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  • 04/04/2024
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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Transcription
00:00 Bonsoir, bonsoir à tous. Merci d'être avec nous pour le meilleur de l'info.
00:04 Ce soir encore, on va consacrer une large page de cette émission au lynchage de la jeune Samara,
00:10 14 ans à la sortie du collège, sortie du coma.
00:13 Elle souffre d'une hémorragie cérébrale, c'est ce qu'a indiqué sa maman ce matin dans l'heure des pros.
00:18 Elle a dit une chose très importante ce matin sur CNews.
00:20 Samara a été agressée par une élève qui était voilée parce qu'elle s'habillait à l'européenne.
00:27 La jeune fille qui a été interpellée avait créé un compte sur Samara, une photo d'elle avec un appel au viol.
00:34 Cette jeune fille est voilée, ma fille, comme vous le disiez, elle s'habille à l'européenne.
00:39 Elle s'acharnait constamment sur elle, des crachats, des insultes, on l'a traité de mécréante.
00:46 Évidemment, cette question de revendication communautariste mélangée à de la violence
00:53 pose de grandes questions sur la laïcité et sur notre capacité à défendre la laïcité.
00:57 On va y revenir évidemment dans un instant.
00:59 Menace sur les Jeux olympiques, la Russie cible la France, est-ce qu'affirme Emmanuel Macron ?
01:05 Vous craignez que la Russie cible spécifiquement les Jeux olympiques ?
01:08 Je n'ai aucun doute, oui je n'ai aucun doute, y compris en termes informationnels.
01:12 Elle alimente tous les jours le fait que nous ne pourrions pas faire ceci ou cela, ce serait un risque.
01:16 C'est pour ça aussi qu'il faut tenir.
01:17 Voilà, il faut tenir, de quelle manière, comment ?
01:20 On n'aura que l'occasion sans doute d'en reparler tout à l'heure.
01:22 Dans Punchline, le syndicat de police Alliance a réagi au bilan de l'opération PlaceNet XXL à Marseille
01:29 qui, après deux semaines, a eu au moins le mérite d'éloigner les dealers de l'entrée de la cité de la Castellane.
01:35 On est en train de casser des murs où ils avaient créé des barricades.
01:40 On est en train de remettre un peu d'ordre dans cette cité.
01:44 Maintenant vous dire que sur le long terme on a réussi à casser tous les trafics sur Marseillais ?
01:48 Non, je ne peux pas vous dire ça parce que ce serait un mensonge de ma part.
01:53 Ce qui est sûr, c'est qu'on leur a fait mal.
01:55 Ce qui est sûr, c'est qu'on est encore présents tous les jours et croyez-moi qu'ils n'aiment pas du tout ça.
01:59 Et ce qui est sûr, c'est qu'au moins pendant ce lac de temps, il y a les habitants de ces quartiers qui sont heureux de vivre paisiblement dans leurs quartiers.
02:06 Enfin, une dernière petite phrase qui nous a marqués aujourd'hui, celle du philosophe Jean-Claude Poisa
02:11 qui vient de signer un livre intitulé "Prostec".
02:14 Manger de la viande, selon lui, est devenu un acte politique.
02:17 Je pense qu'à un moment donné, on doit choisir son camp.
02:21 Donc soit on est no-steak, soit on est pro-steak.
02:24 La viande est devenue un sujet politique, clivant même.
02:27 Donc manger de la viande, vous catalogue quasiment aujourd'hui à droite.
02:32 On parlait de l'extrême droite, quasiment manger de la viande c'est être d'extrême droite.
02:35 Et c'est presque être nazi d'ailleurs, j'en parle dans le livre.
02:38 Et ce n'est même pas une exagération de ma part.
02:40 Il y a une nazification des mangeurs de viande.
02:42 On devient nazi, on est catalogués comme nazis.
02:45 C'est incroyable ce qu'il dit.
02:47 Bonsoir Haughtman Nassereau, vice-président LR de la région Île-de-France.
02:50 Bonsoir Cécile Chabot, vous êtes professeure de français et romancière.
02:54 Et votre dernier roman s'intitule "Indigne".
02:57 Et ça c'est un livre qui est un peu plus ancien qui s'appelle "Prof".
03:02 Voilà, parce que vous êtes prof.
03:04 Évidemment, vous avez écrit sur le quotidien des profs.
03:06 Et évidemment, on va y revenir.
03:08 Thomas Bonnet est avec nous, bonsoir.
03:10 Et en visio, j'espère qu'il est avec nous, Jean-Paul Briguet dit,
03:13 enseignant et essayiste.
03:15 Il est bien là, bonsoir Jean-Paul Briguet.
03:18 Parce qu'évidemment, on a un sujet qui nous intéresse tous ce soir.
03:22 C'est ce qui s'est passé pour cette petite Samara.
03:26 Alors, les révélations de sa maman sont terribles.
03:29 Elle a dit qu'on la traitait de mécréante
03:31 parce qu'elle s'habillait à l'européenne.
03:34 Hier soir, l'histoire a totalement changé.
03:37 Hier soir, on vous racontait l'histoire d'une collégienne de 14 ans
03:39 qui avait été rouée de coups à la sortie de son établissement
03:42 à cause sans doute d'une histoire de cours de récré
03:45 qu'on n'arrivait pas à expliquer.
03:47 Aujourd'hui, c'est une autre histoire.
03:49 Elle a pris une toute autre dimension.
03:51 Donc, on va écouter Asiba, la maman,
03:53 qui a longuement parlé ce matin à Pascal Praud.
03:55 La jeune fille qui a été interpellée
03:59 avait créé un compte sur Samara,
04:02 une photo d'elle avec un appel au viol.
04:05 À partir de là, cette élève a été sanctionnée.
04:08 Et ça a continué.
04:10 La jeune fille est voilée.
04:12 Ma fille, comme vous le disiez, elle s'habille à l'européenne.
04:15 Je vois que ce motif qui justifie
04:20 cet acharnement envers ma fille,
04:24 parce qu'ils ont ni le même cercle d'amis,
04:26 elle est plus grande qu'elle.
04:28 Il n'y avait aucun différend entre eux.
04:31 C'était physique.
04:33 Elle n'aimait pas ma fille.
04:35 Elle ne pouvait pas la voir.
04:37 Jean-Paul Bregueli, bonsoir.
04:40 Je vais commencer par vous.
04:41 Qu'est-ce qui se passe dans les établissements scolaires ?
04:43 Là, c'est à La Payade, à Montpellier.
04:46 Il doit se passer à peu près la même chose
04:48 en Seine-Saint-Denis ou à Marseille.
04:51 Rappelez-vous, début septembre,
04:54 j'étais intervenu sur votre chaîne d'ailleurs,
04:56 à propos de ces histoires d'Abaya
04:58 devant l'lycée Victor Hugo à Marseille.
05:01 Il y a eu une montée depuis environ six, sept mois
05:05 de manifestations de jeunes filles
05:07 qui sont parfaitement téléguidées.
05:09 Ça a été la même chose à Maurice Ravel à Paris
05:12 il y a quinze jours.
05:14 Ils sont là pour imposer une nouvelle norme.
05:17 Ce que disait la maman de Samara
05:19 était très significatif.
05:22 La norme, ce n'est plus jupes,
05:25 tête dénudée, un peu de maquillage.
05:28 La norme, c'est la burqa.
05:30 C'est un peu comme dans 1984, vous savez,
05:33 où Big Brother dit l'ignorance, c'est la force.
