• il y a 2 ans
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Bonsoir à tous, c'est Elisabeth Lévy, Sandra Buisson, Olivier Dardigolle, Philippe Bidjer, Georges Fenech.
00:06 Une nouvelle fois ce soir, nous allons évoquer l'affaire Palmade,
00:10 puisque l'avocat de la famille des victimes, M. Mourad Batik, s'est exprimé avec effectivement des conséquences dramatiques pour cette famille.
00:21 Aujourd'hui, rien ne sera plus jamais comme avant, selon la formule qu'on emploie généralement.
00:28 Avec nous, Sandra Buisson, vous étiez là hier déjà, Sandra, pour faire le point de l'enquête,
00:33 je vous propose d'abord de voir le sujet de Kinson et on va pouvoir vous poser quelques questions.
00:38 Sortie de réanimation mais toujours hospitalisée, Pierre Palmade dit ne se souvenir de rien.
00:46 Sa sœur, qui lui a rendu visite, s'est exprimée dans un communiqué.
00:51 Il se réveille peu à peu et réalise l'horreur de ce qui s'est passé, de ce qu'il a causé. Il est catastrophé, il a honte.
00:58 Il assumera toutes les conséquences de ses actes avec la conscience terrible qu'il ne pourra jamais réparer le mal qu'il a fait.
01:05 En son absence, l'alarme de sa résidence secondaire à Sélianbière, située en Seine-et-Marne, s'est déclenchée dans la nuit de lundi à mardi vers 1h30 du matin.
01:15 Un ou plusieurs individus se sont introduits dans une dépendance située à côté de la maison principale.
01:21 S'agit-il d'un voleur, de paparazzi ou simplement de curieux ?
01:26 Les enquêteurs vérifient toutes les pistes. On ignore à ce stade si des effets ont été emportés.
01:32 Une intrusion qui, selon des sources proches du dossier, ne peut avoir de conséquences sur les enquêtes en cours, puisque la perquisition a été menée la veille.
01:41 Sous l'emprise de la cocaïne, Pierre Palmade roulait sur cette route départementale vendredi soir, au niveau de Villiers-en-Bière, lorsque l'accident s'est produit.
01:50 De son côté, l'homme de 47 ans, affirmant avoir été l'un des passagers de la voiture de Pierre Palmade, a reconnu en garde à vue avoir menti.
01:58 Les deux individus qui ont pris la fuite juste après l'accident sont toujours recherchés.
02:04 Sandra Buisson, Pierre Palmade n'est plus en réanimation, il est dans une chambre plus classique, sans doute dans un hôpital.
02:11 Est-ce qu'il a rencontré un policier à l'heure qu'il est ?
02:15 Pour l'instant, ce sont les médecins qui doivent déterminer si, oui ou non, son état est compatible avec une garde à vue, physiquement et psychologiquement.
02:25 Il ne pourra être entendu par un policier qu'une fois que le feu vert des médecins aura été donné.
02:31 C'est un médecin, pardonnez-moi de poser la question, mais c'est un médecin sermenté par la police, par la justice, qui donne le feu vert ?
02:38 Ou c'est un médecin de l'hôpital ?
02:41 Non, ce sont les médecins spécialistes de l'hôpital, ils ne sont pas forcément à sermenter.
02:48 Il y a une procédure, j'imagine, assez précise pour dire si un malade est en état de répondre à des questions ou pas ?
02:55 C'est tout simplement le médecin qui va dire à un certain moment, voilà, on peut l'entendre.
03:01 D'ailleurs, l'audition peut commencer et s'arrêter un moment parce que le médecin juge que l'état n'est plus compatible, c'est ce qui s'était passé dans une des affaires dont nous avons parlé dernièrement.
03:10 Cette audition se fera donc à l'hôpital ?
03:12 Assemblablement, oui.
03:14 Demain ?
03:15 Là, honnêtement, à part le médecin, personne ne peut le prédire. C'est vrai que, visiblement, il est en état de s'exprimer, il a été en état de dire certaines choses à sa sœur qui en a fait part dans ce communiqué.
03:27 La question c'est peut-il endurer les questions d'un enquêteur ?
03:32 Il sera entendu sous le régime de la garde à vue, même à l'hôpital ?
03:37 Le fait que ce soit à l'hôpital ne pose aucune difficulté avec le régime…
03:43 Là, il est au garde à vue ?
03:44 Là, non.
03:45 Pour le moment, il n'est pas en garde à vue.
03:47 Il est malade à l'hôpital ?
03:48 Malade, oui.
03:49 D'accord.
03:50 Mis en examen ?
03:51 Non, il n'est pas mis en examen. Pour le moment, nous sommes d'accord.
03:54 Il n'est pas encore en garde à vue, il ne peut pas être mis en examen.
03:58 Donc là, à partir du moment où il peut être auditionné, si le médecin donne son feu vert, il aura notification des droits de la défense, la possibilité d'avoir un avocat et de s'expliquer ensuite devant un juge d'instruction.
04:12 Je vous propose d'écouter cet avocat, Mourad Batik, qui s'est exprimé pour la première fois aujourd'hui, qui a donné une conférence de presse.
04:19 Pour faire le point sur la famille qui était dans le véhicule que le véhicule de Pierre Palmade a percuté.
04:26 Donc effectivement, la famille de cette femme, de son beau-frère et du fils de ce beau-frère.
04:31 Alors que dans le même temps, Pierre Palmade a communiqué, j'ai envie de dire au minimum, avec ce communiqué de sa sœur, où sa sœur rapporte qu'il a honte et qu'il assumera les conséquences.
04:45 Il se réveille peu à peu, réalise l'horreur de ce qui s'est passé, de ce qu'il a causé. Il est catastrophé, il a honte.
04:50 Et il dit assumer les conséquences. Il assumera toutes les conséquences de ses actes avec la conscience terrible qu'il ne pourra jamais réparer le mal qu'il a fait.
04:59 David Knim a réagi évidemment à cette phrase.
05:02 Aussi vain que cela puisse paraître, Pierre leur demande pardon du plus profond de son âme.
05:07 Il dit qu'il ne se souvient de rien.
05:10 Selon nos informations, effectivement, ses premières explications, c'est qu'il ne se souvient pas du moment de l'accident.
05:16 Après, il n'est pas le seul à pouvoir s'en souvenir, puisque les deux personnes qui étaient avec lui dans la voiture peuvent apporter des éclairages.
05:23 On rappelle qu'on ne sait pas ce qui a provoqué ce débord, le fait qu'il aille sur la voie de gauche ce soir-là.
05:30 Il peut avoir été distrait. Est-ce que d'ailleurs, les deux individus ont eu un rôle dans le fait qu'il se déporte sur la gauche ?
05:37 Est-ce que c'est les effets de la cocaïne qui ont altéré sa vision et son analyse de la sécurité routière ?
05:44 Est-ce qu'il y a eu un problème technique dans la voiture ?
05:47 Il y a plusieurs hypothèses et pour l'instant, de toute façon, il ne sera pas le seul à pouvoir l'éclairer.
05:53 Je vous propose d'écouter cet avocat Mourad Batik, et notamment sur les conséquences de ce qui s'est passé vendredi.
06:00 Pour le dire de façon très claire, ils sont insensibles à ces excuses qui ont été formulées aujourd'hui.
06:06 Les dommages directs et les dommages collatéraux sont sans fin.
06:11 On parle des quatre passagers, de la passagère, de l'enfant à naître, de l'enfant à l'arrière du véhicule et du conducteur.
