• il y a 2 ans

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Sport
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00:00 On vous emmène donc ce soir dans Night Session les Docs, une nouvelle fois en pleine mer avec l'un des plus beaux palmarès de la voile,
00:07 Armel Le Cleac'h, le vainqueur du Vendée Globe, triple vainqueur aussi de la solitaire du Figaro,
00:14 c'était en fin d'année dernière, mais aussi double vainqueur de la Transat AG2R entre autres.
00:19 Armel Le Cleac'h qui avait accepté les caméras d'Intérieur Sport en 2016 dans sa préparation,
00:25 dans son intimité lors des 30 derniers jours avant son départ pour ce Vendée Globe qu'il allait remporter après deux deuxième places auparavant.
00:36 Voici tout de suite Globe Addict, un Intérieur Sport écrit et réalisé par Hélène Cougoul.
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01:26 6, 5, 4, 3, 2, 1, TOP !
01:33 [Musique]
01:35 Ici le Prince Albert, j'étais très heureux de donner le départ de cette Vendée Globe 2016, j'espère vous revoir tous à l'arrivée.
01:42 Bon vent à tous, merci beaucoup.
01:46 Un départ princier pour l'arène des courses le 6 novembre au large des Sables d'Olonne.
01:51 29 skippers s'élancent dans le Vendée Globe pour trois mois autour de la planète sans escale et sans assistance.
01:57 Une course qui reste à ce jour un défi humain et sportif sans égal.
02:02 Je crois qu'il y a moins de personnes qui ont bouclé un Vendée Globe que de gens qui sont allés dans l'espace.
02:09 Voilà, ça situe un petit peu.
02:11 Il y a 4 ans, François Gabart devient un des rares extraterrestres à inscrire son nom au palmarès.
02:16 L'enfant prodige boucle son tour du monde en 78 jours.
02:20 Trois heures plus tard, Armel Le Cleac'h coupe la ligne.
02:23 Il est deuxième, encore, comme en 2009, mais pour trois petites heures, au goût amer.
02:29 Pour des compétiteurs, pour Armel ou pour moi, on ne pouvait pas être mieux servi
02:34 qu'avoir cet affrontement pendant quasiment la moitié, les trois quarts du tour du monde, on était côte à côte.
02:39 Je ne peux que le remercier parce que mon Vendée sans Armel n'aurait rien à voir avec ce que j'ai retenu.
02:44 J'ai vécu quelque chose d'extraordinaire et en partie grâce à lui.
02:48 Ça se joue à peu de choses.
02:51 Bon, c'est Gabart qui gagne, mais Armel avait vraiment, je dirais, quasiment les mêmes raisons de gagner.
02:57 Il méritait quasiment autant l'un que l'autre.
03:00 Ça fait 10 ans que je cours après ce Vendée Globe.
03:03 J'ai eu la chance d'en faire un très très beau il y a 4 ans.
03:07 Même s'il y avait beaucoup de déceptions à l'arrivée.
03:10 Pour moi, c'est le Graal, aller chercher.
03:15 Je peux y consacrer énormément de temps pour être fin prêt, pour me donner le maximum de chances,
03:20 pour être au départ le 6 novembre et après, il y aura la course bien sûr.
03:25 Mais c'est une tranche de vie, le Vendée Globe pour moi.
03:30 C'est mes Jeux Olympiques.
03:34 L'amertume dissipée et entourée de son équipe, Armel Le Cleac'h s'est donc remis à l'ouvrage
03:39 avec abnégation, passion, obsession, pendant 3 ans.
03:42 Nous sommes aujourd'hui à un mois du départ et le skipper entre dans le stade ultime de sa préparation.
03:47 A Port-la-Forêt, il s'astreint au dernier stage d'entraînement face à Vincent Riu et Yann Elies,
03:52 de futurs concurrents autour du Globe.
03:54 C'est un concurrent féroce, son surnom ça reste quand même le Chacal.
03:57 Non, non, c'est un des plus gros concurrents sur ce Vendée Globe.
04:03 C'est quelqu'un qui est déterminé dans sa volonté de réussir et qui sera transformé.
04:09 Ce qui dans le passé était de deuxième place en première place.
04:12 C'est en ce sens là qu'il est vraiment dangereux.
04:15 Armel, moi je l'ai découvert sur son premier figure 11.
04:21 Il a tout de suite performé, il a tout de suite éclaboussé de sa classe.
04:24 On s'est tout de suite dit, comme on s'est dit quand on a vu François Gabart arriver ou Franck Cammas,
04:31 bon bah là on est en face quand même d'un truc, ça va falloir faire avec quoi.
04:36 En gros, on va se les coltiner pendant un paquet de temps.
04:40 Et en plus cette année, histoire de marquer un peu plus les esprits,
04:44 il s'est imposé dans la Transat anglaise au mois de mai.
04:46 Mais Armel le cléa chez Studio et va chercher jusqu'au bout la confrontation.
