Vous avez l’impression de perdre vos cheveux un peu plus que d’habitude ? Vous avez essayé plusieurs produits mais sans succès et cela commence à vous inquiéter ? Sachez qu’il y a toujours une cause à une chute de cheveux anormale. Mounier et ses invités en parlent sur le plateau de "La Santé D'abord".
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00:00 Prenez soin de vous avec le groupe VIVE
00:02 et votre programme La Santé d'abord.
00:04 Groupe VIVE, pour une santé accessible à tous.
00:07 Bonjour à tous.
00:08 Bienvenue sur le pateau de La Santé d'abord,
00:10 l'émission qui préfère prévenir plutôt que guérir.
00:13 Vous avez l'impression de perdre vos cheveux plus que d'habitude.
00:17 Vous avez essayé plusieurs produits,
00:18 mais sans succès, et cela commence à vous inquiéter.
00:21 Sachez qu'il y a toujours une cause à une chute de cheveux anormale,
00:25 et on en parle aujourd'hui sur le pateau de La Santé d'abord.
00:27 (Générique)
00:30 ---
00:47 -Près de 9 millions de Français souffrent d'alopécie,
00:50 le terme médical qui désigne la chute de cheveux.
00:53 Evidemment, ce problème ne sera pas perçu de la même façon
00:56 que l'on soit un homme ou une femme,
00:58 le cheveu étant l'un des symboles sacrés de la féminité,
01:01 et les causes et par conséquent les solutions
01:03 seront complètement différentes.
01:05 Comment prévenir ou stopper la chute des cheveux ?
01:08 J'ai convié deux spécialistes du sujet
01:10 qui vont nous parler nutrition, micronutrition,
01:13 hormones, plantes, sans oublier toutes les techniques esthétiques
01:17 qui existent aujourd'hui dans ce domaine.
01:19 -Docteur Laurent Fogel, bonjour. -Bonjour.
01:21 -Vous êtes médecin spécialisé dans la prévention.
01:25 Votre mission, c'est de nous aider à bien vieillir,
01:28 notamment à garder nos cheveux. Vous allez nous expliquer comment.
01:31 Docteur Lofti Ben Slamah, bonjour. -Bonjour.
01:34 -Vous êtes chirurgien maxillofacial,
01:35 c'est-à-dire que vous réparez les gens accidentés
01:38 de là jusque là,
01:39 donc sommet du crâne, donc grève de cheveux.
01:42 -C'est un peu ça.
01:43 La chirurgie maxillofaciale a été très connue
01:45 par la grève du visage, par exemple.
01:47 Là, tout récemment, elle a été très connue aussi
01:49 par l'accident qui est arrivé au capitaine
01:51 de l'équipe de France de rugby, avec sa fracture.
01:54 Mais on répare tous les dommages,
01:56 y compris lorsqu'ils se viennent au niveau du cuir chevelu,
01:59 comme les brûlures, par exemple.
02:00 Et c'est de cette manière-là qu'on arrive à s'intéresser aussi
02:03 à la réparation du cuir chevelu et des cheveux.
02:06 -Voilà, vous nous parlerez tout à l'heure
02:07 de ces techniques de grève de cheveux.
02:10 Je vous propose en préambule d'aller à la rencontre des Français.
02:13 Quels rapports entretiennent-ils avec leur capital capillaire ?
02:17 Vous allez voir, c'est très instructif.
02:19 C'est un reportage de Mathieu Guillot.
02:21 ...
02:27 -Je perds pas mal mes cheveux.
02:28 Après, je pense que c'est pas normal.
02:30 Après, je sais pas exactement c'est dû à quoi.
02:32 -Moi, j'en perds pas mal quand même,
02:34 avec mes cheveux bouclés, etc.
02:36 Du coup, je sais pas si c'est normal,
02:38 mais je sais que j'ai beaucoup de pertes en général.
02:40 Et c'est pas quelque chose qui me choque principalement
02:44 parce que je sais qu'il y a beaucoup de personnes
02:47 qui perdent leurs cheveux.
02:48 -Je sais pas si c'est normal,
02:49 mais je pense que c'est à la fois une cause génétique, peut-être.
02:53 Donc voilà, moi, par exemple, j'ai un bon père qui perd mes cheveux.
02:56 Je pense que je suis un peu destiné à perdre mes cheveux.
02:58 Ou bien après, il peut y avoir des causes de santé,
03:01 de mauvaise hygiène, peut-être. Je sais pas.
03:03 -Parfois, c'est le shampoing.
03:04 Parfois, il y a plein de facteurs différents.
03:06 Il y a la nourriture, etc.
03:08 -Non, c'est pas normal.
03:08 Et moi, après, je pense que si je dois peut-être donner un facteur,
03:12 c'est peut-être le stress.
03:13 Je pense que c'est assez psychologique.
03:15 C'est une réaction comme on peut avoir des boutons,
03:18 comme l'eczéma quand on est stressé, la perte des cheveux.
03:20 Et après, la perte des cheveux aussi en hiver, le manque de vitamines.