06:18 Mais il ne faut pas oublier les familles, les proches, les frères, les amis.
06:23 Et donc tout ça crée des dommages collatéraux infinis.
06:27 Donc ils y sont insensibles, d'autant plus que M. Palma n'a pas l'excuse de l'insouciance de la jeunesse.
06:34 Et donc en ce sens, ils seront extrêmement attentifs à la réponse judiciaire qui sera apportée.
06:40 Première prise de parole de l'avocat de la famille des victimes, qui est revenu également sur les faits précis vendredi à 18h45.
06:50 Concernant les faits, vous le savez, vendredi 10 février 2023, à Villiers-en-Bière, aux alentours de 18h00 ou 19h00,
07:01 M. Pierre Palma était au volant d'une Peugeot 3008.
07:05 Il a quitté sa voie de circulation et a percuté de plein fouet un autre véhicule.
07:11 Dans ce véhicule se trouvait un conducteur de 38 ans, une passagère de 27 ans, enceinte, un enfant à naître de 6 mois et un enfant sur la banquette arrière de 6 ans.
07:26 Sur le contexte, on est sur une passagère qui est venue rendre visite à sa belle-famille.
07:35 Et on a donc le beau-frère qui a très gentiment proposé de raccompagner sa belle-sœur à son domicile en compagnie de son fils.
07:45 Ils ont roulé environ 15 minutes avant l'accident.
07:49 Et la passagère a un souvenir en trois étapes, un souvenir traumatique, évidemment, en trois étapes.
07:56 Elle se souvient d'abord des phares éblouissants arrivant de pleine face.
08:05 Elle se souvient ensuite du coup de volant donné par le conducteur pour tenter d'éviter le véhicule qui leur fonçait dedans.
08:17 Et elle se souvient ensuite d'être sortie de la voiture, avoir tenté d'aller instinctivement à l'arrière pour sauver le passager arrière,
08:29 mais s'être effondrée, n'ayant plus de force, s'être effondrée en pensant instinctivement à son bébé qu'elle avait dans son ventre à ce moment-là,
08:40 et avoir hurlé à de multiples reprises "mon bébé, mon bébé" en se tenant le ventre.
08:48 C'est une expression importante parce qu'une personne m'a dit aujourd'hui "n'oubliez pas de parler de la famille".
08:54 Et le rôle d'un avocat dans un moment aussi terrible, c'est aussi d'être la voix de ceux qui ne peuvent pas, pour une raison de santé qu'on comprend bien, s'exprimer.
09:03 Et ça permet, si ce n'est de rééquilibrer, en effet de leur donner cette existence, ce qui s'est passé, de parler pour eux.
09:13 Et moi je trouve très bien que ça vienne ce soir, parce que ça manquait.
09:18 – Surtout qu'il y a aussi beaucoup de gens qui ont exprimé leur compassion quasiment pour Pierre Palmad.
09:25 – Mais je comprends après le fait qu'on ait beaucoup évoqué Pierre Palmad et la drogue, etc.
09:29 – Mais être un avocat dans ce moment-là, c'est un métier fabuleux.
09:33 – Je ne partage pas ce que vous dites, mais je pense que chaque plateau de télévision a souligné qu'au cœur de ce drame, il y a le drame d'une famille.
09:45 Et je pense que chacune des interventions…
09:48 – Oui, on l'a dit, mais on n'avait pas d'élément venant d'eux aussi précis.
09:52 – Sur les réseaux sociaux, c'était un peu plus…
09:55 – Et sur les réseaux sociaux…
09:56 – C'était un peu moins convenable.
09:58 – Disons que les réseaux sociaux montrent le tréfonds de l'âme des anecdotes.
10:02 – Un cloaque, un cloaque froid.
10:03 – Il y a quelque chose de terrible sur lequel je ne vais même pas revenir, mais que chacun peut voir d'ailleurs.
10:10 Parce que tout ça a toujours existé sans doute, mais avant on ne le voyait pas.
10:15 Les réseaux sociaux, l'âme n'a pas changé depuis 10 ans, 20 ans, 50 ans, 100 ans, 500 ans, mais avant on ne le voyait pas.
10:23 – Et elle n'est pas davantage affectée par les réseaux sociaux ?
10:27 – Je ne peux pas répondre à cette question, je vois… mais peu importe.
10:31 Je trouve que par rapport à la souffrance de cette famille et de ses victimes,
10:37 nos paroles sont dérisoires sur ce plan-là.
10:40 – Un aspect qui m'a particulièrement interpellé, choqué d'ailleurs,
10:43 c'est le fait de se demander est-ce qu'il y a un homicide involontaire ou pas sur ce bébé.
10:48 – Et c'est l'avocat, on va l'entendre tout à l'heure.
10:50 – Il se trouve que la jurisprudence de la Cour de cassation de 2001 qui met cette règle,
10:55 il faut que le bébé soit né vivant et viable.
10:57 C'est une décision qui avait été prise sur un dossier que j'avais instruit.
11:01 Et donc je connais bien l'histoire.
11:03 C'était une erreur sur une parturiante d'un médecin qui avait, au lieu d'enlever…
11:08 pensant à enlever un stérilet, il avait percé la poche des os et c'était trompé de femme.
11:12 Quand j'ai eu la mère en face, que le bébé évidemment était mort à 5 mois,
11:19 j'ai inculpé pour homicide involontaire, je ne me suis même pas posé la question.
11:23 C'était un fœtus de 5 mois qui était viable en réalité.
11:26 Le tribunal a relaxé, la Cour d'appel, à la surprise générale,
11:31 a confirmé ma décision d'inculpation et le médecin avait été condamné.
11:35 Et puis c'est allé devant la Cour de cassation,
11:37 et la Cour de cassation a maintenu sa jurisprudence.
11:40 Je ne vois pas au nom de quoi il faudrait attendre de savoir
11:43 si l'enfant pouvait avoir respiré pour considérer qu'on a une perte de chance de vie
11:48 et retenir l'homicide involontaire.
11:50 Je pense qu'un jour ou l'autre, cette jurisprudence évoluera
11:55 et qu'il y aura un jour ou l'autre un revirement de jurisprudence.
11:58 C'est ça qui m'a particulièrement heurté dans ma sensibilité.
12:01 Ce que vous voulez dire c'est qu'un fœtus est un enfant.
12:05 Mais bien sûr. Et regardez sur la règle civile.
12:08 Vous vous rappelez les débats à l'Assemblée ?
12:10 En matière civile, il y a la règle de l'infans conceptus.
12:14 C'est-à-dire que pour les héritages, etc.,
12:16 si le père décède pendant la princesse par exemple,
12:18 l'enfant est déclaré depuis le jour de sa conception.
12:22 Je suis pour le respect de la loi sur l'avortement, bien sûr.
12:27 Mais dans un cas comme ça…
12:28 Non mais ce que vous dites est sans tortue.
12:30 C'est très intéressant.
12:31 Mais à ce moment-là, Georges, je suis désolé,
12:34 on ne peut pas admettre qu'on allonge et qu'on allonge et qu'on allonge
12:38 de façon permanente.
12:40 Et rappelez-vous, pendant le Covid, il était question de l'allonger quasiment…
12:43 Je ne me rappelle plus, je crois que c'était 8 mois,
12:45 pour confort, pour inconfort social…
12:48 C'est dans un cas tout à fait particulier.