04:50 De se comparer à eux encore une fois, à quelques jours d'aller au Sable d'Olonne,
04:55 d'être quelques semaines du départ, c'est important.
04:58 De voir qu'on est dans le match, que tout fonctionne.
05:02 Aussi s'ils n'ont pas de nouveautés ou le petit plus qu'ils ne nous auraient pas montré.
05:07 C'est se mettre en confiance, revérifier les automatismes,
05:11 parce qu'on sait après que une fois que ça va partir, ça va partir vite.
05:14 Donc ça c'est important de le faire jusqu'au dernier moment.
05:17 Il arrive à maturité si on peut dire, quelqu'un qui sait exactement où il va
05:21 et qui est arrivé aussi, il m'a maîtrisé son entraînement comme il le souhaitait.
05:26 Il est donc un sportif plutôt serein, par contre qui n'aime pas du tout perdre.
05:30 C'est sûr qu'il est prêt à dépenser beaucoup d'énergie pour être devant ses petits camarades.
05:34 C'est pour ça qu'il va faire le tour du monde, c'est pour l'aventure un peu,
05:37 mais beaucoup pour la compétition.
05:39 Il y aura une aventure, il va y avoir une histoire, il va se passer plein de choses.
05:42 Mais ce qui me donne envie de dire tourner encore une troisième fois,
05:47 c'est la compétition et l'envie d'être le premier à revenir au Sable d'Olonne au mois de janvier.
05:53 Encore 3-4 minutes.
05:55 - Ouais, j'ai reçu le nom populaire. - Encore 15 secondes.
05:59 Sur l'autre, je passe dans un autre mode, c'est-à-dire que j'ai un objectif dans la tête
06:03 et on rentre, ouais, c'est la bagarre.
06:05 5, 4, 3, 2, 1.
06:08 Sur l'autre, je suis quelqu'un de différent. Je vais me faire mal, je dors très peu,
06:12 alors que la terre, je suis plutôt un bon dormeur, on vit dans peu de confort, c'est dur, voilà.
06:18 Et puis mentalement, je peux aller très très loin dans l'exigence, dans la concentration,
06:27 dans le stress qu'est le Vendée Globe.
06:29 La terre, ça, je ne vais pas le montrer, ouais.
06:32 C'est sûr que ces bateaux sont très difficiles, physiquement, nerveusement,
06:39 mentalement, ça peut être très compliqué, mais on le sait, voilà.
06:43 Je ne sais pas qu'on aime ça, mais le plaisir, il peut avoir beaucoup de définition.
06:48 Et là, le plaisir qu'on a, entre guillemets, en mer, c'est un plaisir particulier.
06:54 On était à 55, et là, on est passé à 65, donc tu vois.
07:10 Quelqu'un qui fait un marathon, je pense que pendant 42 kilomètres, il n'y a pas que du plaisir.
07:37 Ah, il a bien travaillé. Je suis droit à mon vestiaire.
07:40 On va lui mettre un A+ aujourd'hui.
07:44 À quelques kilomètres de là, sur la terre ferme, l'équipe prépare l'indispensable.
07:54 C'est l'avitaillement, tout ce qui devra être embarqué, et notamment la nourriture.
07:59 Avant d'être mis en sac, les repas sont calibrés en fonction des endroits du globe.
08:03 Un carton équivaut à un jour de navigation, on en a prévu 80.
08:06 C'est le café, le seul café que Harmel s'accorde tous les jours.
08:10 On est extrêmement contingenté au niveau de ce qu'on embarque,
08:15 aussi bien sur les volumes que les quantités, et les poids évidemment, qui est l'élément déterminant.
08:19 C'est un café par jour, pas deux.
08:21 Il y aura un thé également tous les trois jours.
08:24 Voilà, ça c'est les discussions qu'on a en amont avec Harmel.
08:26 Donc c'est très clair, bien établi dans sa tête.
08:35 Là en fait je me suis rendu compte qu'on a fait une petite erreur,
08:37 on avait compté 10 grammes de sucre par jour, en fait ça sera 5 grammes.
08:39 Donc c'est bien, on va gagner un peu de poids.
08:41 Tout est quantifié, tout est pesé, on va jusqu'au demi-gramme.
08:45 Alors ça semble anecdotique, mais 80 jours de nourriture,
08:48 et à chaque fois qu'on a un demi-gramme en plus ou en moins par addition,
08:51 ça fait vite un poids conséquent.
08:53 Et ça c'est une donnée qui intéresse notamment le bureau d'études.
08:56 Donc on va dire plus la partie ingénieur et architecte du projet.
09:00 Parce qu'on cherche à optimiser la performance du bateau au maximum.
09:04 Donc tout est pesé.
09:06 Le petit foie gras qui est là, j'enlèverai l'emballage,
09:14 parce que c'est encore une fois du poids que je n'ai pas besoin.
09:16 Je garde que la boîte qui est à l'intérieur.
09:18 Si je peux avoir des boîtes plus petites, voire même enlever la graisse,
09:20 ça m'irait bien, mais voilà, je vais le laisser tel quel.