05:36 La liberté, c'est l'esclavage.
05:38 Eh bien, il faudrait quand même que les féministes,
05:41 les plus nulles d'entre elles,
05:43 celles qui défendent le droit pour les femmes de se voiler,
05:47 comprennent enfin de quel côté est la servitude volontaire,
05:52 de quel côté est la nouvelle norme
05:56 et qu'on s'insurge véritablement tous,
06:00 qu'on renforce la loi de 2004
06:03 et qu'on interdise une bonne fois pour toutes
06:06 le voile dans l'espace public.
06:08 Vous dites la norme, c'est la burqa.
06:10 Il faut modérer. D'abord, la burqa est interdite.
06:12 Le port est interdit en France,
06:14 quel que soit l'espace.
06:16 Venez voir à Marseille si c'est interdit.
06:18 Oui, la loi, c'est...
06:20 Si c'est interdit.
06:22 Ce sont des pions que l'on met en place.
06:24 Vous savez, vous connaissez le jeu de go.
06:26 Dans le jeu de go, il y a des joueurs qui ont des pions blancs,
06:29 qui ont des pions noirs.
06:30 Chacun joue à son tour.
06:31 Théoriquement, on devrait arriver à égalité.
06:33 Mais le but du jeu, c'est d'occuper des territoires.
06:36 Eh bien, on occupe des territoires
06:38 avec des jeunes filles, très jeunes,
06:42 les gamines en question,
06:44 elles ont 14-15 ans.
06:45 Elles ne sont pas cibles de rien du tout devant les tribunals.
06:48 On va avoir un juge qui va leur taper sur les doigts en disant
06:51 "Ah, c'est pas bien quand même, hein.
06:53 Pas bien, vous auriez pu la tuer quand même, hein."
06:56 Voilà, et c'est tout.
06:58 Exactement comme d'ailleurs la jeune femme
07:01 qui a été mise en accusation à Paris
07:04 parce qu'elle avait menti sur ce que le proviseur du lycée,
07:09 Maurice Ravel, avait fait,
07:11 à qui on va dire "Ah, allez, c'est pas grave, premier délit."
07:16 Vous voyez ce que je veux dire ?
07:17 La question de la fermeté, évidemment.
07:19 Je distribue un peu la parole.
07:21 Cécile Chabot, la norme,
07:23 c'est pas encore la burqa, me semble-t-il,
07:25 mais il y a un assaut, effectivement, sans doute.
07:28 Moi, je vais quand même vous parler à l'aune de ce que je vois.
07:31 J'ai été 10 ans en Seine-Saint-Denis.
07:33 Là, ça fait 15 ans que je suis dans le 15e,
07:35 dans un collège lambda.
07:38 Moi, je trouve que le président Macron est très réservé,
07:42 qu'il utilise plein de précautions oratoires.
07:44 Donc, c'est pas moi qui suis sur le terrain,
07:46 qui vais m'engager.
07:47 Vous n'êtes pas obligée de faire la même chose que le président Macron ?
07:50 Non, non, non, mais je n'ai pas du tout envie de me mettre en danger
07:52 ou quoi que ce soit.
07:54 Je ne m'enverrai pas trop.
07:55 Mais le constat que vous faites...
07:57 Mais honnêtement, moi, je n'ai jamais rencontré de problème de voile.
08:01 Alors, c'est peut-être dommage de dire ça,
08:04 mais je n'ai jamais eu...
08:06 Non, non, c'est important.
08:07 Ça modère le concept.
08:10 Ils ont pris en Seine-Saint-Denis.
08:12 La réalité de ce que vous avez vu,
08:14 Madna Srou, que vous connaissez,
08:16 ces établissements scolaires.
08:18 Mais évidemment qu'il y a une forme d'entrisme,
08:21 une montée du repli identitaire sous plein de formes différentes.
08:24 L'école est le reflet de ce qui se passe dans la société.
08:27 Et ce qui s'est passé là, à Montpellier, avec cette gravité-là,
08:30 eh bien, c'est le résultat d'une idéologie qui progresse,
08:33 qui gagne un certain nombre d'esprits,
08:35 qui pense qu'on peut imposer aux autres sa façon de voir sa religion.
08:39 Une conception rigoriste qui, malheureusement, gagne du terrain.
08:43 C'est évidemment une évidence.
08:44 Et ce que vient de dire Mme Chabot est très intéressant,
08:46 parce que le président de la République lui-même
08:49 soit aussi précautionneux, refuse de nommer les choses,
08:52 refuse en réalité de prendre à bras le corps ce sujet-là,
08:54 parce qu'en réalité, nous payons aussi des années de l'acheter.
08:57 Des années de l'acheter.
08:58 Et quand j'entends que le pas de vague est fini,
09:01 dans la bouche de Mme Belloubet,
09:03 mais avant elle, dans celle de M. Attal,
09:05 c'est une blague.
09:06 Le pas de vague est là, on l'a vu précisément,
09:09 dans l'affaire de la démission forcée du proviseur du lycée Ravel,
09:13 dont le rectorat avait voulu nous faire croire
09:15 que c'était pour convenance personnelle.
09:17 Donc on a ce pas de vague, on a cette lâcheté au plus haut sommet de l'État,
09:20 et donc on a sur le terrain des gens qui poussent leur agenda politique.
09:24 Alors effectivement, le président de la République a pris la parole tout à l'heure,
09:27 on va l'écouter.
09:28 Il n'y a rien qui justifie, qui ne saurait faire accepter
09:34 le fait qu'une jeune fille, une adolescente,
09:38 est ainsi agressée par plusieurs jeunes de son âge.
09:42 Il est important dans ce moment-là d'abord d'être aux côtés de cette jeune fille,
09:45 de sa famille, de lui apporter tout notre soutien,
09:48 d'être extrêmement ferme à l'égard des auteurs de ces faits,
09:51 ce qui a été immédiatement fait par la justice et la police,
09:54 et d'établir la vérité pleine et entière.
09:57 Un mot sur les précautions, Thomas Bonnet,
10:01 que prend le président de la République.
10:03 Sujet tellement petit.
10:04 Oui, et puis disons-le aussi, sa position implique une forme de réserve
10:09 sur un sujet dont l'enquête n'a pas encore abouti.
10:12 Il y a quand même quelques zones d'ombre encore sur ce sujet précis de l'agression.
10:15 Je suis d'accord, mais il y a quelques mois.
10:17 Le problème, c'est que le président Macron, il dit tout et son contraire.
10:20 Une fois, il dit le voile, c'est non, on n'en fait pas,
10:24 et il n'en faut pas, et un autre jour, il félicite une jeune femme
10:28 d'avoir la liberté de porter le voile.
10:30 Sur ce sujet-là, on peut en effet pointer les divergences
10:33 du président de la République sur ses propres propos.
10:36 En revanche, pour finir sur cette affaire précisément,
10:39 je pense que c'était important et normal de la part du chef de l'État
10:41 de garder une certaine précaution sur les conditions
10:44 qui ont mené à cette agression.
10:46 Excusez-moi, je pense que cet événement est médiatisé,
10:50 et il est très grave, et c'est normal qu'il le soit.
10:53 Néanmoins, il faut quand même savoir que des affaires de harcèlement,
10:56 il y en a tous les jours.
10:58 Des courriers qui sont adressés par les parents au rectorat,
11:00 il y en a tous les jours.