12:50 Non mais excusez-moi, d'accord, mais vous ne pouvez pas d'un côté
12:52 dire que la loi vous dit qu'à 5 mois de grossesse,
12:56 vous êtes dans un homicide, et que la même Assemblée
13:00 ou que nos représentants disent à 7 mois ou 8 mois…
13:04 C'est des cas tout à fait particuliers, ce n'est pas comparable.
13:06 Mais moi, je retiens ce que dit Georges, qui peut s'entendre.
13:10 C'est-à-dire qu'un fœtu, c'est un enfant.
13:12 On m'avait dit que c'était un organe.
13:14 Oui, ça peut s'entendre.
13:15 Je voulais le voir. J'ai fait une perquisition,
13:18 on m'a ouvert le frigo, les langes, et j'avais sous mes yeux
13:23 un vrai bébé, quoi.
13:25 Et c'est là que j'ai pris conscience qu'on a ôté la vie
13:28 à un bébé qui allait naître, et donc j'ai retenu l'homicide involontaire.
13:32 Et d'ailleurs, le parquet a ouvert pour homicide involontaire,
13:36 mais on nous dit qu'il faudrait voir s'il a respiré.
13:39 Alors je voudrais, pour tout vous dire, on va écouter,
13:42 et je le dis pour Benjamin Nau parce qu'on avait prévu d'écouter plus tard,
13:46 puisque c'est l'avocat lui-même qui a parlé de cette jurisprudence
13:50 que vous évoquez à l'instant, mais puisque vous en parliez,
13:53 je vous propose d'écouter ce qu'a dit l'avocat, M. Batik.
13:58 Il va y avoir évidemment un débat sur la qualification juridique,
14:04 puisque vous le savez, il y a une jurisprudence de 2001
14:09 qui nous explique que si l'enfant n'est pas né vivant,
14:15 eh bien la qualification d'homicide involontaire ne peut être retenue.
14:19 Il va donc y avoir le débat pour savoir si cette qualification peut être retenue ou non.
14:25 Et pour ce faire, nous attendons les rapports d'autopsie,
14:29 les retours d'expertise qui nous diront si, oui ou non,
14:33 l'enfant est né vivant.
14:35 Des informations que nous avons, l'enfant serait né vivant,
14:42 mais cela reste à confirmer par les expertises, les experts et les autopsies.
14:47 J'ai envie de dire, ça change...
14:52 En quoi ça change le dossier ? Ça change la qualification ?
14:56 Oui, mais chacun comprend qu'une mère qui porte un enfant de 7 mois,
15:02 l'enfant est là.
15:04 L'enfant est là, tu as perdu un enfant.
15:07 Il n'y a pas besoin de qualification juridique pour le comprendre.
15:13 Il y a l'approche juridique et l'honneur humain.
15:16 L'état des blessés.
15:19 M. Batik l'a précisé, cette séquence est très rude à écouter.
15:27 Vous prenez conscience, notamment pour ce jeune garçon de 6 ans,
15:32 qu'il annonce défiguré.
15:34 Je vous propose d'écouter M. Batik.
15:37 Le conducteur, lui, a 38 ans, il est père de 3 enfants.
15:43 Un enfant de 8 ans, un enfant de 6 ans, qui était le passage arrière,
15:48 et un bébé de 7 mois.
15:50 C'est un homme courageux, qui travaille tous les jours,
15:53 dans le désamiantage.
15:55 A l'heure où l'on parle, il est, à ma connaissance,
15:59 encore en réanimation, tout comme son fils de 6 ans,
16:03 qui lui aussi est encore en réanimation.
16:06 Il a subi entre 5 et 7 opérations pendant ces dernières 72 heures.
16:12 Quant à l'enfant, d'après la mère que j'ai eue au téléphone,
16:19 il aurait la mâchoire fracturée et serait défiguré.
16:25 - Vous avez des précisions sur le choc tel qu'il s'est produit ?
16:30 - Oui, c'est ce qu'a expliqué l'avocat un peu plus tard.
16:33 Il faut s'imaginer ce conducteur, le beau-frère de la femme enceinte,
16:38 le papa de ce jeune garçon de 6 ans.
16:41 D'ailleurs, le père et le fils sont toujours en réanimation.
16:44 L'avocat expliquait qu'il a été complètement compressé
16:48 entre le volant et le siège.
16:51 Il a été écrasé.
16:53 C'est pour ça qu'il a fallu énormément de temps pour le désincarcérer.
16:56 Ce qui explique les différentes opérations 5 à 7 en 72 heures qu'il a subies.
17:01 - Le pronostic vital est toujours engagé, à la fois pour le père et le petit garçon ?
17:06 - Pour l'instant, on nous dit simplement qu'ils sont toujours en réanimation.
17:09 Il n'y a pas plus d'informations concernant.
17:12 - Même hôpital ?
17:15 - Je ne crois pas parce que l'enfant est à Necker.
17:18 - L'enfant est à Necker.
17:20 Les peines encourues, M. Batik les a également rappelées.
17:25 - Ce qu'encourt M. Palmade, évidemment, c'est une peine assez lourde
17:32 qui va de 7 ans à 10 ans d'emprisonnement
17:35 selon les circonstances aggravantes qui seraient retenues.
17:39 Et ce qu'attend la famille aujourd'hui, pour le dire très concrètement et très clairement,
17:44 elle attend évidemment que M. Palmade soit placé en garde à vue le plus rapidement possible.
17:50 Elle attend qu'il soit déféré devant un magistrat instructeur,
17:53 que justice soit faite, que la justice soit rendue
17:57 et qu'évidemment, la notoriété de M. Palmade n'influe ni d'un point de vue médiatique
18:04 ni d'un point de vue judiciaire.
18:07 - Et elle n'influera pas ?
18:10 - Non, je dirais même...
18:12 - Sinon on s'a des faveurs.
18:14 - Oui, absolument.
18:16 Il ne faut pas qu'il y ait une politique judiciaire pénale pour l'exemple,
18:20 mais ce jeune avocat a tout à fait raison.
18:24 On peut craindre que, compte tenu de l'émoi,
18:27 qui tout de même a mis en évidence le rôle de Pierre Palmade,
18:31 il n'y a pas eu de compassion pour lui dans les médias.
18:35 - Sur les réseaux sociaux.
18:36 - Ah ça je...
18:38 - Moi je ne l'ai pas vu.
18:39 - Moi j'ai regardé.
18:40 - J'ai vu l'exact contraire.
18:41 Je n'ai pas vu de compassion pour Pierre Palmade.
18:44 J'ai le sentiment au contraire que les gens ont exprimé une très grande...
18:52 - Si vous le dites dans les médias classiques, c'est pas important.
18:55 - Oui, mais j'ai l'impression que souvent on entend parler de victimes d'accidents
18:59 ou d'auteurs d'accidents et que ces peines maximales,
19:02 elles sont très théoriques.
19:04 En fait on a le sentiment que c'est très rarement des lourdes peines de prison.
19:08 - Il y a parfois des peines lourdes en matière de délinquance routière.
19:12 Et là, entre les deux, pas de politique pour l'exemple,
19:16 mais je suis persuadé que lorsqu'il comparaîtra...
19:20 - Non mais ce qu'il faudrait peut-être, au-delà de l'affaire Palmade,
19:24 c'est changer la loi.
19:25 Lorsqu'on me dit que ce n'est qu'un délit,
19:28 ça peut être un crime quand même de prendre sa voiture alcoolisée,
19:31 ça pourrait être criminalisé.
19:33 - Déjà il pourrait y avoir mis en danger la vie d'autres.