09:23 A défaut d'enlever la graisse du foie gras,
09:25 tout est mis sous vide pour gagner encore des milligrammes.
09:29 Pas question d'en mettre du pain frais, c'est trop gros,
09:31 trop volumineux, trop lourd, trop de contraintes.
09:35 Bonne école !
09:41 Maintenant on va passer aux choses sérieuses.
09:44 Pour entrer à l'Orient sereinement,
09:48 terminer les préparatifs,
09:51 et dans une semaine, on sera en mer pour aller au Sape de Lonne.
09:57 Le bateau est bien prêt.
10:00 Il nous reste finalement les sacs à mettre à bord et 2-3 petits réglages.
10:05 On avait la mise à l'eau il y a un an et demi,
10:08 et maintenant le bateau a penché un grand cap.
10:11 Et moi, je commence à le connaître,
10:14 je ne sais pas ce que sur le bout des doigts.
10:17 Ça va Flo ?
10:18 Ouais !
10:19 Monsieur le directeur, en nom, ça gaze ?
10:25 Ça va Seb ?
10:26 Alors tu t'en sors ou quoi ?
10:29 Je suis un peu fatigué, je suis un peu fatigué.
10:34 Je suis un peu fatigué, je suis un peu fatigué.
10:37 Je suis un peu fatigué, je suis un peu fatigué.
10:40 Je suis un peu fatigué, je suis un peu fatigué.
10:43 Alors tu t'en sors ou quoi ?
10:46 Ah pas mal, ça commence à prendre forme.
10:50 A 4 jours du convoyage vers les Sables d'Olonne,
10:55 le bateau est devenu une ruche.
10:57 On vérifie encore et encore les points clés,
10:59 dont ce qui ressemble à deux nageoires.
11:01 Banque Populaire est un des 7 bateaux de la flotte
11:04 équipés de ces foils révolutionnaires sur un Vendée Globe.
11:07 Ils doivent apporter légèreté et puissance au bateau
11:10 pour affiler jusqu'à 3 nœuds plus vite.
11:13 Mais cette nouveauté demeure à ce jour une inconnue
11:16 autour du monde et peut-être même une crainte.
11:19 Mais ici, pas de place au hasard.
11:22 Les avaries sont même anticipées.
11:25 Avec Armel, chaque spécialiste reprend par le menu
11:28 le contenu des sacs, des pièces de rechange.
11:31 L'instant rappelle que oui, le Vendée Globe est bien
11:34 une course en solitaire et sans assistance.
11:36 En quelques heures, le navigateur emmagasine
11:38 un fol d'informations, doit faire des choix
11:40 et ne pas se surcharger en poids.
11:42 C'est vraiment ce qui va permettre à Armel
11:45 de gagner en autonomie, en tout cas d'être à même
11:49 de pouvoir répondre aux petits bobos au quotidien.
11:52 Donc il est capital de ne rien oublier.
11:54 On essaye de penser à toutes les catastrophes
11:57 possibles et imaginables et chacun va dire
12:00 "Voilà, moi j'aurais amené ça à bord".
12:03 Donc Armel va dire "Oui, ça je me sens de le faire,
12:06 je comprends bien l'intérêt ou non ça,
12:08 ça ne m'est jamais arrivé, arrêtez de fantasmer,
12:10 ça ne va pas m'arriver".
12:12 C'est un moment clé parce qu'on termine les sacs.
12:16 C'est la prochaine fois que je vais les utiliser,
12:19 j'espère pas trop souvent, ce sera en mer, loin de tout.
12:22 Je sais déjà que dans la tête j'ai tout ce qu'il me faut à bord,
12:25 tout ce qu'on a choisi ensemble.
12:27 Après on fera avec ce qu'on a à bord.
12:29 Pour moi c'est important, c'est comme la nourriture,
12:31 avec Sébastien, pour moi c'est important d'être là,
12:34 de vérifier qu'une dernière fois que tout est ok,
12:37 même si lui il souriait de temps en temps,
12:39 pour lui c'était clair, mais voilà,
12:41 ça me permet d'être sûr qu'on a rien oublié.
12:43 Tu n'as pas oublié, ni t'es là.
12:46 On part avec un bateau au tour du monde
12:50 où le bateau va naviguer entre 75 et 85 jours,
12:53 sans jamais avoir fait un galop d'essais
12:55 dans la même configuration de plus de deux semaines,
12:57 c'est-à-dire en gros une transat.
12:59 C'est vrai que c'est un peu le paradoxe de ces bateaux-là,
13:01 c'est comme si on partait sur les 24 heures du Mans
13:03 et on ne fait que des essais de deux heures.
13:05 Et donc forcément,
13:08 on va y avoir des avarices sur le bateau,
13:10 j'espère qu'elles seront le plus mineures possibles,
13:12 et il faut être capable d'avoir ce qu'il faut
13:14 pour pouvoir réparer.
13:15 On va faire la chirurgie.
13:17 Masque, scalpel.