11:02 Et ces lettres qui restent, lettres mortes, il y en a tous les jours.
11:05 Donc le pas de vague, c'est aussi des parents qui sont démunis
11:10 face à plein d'affaires de harcèlement.
11:12 Il se trouve que celle-là est une véritable catastrophe,
11:17 donc on la met en lumière.
11:19 Des affaires de harcèlement, il y en a tous les jours.
11:21 Mais elle a une autre dimension, celle-là.
11:23 Depuis quelques heures, il y a une autre dimension.
11:25 C'est celle qui est la dimension religieuse.
11:28 C'est harcèlement plus religion.
11:30 On va réécouter un extrait de la maman.
11:33 Elle s'acharnait constamment sur elle.
11:38 Des crachats, des insultes.
11:41 On la traitait de mécréante.
11:43 On lui disait que...
11:45 Au bout d'un moment, ma fille, elle craquait.
11:47 Elle rentre à la maison, elle me dit "Maman,
11:49 je la voyais d'une teinture à une autre, elle changeait.
11:53 Elle avait voulu faire une couleur rouge à ses cheveux.
11:55 Au bout d'une semaine, au bout de tellement d'insultes,
11:58 elle en arrivait à devoir se reteindre les cheveux.
12:01 Elle me dit "Maman, ce n'est pas possible.
12:03 On m'insulte, je change."
12:05 Elle changeait pour les autres.
12:07 Je ne comprends pas.
12:09 Je suis de la même communauté que cette jeune fille.
12:12 Je suis de confession musulmane.
12:14 Ma fille, pareil.
12:16 On ne comprend pas cette version de la religion
12:19 que ces personnes ont.
12:21 Je suis choquée.
12:23 Parce que si c'est la raison de l'acharnement de ma fille,
12:26 c'est très très grave.
12:28 - On est choqués d'entendre évidemment cette histoire.
12:31 Je voulais qu'on écoute Sabrina Medjber.
12:33 Parce qu'elle a dit "là, ce n'est pas nouveau.
12:35 Ça fait des années que cette offensive existe.
12:37 Elle a été battue, elle a reçu des coups de poing,
12:40 des coups de pied, elle a eu une balayette.
12:42 La tête de cette jeune femme a touché le sol.
12:45 Et Sabrina disait tout à l'heure
12:47 "Rien de nouveau, au contraire."
12:49 - Le coup de tête, balayette, manchette,
12:53 c'est un pratiquant dans les quartiers.
12:55 Ce n'est pas nouveau.
12:57 Les insultes de "harqiyah", ça veut dire "pute"
13:00 ou "qahba", ça veut dire "pute"
13:02 ou "harqiyah", ça veut dire "traître".
13:04 C'est un normatif linguistique qui existe
13:06 dans les quartiers depuis 30 ans.
13:08 Donc, il n'y a rien de nouveau.
13:09 Lorsque j'étais jeune, ça a commencé comme ça.
13:11 Au collège, vous portez une mini-jube,
13:13 vous mettez un peu de rouge à lèvres,
13:14 vous parlez à la française, vous ne parlez pas au wesh-wesh,
13:16 vous ne portez pas de jogging glas-cosse,
13:18 vous n'adoptez pas leurs codes sociaux.
13:20 Eh bien, vous êtes marginalisés, on vous insulte.
13:23 C'est une fille qui a été dans le coma,
13:25 dans le commun, parce qu'elle s'habille à l'européenne.
13:28 Mais est-ce qu'on se rend compte du pays
13:30 dans lequel on vit aujourd'hui ?
13:32 Est-ce qu'on se rend compte du pays dans lequel on vit
13:34 de cette violence qui semble avoir atteint des niveaux ?
13:38 En fait, ils ont 14 ans, ils ont 15 ans,
13:41 et cette violence, moi, il me semble qu'elle n'existait pas
13:43 de cette manière aussi forte, mais je me trompe peut-être.
13:46 Est-ce qu'il n'aurait pas fallu s'occuper,
13:48 enfin, prendre à bras le corps cette affaire
13:50 depuis le début, puisqu'on nous a quand même dit
13:53 que c'était une affaire qui durait depuis plusieurs mois,
13:56 depuis plusieurs années ?
13:58 Est-ce qu'il n'aurait pas fallu faire quelque chose
14:01 en amont ?
14:03 Parce que la plupart, en fait, je reviens à ce que je dis,
14:06 mais s'il n'y a pas, comment dire, des sanctions d'entrée,
14:11 eh bien, les choses sont venimes.
14:13 Parce qu'on est toujours dans la prévention,
14:15 ça, c'est la grande mode, enfin, la grande mode, non,
14:17 depuis des années, on est dans la prévention,
14:19 on est dans le pédagogique, mais malheureusement,
14:22 ça ne fonctionne pas, on voit bien que ça ne fonctionne pas.
14:25 - Il faut absolument poser la question...
14:27 - Il faut des cadres.
14:28 - Il faut poser la question de la responsabilité
14:30 des proviseurs, du proviseur, du recteur ou de la rectrice.
14:33 - Oui, Nicole Billoubet nous dit qu'il y aura
14:35 une enquête administrative, moi, je vous dis très honnêtement,
14:39 je n'y crois pas.
14:40 Voilà, je ne vais pas, pour le coup,
14:42 prendre de précautions, contrairement au président
14:44 de la République, vous avez dit qu'il avait des divergences,
14:46 non, il est complètement schizophrénique sur ce type
14:48 de sujet-là, il nous dit tout et son contraire.
14:50 Mais la réalité, c'est que ce qui est fascinant
14:52 dans cette affaire, extrêmement préoccupant,
14:54 mais qui est une réalité, je le redis comme je le pense,
14:57 comme j'ai pu le voir, comme beaucoup de gens le voient,
14:59 évidemment pas partout dans tous les établissements,
15:01 mais il y a une montée de ce phénomène,
15:03 il y a des gens qui font pression au nom
15:05 d'une lecture rigoriste de leur religion sur les autres,
15:08 y compris sur des musulmans qui, eux, ne sont pas
15:10 dans cette lecture rigoriste.
15:11 Ça, il faut quand même le dire, c'est ce qui se passe
15:13 aujourd'hui dans notre pays, c'est que si vous n'êtes pas
15:15 dans une approche littérale, radicalisée de l'islam
15:20 qui est diffusée par certains, vous êtes traités
15:23 de mauvais musulmans, vous êtes ostracisés,
15:25 vous êtes pointés du doigt par certains.
15:27 Et là, ça a pris une proportion, évidemment, une gravité.
15:29 Ce phénomène-là, il monte, il progresse,
15:31 et il est très préoccupant, vraiment préoccupant.
15:33 - Jean-Paul Breguet dit, c'est ce que vous dénoncez,
15:35 d'ailleurs, "pointé du doigt" depuis des années.
15:38 Là où ça interroge, c'est qu'avec Gabriel Lattal,
15:41 on a dit "pas de voile, pas d'abaya, rien".
15:44 Là, c'est quand même la démonstration qu'il y a
15:47 un raté dans la machine.
15:49 - Ce que dit à l'instant M. Nassrou,
15:54 il y a une schizophrénie au sommet du pouvoir.
15:57 D'un côté, on affirme de grands principes laïcs,
16:00 et de l'autre côté, on ne fait rien pour les appliquer.
16:03 Je dis bien "on ne fait rien".