19:37 - Oui, mais... - C'est clair.
19:39 - Et première chose, la deuxième chose,
19:41 quelqu'un qui prend sa voiture et qui est au-delà de 0,5 g,
19:47 on pourrait qualifier ça d'homicide volontaire.
19:51 Je suis désolé de vous le dire.
19:53 - Dans l'affaire Sarah Ali...
19:55 - Je ne parle pas de l'affaire Palmade là, mais...
19:58 - Il n'y a pas de volonté.
19:59 - Vous prenez votre voiture et vous êtes alcoolisé.
20:03 On peut quand même en parler.
20:05 Si vous voulez lutter contre cela, contre un fléau important...
20:09 - Si vous envoyez toute une conduite en état d'ivrage devant les cours d'achise,
20:12 vous avez intérêt à augmenter le budget de la justice.
20:14 - Je ne dis pas ça.
20:15 - C'est une circonstance aggravante.
20:16 - Je ne dis pas ça, je ne dis pas exactement ça.
20:18 - Si.
20:19 - Je dis... - C'est criminalisé.
20:20 - Je dis effectivement que lorsqu'il y a un accident de ce type,
20:25 je peux faire déjà une différence quand il y a un accident
20:28 avec des gens qui sont blessés ou des gens qui sont morts.
20:32 Peut-être que celui qui est contrôlé et qui n'a pas eu d'accident,
20:36 évidemment, ce n'est pas la même chose.
20:39 - Le geste volontaire...
20:40 - Il prend le risque, pardon, parce que...
20:42 - Oui, il n'a pas voulu...
20:43 - Celui qui n'a pas eu d'accident, il a eu de la chance et tout.
20:45 - Il a pris volontairement le risque, mais il n'a pas voulu les conséquences.
20:49 C'est ça la loi.
20:50 - Enfin, la loi peut changer, mais on va marquer une pause.
20:53 - Le juge a déjà prévu que le juge tient compte de tous les éléments
20:56 que vous avez donnés.
20:57 - Il me semble.
20:58 - On va marquer une pause.
20:59 - C'est la persara limite par rapport à ça, mais bon, on en parlera peut-être.
21:02 - Il n'a pas de rapport avec ce dont on parle, mais la pause.
21:05 - Si.
21:06 - Il est 20h30, l'actualité, évidemment, dramatique, vous le savez, ce soir.
21:14 Adrien Spiteri nous rapporte les dernières informations.
21:17 - La famille attend que Pierre Palmade soit déféré.
21:23 Ce sont les mots de Mourad Batik.
21:25 Il est l'avocat de la famille des victimes de l'accident
21:28 impliquant l'humoriste Vendredi soir.
21:30 Selon lui, la famille est insensible aux excuses présentées.
21:34 Elle espère également que la notoriété de Pierre Palmade
21:37 n'influera pas sur l'enquête.
21:39 Un homme et son fils sont toujours en réanimation.
21:42 Des perturbations limitées ce jeudi dans les transports
21:45 pour la 5e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
21:49 La RATP prévoit un trafic normal dans les métros.
21:52 De son côté, la SNCF prévoit 4 TGV/5 en circulation
21:56 et 1 TER/2 dans les régions.
21:59 A Orly, 30% des vols sont annulés.
22:02 Et puis Kylian Mbappé sur le banc des remplaçants face au Bayern Munich.
22:06 L'ontant incertain en raison d'une blessure à la cuisse.
22:09 L'attaquant français du PSG est remplaçant.
22:12 Il pourrait faire son entrée en jeu en cours de match.
22:15 Ce 8e de finale à l'Allez de la Ligue des Champions
22:18 est à suivre dès 21h en direct sur Canal+.
22:22 - On a écouté M. Batik qui rappelait les faits,
22:26 l'état des blessés, les peines encourues,
22:29 la jurisprudence dont on parlait.
22:32 Je sais que ce soir il est chez Cyril Hanouna.
22:35 - Maître Batik, c'est fort probable.
22:38 Il a été invité également sur le plateau.
22:41 - Exactement, et on pourra l'écouter ces prochaines heures.
22:44 Il n'y a pas d'informations nouvelles ce soir.
22:47 On peut imaginer que demain il soit entendu.
22:51 - Oui, ça va arriver.
22:54 - C'est plutôt la tendance que l'audition soit demain.
22:58 - S'il a été capable d'expliquer à sa soeur
23:01 ce qui ressort du communiqué,
23:04 ça va être possible dans les heures qui viennent.
23:07 - Merci pour toutes ces précisions.
23:10 Vous suivez ce dossier avec Noémie Schultz,
23:13 avec Amaury Bucaud,
23:16 qui est avec nous ce matin.
23:19 La cocaïne est au coeur de ce sujet.
23:22 Il y a une forme de tolérance sociale
23:25 qui est imaginée, mais qui est fausse.
23:28 Il n'y a pas plus de cocaïne no man
23:31 dans les milieux qu'on imagine
23:34 comme artistes, journalistes ou politiques
23:37 que dans d'autres milieux.
23:40 - C'est quand même une drogue chère.
23:43 Le crack est une drogue utilisée par des gens plus modestes,
23:47 qui est un dérivé de la cocaïne.
23:50 La cocaïne est une drogue chère.
23:53 Vous avez raison, Pascal.
23:56 - Demain, je vais recevoir Philippe Corti.
23:59 Je vais l'avoir demain matin.
24:02 Il m'a dit que ça fait quelques jours
24:05 que j'écoute les chaînes Info.
24:08 Je voulais livrer mon appréciation
24:11 à la cocaïne.
24:14 - C'est une drogue chère.
24:17 - C'est une drogue chère.
24:20 Les gens parlent de ça en 20 ans de retard.
24:23 Les maçons, les plombiers, les électriciens
24:26 prennent tous de la cocaïne.
24:29 C'est le témoignage que j'ai des plus jeunes
24:32 qui disent que la cocaïne est moins chère
24:35 que vous ne le pensez peut-être.
24:38 - C'est une drogue chère.
24:41 - C'est une drogue chère.
24:44 - C'est une drogue chère.
24:47 - C'est une drogue chère.
24:50 - C'est une drogue chère.
24:53 - C'est une drogue chère.
24:56 - C'est une drogue chère.
24:59 - C'est une drogue chère.
25:02 - C'est une drogue chère.
25:05 - C'est une drogue chère.
25:08 - C'est une drogue chère.
25:11 - C'est une drogue chère.
25:14 - C'est une drogue chère.
25:17 - C'est une drogue chère.
25:20 - C'est une drogue chère.
25:23 - C'est une drogue chère.
25:26 - C'est une drogue chère.
25:29 - C'est une drogue chère.
25:32 - Vous ne pouvez pas faire taire ceux qui militent pour la légalisation des drogues.
25:37 - Vous ne pouvez pas faire taire ceux qui militent pour la légalisation des drogues.
25:40 - Vous savez, à chaque fois, on ressort. Il faut vendre la drogue en vente libre.
25:43 - Vous savez, à chaque fois, on ressort. Il faut vendre la drogue en vente libre.
25:46 - Voilà les dégâts des produits.
25:49 - On ne parlait pas de la cocaïne.
25:52 - Quand on commence avec la marijuana, on ne sait pas où ça peut venir.
25:55 - Hier, on était avec William Lovenstein.
25:58 - Il nous dit que tout ce qui a été fait depuis 40 ans en France,
26:01 - il nous dit que tout ce qui a été fait depuis 40 ans en France,
26:04 - ce n'est pas ce qu'il faut faire. Il est plutôt pour une sorte de légalisation.