13:19 Ça c'est vraiment, tu vois, ça se tient bien.
13:22 C'est comme de la crème fraîche, un peu plus...
13:24 Oui, ce n'est pas liquide.
13:25 Non, ce n'est pas du tout liquide.
13:26 Je me rappelle.
13:27 Ça c'est vraiment dédié voile.
13:29 Ce n'est plus du tout composite voile.
13:32 C'est vraiment dédié voile.
13:33 Je pense que je vais plus utiliser ça,
13:35 bien sûr.
13:36 Après l'UXL, ce qui est pas mal aussi,
13:38 c'est que si tu as une réparation où on te dit
13:40 qu'il faut mettre deux plis,
13:41 tu prends l'UXL et tu le replies juste en deux.
13:44 Et ça fait deux plis, d'accord.
13:45 On a l'impression qu'il se détache,
13:47 qu'il est un peu distant, mais il écoute.
13:49 Et on n'aura pas forcément un retour instantané
13:53 à l'échange du moment.
13:56 Par contre, il est certain qu'il mémorise vite et bien.
14:00 Et un échange qui paraît anodin comme ça,
14:03 il sera susceptible de revenir dessus 24 heures,
14:06 3 ou 4 jours après.
14:08 Et tout est enregistré.
14:10 23,7.
14:19 131.
14:25 Un chargement identique.
14:26 Je suis 12 kg plus léger ici.
14:27 Donc je suis pas mal.
14:30 Remplir les sacs, c'est aussi prévoir les vêtements pour 3 mois.
14:34 Une préparation tout aussi minutieuse, presque solennelle.
14:38 Il faut que tout soit bien à bord,
14:41 en quantité suffisante,
14:43 accessible, rapidement,
14:45 et on sache où c'est.
14:47 C'est pour ça que c'est moi qui m'occupe de ça.
14:50 Là, je délègue pas.
14:53 Et puis parce que c'est personnel, quoi.
14:55 C'est donc beaucoup de concentration
14:57 et une multitude de choses à préparer en amont.
15:00 Ce qui fait que,
15:02 si j'ai pas une organisation un peu carrée,
15:05 c'est sûr que je vais passer à travers certaines choses.
15:08 Ça fait aussi partie de ma préparation mentale, finalement.
15:10 C'est un espèce de fil conducteur que j'ai
15:13 pendant les dernières semaines avant la course
15:15 qui me permet d'avoir ces repères-là dans la tête aussi.
15:17 Pour moi, c'est essentiel.
15:18 J'ai pas de préparateur mental.
15:20 J'ai pas quelqu'un qui est avec moi au quotidien.
15:22 C'est plus cette préparation-là qui, pour moi, est importante.
15:25 J'avais oublié un truc.
15:27 J'avais pas mis le bon sirène
15:29 pour le jour du départ, quoi.
15:31 Quand même.
15:33 Allez, c'est bon.
15:45 C'est bon pour le savé.
15:47 J-1 avant de charger le bateau et de quitter l'Orient
15:52 pour aller lamarrer au sable d'Olonne.
15:54 Ces stacanovistes de la perfection
15:56 sacrifiés au rituel des ultimes vérifications.
15:59 C'est un état d'esprit qu'on a tous.
16:04 C'est-à-dire, on veut rien se reprocher.
16:06 Passer à côté de rien.
16:08 Il faut qu'on ait tout mis de notre côté.
16:10 On veut vraiment être certain d'être passé
16:12 à côté de rien de ce qu'on pouvait maîtriser.
16:14 C'est plus du caractère.
16:16 On contrôle l'ensemble du bateau, l'ensemble de ses équipements.
16:19 Puis c'est l'occasion de voir que tout va bien.
16:21 On est rassurés.
16:22 À part quelques petites rayures
16:24 qu'on va traiter histoire d'être satisfait à 100%.
16:28 Mais c'est pour nous un impératif de faire ça avant chaque départ.
16:31 Donc normalement, si tout va bien,
16:33 demain, nous partons en voyage vers les sables d'Olonne.
16:36 Bonjour !
16:42 Bonjour !
16:43 Merci beaucoup pour votre accueil à Verac.
16:46 Merci d'être à l'écoute de France Inter.
16:48 Ça, c'est un des podcasts que j'amène.
16:50 Je ne sais pas combien de podcasts j'ai, mais j'en ai un paquet.
16:52 Pas besoin d'aller à Paris.
16:54 Il suffit d'aller faire le Vendée Globe pour apprendre l'histoire.
16:57 Ça, c'est pour la partie mentale.
17:00 Voilà.
17:01 La partie mentale, il faut...
17:03 C'est important d'avoir un peu d'info sonore.
17:05 Des gens qui parlent un peu dans le bateau.
17:07 Il ne faut pas se sentir tout seul tout le temps.
17:09 Ça, ça va passer sur la bannette.
17:11 Alors...
17:12 Tu peux craquer un peu,
17:15 parce que sur un Vendée, c'est tellement long.
17:17 On cogite beaucoup.
