Ivan Riouffol, en lien aux propos tenus par le président de la République soulignant le geste "inexcusable" du policier, auteur du tir responsable de la mort de Nahel, 17 ans : «Emmanuel Macron a lâché scandaleusement sa police».
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00:00 Aujourd'hui, la République est otage des cités.
00:04 Elle tremble devant la violence, en effet, de la jeunesse.
00:07 On peut bien comprendre qu'il y ait des réticences à réprimer cette jeunesse.
00:10 On ne va pas frapper sur la jeunesse,
00:11 mais la jeunesse ne représente quand même qu'un tiers de ses manifestants.
00:14 Il y a quand même deux tiers de manifestants qui ne sont pas des mineurs.
00:17 La jeunesse, j'entends des mineurs de 12 et 18 ans,
00:21 représente un tiers des manifestants.
00:23 Et donc, on voit bien que Macron est tétanisé,
00:27 et d'ailleurs, il est tellement tétanisé
00:28 qu'il a lâché scandaleusement sa police dès les premiers jours,
00:32 en disant que ce geste du policier, qu'il était inexcusable.
00:36 Je ne sais pas si le geste du policier est inexcusable.
00:39 Ce que je sais, c'est que ce policier est à priori un policier exemplaire,
00:42 en tout cas dans son parcours.
00:43 C'est un ancien militaire médaillé pour plusieurs actes de mérite
00:47 dans son travail de policier.
00:49 Et ce lâchage en race campagne du président de la République
00:52 a été vu comme une trahison par de nombreux policiers
00:55 qui en sont parfois, à se demander s'ils ne vont pas baisser les armes.
01:00 Je vois qu'il circule sur les réseaux sociaux
01:02 des formulaires qui inciteraient les policiers
01:06 à renoncer dans le fond à faire usage de leurs armes,
01:08 donc à se présenter comme cible,
01:10 c'est-à-dire à ne pas vouloir aller dans le fond au front,
01:12 si l'on continue à les accuser comme étant les présumés coupables.
01:16 Aujourd'hui, ce sont les policiers qui sont les présumés coupables.
01:19 J'ai entendu le maire de Trappes nous dire
01:20 que les policiers étaient les présumés coupables,
01:23 qui étaient en tout cas ceux qui avaient une impunité,
01:25 qui se prévalaient d'une impunité.
01:28 S'il y a vraiment des gens qui peuvent se prévaloir d'une impunité,
01:31 ce sont les voyous décités.
01:33 Or, cette impunité doit cesser.
01:34 Encore une fois, il faut arrêter d'inverser les rôles
01:37 et il faut accepter de regarder ce qu'est cette dangereuse préférence diversitaire
01:44 qu'applique Emmanuel Macron dans sa politique
01:47 et qu'il l'applique d'une manière aveugle, me semble-t-il.
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