03:24 -Si j'avais pu, si j'avais eu la recette, oui, je l'aurais fait.
03:27 Non, je sais pas.
03:28 Je sais pas s'il y a un moyen de prévention.
03:31 -Je pense que les femmes perdent plus leurs cheveux que les hommes.
03:33 -Je pense que c'est un peu égal entre les hommes et les femmes.
03:36 -Bon, les femmes perdent plus leurs cheveux que les hommes,
03:40 ou c'est un peu égal entre les hommes et les femmes.
03:44 En tout cas, on peut imaginer aisément la souffrance d'une femme
03:46 en cas de perte de cheveux.
03:47 Et pourtant, l'alopécie féminine est un sujet dont on parle peu.
03:50 Pourquoi ?
03:51 -Je pense qu'il y a une forme de honte, un peu, à parler pour une femme,
03:55 de parler de l'alopécie, de la perte de cheveux.
03:58 Et puis parce qu'il y a plusieurs moyens quand même
04:00 pour cacher ça pendant très, très longtemps,
04:02 que ce soit avec les colorations, parfois les perruques,
04:05 la manière de se coiffer,
04:06 et ce qui fait que finalement, lorsque une femme décide d'en parler,
04:12 c'est que c'est pas mal avancé, assez souvent.
04:15 -En tout cas, c'est un problème beaucoup plus répandu
04:17 qu'on ne le pense.
04:19 L'alopécie affecterait 25 % des femmes
04:21 agies entre 35 et 45 ans,
04:25 une proportion qui s'élève à 45 % dès l'âge de 50 ans.
04:29 Alors, il ne faut pas négliger non plus l'impact psychologique
04:31 de la perte des cheveux chez les hommes,
04:33 même si ce problème est beaucoup plus fréquent,
04:36 et on verra pourquoi.
04:37 Alors, si la plupart vont se résigner à ce problème de calvitie,
04:41 aucun n'aime perdre leurs cheveux, surtout s'ils sont jeunes.
04:45 -Oui, il y a un problème de confiance.
04:46 -Vous en voyez beaucoup au cabinet.
04:47 -On en voit pas mal.
04:48 C'est un problème d'estime de soi, de confiance en soi, je pense.
04:52 Et voilà, donc souvent, ils vont venir consulter
04:55 pour qu'on règle ce problème-là.
04:57 -Ils auront essayé avant toutes sortes de traitements, en plus,
04:59 qui n'auront pas forcément fonctionné.
05:01 -Souvent, quand ils viennent me voir,
05:02 ils ont déjà essayé des petites choses,
05:03 notamment le minoxydile, par exemple,
05:06 qui est un médicament qu'on va appliquer sur les cheveux.
05:08 Et le problème, c'est que ça marche,
05:11 mais dès lors qu'on l'arrête, ça recommence à tomber.
05:13 -Donc là, on passe à des techniques un peu plus pointues
05:17 et surtout pyrénéennes.
05:18 -Oui. -C'est ça, qui dure.
05:20 -De réparations définitives.
05:21 -Alors, chez l'homme, ces chiffres sont plutôt stables
05:25 depuis ces 50 dernières années.
05:27 En revanche, les études ont montré que la chute des cheveux
05:29 commencerait de plus en plus tôt, avant 30 ans.
05:32 Comment on peut l'expliquer, ça, docteur Fogel ?
05:34 -Probablement un problème de perturbateur endocrinien,
05:37 quand on sait qu'une des causes majeures chez l'homme,
05:40 c'est l'alopécie androgénogénétique.
05:43 -Donc liée aux hormones. -Liée aux hormones.
05:46 Il y a un excès d'androgènes,
05:47 et plus spécifiquement, la dihydrotestostérone,
05:50 qui est une forme de supertestostérone.
05:53 Probablement que des perturbateurs endocriniens
05:56 peuvent accélérer cette transformation de la testostérone
05:58 en dihydrotestostérone, et aussi des carences,
06:01 comme par exemple une carence en zinc,
06:03 puisqu'on sait que l'enzyme qui transforme la testostérone en DHT,
06:07 la 5-alpha-réductase, par exemple, va être...
06:09 -D'accord. On va revenir plus en détail
06:12 sur tous ces minéraux, etc.
06:13 Juste, peut-être, rappeler ce qu'est un perturbateur endocrinien,
06:16 même si on en entend beaucoup parler en ce moment.
06:18 -Un perturbateur endocrinien, c'est une molécule
06:20 qui va mimer les effets d'une hormone
06:22 et qui va donc aller se fixer sur son récepteur
06:24 et qui va stimuler une voie métabolique
06:27 qui ne devrait pas l'être, par exemple.
06:29 -D'accord. Notamment, ça peut être des hormones féminines ?
06:31 -Ça peut être un excès ou un défaut.
06:34 Alors, souvent, les perturbateurs endocriniens
06:35 sont des oestrogènes, donc ils ressemblent aux oestrogènes.
06:39 C'est pour ça qu'on dit que les perturbateurs endocriniens
06:41 sont pourvoyeurs de cancers du sein chez la femme
06:43 et de la prostate chez l'homme.