17:18 Et finalement, à ce moment-là, on est un peu tout seul.
17:21 Même si on a des messages d'encouragement.
17:23 Même si on peut éventuellement appeler la terre, etc.
17:26 Moi, je sais qu'il y a un moment que j'aime bien, moi, en course.
17:30 C'est...
17:31 On va passer les conditions de tempête pendant 3-4 jours.
17:36 Puis derrière, ça commence à se calmer.
17:38 On commence à voir un peu l'éclaircie, le soleil qui perce dans les nuages.
17:44 Là, c'est un moment où on va pouvoir relâcher un peu la pression, le stress.
17:48 Je sais que là, ça peut être un moment où je vais mettre un peu de musique.
17:54 Et je me lâche un peu, parce que...
17:56 On a passé un moment compliqué.
18:00 Donc là, oui...
18:03 Le harmel, très...
18:06 Comme ça, il se lâche un peu.
18:08 À un moment, il faut un peu aussi casser la boîte.
18:12 [Musique]
18:15 Bye bye Lorient.
18:17 Ouais, bye bye Lorient.
18:19 Si tout va bien...
18:22 Retour ici fin janvier 2017.
18:27 Ouais.
18:31 C'est un moment important, ce qu'on voyage.
18:38 C'est la dernière fois qu'on quitte Lorient, avec ce bateau qu'on a préparé,
18:41 qu'on a construit, qu'on a mis à l'eau.
18:43 Toute l'histoire, finalement, on essaie d'avoir ce petit résumé dans la tête
18:47 de ces quelques mois, ou ces années et demie, finalement,
18:50 de préparation qui est passée très vite.
18:52 On est prêts, et puis on va aller au Sape de Lonne,
18:55 en faisant un petit détour dans le Gulf de Gascogne quand même,
18:57 parce que c'est bien d'aller se faire une bonne nave pour finir.
18:59 Mais il y a une certaine sérénité, je crois, à bord.
19:03 C'est vraiment la dernière navigation avant de le laisser partir seul.
19:07 Donc c'est la dernière fois où on pourra se réunir tous ensemble.
19:10 Il y a une part d'affectif aussi.
19:12 Le bateau va être immobilisé pendant trois semaines.
19:14 C'est aussi, pour Armel, le dernier moment où il peut se plonger,
19:21 essayer de trouver l'équilibre une nouvelle fois avec son bateau,
19:25 d'être en osmose avec son bateau, d'observer.
19:28 C'est l'ultime vérification que tout fonctionne.
19:31 Et puis c'est un vraiment bon plaisir. On a bien rigolé.
19:35 On mettra les mousquetons en bas-bord et les nœuds aussi ?
19:38 C'est vrai que, outre le fait qu'on a tous envie que ça se passe bien
19:41 et qu'on vient tous là pour gagner le Vendée Globe,
19:44 c'est Armel qui le gagnera.
19:46 Mais dès qu'on a perdu le dernier de trois heures,
19:48 je repensais à pouvoir y retourner.
19:50 Je suis vraiment à 200%.
19:52 J'imagine quand Armel part, quand je regarde la météo,
19:54 j'imagine quelle manœuvre il va faire, quelle voile il va mettre.
19:58 On est tout le temps en train d'y penser.
20:00 Donc de pouvoir faire le dernier convoyage, d'arriver au Saab,
20:03 c'est aussi une satisfaction humaine.
20:05 Merci !
20:07 On est prêts à prendre de la mûre et prendre de la dritte.
20:12 Ouais.
20:14 Même là, il y a encore un peu de temps pour la fin.
20:34 Même là, Armel et sa garde rapprochée ne choisissent pas la facilité.
20:38 Détour dans le golfe de Gascogne, 35 nœuds de vent,
20:40 plus de 36 heures en mer,
20:42 pour aller voir une dernière fois ce que la monture de carbone a dans les tripes.
20:46 En y allant, je me disais, quand même, on va faire un truc là.
20:52 Si on casse quelque chose, on aura l'air malin,
20:56 mais à côté de ça, il vaut mieux casser trois semaines avant le départ,
20:59 ou un mois avant le départ,
21:01 que la première nuit dans le golfe de Gascogne.
21:04 Il y a un lien avec le bateau.
21:22 On va vivre une histoire ensemble, comme un cavalier avec son cheval,
21:25 même si ce n'est pas vivant, un bateau,
21:27 on vit à travers ses bruits, à travers la vitesse.
21:31 Il va falloir que je prenne soin de lui,
21:34 parce que je sais aussi que c'est lui qui prendra soin de moi.
21:36 À une heure du matin, le 14 octobre,
21:38 le bateau entre par le mythique chenal des Sables d'Olonne.
21:41 Il n'aura plus le droit d'en sortir, jusqu'au départ dans trois semaines.
21:45 Amarrer le bateau aux Sables d'Olonne, à la date limite,
21:48 marque la fin de la préparation technique,
21:51 la fin de la préparation quasiment physique.