26:07 - Il me dit que c'est mieux au Portugal.
26:10 - Quand tu vois au Portugal, ce n'est pas vrai.
26:13 - Ce n'est pas mieux non plus tel qu'il le dit.
26:16 - J'ai vérifié par rapport à ce qu'il disait hier.
26:19 - C'est destructeur.
26:22 - Vous êtes d'accord que la prohibition en France n'existe plus ?
26:25 - Je voudrais qu'on essaye d'autres choses.
26:28 - Tous les consommateurs qui sont pris, des amendes fortes.
26:31 - Vous fumez du H, 1000 euros. Vous prenez de la cocaïne, 10 000 euros.
26:34 - Voilà.
26:37 - Je voudrais une fois qu'on essaye ça.
26:40 - Et mettre des moyens d'investigation sur les grandes filières.
26:43 - La case de la police judiciaire ne va pas aider.
26:46 - Et notamment dans certains milieux qui peuvent être aisés,
26:49 - pourquoi pas on fait des...
26:52 - Si vraiment on veut combattre ça, on fait des...
26:55 - Comment dire ? Des contrôles inopinés.
26:58 - On va un soir à l'Assemblée Nationale, sur un plateau de télévision,
27:01 - dans une entreprise, et puis on sait que...
27:04 - Dans une entreprise lambda, dans un vestiaire de football,
27:07 - que sais-je, vous faites contrôle inopiné, et tout le monde fait un contrôle.
27:10 - Et ça vous tombe dessus,
27:13 - et ceux qui sont contrôlés ont des amendes extrêmement fortes.
27:16 - Des adultes, en fait, s'ils veulent s'auto...
27:19 - Excusez-moi, moi je suis quand même un peu étonnée de vous entendre.
27:22 - Des adultes, s'ils veulent s'auto-détruire,
27:25 - si Pierre Palmade avait pris sa cocaïne dans son canapé,
27:28 - on s'en fiche. - Bah non.
27:31 - Elle a raison. - Ah non.
27:34 - Pardonnez-moi, parce que là, le modérateur que je suis,
27:37 - je sais pas si vous vous rendez compte de ce que vous venez de dire.
27:40 - C'est-à-dire que vous êtes en train d'expliquer que les filières de drogue,
27:43 - on s'en fiche. - Non.
27:46 - Si, c'est exactement ce que vous venez de dire.
27:49 - Puisque, vraiment, nous avons un devoir ici,
27:52 - dans des moments qui sont assez difficiles,
27:55 - où nous sommes écoutés, je dis évidemment qu'on ne peut pas cautionner
27:58 - les propos quasiment criminels,
28:01 - les propos quasiment criminels que vous...
28:04 - les propos, je termine, quasiment criminels,
28:07 - que vous venez de tenir sur cette chaîne. - Moi, je m'en fiche. On vit dans une société
28:10 - où les adultes, vous savez, vous n'allez pas les empêcher de se suicider.
28:13 - Non, non. - Est-ce qu'on empêche les alcooliques ?
28:16 - On ne peut pas parler d'humanisme,
28:19 - si tu admets la vérité de ce qu'il est.
28:22 - Non, mais changeons, parce que c'est trop grave, ce qui vient d'être dit sous le plateau.
28:25 - Non, il faudrait simplement peut-être que les procureurs
28:28 - fassent des contrôles plus systématiques. Vous savez que,
28:31 - sur réquisition, vous pouvez contrôler les véhicules,
28:34 - notamment pour tout ce qui est conduite à être alcoolique.
28:37 - Il faudrait qu'il y ait plus systématiquement des contrôles
28:40 - ordonnés sur réquisition du procureur de la République, des automobilistes,
28:43 - de façon à détecter ceux qui sont sous l'emprise.
28:46 - Si on considère vraiment que c'est un fléau, moi je pense que c'est un fléau,
28:49 - je pense que la cocaïne et la drogue sont un fléau pour la jeunesse.
28:52 - Donc évidemment, il faut la combattre.
28:55 - Derrière tout ça, il y a une compréhension larvée.
28:58 - Au fond, on n'est pas prêt à mettre en œuvre
29:01 - un extrême précis, parce qu'on n'est pas loin
29:04 - de trouver que c'est inévitable.
29:07 - Je rappelle tout simplement un élément, réfléchissant aussi sur les moyens
29:10 - déployés pour mettre fin au trafic international.
29:13 - Pour mettre ces éléments-là dans le métier de diplomatie.
29:16 - Les drogues, justement. Les drogues faciles,
29:19 - et comment on peut s'en procurer ?
29:22 - Augustin Donadieu nous dresse le bilan.
29:25 Oubliés les menus peints sur les murs des halls d'immeubles désaffectés,
29:30 le trafic de drogue se dématérialise.
29:33 "Ils subhérissent", diront certains.
29:36 Passant par des messages récryptés comme WhatsApp ou Snapchat,
29:39 les dealers veulent minimiser les risques, sans tirer un trait sur leurs bénéfices.
29:42 - On constate très clairement que ce phénomène s'accroît.
29:45 - Pourquoi ? En fait, tout simplement, il y a plusieurs raisons.
29:48 - Entre le pilonnage des points de deal,
29:51 - le fait d'une répression un peu plus rapide,
29:54 - notamment par les amendes forfaitaires du consommateur,
29:57 - effectivement, le dealer s'adapte.
30:00 Un phénomène que les autorités peinent à endiguer,
30:03 d'autant qu'une grosse partie des transactions s'effectue via le Darknet,
30:06 un Internet caché garantissant l'anonymat des utilisateurs.
30:09 - Le Darknet, alors là, c'est la zone de non-droit.
30:12 - On se rend bien compte que ça vient de tous les pays étrangers
30:15 - avec une situation un peu compliquée.
30:18 - Ça, c'est le Darknet avec beaucoup de drogue de synthèse.
30:21 Les syndicats de police demandent que les plateformes soient responsabilisées.
30:24 - Il y a aussi la question, certainement,
30:27 - de la responsabilité pénale de ces hébergeurs,
30:30 - de ces gens, de ces Snapchat,
30:33 - qui ne contrôlent pas, au final, ce qui se passe sur leurs réseaux sociaux.
30:36 - Pour vous dire la vérité, on a quand même l'impression
30:39 - que c'est un océan qu'on essaye d'humilier à la petite cuillère.
30:42 Contrairement à ce que les trafiquants pourraient croire,
30:45 l'utilisation des réseaux sociaux ne leur offre aucunement l'impunité.
30:48 Au contraire, l'incitation à l'usage de stupéfiants par des vidéos,
30:51 par exemple, est punie de 5 ans d'emprisonnement
30:54 et de 75 000 euros d'amende.
30:57 - Ça fait vraiment beaucoup réagir.
31:00 - Ça fait vraiment beaucoup réagir, forcément,
31:03 - notre conversation de ce soir.
31:06 - Et je citais tout à l'heure Philippe Corti
31:09 - et quelqu'un tenait à dire
31:12 - que Corti a totalement raison, c'est le boss 56.
31:15 - Je ne cite pas assez de gens sur les réseaux sociaux,
31:18 - mais le boss 56 dit "Corti a totalement raison, j'habite une très petite ville du Morbihan
31:21 - et je peux vous assurer que la coke est omniprésente
31:24 - dans toutes les soirées, toutes générations confondues
31:27 - et toutes classes sociales confondues
31:30 - et pas que de la coke.