16:05 On laisse, exactement comme la gauche s'est dit,
16:08 il y a chez les immigrés de première ou de deuxième génération
16:13 un nouveau réservoir de prolétaires qui votera pour nous,
16:16 c'est le raisonnement de la LFI.
16:18 On a laissé courir, et actuellement,
16:23 on va dire les choses carrément,
16:25 c'est une offensive des frères musulmans
16:27 qui, chassés d'Egypte, sont venus se refaire une santé en Europe.
16:31 On va constater petit à petit des territoires
16:36 non plus perdus par la République.
16:39 Le livre date de 2002.
16:41 Je ne sais pas si vous imaginez, ça fait 22 ans
16:43 que l'on sait ce qui se passe.
16:45 Mais maintenant, ce sont des territoires conquits.
16:48 On va vers une situation à l'anglaise
16:50 où des villes seront administrées par la charia.
16:54 Si c'est cela que l'on veut, on laisse courir.
16:57 Je voulais juste qu'on revienne un instant
17:00 sur la responsabilité de l'établissement.
17:02 Le professeur, je le rappelle, principal,
17:05 avait averti de la menace qui pesait sur cette jeune fille.
17:08 La vie scolaire avait été prévenue, et pas qu'une fois.
17:11 Et pourtant, des surveillants l'ont laissé sortir.
17:13 C'est ce que disait, expliquait ce matin, la maman de Samara.
17:18 Samara, elle a été attrapée de force par les cheveux.
17:22 Elle a été dirigée vers ce groupe.
17:24 Elle a été jetée en pâture à Sébouro.
17:27 Et j'en veux à l'établissement.
17:30 Parce que je me dis qu'ils auraient pu,
17:33 quand même, avec après deux appels,
17:35 même au moment où j'ai rappelé pour dire
17:38 que je n'arrivais pas à joindre ma fille,
17:40 je l'ai appelée une vingtaine de fois,
17:42 elle ne me répond pas, je m'inquiète,
17:44 je suis sur le chemin en train d'arriver.
17:46 Elle est à l'intérieur du collège.
17:48 Que j'arrive à 16h05 ou à 16h20, c'est pareil.
17:50 Elle est à l'intérieur du collège, elle est en sécurité.
17:53 En final, elle était déjà en train de se faire agresser.
17:58 Une enfant, elle ne peut pas subir tout le temps
18:01 et que l'établissement reste sourd.
18:04 Ils sont sourds, en même temps,
18:06 ils compatissent à votre douleur,
18:09 ils essaient de prendre des mesures
18:11 qui ne sont pas assez fermes à mon sens.
18:13 Au final, à cette élève de 48h,
18:16 ça ne lui a pas servi de leçon.
18:18 Elle a monté crescendo dans sa cruauté.
18:20 Elle en est arrivée à élaborer un plan machiavélique
18:23 pour qu'on agresse ma fille,
18:25 pour qu'on la laisse pour morte sur le bitume.
18:27 C'est la parole évidemment de cette maman,
18:31 mais il semble quand même qu'il y ait un petit ratage,
18:33 un gros ratage même dans le système d'information.
18:37 Et pourtant, on nous a présenté cet établissement
18:39 comme modèle avec des référents anti-harcèlement, etc.
18:43 - De toute façon, j'ai entendu qu'elle avait été exclue
18:47 deux jours, cette harceleuse.
18:50 - Il y a quelques temps, parce que c'est la deuxième fois.
18:52 - Oui, mais voilà, c'est ça, c'est ce que je vous dis.
18:54 On fait des commissions éducatives,
18:57 on réunit tout le monde, on donne des fiches de suivi,
19:00 et puis on dit attention.
19:04 Mais les enfants, ils ont besoin de cadres.
19:07 Quand je parle avec mes élèves, clairement,
19:10 les enfants, ils ont besoin qu'on les encadre,
19:12 qu'on soit comme des parents pour eux,
19:14 et ils ont besoin d'être punis, et ils le disent.
19:17 Ils n'aiment pas, ils ne vont pas du tout apprécier
19:20 qu'un prof copine avec eux, ou soit trop sympa,
19:22 ou soit démago, ce n'est pas ce qu'ils attendent, vraiment.
19:26 Le respect, il vient quand un professeur est là,
19:30 leur donne des cadres, leur donne du savoir.
19:33 - Je suis d'accord, mais là, il y a plein de cas
19:35 de harcèlement différent, certains ne parlent pas,
19:38 n'arrivent pas à dire à leurs parents,
19:40 parfois c'est les professeurs, parfois il n'y a pas d'écoute, etc.
19:42 Là, il devrait y avoir une écoute,
19:45 quand vous appelez plusieurs fois la vie scolaire,
19:47 et que finalement...
19:49 - Là, il y a un raté, hein.
19:51 - Il y a plus qu'un raté, la réalité, c'est qu'on n'est pas armés
19:54 pour réellement faire de nos écoles des sanctuaires,
19:56 c'est ce que tout le monde dit, c'est ce qu'il faudrait faire,
19:58 mais on n'a pas les bons outils, on n'a pas les bonnes sanctions.
20:01 Les sanctions sont très insuffisantes.
20:04 Dans tous les établissements, vous avez une petite minorité,
20:07 une poignée d'élèves qui perturbe totalement
20:10 le fonctionnement de l'établissement, parfois avec des cas
20:12 de harcèlement scolaire, parfois avec de la délinquance,
20:14 mais il faut les sortir une bonne fois pour toutes
20:16 des établissements lambda, on n'y arrivera pas autrement.
20:19 - Mais vous faites quoi ? Vous les sortez ?
20:21 - On les met dans des établissements spécialisés,
20:23 au bout d'un moment, ça n'est pas possible.
20:25 On ne peut pas laisser des enfants ne pas pouvoir étudier tranquillement,
20:28 voire être menacés, raquettés, violentés,
20:31 parce qu'il y a une poignée qu'on n'ose pas sanctionner
20:33 de peur de stigmatiser l'établissement,
20:35 de peur de pointer du doigt la communauté éducative,
20:37 et donc on met la poussière sous le tapis.
20:39 - Vous avez entièrement raison, mais le problème,
20:41 c'est qu'en l'état, comment on fait ?
20:44 Parce que vous parlez d'établissements spécialisés,
20:46 très bien, mais où, lesquels, comment ?
20:49 Moi j'aimerais bien, ça nous arrangerait tous.
20:51 - Je vous donne un seul exemple.
20:53 Les fameux centres éducatifs pour mineurs,
20:55 ça fait des années que tout le monde sait qu'ils sont notoirement insuffisants,
20:57 il y en a une cinquantaine dans tout le pays,
20:59 tout le monde sait qu'il faut en augmenter,
21:01 Emmanuel Macron lui-même s'était engagé à en ouvrir,
21:03 résultat, au bout de sept ans, il n'y a quasiment pas une place de plus
21:07 dans ces centres éducatifs fermés aujourd'hui.
21:09 Comment on fait pour sortir de ces établissements-là
21:11 des individus qui perturbent ?
21:13 La jeune fille qui s'est rendue coupable de ce qui s'est passé là,
21:16 on verra le détail,
21:18 moi je pense que le récit sur la radicalisation religieuse
21:21 il est malheureusement plausible, il est probant,
21:23 mais peu importe, ce qu'elle a fait de toute façon
21:25 est d'une extrême gravité,
21:27 elle devrait être sanctionnée bien plus que d'avoir simplement
21:29 quelques jours d'exclusion et pouvoir revenir dans l'établissement
21:31 comme si de rien n'était.