06:44 -D'accord. Et pour la perte de cheveux,
06:46 ces perturbes endocriniens, comme vous l'expliquez tout à l'heure,
06:49 peuvent favoriser la transformation
06:51 de cette fameuse hormone malade, testostérone,
06:53 en supertestostérone, qui provoque la perte des cheveux.
06:57 -La perte des cheveux.
06:58 -Quand est-ce qu'il faut s'inquiéter d'une perte de cheveux,
07:01 que ce soit chez l'homme ou chez la femme ?
07:03 À quel moment celle-ci peut être considérée comme pathologique ?
07:06 -Une perte de cheveux pathologique, déjà chez les femmes jeunes,
07:11 c'est pas normal de perdre ses cheveux.
07:12 -Oui, mais perdre ses cheveux, ça veut dire quoi ?
07:15 On en perd tous les jours un petit peu.
07:16 C'est à partir de quand faut-il s'inquiéter ?
07:19 -On dit plus de 100 cheveux par jour,
07:20 sauf que c'est pas évident toujours de les compter.
07:22 On va regarder sur son oreiller, par exemple, le matin,
07:24 en réveil, s'il y a beaucoup de cheveux, c'est un bon signe.
07:27 -Si on a des cheveux le matin sur son oreiller,
07:30 à peu près combien de cheveux ?
07:32 Une dizaine, une vingtaine ?
07:34 -Il y a un test.
07:35 On dit qu'il faut se mettre sur un lavabo blanc, évidemment,
07:39 et puis se coiffer, se peigner.
07:41 Et s'il y a plus de 70 cheveux,
07:43 à ce moment-là, ça veut dire que la perte de cheveux est anormale,
07:47 et à ce moment-là, ça mérite que l'on consulte pour cela.
07:49 -D'accord. Et là, effectivement, sur le lavabo,
07:51 c'est plus pratique à compter. -Exactement.
07:53 -Surtout si on a les cheveux foncés.
07:55 Alors, la façon dont on perd ses cheveux
07:59 peut aussi nous donner des indices
08:02 concernant la cause de cette perte de cheveux,
08:04 surtout chez les femmes, lorsqu'il s'agit, par exemple,
08:06 déjà d'une perte diffuse sur tout le cœur chevelu.
08:08 Qu'est-ce qu'il faut rechercher en priorité, Dr Fogel ?
08:11 -Alors, chez les femmes jeunes,
08:13 on va regarder s'il n'y a pas des troubles hormonaux,
08:15 comme le cerveau des oeuvres polycystiques, par exemple.
08:17 Alors, ces femmes-là, elles vont avoir ce qu'on appelle un irsutisme,
08:20 donc des poils qui peuvent pousser sur des zones
08:23 qui ne sont pas censées pousser chez la femme,
08:25 par exemple sur le visage, dans le bas du dos,
08:27 l'areau des seins, ce genre de choses.
08:30 -Et le manque de fer aussi, on n'y pense pas,
08:32 mais très souvent, chez les femmes... -Le manque de fer, bien sûr.
08:35 -...va provoquer cette perte de cheveux un petit peu diffuse ?
08:37 -Le manque de fer, le manque de vitamines,
08:39 comme les vitamines du groupe B, le manque de zinc aussi.
08:42 Dans les causes hormonales, je n'ai pas cité,
08:43 mais on a l'hypothyrodie, bien sûr, qui est une cause de chute de cheveux.
08:46 -Et ça, ce n'est pas assez connu,
08:48 c'est-à-dire qu'un ralentissement de la thyroïde
08:51 peut provoquer une perte de cheveux diffuse.
08:54 -Là, on parle de perte de cheveux diffuse.
08:56 Après, il y a les maladies où il va y avoir des pertes de cheveux
08:59 plus localisées.
09:00 -Alors, pour finir sur cette perte de cheveux diffuse,
09:02 donc manque de fer, problème de thyroïde
09:05 et une carence aussi en oestrogène.
09:06 Il y a des femmes notamment...
09:08 -A la pré-ménopause et à la ménopause.
09:10 -Voilà. -Effectivement.
09:11 -Ménopause, pré-ménopause, on a moins d'oestrogène,
09:13 on peut perdre ses cheveux.
09:15 Et les femmes qui sont un peu en sous-poids aussi,
09:16 qui souffrent de troubles d'anorexie
09:18 ou qui, tout simplement, sont très minces,
09:21 peuvent manquer d'oestrogène et peuvent aussi perdre leurs cheveux.
09:23 -Tout à fait.
09:25 -Enfin, schématiquement, on peut distinguer deux cas.
09:28 Il y a la chute de cheveux androgénogénique
09:30 qui, elle, ne concernera que cette partie-là
09:32 et elle va respecter...
09:34 -C'est-à-dire les lobes...
09:35 -Tout le devant. -Les lobes et le sommet du crâne.
09:37 Chez les hommes comme chez les femmes.
