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00:00 [Musique]
00:12 L'idée donc de lancer le Africa Meet, pourquoi Meet ?
00:15 Comme "Make it happen"
00:16 parce qu'il y a plein de forums où on discute, où on parle, où on dit
00:19 mais derrière, qu'est-ce qu'il y a de concret pour nos jeunes ?
00:22 Qu'est-ce qu'il y a de concret pour nos entreprises ?
00:24 Alors il y en a plein qui sont très efficaces
00:26 et des forums formidables qui se font de plus en plus sur le continent.
00:30 Et si nous aussi on peut apporter notre pierre à l'édifice
00:32 pour faire un événement qui va changer les choses
00:35 et je parle bien de changer les choses à l'heure où notre jeunesse crie cela.
00:39 Ils veulent de l'emploi.
00:42 L'Afrique est un cimetière de jeunes diplômés qui ne trouvent pas d'emploi.
00:47 Et donc nous on a voulu mélanger tout ça.
00:50 On a voulu se dire que, ok, il y a la jeunesse qui demande de l'emploi,
01:01 il y a des entreprises qui veulent venir investir chez nous,
01:03 il y a un territoire incroyable.
01:07 L'Afrique c'est le continent le plus riche en matière première.
01:11 Qu'est-ce qu'on fait de tout ça ?
01:12 Eh bien on va essayer de faire en sorte que l'Afrique soit racontée par les Africains,
01:17 l'Afrique soit boostée par les Africains
01:20 et qu'on arrête de dire que les Africains ne font pas,
01:23 ou en tout cas qu'on doit faire à notre place.
01:25 Je ne crois pas du tout en ça.
01:26 Moi j'ai rencontré beaucoup de jeunes de la diaspora et ici localement
01:30 qui ont envie de faire plein de choses, ils n'attendent que les outils.
01:33 Alors on n'a pas la prétention de tout faire mieux que tout le monde,
01:35 on n'a pas la prétention de dire on va faire mieux que les autres.
01:40 Ce ne sera pas parfait, c'est une première édition,
01:42 l'objectif c'est que ça devienne un rendez-vous
01:44 parce que le changement il se fait sur la durée
01:46 et qu'on ne construit pas une ville en deux jours.
01:48 Mais en tout cas, même si tout n'est pas parfait le premier jour,
01:52 nous on va travailler pour la perfection.
01:55 Donc on a identifié les priorités du continent africain,
01:59 on en a fait des pavillons.
02:01 Le pavillon École des Boss, c'est un pavillon entrepreneuriat
02:04 où on va former nos jeunes, j'appelle tous les jeunes du pays
02:07 à venir se former gratuitement pendant 9 jours.
02:11 C'est 11 jours d'événements, mais c'est 9 jours de formation.
02:15 Des formations concrètes avec des experts
02:17 qui vont leur donner des outils.
02:19 C'est vraiment, j'appelle la jeunesse,
02:20 parce que c'est un événement qui est à l'endroit de la jeunesse.
02:23 C'est un événement où on ne voulait pas exclure les jeunes.
02:25 On voulait que les jeunes soient au cœur du projet,
02:27 c'est eux demain.
02:29 Et quand je dis les jeunes, moi j'ai passé les 40 ans,
02:31 je parle des plus jeunes même aujourd'hui,
02:34 qui sont capables, qui ont des idées formidables,
02:37 qui ont envie de bousculer les choses.
02:39 Donc j'appelle tous les jeunes de ce pays à se mobiliser
02:42 et à se retrouver dans notre centre d'exposition,
02:46 notre parc d'exposition et notre centre de conférence de Jamnayo.
02:49 Un centre qui n'a rien à envier à l'international.
02:53 J'ai vu des centres de conférence à l'international.
02:55 Nous avons au Sénégal un centre de conférence,
02:57 un parc des expositions,
02:59 qui n'a rien à envier à tous les sites internationaux.
03:02 Et on va utiliser les 40 000 m2 de ce lieu
03:06 pour en faire quelque chose qui initie un changement.
03:09 Donc pavillon, école des boss.
03:12 On parle de station, mais pour faciliter les choses,
03:14 on va dire pavillon aujourd'hui.
03:16 Pavillon, école des boss.
03:18 Pavillon, emploi et formation.
03:21 On a identifié des concepts générateurs d'emploi.
03:24 On a identifié les besoins nécessaires dedans.
