Que ce soit à Carcassonne, Narbonne ou Perpignan, leurs ombres planent aujourd'hui sur la ville. Dès l'automne venu et jusqu'aux premiers frimas, ils jettent l'effroi en survolant clochers et beffrois. Ils fondent sur les frondaisons en expiant à la volée leur crainte de la nuit. Cette angoisse à broyer du noir : ils l'expient tout autant qu'ils y aspirent. C'est alors dans ces derniers instants, ces quelques minutes où le crépuscule bascule, qu'ils entrent en scène. Pour une ultime chorégraphie totalement improvisée et où l'inspiration qu'ils déploient n'a d'égale que leur insouciante liberté à se jouer des bassesses du monde.
Ils sont les derniers Croisés d'un ordre haï et indompté.
La preuve. Sous forme d'hommage et en images ...
© Jean-Luc Bobin/Novembre 2007
http://ephemere.midiblogs.com
Ils sont les derniers Croisés d'un ordre haï et indompté.
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