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  • 17/04/2024

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Transcription
00:00 En 30 ans on a tout perdu.
00:01 Oui, en 30 ans on a tout perdu, on a perdu le savoir-faire en partie,
00:05 donc la génération de producteurs d'oignons des années 80 n'est plus active aujourd'hui,
00:10 et les jeunes n'ont pas d'affinité avec cette culture,
00:13 je rappelle qu'un agriculteur fait souvent une culture par affinité avec celle-ci,
00:18 et s'il ne l'a pas, il ne va pas s'improviser,
00:20 donc aujourd'hui on n'a pas, depuis 30 ans,
00:23 intéressé les agriculteurs à produire de l'oignon,
00:27 on ne peut pas produire même tous les légumes fortement concurrencés par les importations,
00:32 donc on ne peut pas concurrencer un oignon qui vient du Pakistan ou qui vient d'Inde,
00:38 donc aujourd'hui on a un souci d'importation d'oignons,
00:43 et on pense aux agriculteurs locaux,
00:46 est-ce qu'on peut replanter de l'oignon local ?
00:48 Donc 30 ans après, ça fait un peu tard,
00:50 donc il va falloir beaucoup travailler pour intéresser les agriculteurs à nouveau à cette production,
00:58 mais tant de choses ont changé en 30 ans que beaucoup s'interrogent sur cette production.
01:05 - Vous y croyez ou elle a relancé ?
01:07 - Pardon ?
01:07 - Il manque d'abord le financement ?
01:08 - Non, on n'a jamais parlé de financement,
01:10 au contraire aujourd'hui le département accompagne les producteurs d'oignons indépendants
01:15 à hauteur de 6 000 euros pour 8 tonnes de production,
01:18 ensuite vous avez celui qui travaille en coopérative,
01:21 il a du poséid sur sa production,
01:23 mais malgré ça, ça n'intéresse pas les agriculteurs,
01:26 donc le problème n'est pas que financier,
01:29 on n'a plus d'outils pour les produire,
01:31 on a par exemple le désherbage sélectif qui existait à l'époque,
01:34 il n'existe plus,
01:36 vous avez le manque de main d'œuvre qui est criant sur les exploitations,
01:40 parce que c'est une culture très délicate, très sensible aux aléas climatiques,
01:44 donc il faut vraiment un accompagnement,
01:47 mais surtout une formation pour les agriculteurs pour les sensibiliser à cette culture.

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