03:27 Et on va faire en sorte d'appeler les jeunes
03:30 qui sont intéressés par ces secteurs-là.
03:32 Moi-même, je suis la présidente de Green Tech Afrique de l'Ouest.
03:35 Nous recrutons plus de 200 jeunes rien que sur cette entreprise-là,
03:39 que nous allons former accompagnés avec un transfert de savoir-faire
03:43 depuis cette entreprise qui est en Europe vers l'Afrique.
03:46 Parce que l'idée, c'est pas d'aller chercher la main-d'oeuvre ailleurs.
03:49 Il y a plein de gens qui investissent aujourd'hui
03:51 dans notre continent, mais qui viennent avec leur main-d'oeuvre.
03:54 Qu'est-ce que ça crée pour nos jeunes ?
03:56 Pas grand-chose.
03:57 Donc nous, on veut de la transmission de savoir-faire
03:59 pour faire en sorte que nos jeunes aient les compétences de travailler.
04:03 On a donc un pavillon agriculture et environnement,
04:06 nouvelle technologie, gastronomie.
04:08 Des chefs du monde entier vont faire le trajet
04:11 et venir pour transmettre, pour montrer,
04:15 pour travailler nos produits locaux.
04:17 Il ne s'agit pas de faire venir des compétences de l'international
04:20 pour nous montrer ce qui est à l'international.
04:22 Il s'agit de prendre les trésors que détire le continent africain,
04:26 qui sont aujourd'hui utilisés partout dans le monde,
04:28 pas suffisamment finalement chez nous, peut-être par les chefs,
04:32 mais en tout cas de faire en sorte que tous ces chefs se rassemblent
04:34 et travaillent la magie et la richesse
04:39 de ce que nous avons sur le continent.
04:42 Il s'agit aussi d'un pavillon autour du tourisme,
04:44 parce que le voyage, l'hôtellerie, le tourisme,
04:46 c'est important pour l'Afrique.
04:48 Il faut qu'on montre qu'on est capable d'avoir un tourisme
04:51 de niveau international également sur le continent africain.
04:53 On parle de Teranga.
04:55 La Teranga, c'est aussi ça.
04:56 Et donc, on a tous ces pavillons-là, sport également.
05:01 Et le pavillon qui fait son entrée aussi dans le concept,
05:06 c'est le pavillon halal.
05:08 Le halal, aujourd'hui, c'est un business incroyable
05:10 à l'international.
05:11 Le continent africain est un grand consommateur de halal,
05:14 mais encore une fois, ça vient souvent de l'étranger.
05:16 Savez-vous que le leader mondial du halal, c'est Nestlé ?
05:21 Nous avons des entreprises ici, des champions africains
05:25 qui font du halal.
05:26 Il s'agit de les accompagner, de les guider pour qu'ils aient
05:28 les certifications internationales et que des entreprises locales
05:31 puissent aller à l'international conquérir des marchés.
05:35 Nous avons donc 12 pavillons.
05:36 Vous avez un site internet qui s'appelle
05:38 africa-myth.com.
05:42 Mythe, c'est aussi une provocation.
05:44 Mythe, c'est une façon de dire on va casser le mythe de l'Afrique
05:47 qui tend la main.
05:48 L'Afrique ne tend pas la main.
05:50 L'Afrique va faire, l'Afrique va transformer et sa jeunesse
05:53 n'attend pas de tendre la main.
05:54 Vous savez, on dit qu'entre assistana et accompagnement,
05:57 ce n'est pas du tout la même chose.
05:59 Nos jeunes, ils ne veulent pas être assistés.
06:00 Ils ont une dignité.
06:02 Ils veulent être accompagnés.
06:03 Ils veulent qu'on leur donne les outils pour faire eux-mêmes.
06:05 Ils n'ont pas envie qu'on leur tienne la main.
06:07 Ça ne les intéresse pas du tout.
06:08 Donc, c'est vraiment ce que nous, on souhaite.
06:10 Je parlais d'un collectif tout à l'heure.
06:12 Nous avons, moi, je n'ai pas la prétention en tant que
06:16 sénégalaise française qui est née en France de connaître
06:19 le continent africain.
06:20 En revanche, il y a des gens ici, implantés ici,
06:23 qui connaissent le continent africain.
06:24 On a décidé, enfants de la diaspora et enfants du continent,
06:28 de se mettre ensemble.
06:29 Et c'est ça, ce collectif.