31:33 - C'est une réalité, on ne s'en rend pas compte, nous, parce qu'on est peut-être d'une autre génération.
31:36 - Je n'ai jamais vu de la coke dans les soirées quand j'avais 20 ans, 25 ans
31:39 - et aujourd'hui non plus, franchement, je ne vois pas de coke dans les soirées dans lesquelles je vais.
31:42 - Mais je ne vais peu dans les soirées, pour te le dire.
31:45 - On ne te voit plus dans les soirées.
31:48 - Mais je pense que je l'entends, puisque j'entends les jeunes gens en parler.
31:51 - Oui.
31:54 - Le président William Loewenstein hier, vous a dit que dans toutes les sociétés,
31:57 - il y avait un recours à des substances,
32:00 - on est aussi les champions du monde de consommation d'antidépresseurs, d'oncolytiques, etc.
32:03 - Donc toutes les sociétés ont recours à des substances psychotropes,
32:06 - je veux dire, quelle que soit le...
32:09 - et c'est pour ça que je pense qu'il faut absolument mettre l'accent, la priorité sur la protection de la jeunesse.
32:12 - C'est vrai, je le pense vraiment.
32:15 - Je pense que c'est un problème,
32:18 - et je pense que c'est un problème,
32:21 - parce que effectivement, vous avez des gamins qui peuvent acheter n'importe quoi comme ça,
32:24 - sur les réseaux sociaux, ça c'est vrai,
32:27 - et sur les trafics.
32:30 - Mais vous n'allez pas arrêter la chose, c'est pour ça que...
32:33 - Mais non, on ne va pas l'arrêter, Elisabeth,
32:36 - mais il faut tout tenter pour le faire.
32:39 - Parfois j'ai l'impression que face à ce fléau
32:42 - contre lequel on ne parvient pas à faire,
32:45 - on ne peut pas faire de la protection,
32:48 - on ne peut pas faire de la protection,
32:51 - on tombe dans une sorte de...
32:54 - C'est pas parce que c'est inéluctable
32:57 - qu'il faut baisser les bras et la répression.
33:00 - J'ai l'impression que vous êtes prête à comprendre
33:03 - la consommation de drogue
33:06 - dès lors qu'elle ne gêne que celui qui consomme.
33:09 - Je ne suis pas prête à la comprendre, je dis juste,
33:12 - il y a deux choses.
33:15 - La consommation de cannabis est ineffective.
33:18 - Et que rien n'est plus grave qu'une loi
33:21 - qui est complètement fictive.
33:24 - Ça va mieux, la membre forfaitaire a été un programme.
33:27 - On pourrait imaginer aussi un étudio-test pour démarrer les voitures.
33:30 - Ça vous avez raison.
33:33 - On pourrait imaginer une sorte de sécurité.
33:36 - J'imagine qu'il y aurait toujours des moyens de tricher,
33:39 - mais en tout cas, est-ce qu'il faut être plus répressif ou pas ?
33:42 - C'est des questions qui vont se poser.
33:45 - Et je disais tout à l'heure, c'est délictuel,
33:48 - on pourrait imaginer que ce soit criminalisé, là aussi.
33:51 - Je vous le répète, monter, prendre son volant avec 0,50g,
33:54 - la question se pose, est-ce que c'est un délit ou un crime ?
33:57 - Vraiment, la question me semble-t-il se poser.
34:00 - On met en danger la vie d'autrui, en tout cas, c'est très clair.
34:03 - Et vous verrez qu'on y viendra, parce qu'en fait,
34:06 - c'est insupportable pour une famille.
34:09 - Mais c'est évident.
34:12 - Aujourd'hui, les victimes, vous vous rendez compte ?
34:15 - Bien sûr, les chauffeurs sont rares.
34:18 - Donc si vous voulez vraiment lutter...
34:21 - On m'avait dit le contraire.
34:24 - Avant de le criminaliser, il faudrait déjà que les délits s'appliquent dans leur rigueur.
34:27 - Je disais hier, c'est le scénario le pire pour une famille.
34:30 - Vous êtes tout seul sur votre route, vous demandez rien à personne,
34:33 - vous êtes avec votre femme, vos enfants, votre vie bascule,
34:36 - parce que quelqu'un fonce sur vous, qui était à 2,20 g,
34:39 - ou qui était sous substance.
34:42 - C'est tous les jours, ça, on en parle aujourd'hui.
34:45 - Vous vous rendez compte ? Je veux bien qu'on ne lutte pas contre ça,
34:48 - mais si la société n'est pas capable d'être ultra répressif,
34:51 - et de mettre des lois en place...
34:54 - La principale cause des accidents, vous le savez, c'est l'alcool et la drogue.
34:57 - Vitesse à l'hydrogène.
35:00 - Je crois dire des paroles de bon sens.
35:03 - C'est sûr que le fait que ce soit un délit ou un crime,
35:06 - le fait que ce soit délictuel fait que c'est jugé plus vite.
35:09 - C'est pas forcément moins puni.
35:12 - Déjà 10 ans, jamais il y a eu des peines de 10 ans.
35:15 - De toute façon, déjà, je pense que depuis des années,
35:18 - le climat répressif a dissuadé beaucoup de gens de prendre sa voiture.
35:24 - Déjà, je pense qu'on a fait un progrès depuis 30 ou 40 ans.
35:27 - Ça ne devrait pas être zéro.
35:30 - Non, mais ça devrait être quoi ?
35:33 - Bref, si j'ose dire.
35:36 - L'Assemblée nationale, tout le monde y va de son dérapage.
35:39 - Bruno Fuchs, qui était un journaliste émirat,
35:43 - qui avait travaillé notamment à TF1, moi je l'avais connu au tout début,
35:47 - dans les années 80 avec lui à TF1.
35:51 - Donc là, il a comparé l'attitude de la France insoumise
35:55 - à une situation proche de celle de Samuel Paty,
35:58 - qui a l'incitation à dépasser, à demander à d'autres de commettre des actes contraires aux valeurs de la République.
36:03 - Alors il a fait après, au cours de repentance, il a dit...
36:06 - Mais écoutons Bruno Fuchs, écoutons Bruno Fuchs,
36:09 - parce que, de lui, pour le coup, ça m'a surpris,
36:12 - parce que comme je le connais un peu, je me suis dit, vraiment, lorsqu'on devient député...
36:15 - Et député quoi, lui ?
36:17 - Modem.
36:18 - En plus.
36:19 - On assiste, depuis quelques mois,
36:22 - c'est une déconstruction progressive,
36:25 - des transgressions de toutes les valeurs républicaines.
36:29 - On est, tout repos sans garder, dans une situation proche de celle de Samuel Paty,
36:34 - avec une proposition, une incitation à dépasser,
36:38 - pas eux-mêmes, bien sûr, mais à demander à d'autres,
36:40 - à commettre des actes qui sont tout à fait contraires aux valeurs de la République.
36:45 - Donc je pense que cet élément-là, c'est pas juste un dérapage.
36:49 - Il y a une construction progressive de la part de la NUPES.
36:53 - Bon, il s'est excusé de finir.
36:56 - Le problème, comme vous le savez, c'est qu'il existe au sein de l'hémicycle une immunité de parole.
37:02 - Moi, je me demande, compte tenu de la dérive à laquelle on assiste,
37:05 - si on ne devrait pas réfléchir, peut-être, à lever cette immunité de parole,
37:09 - dans la mesure où vous commettez des injures publiques,
37:12 - des appels à la haine, quand vous dites "assassin",
37:15 - il y a quelque part, moi j'entends bien ce qu'il dit, je comprends l'idée d'ailleurs de Samuel Paty,
37:19 - c'est-à-dire que vous faites monter un climat, comme ça, autour d'un individu,
37:22 - vous créez un risque.