09:39 -Chez les hommes comme chez les femmes,
09:40 mais qui va respecter la couronne.
09:42 Et donc, si, en fait, la perte de cheveux est plus devant,
09:45 on est dans la chute androgénogénique.
09:47 -Donc liée à cette fameuse testostérone
09:50 qui se transforme en supertestostérone
09:52 et qui nous fait perdre nos cheveux.
09:53 -Mais lorsque la chute de cheveux concerne aussi la couronne,
09:56 là, on dit qu'elle est diffuse,
09:57 et à ce moment-là, on est plus sur le versant
10:00 carence, maladie auto-immune,
10:02 et donc ça nécessite forcément un bilan des explorations.
10:06 -Il y a une question que je me posais,
10:07 comment expliquer que les hormones mâles,
10:09 donc cette fameuse testostérone, active la pilosité,
10:11 elle fait pousser la barbe chez les hommes et chez les femmes aussi,
10:14 si elles en ont trop,
10:15 mais peut également provoquer la chute des cheveux ?
10:18 C'est à cause de cette supertestostérone qui est...
10:21 -C'est l'hydrotestostérone qui va détruire le folicule pileux,
10:23 qui va accélérer, en fait, le cycle pilaire,
10:25 le cycle du cheveu, qui va l'accélérer.
10:28 Et quand les derniers cheveux génétiquement programmés tombent,
10:31 eh bien, c'est le début de la... -C'est fini.
10:34 -C'est irréversible.
10:36 Donc, contrairement à une croyance populaire,
10:38 les hommes chauves n'ont pas forcément plus de testostérone
10:41 que les autres, en fait.
10:42 -Non. -Ils ont juste une enzyme,
10:43 celle qui transforme la testo en hydrotestostérone,
10:46 qui est plus active, c'est ça ? -Exactement.
10:48 -D'accord. D'où l'importance du zinc, dont vous parliez tout à l'heure,
10:51 parce que le zinc permet de ralentir cette enzyme
10:54 qui transforme la testo en hydrotestostérone, c'est ça ?
10:57 -Tout à fait. -J'ai bien suivi.
10:59 -C'est ça, le zinc.
11:00 -Et une plante aussi, l'ortie.
11:02 On va prendre de l'ortie,
11:03 qui va ralentir le palmiénin, aussi, le sopalmétho,
11:06 la phytothérapie qui va permettre de réguler un petit peu
11:09 l'activité de cette 5-alpha-réductase.
11:12 -Et alors, concernant l'alopécie masculine,
11:13 le facteur héréditaire est-il aussi fondamental ?
11:17 -Il est important, mais il n'est pas le seul.
11:21 Il y a les facteurs environnementaux, aussi.
11:24 Là où on vit, on parle beaucoup des particules fines
11:29 qui interviendraient maintenant dans tous ces éléments-là,
11:32 mais il y a aussi des facteurs qui sont liés à la personne,
11:35 le travail, est-ce qu'il y a beaucoup de stress,
11:37 les relations, y compris conjugales ou dans la famille.
11:41 Donc tout ce qui peut concourir à augmenter le stress
11:43 peut, à un moment ou à un autre, accélérer une chute de cheveux
11:47 qui, de toutes les manières, aurait pu se dérouler,
11:50 mais là, qui peut se dérouler.
11:51 -D'accord, ça peut s'accélérer,
11:53 mais il y a quand même un terrain génétique.
11:54 C'est-à-dire que si votre papa est chauve,
11:57 il y a des chances que votre fameuse enzyme,
11:59 ce qu'on appelle la 5-alpha-réductase,
12:01 qui transforme la testo en d'hydrotestostérone,
12:03 soit un peu plus active que chez d'autres personnes.
12:05 -Tout à fait, mais on connaît très bien ces cas
12:08 de personnes qui ont un concours, un examen
12:10 et qui vont perdre beaucoup de cheveux
12:11 au moment de la préparation, un départ à la retraite,
12:14 un changement de travail, des difficultés dans un couple.
12:18 Tout ça, ça peut être des facteurs assez déterminants
12:20 d'une accélération qui peut être très importante
12:22 de la chute de cheveux.
12:23 -Mais revenons toujours à cette fameuse enzyme.
12:25 J'adore la 5-alpha-réductase.
12:27 Est-ce qu'il y a des médicaments qui existent
12:29 pour la rendre moins active ?
12:31 On parlait tout à l'heure du minoxydil,
12:32 mais il n'agit pas comme ça, le minoxydil.
12:34 Il agit plus par vasodilatation.
12:36 -Vasodilatation, oui.
12:37 -Mais il y a des médicaments, docteur Fongel, qui existent.
12:38 -Le finastéride ?
12:39 -Oui, il y a le finastéride,
12:41 qui, à la différence du minoxydil,
12:43 est un comprimé que l'on peut prendre.
12:45 -Le minoxydil, ça s'applique au niveau du cuir chevelu.
12:47 -Le minoxydil s'applique.
12:48 Il a quelques inconvénients,
12:50 parce qu'il rend les cheveux un peu poisseux,
12:52 ça irrite un tout petit peu le cuir chevelu.