21:33 Jean-Paul Bréguelli, c'est un problème de sanctions
21:35 à l'intérieur des établissements,
21:37 c'est un problème de professeurs qui ne sont pas formés,
21:40 c'est un problème de mise en place des alertes,
21:42 ou c'est autre chose ?
21:44 Il y a le fait que plutôt que des centres éducatifs fermés,
21:49 moi dans mon dernier livre je proposais par exemple,
21:52 puisqu'on doit les réinscrire,
21:54 c'est de droit tant qu'ils ont moins de 16 ans,
21:57 autant les envoyer dans des internats,
22:02 ce qu'on appelait des internats d'excellence, vous savez,
22:04 à 200 km de chez eux,
22:06 absolument en internat,
22:09 de façon à les couper de leur famille,
22:11 des grands frères, de leur quartier,
22:14 du ghetto dans lequel ils ont été élevés,
22:17 de façon à les rééduquer.
22:20 J'ai été peut-être pro-chinois quand j'étais jeune,
22:22 je crois que je redeviens avec l'âge.
22:25 La grand-mère de Samara, on va l'écouter dans un instant,
22:29 elle a lancé un appel à Emmanuel Macron,
22:31 elle a dit "attention", dans ce genre de cas,
22:33 la guerre couvre, peut-être que ce sera intéressant
22:35 d'analyser ce qu'elle a dit,
22:37 on n'a pas fait attention exactement, précisément,
22:39 à ce qu'elle disait hier,
22:40 je voulais qu'on la réécoute ce soir,
22:42 mais avant ça, parce qu'il est 21h30,
22:44 je salue Simon Guillain qui va nous rappeler
22:46 les principes potides de l'actu ce soir.
22:48 Bonsoir Olivier et bonsoir à tous,
22:49 l'acteur Alain Delon, placé sous curette
22:51 est le renforcé.
22:52 Une décision prise par le juge des tutelles de Montargy,
22:55 placé sous sauvegarde de justice depuis le 25 janvier
22:58 pour des raisons de santé.
22:59 Le tribunal de Montargy a donc renforcé
23:01 les mesures de protection à l'égard de l'acteur,
23:03 âgé aujourd'hui de 88 ans.
23:05 Joe Biden demande à Benhamin Netanyahou
23:08 de conclure sans délai un accord pour incesser
23:10 le feu immédiat dans la bande de Gaza.
23:12 Le président américain et le premier ministre israélien
23:14 se sont entretenus par téléphone aujourd'hui.
23:16 Joe Biden prévient Israël que le soutien des Etats-Unis
23:19 dépendrait de décisions concrètes pour protéger les civils
23:22 dans l'enclave palestinienne.
23:24 Et enfin, cette image, le scooter de François Hollande
23:27 est mis aux enchères.
23:28 Il s'agit bien sûr du fameux trois roues
23:30 que l'ancien chef de l'Etat utilisait
23:32 pour aller voir son épouse Julie Gayet.
23:34 François Hollande avait été photographié
23:36 sur son scooter en 2014.
23:38 Oui Simon, mais elle n'était pas son épouse à l'époque.
23:41 Elle n'était pas son épouse à l'époque ?
23:43 Ça lui donne encore plus de valeur.
23:44 Je crois que le scooter a été acheté par un couple.
23:47 Thomas ?
23:48 Je n'ai pas cette information Olivier, je suis désolé.
23:50 Ça m'a échappé.
23:51 Ils le mettent aux enchères.
23:52 Prix de l'enchère ?
23:53 Combien ?
23:54 10 000.
23:55 10 000 euros ?
23:56 C'est bien au-dessus de sa valeur neuf.
23:58 C'est collector.
23:59 Ça devrait monter.
24:00 Bon, écoutez, je ne sais pas moi.
24:01 Vous êtes acheteur ?
24:02 Je ne fais pas d'offre.
24:03 Aucune offre.
24:04 Merci Simon.
24:06 Je voulais vous montrer le tweet de Sandrine Rousseau
24:09 à propos de cette jeune fille lynchée.
24:12 Vous allez voir, Samara a été violemment agressée.
24:14 Cette agression absolument, totalement sexiste.
24:17 Totalement sexiste Samara.
24:19 Et toutes les femmes ont le droit de s'habiller comme elles le souhaitent, partout.
24:22 À quel moment le mot sexiste doit apparaître dans ce genre de fait divers ?
24:29 Si elle semble reprendre la théorie de la mère de Samara, si on comprend bien,
24:34 et si c'est le cas, alors ce n'est pas seulement sexiste,
24:36 c'est également avec un aspect religieux qui n'est pas présent dans le tweet de Sandrine Rousseau.
24:43 Elle existe pas.
24:44 Donc il y a un souci.
24:45 Soit on prend des précautions, comme c'est le cas du président de la République,
24:47 soit on adhère à la thèse de la maman de Samara.
24:50 Et dans ce cas-là, on dénonce ce qui doit être dénoncé.
24:52 Sexiste.
24:53 Écoutez, moi très franchement, je ne commente plus les commentaires de Sandrine Rousseau.
25:00 Qui honnêtement, m'intéresse tellement.
25:02 Ce qui est plus intéressant, vous avez raison,
25:03 la grand-mère de Samara a lancé un appel à Emmanuel Macron.
25:05 On va l'écouter.
25:06 Monsieur Macron, stop, il faut arrêter.
25:11 Franchement, il faut stopper tout ça.
25:13 Vous laisser faire en décadence toutes ces actes de barbarie,
25:17 il faut tout stopper, monsieur Macron.
25:19 Parce qu'un jour, il y aura une guerre et elle sera entre nous et chez nous.
25:23 Comment on peut décoder ça ?
25:25 De guerre entre nous et chez nous ?
25:28 Je ne veux pas parler à sa place,
25:30 mais je pense qu'il y a beaucoup de gens qui n'en peuvent plus dans notre pays.
25:33 Il y a beaucoup de gens qui ont le sentiment que les règles les plus élémentaires ne s'appliquent plus.
25:38 Certains disaient qu'on marche sur la tête.
25:40 Mais là, on voit qu'un élève ne peut pas tranquillement avoir une scolarité normale,
25:45 sans être embêté, sans être violenté, sans être gravement agressé,
25:48 et si ça se trouve, avec des motivations qui sont très préoccupantes.
25:51 C'est ça qui crée aujourd'hui ce climat dans notre pays de division.
25:54 C'est parce que l'État a la main qui tremble.
25:56 C'est à l'État d'appliquer les règles.
25:58 C'est à l'État de faire en sorte que ceux qui ne respectent pas les règles soient sanctionnés.
26:01 Mon bras ne trempera pas, a dit Nicole Belloubet.
26:04 Pardon de vous dire, madame Belloubet, qui a été nommée au ministre de l'Éducation nationale,
26:08 c'est la preuve que le président de la République n'a aucune intention de s'attaquer à ces sujets-là.
26:12 C'est elle qui avait dit, s'agissant de Mila d'ailleurs,
26:15 qu'elle avait eu tort de dire ce qu'elle avait dit alors qu'elle était menacée.
26:18 Et quoi qu'on pense de ce qu'elle dit,
26:20 personne n'a à être menacé en raison de ses opinions dans notre pays.
26:23 Donc madame Belloubet, c'est vraiment, on peut être certain que rien ne veut bouger avec elle.
