le fait d'avoir droit à une procédure beaucoup plus longue, c'est-à-dire que
00:58 au premier acte de délinquance ou au premier acte de transgression des interdits, la réponse n'est pas immédiate.
01:04 Regardez quand des parents punissent leur enfant, quand des enseignants punissent un élève.
01:08 Ils le font tout de suite, ils le font pas qu'un jour, un mois ou six mois après, ils le font tout de suite.
01:14 Et donc la question de la remise en place d'un certain nombre de règles et de repères dans un contexte
01:21 évident de montée de la violence des jeunes
01:25 parce qu'ils sont exposés aux réseaux sociaux, parce qu'ils ont subi le traumatisme du confinement,
01:30 parce qu'on voit aussi qu'ils sont en souffrance et qu'un jeune sur dix a fait ou a fait une tentative de suicide.
01:37 Donc les jeunes sont à la fois victimes de violence et auteurs de violence.
01:40 Mais c'est nullement une excuse de dire ils ont été victimes de violence, ils ont été surexposés aux réseaux sociaux,
01:47 ils ont été surexposés aux jeux vidéo, ils ont été surexposés à la pornographie,
01:51 ils ont été surexposés à la violence familiale pendant le confinement.
01:54 Et il avait été dit que ces problèmes seraient réglés, qu'il y aurait eu un déploiement de médecins psychiatres en particulier.
02:02 Et je crois que ça n'a pas été fait, que c'est pas trop tard pour le faire.

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