12:54 Et finalement, la grande majorité des personnes,
12:57 qu'elles soient hommes ou femmes, quand elles le prennent,
13:01 c'est pour une période qui est relativement courte
13:03 et très souvent, on l'abandonne.
13:04 Alors, il y a le 2 %, on commence avec le 2 %,
13:06 et puis ensuite, il y a le 5 %,
13:08 mais très rapidement, l'effet s'épuise,
13:10 on finit par abandonner.
13:12 Le finastéride, au contraire,
13:13 c'est un comprimé que l'on peut prendre
13:15 et qui peut apporter un bénéfice,
13:16 sauf qu'il a beaucoup d'inconvénients.
13:18 Et il n'y a pas très longtemps, l'Agence du médicament
13:21 a alerté sur des effets secondaires possibles
13:24 qui peuvent aller jusqu'au cancer du sein chez l'homme.
13:27 Et donc, voilà, l'Agence du médicament
13:30 recommande de ne l'utiliser que dans ses indications propres
13:36 et pas tellement pour la chute de cheveux.
13:37 -Pour la chute de cheveux,
13:38 parce que ça peut être altération de la libido,
13:40 tous les effets secondaires.
13:42 Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
13:43 Il faut aller à l'altération de la libido.
13:44 -Dépression. -Dépression, oui.
13:47 Alors, on peut aussi perdre ses cheveux par plaque.
13:51 Et là, on parle de pelade.
13:53 Et dans la plupart des cas, il faut aller rechercher
13:55 une origine de maladie auto-immune.
13:56 Rappelons peut-être d'abord ce que c'est qu'une maladie auto-immune.
13:59 -Une maladie auto-immune, c'est une maladie
14:00 dans laquelle le système immunitaire
14:03 va commencer à attaquer son hôte.
14:06 Il ne reconnaît plus l'hôte comme étant du soi,
14:10 mais comme étant un ennemi, et donc il va l'attaquer.
14:13 -Et notamment dans la perte de cheveux,
14:14 on parle beaucoup du lupus érythémateux
14:17 qui va provoquer ces pertes de cheveux par plaque.
14:21 -Il y a le lupus, il y a la pelade.
14:23 -Et les cheveux peuvent repousser
14:25 quand on perd ses cheveux comme ça, par plaque ?
14:28 -La pelade se traite.
14:29 Normalement, la base du traitement, c'est la cortisone,
14:31 les corticoïdes.
14:33 Et effectivement, il faut toujours essayer de traiter
14:35 par les corticoïdes.
14:37 Parfois, il peut y avoir une repousse.
14:39 C'est quand même extrêmement rare,
14:40 et très souvent, on se retrouve avec une plaque
14:43 dans laquelle il n'y a plus de cheveux.
14:46 Les follicules ont été perdues.
14:48 Là, le rôle de la greffe de cheveux peut être important.
14:50 Il faut faire un petit test avec quelques cheveux.
14:52 Et si ça fonctionne, si les cheveux repoussent,
14:55 ça peut être un signal pour greffer toute la plaque peladique,
15:00 à condition que la pelade soit stabilisée.
15:03 Donc, on attend que tout se termine, finalement,
15:06 et après, on vient agir sur les séquelles,
15:08 et notamment avec la greffe de cheveux.
15:10 -D'accord. Et on voit aussi certaines femmes
15:12 qui perdent leurs cheveux un peu en serre-tête.
15:14 C'est-à-dire que tout le haut du crâne est un petit peu dégarni.
15:18 Là aussi, il faut penser à une maladie auto-émue.
15:20 -C'est très fréquent.
15:22 Beaucoup chez les femmes africaines, par exemple.
15:25 Et la manière avec laquelle on se coiffe,
15:27 et notamment le chignon,
15:29 est très impliquée dans cette perte de cheveux
15:32 qui se fait devant en serre-tête.
15:34 On parle d'alopécie tractionnelle, finalement.
15:37 -Tractionnelle, d'accord.
15:38 -De traction sur les cheveux.
15:40 Et très souvent, la seule solution, c'est la greffe de cheveux.
15:45 Donc là où ça a été...
15:47 Là où les cheveux ont été perdus,
15:49 mais à la condition, bien évidemment,
15:50 qu'on renonce à ces chignons qui sont très jolis,
15:53 mais qui peuvent avoir leurs incontournables.
15:55 -Et cette perte de cheveux en serre-tête,
15:56 aussi, ça peut être le signe d'une maladie auto-immune.
15:58 -Le lupus, notamment. -Oui, tout à fait.
16:00 -Le lupus, oui, aussi. C'est pas seulement par plaque.
16:03 Et puis, on disait tout à l'heure, un choc émotionnel ou un gros stress
16:06 peuvent entraîner des pertes de cheveux
16:07 parfois vraiment spectaculaires.
16:09 -Quelques mots peut-être sur une cause souvent méconnue de l'alopécie,
16:13 c'est la trichylomanie.
16:15 C'est le patient qui provoque lui-même sa perte de cheveux, c'est ça ?