26:27 Je vais juste prendre un exemple, si vous me le permettez.
26:29 Gabriella Telle voulait lancer des groupes de niveau.
26:32 Madame Belloubet n'ose même pas prononcer le terme.
26:34 Elle dit, il faut dire des groupes de besoin.
26:36 Parce que groupe de niveau, c'est insultant, c'est stigmatisant.
26:39 Mais il n'y a rien à en attendre.
26:41 Je regardais tout à l'heure, Jean-Paul Bréguély,
26:43 cette stat sur les atteintes à la laïcité ces derniers mois.
26:46 Chiffre officiel, décembre 2023, 590 faits d'atteinte au principe de la laïcité recensées.
26:51 Et pour la première fois, les suspicions de prosélytisme
26:54 constituaient la première catégorie de signalement.
26:58 Là aussi, c'est un indicateur qui est fort.
27:02 Alors effectivement, il y a eu deux montées récentes.
27:06 Il y en a eu une première au mois de septembre.
27:08 C'était les racailles de début juillet qui avaient mesuré leur pouvoir.
27:12 Il y en a une seconde depuis le 7 octobre dernier,
27:17 où un certain nombre de gens, mal informés manifestement,
27:20 prennent parti pour le Hamas,
27:22 se lancent dans un antisémitisme absolument débridé
27:26 et utilisent des faits totalement extérieurs
27:31 pour contester la laïcité ici.
27:34 Parce que cela fait des années que la laïcité n'est plus véritablement défendue,
27:39 qu'on plaide une laïcité ouverte,
27:42 une laïcité à géométrie variable, etc.
27:45 La laïcité, c'est comme le "je t'aime".
27:47 Dès que vous rajoutez quelque chose à côté,
27:49 "je t'aime bien", "je t'aime beaucoup", etc.,
27:51 ce n'est plus le "je t'aime".
27:53 Alors la laïcité, effectivement, il faut qu'elle soit...
27:56 Mais est-ce qu'on est capable encore de la défendre, Haute-Main de Nasserau ?
27:58 Je veux vous donner un élément qui m'interpelle.
28:01 Je vous rappelle que quand il y a les hommages pour commémorer cet important,
28:04 malheureusement, l'assassinat de Samuel Paty,
28:06 nous n'avons jamais vraiment su, nous n'avons jamais eu les chiffres
28:09 et nous avons plusieurs fois demandé,
28:11 beaucoup d'élus nous ont demandé,
28:12 des atteintes à la laïcité de nos établissements au cours de l'année.
28:15 Et puis à l'occasion de cette journée-là, il y a encore un énorme tabou.
28:18 Pour l'instant, l'État est défaillant quand il s'agit de défendre la laïcité à l'école
28:21 et quand il s'agit de protéger les professeurs quand ils sont menacés.
28:24 Ça, moi, je le déplore parce que je vous assure qu'au sein de nos classes,
28:29 quand on parle avec les élèves, ils sont quand même réceptifs.
28:33 Il faut quand même essayer de garder une espèce de lueur d'espoir.
28:36 Moi, quand les élèves ne comprennent pas, encore ce matin, on a parlé,
28:40 j'essaie de voir quand je peux parler des caricatures ou quand ça ne va pas le faire.
28:45 Mais vous êtes d'accord qu'il y a des sujets qu'on ne peut pas aborder,
28:48 parfois, selon les classes, selon les moments ?
28:51 Il faut choisir le moment.
28:53 J'ai environ 4 ou 5 heures mes élèves. Je les connais.
28:58 Je vois quand ça va être un peu touchy, on va dire, mais je me lance, je le fais.
29:04 Ça veut dire quoi, quand c'est touchy ?
29:06 Ça veut dire que quand on parle des caricatures, forcément, de façon...
29:11 Je ne sais pas, ils ont 13 ans, donc de façon très impulsive ou de façon un peu provocatrice,
29:17 mais pas tant que ça. En général, c'est impulsif quand on leur explique...
29:21 Je parlais avec eux ce matin des "Unes" de Charlie Hebdo,
29:25 mais je parlais à la fois des caricatures, mais je parlais...
29:30 Pardon d'être un peu cru, mais je parlais de Jésus quand il est caricaturé avec une tête de bite,
29:35 ou je parlais du dessin quand Hitler danse et dit "Salut les youpins", ça gaze.
29:40 Je faisais la parbelle à tout le monde pour ne pas qu'il y ait de jaloux
29:44 et pour ne pas qu'on se sente stigmatisé ou quoi que ce soit.
29:47 Mais ce que je veux dire, c'est que quand on leur explique la satire,
29:51 quand on leur explique qu'on n'a pas le droit de tuer pour un dessin,
29:55 au bout d'un moment, même si ça prend un peu de temps, ça finit par marcher.
30:00 J'aimerais savoir si vous leur parlez de la Shoah, si vous leur parlez...
30:03 Oui, alors là, je vais vous parler à la bonne personne.
30:05 Oui, je parle de la Shoah, je fais des projets d'envergure sur la Shoah,
30:09 j'ai posé un pavé de la mémoire pour un rescapé de Bergen-Belsen.
30:13 Je vais vous dire, c'est un cheminement, parce qu'au début, j'ai des élèves
30:17 qui commencent par dire "Ah, bien fait pour les juifs", oui, ça part.
30:21 - Ça commence comme ça ? - Oui.
30:23 Je vous interromps, parce qu'on va marquer une pause.
30:28 J'ai envie d'entendre aussi Jean-Paul Brégély dans un instant.
30:31 Et puis on parlera de la grande initiative de Beauvau, quand même,
30:34 pour sécuriser les établissements scolaires.
30:36 Ça s'appelle le Bouclier autour de l'école.
30:38 À tout de suite.
30:42 La suite du Meilleur de l'Info, juste avant la pause,
30:45 Cécile Chabot, professeure de français et romancière, disait
30:48 qu'il y avait peut-être une temporalité, un moment pour parler de certains sujets,
30:52 mais que vous parliez de tous les sujets.
30:54 Comme quoi, Jean-Paul Brégély, tout n'est pas perdu.
30:56 Tous les profs ne se censurent pas.
30:58 Tous les profs ne se censurent pas, effectivement,
31:01 mais on trouve de tout chez les profs.
31:04 850 000 enseignants, ils ne parlent pas d'une voix unique.
31:07 Simplement, ce qu'il faut dire, c'est que les profs qui sont formés
31:11 depuis une quinzaine d'années n'ont plus les moyens,
31:15 au niveau du savoir, de contrer les idées reçues
31:19 avec lesquelles les élèves arrivent en classe.
31:22 Il y a une question de formation qui est absolument essentielle.
31:26 Il y a d'autre part un certain nombre de profs, on va dire islamo-gauchistes,
31:30 qui trouvent très bien que les élèves arrivent éventuellement voilés,
31:34 voudraient qu'ils soient voilés en classe,
31:37 voudraient que la liberté d'expression soit la liberté d'interdire l'expression des autres.
31:42 Voilà, on arrive à ça, véritablement.
31:45 Il faut voir une chose, c'est que la totalité de l'éducation nationale
31:50 est en train de couler.
31:52 Je l'ai dit il y a déjà 20 ans, je le redis depuis 20 ans,
31:56 cela fait 20 ans que personne n'écoute parce que tout le monde met des œillères,
32:01 véritablement.