37:24 - Il s'est excusé.
37:26 - Je me demande s'il ne pourrait pas lever, un jour ou l'autre, cette immunité de parole dans l'hémicycle.
37:32 - Je voulais simplement vous montrer ça.
37:34 - Il s'agit de Rachida Tati, qui est une auditrice,
37:37 - qui est une spectatrice régulière de notre émission.
37:40 - Plus que de la regarder derrière l'écran,
37:43 - elle devrait passer l'écran,
37:45 - tel le héros de "La Rose pour Producare",
37:48 - et hop, entrer dans la vraie vie.
37:51 - Là, c'est le contraire, c'est-à-dire que c'est la vie à dret, Verdouf.
37:54 - Voilà, et elle nous dit, pour avoir tenu des audiences d'accident,
37:58 - la suppression des points ou l'annulation du permis était plus dissuasif
38:02 - que le fait de mettre en danger autrui.
38:04 - Mais, je veux dire, il faut être très répressif.
38:07 - Il y a un moment, vous ne repassez plus du tout le permis.
38:11 - Parce que les gens, ils vont faire attention.
38:13 - Vous savez combien de gens conduisent sans permis ?
38:15 - Ils ne le repassent plus, du tout.
38:17 - Vous savez combien de gens conduisent sans permis ?
38:19 - Par exemple, c'est 5 millions, je crois.
38:21 - Ah mais, énorme !
38:23 - Et bien là aussi, qu'est-ce que vous voulez ?
38:25 - Mais c'est parce qu'on ne peut pas mettre la même chose sur eux.
38:27 - Rima Abdul-Malak, qui s'est exprimée aujourd'hui.
38:31 - Il y a eu un échange entre le député républicain Xavier Breton,
38:34 - il a interpellé la ministre de la Culture, à l'Assemblée Nationale.
38:37 - Vous savez qu'elle veut fermer ses news quasiment, et c'est vite.
38:40 - Oui, c'est elle.
38:42 - C'est elle, comme vous dites.
38:44 - En même temps, c'est une manière de faire parler d'elle,
38:46 - parce qu'avant, on ne parlait pas beaucoup d'elle.
38:48 - Elle est ministre, quand même.
38:50 - Donc elle est ministre, évidemment, et elle veut...
38:52 - La liberté d'expression n'a pas de prix, Madame la Ministre.
38:56 - La liberté d'expression n'a pas de prix.
38:58 - La liberté d'expression n'a pas de prix.
39:01 - Alors, je vous propose de voir, ou d'écouter cet échange
39:04 - entre Monsieur Breton et Madame Rima Abdul-Malak.
39:08 - Madame la Ministre, de très nombreuses personnes
39:11 - ont été choquées par les menaces que vous avez formulées
39:14 - à l'encontre des chaînes C8 et Cnews.
39:18 - En menaçant ces chaînes de ne pas renouveler leurs fréquences,
39:21 - vous avez bien sûr heurté les téléspectateurs
39:24 - qui y trouvent une autre manière de s'informer.
39:27 - Mais vous avez aussi choqué tous ceux qui sont attachés
39:30 - au pluralisme de l'information.
39:33 - Vous avez scandalisé tous ceux qui défendent
39:35 - cette grande liberté constitutionnelle
39:37 - qu'est la liberté d'expression.
39:40 - Dans une démocratie, sur un sujet aussi sensible
39:43 - que l'information, un gouvernement se doit
39:46 - d'observer une stricte réserve.
39:49 - En aucun cas, il ne peut prendre parti.
39:52 - Et c'est pourtant ce que vous avez fait.
39:55 - Et en le faisant, non seulement vous avez menacé
39:58 - la liberté d'expression, mais vous avez aussi remis en cause
40:01 - l'indépendance de l'ARCOM, l'autorité de régulation
40:04 - de la communication audiovisuelle et numérique.
40:07 - Normalement, l'ARCOM devrait être une autorité publique indépendante.
40:11 - Mais par vos propos, madame la ministre,
40:14 - vous discréditez et son indépendance et son impartialité.
40:17 - Alors, madame la ministre de la Culture,
40:20 - allez-vous observer à l'avenir une stricte neutralité
40:23 - pour respecter la liberté d'expression
40:26 - et le pluralisme de l'information ?
40:28 - Soit vous n'avez pas écouté mon interview,
40:31 - soit vous tenez absolument à déformer mes propos,
40:35 - peut-être pour détourner le regard
40:38 - de ce que sont les faits et de ce qu'est le cadre existant
40:41 - que je vais essayer de rappeler ici.
40:44 - Est-ce que la loi de 1996, qui est une loi très importante
40:47 - pour notre démocratie, prévoit des obligations pour les chaînes
40:51 - qui sont les chaînes de la TNT, qui ont des fréquences gratuites ?
40:55 - Oui. Est-ce que, si ces chaînes ne respectent pas les obligations,
41:00 - est-ce qu'elles peuvent s'exposer à des sanctions ?
41:03 - La réponse est oui. Est-ce que c'est au CSA, devenu l'ARCOM,
41:07 - de prononcer ces sanctions ?
41:10 - La réponse est encore oui. Je n'ai jamais dit le contraire.
41:13 - J'ai toujours rappelé ce qui est relevé du rôle de l'ARCOM.
41:16 - Quelles sont ces obligations ?
41:18 - Ça me semble important de le redire ici, dans cet hémicycle.
41:21 - Et ça s'applique à toutes les chaînes. Absolument toutes les chaînes.
41:24 - Oui, oui, oui. Il faut les rappeler.
41:27 - Traiter les affaires judiciaires avec mesure.
41:30 - Assurer l'expression des différents points de vue
41:33 - sur les sujets qui prêtent à controverses.
41:36 - Respecter l'indépendance de l'information,
41:39 - notamment à l'égard des intérêts économiques des actionnaires ou des annonceurs.
41:44 - Lutter contre les discriminations, respecter la dignité des personnes, etc.
41:48 - Quel est le constat aujourd'hui ?
41:51 - Et vous me donnez l'occasion de compléter les réponses que j'ai faites à l'interview que vous mentionnez.
41:55 - Prenons les interventions de l'ARCOM. Elles sont publiques depuis 2019,
41:59 - vis-à-vis des chaînes de la TNT qui bénéficient de ces fréquences gratuites
42:02 - et donc qui doivent respecter ces obligations qui vont avec.
42:05 - Depuis 2019, deux interventions pour France Télévisions.
42:08 - Zéro pour TF1, zéro pour M6, une vingtaine pour les deux chaînes que vous mentionnez.
42:15 - Donc, monsieur le député, il n'a jamais été question d'interdire telle ou telle chaîne,
42:19 - ou de menacer telle ou telle chaîne, ou de s'immiscer dans les pouvoirs du régulateur,
42:24 - qui est strictement indépendant, absolument indépendant.
42:27 - Merci, madame la ministre.
42:29 - Si vous rappelez les termes de la loi, c'est faire avec de censure.
42:32 - On n'a pas la même définition de la censure.
42:34 - La meilleure réponse aurait été de prendre acte et de dire,
42:37 - effectivement, il y a une stricte neutralité qui s'impose à moi en tant que ministre.
42:41 - J'entends votre question et je ne vais pas plus loin.