16:19 -Oui, c'est ça. C'est les patients, les femmes,
16:21 souvent, qui jouent avec leurs cheveux, qui tirent dessus.
16:24 -Les étudiants en train d'apprendre un cours, qui sont là,
16:26 et puis, en fait, ils tirent leurs cheveux.
16:29 Et ça devient un tic, et ce tic-là,
16:30 multiplié par des centaines, des milliers de fois,
16:33 finit par donner des plaques d'alopécie
16:36 qui peuvent être extrêmement importantes.
16:38 Normalement, quand on arrête le tic,
16:40 les cheveux repoussent,
16:43 mais parfois, non, on peut aboutir à une destruction des follicules
16:46 à la force d'avoir tiré dessus.
16:47 On se retrouve avec la même chose que dans l'alopécie de traction
16:51 pour des chignons trop soignés.
16:54 -Est-ce qu'on peut dire finalement que l'alopécie
16:56 est une maladie, est une pathologie ?
16:59 -Oui. -Dans certains cas, oui.
17:00 -Dans certains cas, oui.
17:01 Et d'ailleurs, la préconisation, s'il doit y en avoir une,
17:06 c'est qu'on ne passe pas à des techniques de réparation de l'alopécie
17:10 avant d'avoir bénéficié d'un bilan
17:12 chez le médecin généraliste ou chez le dermatologue
17:14 ou chez le spécialiste de la chute des cheveux.
17:16 Et ce bilan passe très souvent par une prise de sang,
17:19 un interrogatoire très serré pour savoir justement
17:21 s'il n'y a pas une pathologie derrière la chute de cheveux.
17:24 Dans ces cas-là, la chute de cheveux est un symptôme d'une pathologie autre.
17:28 -Voilà, d'où l'importance, effectivement,
17:29 de s'attaquer à toutes les causes d'une alopécie
17:31 si on veut la prendre en charge efficacement,
17:33 parce que la pilule miracle n'existe pas.
17:36 -Donc ça veut dire rechercher une carence en zingue
17:38 ou en oligos minéraux, par exemple.
17:42 Pensez également, on en revient toujours à ces fameux acides gras,
17:47 type oméga-6 et oméga-3, l'huile du borage,
17:50 les petits poissons gras, etc., au moins trois fois par semaine,
17:53 parce que le manque d'oméga-3,
17:54 ça peut être responsable d'une perte de cheveux, ça, le corphogène.
17:58 -Oui, notamment par rapport à l'inflammation,
17:59 parce que les oméga-3 vont avoir un rôle de protection contre l'inflammation.
18:04 -Rechercher une pathologie thyroïdienne,
18:06 ça, je pense qu'on l'a dit également.
18:09 Et puis, c'est vrai qu'aujourd'hui,
18:10 les pharmacies regorgent de compléments alimentaires
18:13 qui vous promettent de fortifier vos cheveux,
18:14 de prévenir leur chute.
18:16 Comment bien choisir son complément ?
18:18 C'est vrai qu'on peut être un peu perdus.
18:19 -Oui, surtout qu'un complément alimentaire
18:22 qui est un multivitamine
18:24 ne correspond pas forcément aux carences du patient.
18:27 D'où l'importance de faire un bilan préalable
18:30 pour identifier vraiment là où sont les carences,
18:32 les carences du patient qui sont en lien, finalement,
18:34 avec son alimentation et son mode de vie.
18:36 Donc, après, supplémenter, oui,
18:38 mais de toute façon, cibler et personnaliser
18:41 par rapport à ses propres carences.
18:43 -Voilà, mais ça commence par l'assiette
18:44 et notamment par les protéines.
18:46 -Tout à fait.
18:47 -La type de kératine...
18:50 -Tout à fait, les produits de kératine.
18:51 Du coup, si on ne mange pas assez de protéines,
18:53 c'est une cause de chute de cheveux.
18:56 Et du reste, les protéines sont aussi un apport de vitamine B12.
19:00 -Et l'apport en fer aussi qui est très important
19:02 avant l'alimentation.
19:04 Il faut savoir que la femme, de par les règles,
19:06 est sujette à des anémies ferriprives,
19:10 c'est-à-dire par diminution de fer,
19:12 et notamment au lendemain des grossesses aussi.
19:15 Donc, c'est quelque chose d'assez fréquent.
19:17 Il y a une petite chose qui est importante à savoir,
19:19 c'est que si on veut savoir s'il y a une carence en fer,
19:22 ce n'est pas le fer qu'on dose,
19:23 mais ce qu'on appelle la féritine.
19:25 -C'est les réserves en fer de notre organisme.
19:27 -Les réserves en fer et les transporteurs de fer.
19:28 -C'est pas le fer circulant.
19:30 -Et il faut savoir que le taux normal de féritine
19:32 que l'on voit sur les bilans des laboratoires
19:35 n'est pas celui qui peut correspondre à une carence
19:37 pour les cheveux.
19:38 -Il faut avoir une féritine à combien
19:41 si on veut ne pas risquer de perdre ses cheveux ?