32:02 On est arrivé à un point de rupture, alors je le dis très solennellement,
32:06 si on ne fait pas quelque chose contre l'antrisme religieux,
32:10 dans les deux ans à venir, on va avoir des Saint-Barthélemy partout.
32:14 Voilà, ça c'est la réalité.
32:16 On a entendu le message, il est radical lui aussi.
32:20 Vous avez dit qu'il y avait 850 000 profs en France,
32:24 effectivement c'est un très large panel.
32:26 Il y a quelques jours vous avez écrit un papier dans Coseur, me semble-t-il,
32:29 pour raconter cette diversité chez les profs.
32:31 Mais chez les profs il y a aussi des...
32:33 il y a peut-être des gens qui sont proches des islamo-gauchistes.
32:36 Combien de profs qui votent ?
32:38 Un prof sur 4.
32:39 Un quart, 25% qui votent pour la France Insoumise.
32:41 Il y a aussi des racistes, il y a aussi des...
32:43 Il y a aussi des dysfonctionnels comme partout.
32:45 Comme dans toutes les corporations, il y a de tout et il ne faut pas non plus...
32:49 Il existe aussi...
32:50 Vous aviez des exemples je crois sur le racisme.
32:53 Il existe des profs dysfonctionnels, racistes.
32:55 Moi j'ai un collègue, évidemment je ne devrais pas le dire,
32:59 mais quand il me parle d'un élève, il dit l'africain,
33:02 bon, j'ai quand même dit, il est né dans le 12ème,
33:05 il est aussi africain que toi et moi, enfin stop, un moment.
33:08 Et puis bon, qu'il fait des remarques tout à fait déplacées en classe,
33:12 sur les prénoms imprononçables, ou que sais-je.
33:16 Voilà.
33:17 Et ça, ça crée aussi une violence,
33:20 parce que les élèves ont un sentiment fort,
33:24 les ados ont un sentiment fort d'injustice.
33:26 Et puis les profs, en tant que fonctionnaires, sont indéboulonnables.
33:30 Donc ça aussi c'est quelque chose dont on ne parle jamais,
33:32 mais il me semble que...
33:34 Il me semble aussi qu'il y en a quelques-uns qui ont démissionné.
33:36 Ils ne sont peut-être pas indéboulonnables, mais là, ces derniers temps,
33:39 c'est assez compliqué.
33:40 Je voulais juste qu'on termine sur ce sujet.
33:42 Réunion à Beauvau aujourd'hui pour identifier les établissements à haut risque,
33:46 il y avait autour du ministre de l'Intérieur ?
33:48 Ministre de l'Intérieur, ministre de la Justice, ministre de l'Éducation,
33:51 c'était une réunion autour de la sécurité des établissements scolaires.
33:55 On en parle beaucoup, il y a beaucoup de menaces
33:57 qui planent autour de ces établissements,
33:59 même à l'intérieur de ces établissements.
34:01 Alors pas de réelle annonce à l'issue de cette réunion.
34:03 Ça s'appelle le bouclier autour de l'école.
34:04 Le bouclier autour de l'école, mais il y a quand même quelques chiffres
34:06 qui nous ont été communiqués par le ministère de l'Éducation.
34:08 Je vous le donne juste.
34:09 Bon, ça paraît évident, mais il y a plus aujourd'hui d'incidents graves
34:12 à l'école dans le second degré qu'auparavant.
34:15 Et ce qu'on note, c'est qu'il y a le pourcentage de ces incidents graves
34:19 qui sont soit des incidents à caractère raciste, antisémite ou homophobe,
34:22 a doublé.
34:23 8 % désormais de ces incidents rentrent dans ces catégories.
34:27 Et puis on note 408 actes antisémites ou signalements antisémites
34:31 depuis le 9 octobre 2023.
34:33 Bon, moi j'ai noté dans ce bouclier autour de l'école qu'il y avait une certaine...
34:37 Il y avait une liste de mesures qui seront prises.
34:41 D'abord, éduquer et prévenir contre le harcèlement.
34:43 Ça, c'est important.
34:44 150 coordinateurs harcèlement.
34:45 Nomination de coordinateurs harcèlement.
34:47 150, c'est pas mal.
34:48 Bon, 150 pour combien d'établissements ?
34:50 En plus de ceux qui sont déjà là.
34:52 Renforcer l'éducation morale et civique.
34:55 Ça peut pas faire de mal, mais ça va pas sauver les établissements scolaires.
34:59 Visite obligatoire d'un lieu de mémoire.
35:01 Pour ? Contre ?
35:03 - Ne pense rien ? - Ah bah non, mais je vais pas vous dire contre, évidemment.
35:06 - Mais moi je le fais déjà. - C'est vraiment...
35:08 - On a l'impression... - C'est vraiment quelque chose qui va servir de bouclier, ça ?
35:11 C'est pas ça, mais on a l'impression que...
35:13 Comme si on le faisait pas déjà.
35:15 Enfin, je sais pas, mais moi je...
35:16 C'est pour ça qu'il y a pas eu de réelle annonce,
35:17 parce que tout ça était déjà plus ou moins mis en place.
35:19 Mais développement... Excusez-moi, qu'est-ce que ça veut dire,
35:21 développement du label "égalité fille/garçon"
35:23 est quand même essentiel dans la lutte contre les violences sexuelles.
35:26 - Est-ce qu'on a vraiment besoin d'un label ? - Mais en fait, c'est des mots, quoi.
35:29 C'est de la novlangue, c'est rien.
35:31 C'est comme les forces mobiles scolaires qui ont été annoncées la semaine dernière,
35:33 qui d'ailleurs, je crois, sont déjà en vigueur à la région Île-de-France,
35:36 ou en tout cas, à quelque chose de similaire.
35:38 On nous parle de ce nouveau, nouvelle entité.
35:40 Au final, c'est 20 agents du ministère de l'Éducation nationale.
35:42 Ça va pas du tout résoudre le problème.
35:44 Bon, je vais saluer Jean-Paul Aurillier.
35:45 Et merci beaucoup d'avoir été avec nous en direct ce soir.
35:48 Deux sujets sur lesquels j'aimerais revenir.
35:51 La protection des établissements scolaires en Île-de-France.
35:53 L'opposition, il y a quelques jours, a refusé une enveloppe d'un million
35:55 pour renforcer la sécurité des établissements privés.
35:58 Alors, ça veut dire catholiques, juifs en particulier.
36:00 Et ça a mis hors d'elle votre patronne.
36:02 On va regarder. Vous allez comprendre.
36:04 Nous aurions bien besoin de ce million d'euros
36:09 pour faire des travaux, pour réparer des malfaçons.
36:13 Excusez-moi, mais nous ne sommes assez pragmatiques.
36:16 L'argent public doit aller en priorité aux établissements publics.
36:20 Parce que vous croyez que les islamistes, ils vont se demander
36:23 si c'est un établissement public ou un établissement privé
36:25 avant de foutre la bombe ?
36:26 Ben non, ils ne vont pas se le demander.
36:27 Donc la sécurisation, là c'est un million de travaux de sécurisation.
36:30 Donc la sécurisation, elle est prioritaire.
36:32 Elle vaut pour tous, tous les lycéens, où qu'ils aillent.
36:35 C'est de l'argent de la région.
36:37 C'est de l'argent de la région.
36:38 Et nous, on vous incite à régler ces factures
36:42 et à ne pas financer les lycées privés.
36:44 Ils n'en ont pas besoin, ce type de lycées privés.