21:55 C'était important de se donner cette date-là pour tout finir,
22:00 et on a réussi à tout finir.
22:02 Nico, tu fais la petite photo ? S'il te plaît !
22:05 Bonjour !
22:23 Première semaine ici aux Sables, je profite,
22:26 j'essaie de relâcher un peu cette pression qu'il y a eu ces dernières semaines,
22:32 pour échanger avec le public, échanger avec les médias,
22:35 échanger avec le sponsor.
22:36 Vous souhaitez d'être le premier cette fois, pas toujours deuxième.
22:40 En fait, comment vous faites pour nager la nuit ?
22:44 La nuit, je ne nage pas.
22:46 S'il vous plaît, vous voulez me voir ?
22:49 Je ne sais pas où vous êtes, là.
22:51 Vous êtes là !
22:53 On est là !
22:54 Voyez !
22:55 Merci, bonne mer !
22:58 Merci !
22:59 C'est un moment sympa, même si c'est un programme très chargé.
23:10 Ça me permet aussi finalement d'oublier un peu l'importance du départ,
23:14 parce que ça, ça va arriver la dernière semaine.
23:16 Avant d'être rapé par la pression, le navigateur profite aussi des derniers instants de quiétude au Sable d'Olonne,
23:31 en compagnie de son remplaçant Erwann Tabarly,
23:35 qu'il aura suivi comme son ombre jusqu'au dernier moment, au cas où.
23:40 Un second.
23:42 Je le sens vraiment très serein, très calme, très posé,
23:49 mais très, très motivé, avec une envie de bien faire et de gagner,
23:54 qui est vraiment un peu sa marque de fabrique.
23:58 Dernière semaine. La foule se presse, nombreuse.
24:03 Mais Armel, lui, n'est plus vraiment terrien.
24:06 Il entre peu à peu dans son monde de solitaire.
24:10 C'est bien que ça se termine un moment et qu'on y aille vraiment,
24:17 parce que moi j'ai envie de partir, vraiment.
24:19 Il va falloir qu'on parte.
24:22 Il faut commencer à rentrer dans sa bulle.
24:25 Je commence un petit peu à lâcher prise, finalement,
24:29 lâcher les liens au fur et à mesure avec les gens qui m'entourent,
24:33 parce que à un moment, je vais me retrouver tout seul dimanche
24:36 et il ne faut pas que ça se fasse non plus d'un sale coup.
24:39 Ça se fait au fur et à mesure.
24:41 Il y a beaucoup d'égoïsme dans ce que je fais,
24:45 parce que c'est du solitaire.
24:47 Finalement, la famille est toujours mise en arrière-plan
24:51 et ça peut être compliqué à gérer à terre,
24:53 ça peut être compliqué aussi à gérer pendant l'événement.
24:55 Et la difficulté du Vendée Globe, c'est que ça dure trois mois.
24:58 C'est un choix de vie avec sa famille,
25:01 moi, ma femme et mes enfants.
25:03 C'est déjà ça, le nerf de la guerre.
25:05 Après, une fois que c'est bon,
25:08 je vais pouvoir, moi, personnellement, m'engager dans une quête.
25:14 Je sais aussi que ça peut très vite s'arrêter, la course.
25:19 Mais derrière, je sais que la famille sera là
25:22 et que la vie continue.
25:28 Je fais gaffe, là, de ne pas trop serrer les mains,
25:32 pas trop de bisous, là, parce que...
25:34 Ça sent les gastros qui arrivent, les rugs, tout ça.
25:38 Il faut faire gaffe.
25:41 Je compte vraiment encore, encore, encore.
25:44 Je gagne encore un tout petit peu à la fin.
25:47 Le départ est dans 19 heures.
25:55 Les hommes de Le Cleac'h peaufinent leur ouvrage, une dernière fois.
25:59 Les flammes, c'est à poste.
26:01 On finalise les extensions de filière à l'arrière.
26:03 Un propre ménage dedans, partout.
26:05 Maintenant, il faut vraiment qu'on restitue le bateau à Armel.
26:08 Le départ est en demain, donc d'ici quelques heures.
26:11 C'est de nouveau son univers, à lui,
26:13 à lui seul pour quelques jours, quelques semaines.
26:15 Donc, ce qu'on accomplit aujourd'hui,
26:17 c'est ni plus ni moins que de faire place nette,
26:20 oublier toute trace de notre passage,
26:23 ainsi que des gens qui ont pu circuler.
26:26 Lui mettre le bateau le plus propre possible,
26:29 et puis respecter sa préparation à lui, sa préparation personnelle.
26:33 Des petits points, tac !
26:35 Malgré tout le soin qu'on a pu apporter,
26:38 maintenant, on doit laisser partir Armel, le bateau,
26:41 avec pas mal d'incertitudes, les aléas de course,
26:45 et que quelque part, aujourd'hui, on ne peut plus rien faire.
26:49 Les dés sont jetés, donc on croise les doigts.