19:44 -On estime qu'il faudrait qu'elle soit à 70
19:46 pour que les cheveux puissent bénéficier
19:48 de la quantité de fer.
19:49 Et en deçà, on peut avoir une féritine normale
19:53 selon les normes,
19:54 mais c'est de la féritine qui est destinée aux globules rouges,
19:56 aux muscles, au cerveau, etc.
19:59 Parce que l'organisme établit des priorités
20:02 dans le fer qui est consommé
20:04 et, bien évidemment, le transport de l'oxygène...
20:06 -Voilà, ça n'ira pas tout de suite pour les cheveux.
20:09 -Pas toujours.
20:10 -L'important, c'est d'avoir une féritine normale.
20:12 -Voilà, mais ne pas avoir non plus une féritine trop élevée,
20:15 parce que là, c'est un signe d'inflammation
20:16 et ça peut nous faire perdre nos cheveux.
20:18 Donc voilà, autour de 70.
20:19 -Toute une question d'équilibre.
20:20 -Voilà, comme toujours.
20:21 Alors, parlons des techniques.
20:23 Peut-être un mot sur les shampoings anti-chute.
20:26 Oui, des shampoings anti-chute...
20:28 -Bon, d'accord, j'ai vu la grimace du Dr Fogel.
20:30 -Dans certains cas, le cuir chevelu peut être colonisé
20:33 par des champignons, notamment, il y en a un qui s'appelle
20:35 le malassasia furfur,
20:37 et qui peut être traité par le kétoderme, notamment.
20:39 Donc, il y a des shampoings qui contiennent du kétoderme
20:41 qui peuvent être utiles,
20:43 mais c'est sur prescription médicale
20:45 et donc, ça suppose déjà...
20:46 -Un bilan, une consultation.
20:49 Etouti-Kouanti.
20:50 Alors, il y a une technique dont on parle beaucoup en ce moment
20:52 et qui se pratique dans le cabinet d'un médecin,
20:53 c'est la mésothérapie.
20:55 Et Dr Fogel nous a ouvert les portes de sa clinique
20:59 pour une séance de mésothérapie capillaire.
21:01 C'est un reportage de Maxime Rey.
21:03 -La mésothérapie, ce sont des injections
21:14 qu'on va réaliser directement au niveau du cuir chevelu.
21:17 On va injecter des vitamines telles que de la biotine, par exemple,
21:20 de la vitamine B5.
21:22 Ça va pousser les fibroblastes des cheveux,
21:25 les petites cilves des cheveux, à se régénérer.
21:28 Donc, on a l'effet biologique des vitamines
21:31 et l'effet mécanique de la piqûre.
21:33 -Je viens ici depuis deux ans.
21:37 Avant ça, j'avais essayé différents shampoings, en fait.
21:39 J'avais un début de chute, en fait, qui m'inquiétait un petit peu.
21:44 -On peut attendre des résultats assez rapidement, finalement,
21:47 avec la mésothérapie, au bout de trois, quatre séances.
21:50 Déjà, on commence à avoir des résultats
21:51 et ce qu'on peut attendre de cette technique,
21:53 c'est une diminution de la chute des cheveux, un ralentissement,
21:56 puis un arrêt de la chute
21:58 et éventuellement, on pourra espérer une repousse.
22:01 On finit par une séance de LED.
22:03 La LED va agir par photobiomodulation
22:06 au niveau du cuir chevelu,
22:07 ce qui va pousser le fibroblaste du cheveu à se régénérer.
22:10 Une séance de mésothérapie,
22:12 selon les produits qui vont être utilisés,
22:14 ça peut aller de 90 à 150 euros
22:17 et c'est pas pris en charge par la Sécurité sociale
22:19 puisque c'est considéré comme de la médecine esthétique.
22:22 -Alors, les séances, effectivement, c'est pas douloureux
22:25 et en plus, au niveau aspect,
22:26 c'est vrai que j'ai pas mal de compliments.
22:29 Enfin, on me dit qu'ils sont plus brillants,
22:31 qu'ils ont du volume, qu'ils ont l'air plus forts.
22:33 Donc, moi, je suis vraiment satisfait du traitement.
22:37 -Patient.
22:38 -C'est vrai qu'il a des beaux cheveux, votre patient.
22:40 Ça marche bien, hein ? -Oui.
22:41 -En tout cas, en cas d'échec des traitements précédents,
22:45 il reste une arme ultime,
22:47 c'est la greffe cheveux par cheveux,
22:49 ce qu'on appelle la FUE.
22:50 F-U-E, c'est un peu la solution de la dernière chance,
22:55 mais attention, elle est pas donnée non plus.
22:57 Parlez-nous, pour terminer, de cette technique
22:59 que vous, vous pratiquez régulièrement.
23:01 -La greffe de cheveux, elle existe depuis très longtemps.
23:03 La première greffe a été faite en 1927.
23:06 Donc, vous voyez, c'est pas quelque chose de récent.