36:46 Et donc nous voterons la mention de renvoi. Je vous remercie.
36:48 Mais je tiens quand même à vous dire que dans les lycées privés
36:51 auxquels vous voulez supprimer des subventions,
36:53 il y a des lycées juifs.
36:55 Et qu'aujourd'hui, on a une demande extrêmement prégnante,
36:59 y compris faite par la préfecture de police,
37:02 de les aider à se sécuriser.
37:04 Villiers-le-Bel et Montreuil.
37:06 Voilà, Villiers-le-Bel et Montreuil, pour vous,
37:08 il n'y a pas de problème de sécurité pour les lycéens.
37:10 Eh ben écoutez, vous allez aller leur dire.
37:13 La raison de s'énerver, on a encore dans notre pays,
37:16 une gauche qui est opposée au fait qu'on mette de la sécurité dans les lycées.
37:20 De la sécurité en général.
37:21 Ça a été dit à l'instant, on a mis des brigades régionales de sécurité
37:24 pour protéger nos lycées.
37:25 On va être à 100 agents bientôt.
37:26 A l'époque d'ailleurs, personne n'en voulait,
37:28 ni la gauche, ni l'État et tout.
37:29 Et aujourd'hui, ça fonctionne et heureusement qu'ils sont là
37:31 pour intervenir dans les lycées en Ile-de-France
37:33 quand il y a des situations de tension.
37:34 Là, effectivement, on finance la sécurité dans les lycées privés.
37:37 Ça représente 1%.
37:39 1% seulement de l'investissement de la région dans les lycées.
37:41 Et même ça, ils n'en veulent pas parce qu'ils ont un problème avec le financement.
37:44 Alors, M. Chivane est venu,
37:45 parce qu'on a fait une petite erreur sur son nom,
37:47 donc il a eu un droit de réponse.
37:48 Et il a dit non, mais ce n'est pas ça,
37:50 ce n'est pas à la région de financer, c'est à l'État.
37:54 Bon, on va l'écouter, vous allez voir,
37:55 il y a eu quand même un échange assez tendu avec Pascal Praud.
37:58 Je n'ai rien contre les écoles privées.
38:02 Je suis dans le cadre de la loi.
38:05 Il y a des accords, vous savez, il y a des accords.
38:08 Les écoles privées ont des accords avec l'État.
38:10 Et nous sommes dans l'obligation, en tant que collectivité locale,
38:13 de financer les écoles privées, en particulier les lycées,
38:16 c'est la compétence de la région,
38:17 à hauteur de 69 millions d'euros chaque année.
38:20 Et nous le votons.
38:21 Et je le vote, M. Praud, je le vote et je l'ai voté.
38:23 Il s'agit en l'espèce d'une subvention extra-légale,
38:27 au-dessus de la légalité, en plus de la légalité.
38:31 Et je ne sais pas si vous savez,
38:33 mais aujourd'hui, les lycées d'Île-de-France,
38:36 un certain nombre d'entre eux, des dizaines d'entre eux,
38:38 sont dans un état lamentable, vétuste.
38:41 Je pense à Saint-Denis, à Argenteuil, à Cachan.
38:44 Ils vont très mal.
38:45 Et donc ce million d'euros servirait mieux aux écoles publiques,
38:50 qui sont de la compétence de la région.
38:52 Je suis sur la même ligne que Mme Pécresse,
38:54 qui dit "vous allez leur dire, aux lycées juifs,
38:57 que vous refusez un million de sécurité".
38:59 Déjà, là, attendez.
39:00 Je n'ai rien contre les lycées juifs,
39:01 ce n'est pas des lycées juifs.
39:02 Vous m'avez demandé de ne pas vous couper.
39:04 Vous avez dit droit dans les yeux.
39:05 Dites-moi le.
39:06 Vous allez leur dire, aux lycées juifs,
39:09 qu'ils n'ont pas le droit à la sécurité.
39:11 Si ils ont le droit, c'est à l'état de l'assumer.
39:13 Vous allez leur dire, mais pas à l'état de l'assumer.
39:15 C'est ça le sous-texte.
39:16 On ne va pas protéger les lycées catholiques,
39:19 ou juifs d'ailleurs, contre la menace qui est au sommet.
39:24 Évidemment, quand il s'agit de lycées catholiques
39:26 ou de lycées juifs, ils sont encore plus opposés.
39:29 C'est la réalité de leur vote.
39:30 À la région, j'y siège depuis 8 ans.
39:32 Mais ils le disent totalement.
39:34 Mme Diop a parlé du lycée Stanislas lors de sa démonstration.
39:37 Il y a bien sûr cette arrière-pensée idéologique,
39:39 cette arrière-pensée électoraliste.
39:41 On voit très bien ce qu'ils essayent de faire.
39:43 Cette gauche-là, alliée avec la France insoumise,
39:45 essaie de faire.
39:46 C'est une évidence maintenant.
39:47 Mais je vous le dis encore une fois,
39:48 là en plus c'était vraiment des travaux de sécurité.
39:50 Et quand ils disent que les subventions sont extra-légales,
39:52 ça veut dire quoi extra-légales ? Non.
39:53 Ce ne sont pas extra-légales.
39:54 Elles ne sont pas en dehors du cadre légal.
39:55 Elles sont tout à fait légales.
39:56 La preuve c'est qu'on le fait
39:57 et que ça passe tout à fait le contrôle de l'égalité.
39:59 Donc là ça ne passe pas.
40:00 Le million, il n'y est pas.
40:01 Ah si, il y sera bien sûr.
40:02 On l'a voté malgré l'opposition de cette gauche.
40:04 Et on continuera de le faire.
40:05 Bon, je voulais terminer par l'image de la jolie piscine que vous avez.
40:08 Jolie piscine olympique qui a été inaugurée ce matin
40:10 par le président Macron.
40:11 Hop, on a plongé.
40:13 Bon, il y a eu un petit souci de plongeon
40:14 mais on a vu tout à l'heure l'image.
40:16 On ne va pas la refaire.
40:17 C'est une jolie piscine.
40:18 Il y a très peu de piscines en fait en Seine-Saint-Denis.
40:20 Il y a 1,6 million d'habitants.
40:22 Il y en a une vingtaine, je crois, ou une trentaine, une quarantaine, je ne sais plus.
40:26 Donc ça c'est un équipement important
40:28 qui sera disponible pour le public à partir de quand ?
40:30 Ben écoutez, après les JO, évidemment, l'équipement reste.
40:33 Ça sera à partir de l'héritage des Jeux olympiques et paralympiques.
40:35 Et ben ça c'est important.
40:36 Voilà, l'héritage.
40:37 Merci beaucoup.
40:39 Merci à vous d'être venus.
40:40 Je salue Cécile Chabot.
40:42 Je rappelle, votre dernier roman s'appelle "Indigne".
40:45 C'est l'histoire d'un collabo.
40:47 On ne sait pas bien s'il est collabo ou pas.
40:49 On procède à un collabo qui a été aussi déporté à Auschwitz et à Burgenwald.
40:53 Merci beaucoup Thomas.
40:54 Dans un instant, évidemment, vous avez rendez-vous avec Maureen Vidal pour le 22h, 22h30.
40:58 Soir Info, Julien Pasquet.
41:00 Merci à Valérie Acnan et à Adrien Fontot.
41:02 Bye bye, à la semaine prochaine.
41:04 ♪ ♪ ♪

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