26:52 Au même moment, Armel balise la trajectoire
26:55 des 48 premières heures de course et définit les pièges à éviter,
26:58 avec Marcel Ventreeste, son spécialiste météo.
27:01 Prévision de poussière, ça va ?
27:05 - Oui.
27:06 - Ça veut dire ?
27:07 - Illusion très, très forte.
27:09 Un coucher de soleil très rouge.
27:11 Visibilité un peu mauvaise, quoi.
27:16 A priori, c'est parti pour...
27:19 pour une stabilité importante sur le Canary.
27:24 Donc, pour moi, ça, c'est la route...
27:28 de tous les dangers.
27:31 Là, c'est la route de tous les problèmes après, quoi.
27:34 - Hum.
27:35 - Les problèmes.
27:36 - Oui, que l'Atlantique, ça nous plaît pas du tout.
27:43 Ça nous plaît pas du tout, quoi.
27:45 - Hum.
27:46 - Donc...
28:05 Donc, JNAC...
28:07 Au vent, WTC, 2, fin sur le pont.
28:12 J1, le J3, de toute façon, on va le mettre assez vite.
28:16 Enfin, il part en partie avec.
28:18 Euh...
28:20 - J1, choisir.
28:22 - J1, choisir.
28:23 Et après, on mettra à l'intérieur...
28:26 On mettra...
28:29 un code zéro,
28:32 un petit JNAC,
28:34 et le SPI par-dessus, quoi.
28:37 Oui, qui va...
28:39 - Le PSEC, c'est celui qui...
28:40 - Qui est le plus... le plus solitaire, quoi.
28:42 - Oui.
28:43 - Oui.
28:44 - Ouais, de toute façon, voilà.
28:45 T'es dispo toute la nuit.
28:47 Je sais, je sais.
28:51 - Le soleil n'est pas encore levé,
28:55 mais la procession a déjà commencé.
28:58 Dans quelques heures, ils seront 400 000.
29:01 Parmi eux, il y en a un qui croit plus que tout autre
29:07 qu'Armel est capable de l'exploit.
29:09 Celui qui a écrit le début de l'histoire, son père.
29:13 - Ça y est, là, on est dans le match.
29:15 On attend le départ avec impatience.
29:17 Armel, je suis pas inquiet, ça y est, là.
29:20 Ça y est, il est dans sa course.
29:23 - Ça dit quoi, la météo, ce matin, Ewen ?
29:28 - La météo, un peu comme hier, quoi.
29:30 Ça a pas beaucoup changé.
29:32 Un petit poil moins de vent.
29:34 - Ça va aller.
29:36 - Ça va aller.
29:42 - Merci.
29:48 - Moi, je suis très fier de son parcours,
29:50 de ce qu'il a fait.
29:51 Il m'a surpris, ouais, ouais, si, si.
29:53 Agréablement, d'ailleurs.
29:55 - On s'appelle Nar.
30:01 - Nar, c'est un peu...
30:03 - Nar, c'est un peu...
30:05 - Nar, c'est un peu...
30:07 - Nar, c'est un peu...
30:09 - Nar, c'est un peu...
30:11 - Nar, c'est un peu...
30:13 - Nar, c'est un peu...
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30:19 - Nar, c'est un peu...
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30:23 - Nar, c'est un peu...
30:25 - Nar, c'est un peu...
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30:31 - Nar, c'est un peu...
30:33 - Nar, c'est un peu...
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30:37 - Nar, c'est un peu...
30:39 - Nar, c'est un peu...
30:41 - Nar, c'est un peu...
30:43 - Nar, c'est un peu...
30:45 - Nar, c'est un peu...
30:47 - Nar, c'est un peu...
30:49 - Nar, c'est un peu...
30:51 - Nar, c'est un peu...
30:53 - Nar, c'est un peu...
30:55 - Nar, c'est un peu...
30:57 - Nar, c'est un peu...
30:59 - Nar, c'est un peu...
31:01 - Nar, c'est un peu...
31:03 - Nar, c'est un peu...
31:05 - Nar, c'est un peu...
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31:09 - Nar, c'est un peu...
31:11 - Nar, c'est un peu...
31:13 - Nar, c'est un peu...
31:15 - Nar, c'est un peu...
31:17 - Nar, c'est un peu...
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31:21 - Nar, c'est un peu...
31:23 - Nar, c'est un peu...
31:25 - Nar, c'est un peu...
31:27 - Nar, c'est un peu...
31:29 - Nar, c'est un peu...
31:31 - Nar, c'est un peu...
31:33 - Nar, c'est un peu...
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31:37 - Nar, c'est un peu...
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31:41 - Nar, c'est un peu...
31:43 - Nar, c'est un peu...
31:45 - Nar, c'est un peu...
31:47 - Nar, c'est un peu...
31:49 - Nar, c'est un peu...
31:51 - Nar, c'est un peu...
31:53 - Nar, c'est un peu...
31:55 - Nar, c'est un peu...
31:57 - Nar, c'est un peu...
31:59 - Nar, c'est un peu...
32:01 - Nar, c'est un peu...