06:31 Ce sont des gens qui viennent de toute l'Afrique,
06:34 qui viennent de l'international parce qu'ils sont africains
06:36 ou parce qu'ils aiment l'Afrique et qu'ils ont quelque chose
06:38 à apporter.
06:39 Et on s'est tous unis pour faire quelque chose d'absolument
06:42 incroyable.
06:43 J'insiste parce que je suis tenue aujourd'hui de porter la parole
06:47 de tout ce collectif-là.
06:48 Mais ce collectif, s'il n'avait pas été là,
06:50 on n'aurait pas eu ce projet formidable.
06:52 On est ambitieux sur le projet.
06:54 Comme je vous disais, c'est 11 jours.
06:56 Il va falloir mobiliser.
06:57 Il va falloir durer.
06:58 Et c'est pour ça que c'est important que tout le monde
07:01 sache que cet événement existe.
07:03 Ça fait plus d'un an qu'on travaille dessus.
07:05 Et je pense que tout le monde a son rôle à jouer,
07:10 vous les médias, de faire en sorte que tous nos jeunes
07:12 le sachent et qu'ils ne passent pas à côté d'une belle
07:13 opportunité, vous les médias, pour que nos entreprises privées
07:17 participent, que nos institutions jouent leur rôle,
07:20 pour que tout le monde se mobilise pour que cet événement
07:22 soit un succès.
07:23 Si c'est un succès, ce n'est pas mon succès ou notre succès,
07:26 c'est notre succès collectif.
07:28 C'est l'image d'un Sénégal et d'une Afrique qui gagnent.
07:31 C'est l'image d'une Afrique qui en veut.
07:34 C'est l'image des champions d'Afrique et pas que dans le sport.
07:38 Et quand on affiche en 4 par 3 dans cet événement,
07:41 c'est ce que vous verrez, des réussites du continent
07:43 africain, alors on arrive à toucher nos jeunes.
07:45 Parce que tant qu'on montre des Bill Gates à nos jeunes
07:48 Africains, ils ne peuvent pas s'identifier.
07:50 Mais quand on montre des réussites comme, par exemple,
07:53 M. Ngom à la Cédima, comme le fondateur de Sunu,
07:56 comme tant d'autres, et qu'on leur dit ils ont commencé là,
08:00 ils ont fait ça, c'est formidable.
08:03 Et ça, c'est important.
08:04 Tant que nos jeunes, on leur montre des légendes,
08:06 ça reste des légendes.
08:07 Mais quand on leur montre l'agriculteur qui a commencé à
08:09 côté de chez eux, qui aujourd'hui fait travailler
08:12 tout un village et qui aujourd'hui fait même
08:14 travailler, s'implique dans l'économie nationale,
08:17 c'est extrêmement important.
08:19 Donc je pense que vous entendez dans ma voix ma volonté à vous
08:23 transmettre ce message, ce message à l'endroit des jeunes.
08:26 C'est l'événement de tous les possibles.
08:28 On n'est pas là pour leur parler, on est là pour provoquer le
08:31 déclic, pour faire en sorte que demain,
08:33 ils soient acteurs de leur propre vie,
08:37 de leur propre destin.
08:39 Ça, c'est ce que nos jeunes attendent.
08:41 Alors moi, j'ai envie de finir en tout cas ce que je suis en
08:45 train de dire avant que tu me poses peut-être quelques
08:48 questions, en disant que trop longtemps,
08:51 les Africains ont fait chacun de leur côté.
08:54 Ça ne marche pas.
08:56 Ça ne marche pas.
08:57 On doit être unis pour faire quelque chose qui marche.
09:00 On n'est pas, nous, on est, on parle de cette Afrique où on
09:03 est tous Africains.
09:04 On parle de ce Sénégal où on est tous Sénégalais.
09:07 On ne parle pas de, voilà, on s'en fiche de quel coin de
09:10 l'Afrique ou du Sénégal vous êtes.
09:13 On veut juste des gens qui aiment l'Afrique,
09:14 qui ont envie de faire bouger les choses et qui ont envie qu'on
09:16 arrête de montrer cette image d'une Afrique qui pleure,
09:19 d'une Afrique qui se divise, d'une Afrique qui se bat.
09:23 Et ça serait bien que nous tous, médias,
09:25 je me mets dedans parce que j'ai longtemps fait partie des médias,
09:27 on ouvre nos journaux avec des réussites du continent africain.
09:31 (Générique)