23:09 Mais au départ, effectivement,
23:10 on faisait les greffes de cheveux par petite touffe.
23:13 Et ça consiste à prendre les cheveux
23:15 dans cette zone de la couronne dans laquelle on a dit
23:18 que dans la chute de cheveux androgénogénique,
23:20 il n'y a pas de chute de cheveux.
23:22 Donc, les bulbes ont une programmation encore
23:25 pour une très longue durée de vie.
23:26 Et donc, on va prélever soit des touffes de cheveux
23:30 ou du cheveux par cheveux,
23:31 et on va venir le transplanter devant.
23:34 Donc, en faisant cela, on fait une greffe,
23:36 mais c'est une autogreffe, donc il n'y a jamais de rejet,
23:38 que ce sont les propres célibes de l'individu,
23:40 et la prise est assurée.
23:42 Donc, ça, c'est depuis 1927.
23:44 Donc, au départ, on faisait de gros patches
23:46 qui donnaient des cheveux.
23:47 On a beaucoup parlé des champs de poireaux
23:50 ou bien des cheveux de poupées.
23:51 Et finalement, c'est uniquement à partir de 1990, à peu près,
23:55 qu'on fait du cheveux par cheveux.
23:56 C'est-à-dire que là, on a compris
23:58 que c'est ce qui donnait les meilleurs résultats.
24:00 Avec des résultats très naturels, mais c'est très long, j'imagine.
24:03 Alors, c'est très long, mais en fait, il y a deux techniques.
24:05 Il y a la FUE, mais il y a ce qu'on appelle la FUT.
24:08 Et donc, c'est la technique de prélèvement de cheveux,
24:10 ici derrière, qui va varier.
24:12 Dans la FUT, on va prendre une bandelette,
24:16 après qu'on va débiter en petit griffon.
24:18 Et dans la FUE, on va faire des carottages, en fait,
24:21 de cheveux dans cette zone-là.
24:23 Les deux techniques se valent.
24:26 En fait, un vrai chirurgien sait dire
24:29 s'il vaut mieux faire une FUE ou bien une FUT.
24:34 Et c'est vrai que les coûts sont importants.
24:37 C'est combien, par exemple ?
24:38 C'est de l'ordre de 4 euros par cheveux, par exemple, dans la FUT,
24:42 et 6 euros dans la FUE.
24:43 Donc, c'est toujours un tout petit peu plus...
24:44 Et en général, on fait combien de cheveux greffés ?
24:50 On fait entre 1 000 et 1 200 cheveux, à peu près, en une séance,
24:51 qui dure à peu près cinq heures.
24:53 D'accord, donc je vous laisse faire le calcul.
24:54 Oui, c'est à peu près entre 6 000 et 7 000 euros.
24:57 La FUT est moins chère.
24:59 Elle est un tout petit peu plus sûre aussi, au niveau du résultat.
25:03 Et surtout, on n'a pas besoin de raser les cheveux,
25:06 alors que dans la FUE, on est obligé de raser les cheveux
25:08 dans la zone donneuse.
25:09 C'est douloureux, juste pour terminer ?
25:11 Ça se fait sous anesthésie locale.
25:13 C'est un peu comme chez le dentiste,
25:14 c'est-à-dire qu'il y a les premières piqûres au départ,
25:16 et dès qu'on les a sur le corps, on ne sent plus rien.
25:19 Et vous pratiquez, tous les deux, cette technique ?
25:21 Tout à fait.
25:23 Les deux, que ce soit la FUT ou que ce soit la FUE.
25:26 Et c'est une consultation préalable qui permet de dire
25:29 quelle est la meilleure technique.
25:31 Un grand merci, messieurs, à tous les deux,
25:33 pour toutes ces informations vraiment précieuses pour nos cheveux.
25:38 Donc, les points clés à retenir, si je vous ai bien écoutés,
25:41 si on perd plus de 60, 70 cheveux par jour,
25:45 si il faut se brosser les cheveux au-dessus du lavabo,
25:47 si on les compte 70, il faut consulter, il y a un problème.
25:50 La façon dont on perd ses cheveux aussi peut donner des indices
25:53 sur les causes de cette perte.
25:54 Est-ce que c'est un problème hormonal ?
25:56 Est-ce que c'est une carence en vitamines, minéraux ?
25:58 Est-ce que c'est un gros stress ? Est-ce que c'est une maladie auto-immune ?
26:01 Et puis, il existe des moyens naturels
26:03 pour combattre les causes d'une perte de cheveux
26:04 et des solutions surtout définitives,
26:07 qui coûtent un peu cher, mais au moins, c'est une solution pérenne.
26:10 Un grand, grand merci à tous les deux.
26:11 Merci à tous ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission.
26:14 Quant à moi, j'aurais le plaisir de vous retrouver très bientôt
26:16 pour un prochain numéro de La Santé d'abord.
26:18 D'ici là, prenez soin de vous.
26:39 Le groupe VIVE vous a présenté La Santé d'abord,
26:42 le programme qui prend soin de vous.
26:44 Groupe VIVE, pour une santé accessible à tous.