32:03 - Nar, c'est un peu...
32:05 - Nar, c'est un peu...
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32:53 - Nar, c'est un peu...
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32:59 - Nar, c'est un peu...
33:01 - Nar, c'est un peu...
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33:51 - Nar, c'est un peu...
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33:57 - Nar, c'est un peu...
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34:01 - Nar, c'est un peu...
34:03 - Nar, c'est un peu...
34:05 - Nar, c'est un peu...
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34:23 - Nar, c'est un peu...
34:25 - Nar, c'est un peu...
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34:29 - Nar, c'est un peu...
34:31 - Nar, c'est un peu...
34:33 - Nar, c'est un peu...
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34:39 - Nar, c'est un peu...
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34:45 - Nar, c'est un peu...
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34:49 - Nar, c'est un peu...
34:51 - Nar, c'est un peu...
34:53 - Nar, c'est un peu...
34:55 - Nar, c'est un peu...
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34:59 - Nar, c'est un peu...
35:01 - Nar, c'est un peu...
35:03 - Nar, c'est un peu...
35:05 - Nar, c'est un peu...
35:07 - Nar, c'est un peu...
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35:13 - Nar, c'est un peu...
35:15 - Nar, c'est un peu...
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35:33 - Nar, c'est un peu...
35:35 - Nar, c'est un peu...
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35:51 - Nar, c'est un peu...
35:53 - Nar, c'est un peu...
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35:59 - Nar, c'est un peu...
36:01 - Nar, c'est un peu...
36:03 - Nar, c'est un peu...
36:05 - Nar, c'est un peu...
36:07 - Nar, c'est un peu...
36:09 - Nar, c'est un peu...
36:11 - Nar, c'est un peu...
36:13 - Nar, c'est un peu...
36:15 - Nar, c'est un peu...
36:17 - Nar, c'est un peu...
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36:21 - Nar, c'est un peu...
36:23 - Nar, c'est un peu...
36:25 - Nar, c'est un peu...
36:27 - Nar, c'est un peu...
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36:31 - Nar, c'est un peu...
36:33 - Nar, c'est un peu...
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36:41 - Nar, c'est un peu...
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37:01 - Nar, c'est un peu...
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38:07 - Nar, c'est un peu...
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39:19 - Nar, c'est un peu...
39:21 - Nar, c'est un peu...
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41:09 - Nar, c'est un peu...
41:11 - Nar, c'est un peu...
41:13 - La Route du Rhum, c'est ça votre objectif avec Banque Populaire 11 ?
41:18 - Oui, c'est vraiment notre objectif.
41:20 Dans deux ans, on sera au départ de la Route du Rhum à Saint-Malo.
41:24 On construit un grand trimaran à l'Orient.
41:27 Il sera mis à l'eau au mois d'avril prochain.
41:29 On est dans la dernière ligne droite de construction.
41:31 Cette année, on aura la Transat Jacques Vabre au programme,
41:34 qui partira du Havre au mois d'octobre.
41:36 On sera à une course en double.
41:38 Et ensuite, bien sûr, la Route du Rhum.
41:40 Pour moi, l'objectif, c'est de gagner cette grande course française,
41:42 cette grande course à la voile en solitaire, très mythique,
41:44 qui, pour l'instant, ne m'a pas réussi.
41:46 Donc j'espère réussir justement...
41:48 - Ce sera une revanche, justement, cette Route du Rhum à Armel.
41:50 C'est vrai que jusqu'à maintenant,
41:52 vous avez payé un lourd tribut dans cette course-là.
41:55 - Oui, oui.
41:56 En 2014, j'avais dû, malheureusement,
41:58 céder ma place suite à une blessure à Loïc Perron,
42:01 qui avait gagné la course avec Banque Populaire.
42:03 Et puis, quatre ans après, cette casse du bateau au large des Açores,
42:06 c'était très difficile pour nous.
42:08 Mais on s'est relevé, on est reparti,
42:10 et on espère que la prochaine sera la bonne.
42:12 - Juste très, très rapidement, Armel,
42:14 vous êtes sur Virtual Regatta,
42:16 vous tirez la bourre avec Loïc Perron,
42:18 Vincent Riu, etc.
42:20 Qui est en tête ?
42:22 - Alors, qui est en tête ?
42:24 C'est Achille Neboul.
42:25 Alors, ce n'est pas forcément un marin très connu du grand public,
42:27 mais un figariste qui se déroule très bien.
42:30 Je crois qu'il est dans les 100 premiers.
42:32 Nous, on est plutôt dans les 10 000,
42:34 mais on n'est pas très loin derrière.
42:35 Et puis, on a encore peut-être la possibilité
42:37 de revenir au classement avec Loïc, François et Vincent.
42:39 - Merci beaucoup, Armel Lecléache, d'avoir été avec nous.
42:42 Rendez-vous sur l'eau très prochainement.
42:44 Et puis, à très vite, évidemment, sur Infosport+.
42:47 pour plus.
42:48 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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