42:44 - Le problème, c'est que plus vous parlez, plus vous vous enfoncez.
42:47 - Parce qu'effectivement, vous rappelez un cadre légal,
42:49 - mais ensuite, vous êtes là, en menaçant.
42:53 - Et je crois qu'il faut faire attention, parce que si effectivement,
42:55 - il y a des chaînes de télévision qui ne correspondent pas à la pensée unique,
42:59 - à la bienséance, etc., que vous voulez imposer,
43:02 - eh bien, il y a une réaction.
43:04 - On sait que les libertés sont mises en danger dans notre pays.
43:06 - Ça a été la liberté de manifestation, la liberté de culte,
43:09 - la liberté de communication. Faisons attention.
43:11 - On pourrait préciser également qu'il compare des choses qui ne sont pas comparables,
43:15 - puisque M6, par exemple, ne fait pas d'informations.
43:18 - M6 n'a pas fait un quart d'heure d'infos.
43:21 - Et puis, qu'on aurait aimé quand même que la recom' se saisisse,
43:24 - quand, par exemple, des candidats à la présidence de la République
43:26 - étaient reçus avec une mitrailleuse lourde sur la deux,
43:29 - parce que des gens qui pensent pareil, on en a déjà parlé sur ce plateau, Pascal,
43:32 - le lundi matin, après les émissions politiques, on était sidérés.
43:35 - Franchement, il faut voir comment ils recevaient.
43:38 - J'ajoute juste une dernière chose,
43:40 - Mme Abdoulmalak, on a peut-être, peut-être que personne ne la connaît,
43:43 - mais elle est très proche, c'est une très proche du président,
43:47 - et ça m'inquiète énormément qu'elle ose dire cela.
43:50 - Elle était à son cabinet, mais il est intéressant...
43:53 - Du techno pur et dur, et quand les conseillers deviennent ministres,
43:57 - manifestement, elle n'est pas plus habile.
44:00 - Mais tout de même, j'ai un moment de saisissement,
44:03 - lorsqu'elle énonce à juste titre les obligations,
44:07 - et quand je pense qu'elle les applique à ses news et à ses weed,
44:11 - je pourrais lui proposer d'autres chaînes et d'autres radios.
44:15 - On peut espérer que l'arcom' aussi réagisse.
44:18 - Et l'arcom' ?
44:20 - Son indépendance.
44:22 - L'institution indépendante et qu'elle a de leçons à recevoir.
44:25 - Et on aurait pu espérer un soutien des autres médias,
44:28 - une levée de boucliers des autres médias.
44:31 - Mais vous rêvez, Elisabeth.
44:33 - Je rêve d'un monde où tout le monde serait conscient que la liberté, c'est pour tout le monde.
44:37 - Laissez, laissez.
44:39 - Le public, celui qui a le dernier mot, c'est le public.
44:42 - Ce qui est important, moi je l'ai dit, c'est que tous les jours,
44:45 - au-delà des sujets qui sont traités ou pas,
44:49 - ce qui est intéressant, c'est de voir les sujets que les autres ne traitent pas.
44:53 - Je cite l'exemple, parce que c'est le plus récent,
44:56 - de ce film "Vaincre ou mourir".
44:59 - Ce film est invité nulle part.
45:04 - Qui contestera ce que je dis ?
45:06 - Qui contestera que ce film...
45:08 - Alors on peut dire, et c'est vrai...
45:10 - Il est invité par Libération.
45:12 - Non mais on peut dire, c'est vrai, les chaînes font ce qu'elles veulent.
45:16 - Madame Salamé fait ce qu'elle veut dans son émission "Quelle époque".
45:19 - Madame Anne-Elisabeth Lemoyne fait ce qu'elle veut dans son émission...
45:22 - Madame Salamé est payée par nous.
45:24 - On peut dire ce qu'on veut par ailleurs de ce film-là, sur les plateaux de CNews.
45:27 - On peut y compris dire qu'on ne s'y retrouve pas.
45:29 - Mais Madame Salamé est payée par nous, Pascal.
45:31 - Vous n'êtes pas payée par elle.
45:33 - C'est pas pareil.
45:35 - Donc on peut dire que ces gens sont rédacteurs en chef de leur émission,
45:41 - ils font ce qu'ils veulent.
45:42 - Mais effectivement, il y a des livres ou des films, ou des invités qu'on reçoit,
45:47 - et puis il y a des films ou des livres qu'on ne reçoit pas.
45:51 - C'est la vie, mais chacun peut le voir.
45:54 - Donc tout ça n'est pas... Personne n'est dupe.
45:58 - Et la liberté d'expression n'a pas de prix.
46:01 - Comme c'est bien dit.
46:03 - Monsieur Berreau, c'est pas de moi.
46:05 - Ça va, la chemise, c'est pas trop gendarme ?
46:07 - Vous êtes bien.
46:09 - Vous êtes gentil.
46:11 - La Saint-Valentin, vous n'avez pas dit un mot de la Saint-Valentin ?
46:13 - Mais non, parce que d'abord, je vais vous dire, on en a pas mal parlé ce matin,
46:16 - c'est vrai que le programme était rude ce soir,
46:18 - les transitions sont difficiles, de parler de la Saint-Valentin,
46:21 - lorsqu'on a écouté cet avocat, qui parlait de la famille des victimes,
46:27 - c'est difficile forcément d'évoquer ça.
46:31 - On va essayer, mais je vous donne juste une info,
46:33 - parce que la chronique de Brigitte Milleux, si vous n'avez pas entendu,
46:35 - vous allez revoir un extrait tout à l'heure,
46:37 - sachez qu'elle a beaucoup parlé du baiser.
46:40 - Baiser, ça vous intéresse ?
46:42 - La chanson de Souchon est merveilleuse.
46:44 - 25 grammes, en calories.
46:48 - On perd des calories quand on en parle des filles.
46:50 - C'est le poids de la langue.
46:53 - Je comprends rien.
46:55 - 25 calories à baiser, au minimum.
46:57 - 25 calories à baiser ?
46:59 - Un French kiss, le French kiss.
47:01 - Le French kiss, 25 calories ?
47:03 - Au minimum.
47:05 - On les gagne ou on les perd ?
47:07 - On les perd.
47:09 - Elle a fait de l'égypte.
47:11 - C'est un travail, juste dans la langue.
47:14 - Juste dans la langue ?
47:16 - Juste la langue.
47:18 - Ce soir, embrassé.
47:20 - Embrassé, qui voudrait ?
47:22 - Big bisous.
47:24 - Bon, écoutez, ça a l'air sympa, votre émission, ce soir.
47:28 - On va parler évidemment de Pierre Palman,
47:30 - mais il y aura un peu de Saint-Valent.
47:32 - Arnaud Le Carre a été à la réalisation,
47:34 - Guillaume était au son, Pascal Choup est à la vision.
47:36 - Merci à Benjamin Nau, à Kylian Salé,
47:39 - à Maxime Leguet qui nous a rejoints.
47:42 - Tout cela est orchestré par Benjamin Nau,
47:45 - qui est le chef, et qui est encore à Paris pendant quelques heures.
47:50 - Avant, qui sait, pourquoi pas ?
47:52 - Pourquoi ?
47:53 - Il aime bien l'île.
47:55 - Il aime bien de temps en temps faire un petit tour du côté de l'île.
47:58 - L'île dans le Nord.
48:00 - À demain matin.
48:01 - Très bien, voilà une information.
48:03 [Réussi]

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